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Prière de noter que la Loi sur les langues officielles exige que toutes publications gouvernementales soient disponibles dans les deux langues officielles.

Afin de rencontrer certaines des exigences de cette loi, les procès-verbaux du Conseil seront dorénavant bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des membres et du personnel du CRTC participant à l'audience et la table des matières.

Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu textuel des délibérations et, en tant que tel, est transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, compte tenu de la langue utilisée par le participant à l'audience.

 

 

 

 

 

 

 

              TRANSCRIPT OF PROCEEDINGS BEFORE

             THE CANADIAN RADIO‑TELEVISION AND

               TELECOMMUNICATIONS COMMISSION

 

 

 

 

             TRANSCRIPTION DES AUDIENCES DEVANT

              LE CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION

           ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES

 

 

                       SUBJECT/SUJET:

 

 

 

VARIOUS BROADCASTING APPLICATIONS /

PLUSIEURS DEMANDES EN RADIODIFFUSION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HELD AT:                              TENUE À:

 

Conference Centre                     Centre de conférences

Pontiac Room                          Salle Pontiac

Portage IV                            Portage IV

140 Promenade du Portage              140, promenade du Portage

Gatineau, Quebec                      Gatineau (Québec)

 

April 30, 2007                        Le 30 avril 2007

 

 


 

 

 

 

Transcripts

 

In order to meet the requirements of the Official Languages

Act, transcripts of proceedings before the Commission will be

bilingual as to their covers, the listing of the CRTC members

and staff attending the public hearings, and the Table of

Contents.

 

However, the aforementioned publication is the recorded

verbatim transcript and, as such, is taped and transcribed in

either of the official languages, depending on the language

spoken by the participant at the public hearing.

 

 

 

 

Transcription

 

Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur les langues

officielles, les procès‑verbaux pour le Conseil seront

bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des

membres et du personnel du CRTC participant à l'audience

publique ainsi que la table des matières.

 

Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu

textuel des délibérations et, en tant que tel, est enregistrée

et transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues

officielles, compte tenu de la langue utilisée par le

participant à l'audience publique.


               Canadian Radio‑television and

               Telecommunications Commission

 

            Conseil de la radiodiffusion et des

               télécommunications canadiennes

 

 

                 Transcript / Transcription

 

 

 

            VARIOUS BROADCASTING APPLICATIONS /

            PLUSIEURS DEMANDES EN RADIODIFFUSION

 

 

 

 

 

BEFORE / DEVANT:

 

Michel Arpin                      Chairperson / Président

Barbara Cram                      Commissioner / Conseillère

Andrée Noël                       Commissioner / Conseillère

 

 

 

 

 

ALSO PRESENT / AUSSI PRÉSENTS:

 

Jade Roy                          Secretary / Secrétaire

Francine Laurier-Guy              Hearing Manager /

Gérante de l'audience

Valérie Lagacé                    Legal Counsel /

Conseillère juridique

 

 

 

 

 

 

HELD AT:                          TENUE À:

 

Conference Centre                 Centre de conférences

Pontiac Room                      Salle Pontiac

Portage IV                        Portage IV

140 Promenade du Portage          140, promenade du Portage

Gatineau, Quebec                  Gatineau (Québec)

 

April 30, 2007                    Le 30 avril 2007

 


           TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS

 

 

                                                 PAGE / PARA

 

PHASE I

 

 

PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY:

 

Astral Media                                        8 /   43

 

 

 

PHASE II

 

 

INTERVENTION PAR / INTERVENTION BY:

 

ADISQ                                              87 /  612

 

 

 

PHASE III

 

 

RÉPLIQUE PAR / REPLY BY:

 

Astral Media                                      130 /  905

 

 

 

PHASE I

 

 

AFFIRMATION SOLENNELLE:  MICHEL MATHIEU           145 / 1010

 

PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY:

 

Yves Sauvé                                        145 / 1011

 

Hellenic canadien câble radio ltée                211 / 1356

 

René Ferron (SDEC)                                273 / 1683

 

 

 

 


                 Gatineau (Québec) / Gatineau, Quebec

‑‑‑ L'audience débute le lundi 30 avril 2007 à 0930 /

    Upon commencing on Monday, April 30, 2007 at 0930

LISTNUM 1 \l 11                LE PRÉSIDENT:  A l'ordre s'il vous plaît.  Order please.

LISTNUM 1 \l 12                Bonjour, mesdames et messieurs, bienvenue à cette audience publique.

LISTNUM 1 \l 13                Je m'appelle Michel Arpin, je suis le vice-président en radiodiffusion du Conseil.  Je présiderai cette audience en compagnie de mes collègues Barbara Cram, conseillère régionale du Manitoba et de la Saskatchewan et de maître Andrée Noël, conseillère régionale du Québec.

LISTNUM 1 \l 14                Je vous avise qu'à la suite de la comparution d'Astral, nous ferons une substitution de membres du panel, monsieur Richard French, vice-président télécom remplacera madame Andrée Noël.

LISTNUM 1 \l 15                L'équipe du Conseil qui nous assiste comprend la gestionnaire de l'audience et analyste principale à la radio Francine Laurier-Guy, la conseillère juridique Valérie Lagacé et Jade Roy, secrétaire de l'audience.

LISTNUM 1 \l 16                Si vous avez des questions concernant le déroulement de cette audience, n'hésitez pas à vous adresser à madame Roy.


LISTNUM 1 \l 17                Deux comités d'audition distincts examineront, à compter d'aujourd'hui, les articles comparants et qui figurent à l'avis d'audience publique Radiodiffusion CRTC 2007-3.

LISTNUM 1 \l 18                Dans le cadre de l'audience que je préside, le comité d'audition examinera les demandes de renouvellement des licences de plusieurs stations  de radio commerciale de langue française appartenant à Astral Media Radio inc.

LISTNUM 1 \l 19                Il examinera ensuite les demandes pour exploiter de nouvelles stations de radio commerciale FM et AM dans le marché de Montréal ainsi qu'une demande en vue d'exploiter un nouveau service numérique de télévision dans le marché de Toronto.

LISTNUM 1 \l 110               Finalement, nous nous pencherons sur la demande renouvellement de la licence de la station de radio CKOD-FM Salaberry-de-Valleyfield.

LISTNUM 1 \l 111               Le comité d'audition commencera par étudier les demandes de renouvellement de licence de plusieurs stations de radio commerciale de langue française appartenant à Astral Media inc.

LISTNUM 1 \l 112               Toutes ces stations font l'objet d'un premier renouvellement depuis qu'elles sont la propriété d'Astral Media. 


LISTNUM 1 \l 113               Certaines furent acquises de Radiomutuelle en 2000 ; de Richard Desmarais et Jean-François Lebrun en 2001 ; de Télémédia Communication en 2003.  Les autres furent acquises de Corus Entertainment dans le cadre d'un échange d'actifs radiophoniques.

LISTNUM 1 \l 114               Le comité entend traiter avec Astral des sujets suivants : ses engagements à l'égard de la programmation locale ; de l'accès aux ondes ; de la diversité musicale et de l'information et ses engagements en matière d'appui au développement du contenu canadien et aux artistes canadiens émergents en regard avec la récente politique de 2006 sur la radio commerciale.

LISTNUM 1 \l 115               Nous examinerons ensuite cinq demandes visant l'exploitation de nouvelles stations de radio commerciale FM dans le marché de Montréal.  Ces demandes se livrent la concurrence sur le plan technique pour l'utilisation de la fréquence 106,3 MHz.

LISTNUM 1 \l 116               Les requérantes seront entendues dans l'ordre suivant: Yves Sauvé, Canadian Hellenic Cable Radio; René Ferron, Neeti P. Ray ; International Harvesters for Christ Evangelistic Association.


LISTNUM 1 \l 117               In addition, we will study three applications to operate a new AM commercial radio station in the Montreal market. The applicants will be heard in the following order:  S.S. TV, Radio Humsafar and Gospel Media Communications.

LISTNUM 1 \l 118               We will study the proposals in light of the cultural, economic and social objectives defined in the Broadcasting Act and the regulations flowing from it.  The panel will base its decisions on several criteia, including the state of competition and the diversity of industrial voices in the market, as well as the quality of the applications.  It will also look at the ability of the market to support new radio stations, the financial resources of each applicant and proposed initiatives for Canadian content development.

LISTNUM 1 \l 119               Next, the panel will consider an application by Lee David Weston for a licence to operate a community-based english language digital television service in Toronto.

LISTNUM 1 \l 120               Finalement, nous examinerons la demande de Radio Express inc. Visant à renouveler les licences de CKOD-FM Salaberry-de-Valleyfield.

LISTNUM 1 \l 121               En août 2006, le Conseil a décidé de renouveler la licence de la station pour une période de 9 mois puisque la titulaire n'avait pas respecté plusieurs de ses obligations.


LISTNUM 1 \l 122               Le Conseil a également émis quatre ordonnances exécutoires enjoignant la titulaire à se conformer au règlement de 1986 sur la radio et à sa condition de licence relative au versement annuel d'une contribution à des organismes tiers voués au développement des talents canadiens.

LISTNUM 1 \l 123               Dans le cadre de l'audience, le Conseil examinera si la titulaire a de nouveau enfreint l'article 9.2 du règlement concernant la soumission de son rapport annuel pour l'année se terminant le 31 août 2006.

LISTNUM 1 \l 124               Le Conseil s'attend à ce que la titulaire lui démontre les raisons pour lesquelles une nouvelle ordonnance exécutoire ne devrait pas être émise pour l'obliger à se conformer à cette obligation.

LISTNUM 1 \l 125               Nous comptons également discuter avec la titulaire des autres mesures prises et celles qui pourraient l'être, notamment l'imposition de conditions de licence afin de répondre aux préoccupations soulevées par cette situation.

LISTNUM 1 \l 126               J'inviterais maintenant la secrétaire de l'audience, madame Roy, à expliquer les procédures que nous suivrons.

LISTNUM 1 \l 127               Madame Roy.

LISTNUM 1 \l 128               LA SECRÉTAIRE :  Merci, Monsieur le Président.


LISTNUM 1 \l 129               Nous aimerions souligner quelques points d'ordre pratique qui contribueront au bon déroulement de cette audience publique.

LISTNUM 1 \l 130               Firstly, simultaneous interpretation service is available during the hearing.  Receivers are available from the Commissionaire outside the hearing room.  The English interpretation is on channel 6 et l'interprétation française se trouve au canal 7.

LISTNUM 1 \l 131               Tout d'abord lorsque vous êtes dans la salle d'audience, je vous demanderais d'éteindre vos téléphones cellulaires, téléavertisseurs et blackberries car ils risquent d'importuner les participants et les membres du Conseil.  Ils causent de l'interférence au système de communication utilisé notamment par les traducteurs.

LISTNUM 1 \l 132               Nous comptons sur votre collaboration à cet égard durant toute la durée de l'audience.

LISTNUM 1 \l 133               We expect the hearing to take approximately three days.  We will begin each morning at 8:30 a.m. starting tomorrow, and finish each day at approximately 6:00 or 6:30 p.m.  We will take 1 hour for lunch and a break in the morning and in the afternoon.  We will let you know of any schedule change that may occur.


LISTNUM 1 \l 134               Pendant toute la durée de l'audience, vous pourrez consulter les documents qui font partie du dossier public pour cette audience dans la salle d'examen qui se trouve dans la salle numéro 5 située à l'extérieur de la salle d'audience à votre droite.

LISTNUM 1 \l 135               Tel qu'indiqué dans l'ordre du jour, le numéro de téléphone de la salle d'examen est le 819-994-7929.

LISTNUM 1 \l 136               Une transcription des comparutions quotidiennes sera affichée sur le site Internet du Conseil peu après la fin de l'audience.  Les personnes qui désirent acheter des transcriptions peuvent s'adresser au sténographe qui se trouve à la table en face de moi durant la pause ou directement auprès de la compagnie Mediacopy.

LISTNUM 1 \l 137               We will now proceed with the presentations in the order of appearance set out in the agenda.  Each party will be granted a given time to make its presentation.  Questions from the Commission will follow each presentation.

LISTNUM 1 \l 138               Monsieur le Président, nous débuterons maintenant avec les articles 1 à 11 à l'ordre du jour qui sont des demandes présentées par Astral Media Radio en vue de renouveler des licences de plusieurs stations de radio commerciale de langue française qui expirent le 31 août 2007.


LISTNUM 1 \l 139               Ces stations sont : CFEI-FM Saint-Hyacinthe; CFZZ-FM Saint-Jean-sur-Richelieu; CHEY-FM Trois-Rivières; CHIK-FM Québec; CHRD-FM Drummondville; CIGB-FM Trois-Rivières; CIKI-FM Rimouski et son émetteur CIKI-FM2 Sainte-Marguerite; CITÉ-FM Montréal; CJDM-FM Drummondville; CJOI-FM Rimouski; CKMF-FM Montréal.

LISTNUM 1 \l 140               Monsieur Luc Sabbatini comparaît pour la requérante et il nous présentera ses collègues.

LISTNUM 1 \l 141               Vous disposez de 20 minutes pour faire votre présentation.

LISTNUM 1 \l 142               Monsieur Sabbatini.

PRÉSENTATION / PRESENTATION

LISTNUM 1 \l 143               M. SABBATINI:  Merci.

LISTNUM 1 \l 144               Monsieur le Président, mesdames les conseillers, membres du personnel, je suis Luc Sabbatini, vice-président exécutif et chef d'exploitation d'Astral Media Radio.

LISTNUM 1 \l 145               M'accompagnent aujourd'hui à ma droite Charles Benoît vice-président programmation et Claude Laflamme vice-présidente affaires corporatives et réglementaires.

LISTNUM 1 \l 146               A ma gauche Pierre Rodrigue vice-président développement et technologie et André Lallier directeur général d'Astral Media Radio Musique.


LISTNUM 1 \l 147               Astral Media Radio est fière de se présenter aujourd'hui devant vous pour renouveler les licences de plusieurs de ses stations de radio de langue française exploitées sous les bannières Énergie, RockDétente et BoomFM.

LISTNUM 1 \l 148               Depuis le dernier renouvellement de ces stations, le paysage radiophonique québécois a beaucoup évolué.  Plusieurs transactions ont permis à notre industrie de se consolider et d'améliorer sa capacité de faire face à la concurrence des autres médias.

LISTNUM 1 \l 149               En même temps, les modes d'accès aux contenus musicaux et les nouvelles plateformes de diffusion des contenus radiophoniques se sont multipliés et une douzaine de nouvelles stations ont été autorisées dans les marchés où nous sommes présents.

LISTNUM 1 \l 150               Il en a résulté un milieu de la radio plus complexe soumis à davantage de concurrence interne comme externe qui doit maintenir un état de veille technologique permanent et explorer, sans garantie de succès, des avenues que personne n'a encore balisées.

LISTNUM 1 \l 151               Ce qui fait que la radio québécoise est aujourd'hui beaucoup plus dynamique, plus compétitive, plus innovatrice que jamais.


LISTNUM 1 \l 152               L'objectif qu'Astral Media Radio s'était assigné, soit celui de dynamiser la radio de langue française, a donc été largement atteint.

LISTNUM 1 \l 153               Dans cet environnement exigeant, Astral Media Radio a réussi à tirer son épingle du jeu avec brio tout en respectant intégralement les obligations réglementaires, conditions d'approbation de transactions et conditions de licence qui lui étaient imposées.

LISTNUM 1 \l 154               Cela, grâce à la passion pour la radio et la musique que partagent tous nos collaborateurs et grâce à notre souci permanent de répondre le plus adéquatement possible aux attentes spécifiques des auditeurs de chacun de nos réseaux.

LISTNUM 1 \l 155               Nous avons développé pour ce faire des outils de recherche et de mesure d'appréciation du produit qui sont sans aucun doute parmi les plus sophistiqués au Canada, sinon en Amérique du Nord.

LISTNUM 1 \l 156               Des outils qui apparaissent performants puisque nos trois réseaux de langue française cumulent quelques 35 millions d'heures d'écoute annuellement et sont fréquentées par près d'un Québécois sur deux, ce qui constitue un témoignage concret de l'appréciation du public.


LISTNUM 1 \l 157               C'est donc avec beaucoup de sérénité que nous abordons cette étape de renouvellement de licence.

LISTNUM 1 \l 158               Nous nous sommes comportés en diffuseurs responsables.  Nous avons respecté les règles du jeu ainsi que tous nos engagements.

LISTNUM 1 \l 159               Nous avons des pratiques exemplaires en matière de diversité musicale, de diffusion de nouveautés, d'encouragement et de promotion des artistes canadiens de langue française comme de programmation locale et de services à la communauté.

LISTNUM 1 \l 160               Nous sommes donc fiers de nos réalisations comme du chemin parcouru.  Un chemin que je vais maintenant demander à mes collègues de résumer brièvement.

LISTNUM 1 \l 161               M. BENOIT:  Lors de l'échange actif entre Astral et Corus, Astral Media Radio a pris plusieurs engagements dont celui de développer son propre service d'information totalement indépendant de celui de Radiomédia.


LISTNUM 1 \l 162               Cet engagement a été intégralement respecté, Monsieur le Président.  Aujourd'hui Astral Media Radio dispose d'un service d'information riche de quelques 34 journalistes qui constituent une voix éditoriale autonome et distincte des autres voix qui enrichissent la radio de langue française, celle de Radio-Canada, de Corus, de Cogeco, de Radio-Nord et de nombreux propriétaires indépendants.

LISTNUM 1 \l 163               Cette voix est aussi distincte de celle d'autres médias présents dans les mêmes marchés, que ce soit les stations locales de télévision, les quotidiens ou hebdomadaires qui appartiennent pour la plupart à Radio-Canada, Québécor Média, Cogeco, Radio-Nord, Gesca ou Transcontinental.

LISTNUM 1 \l 164               C'est là une contribution à la diversité des voix dont nous sommes particulièrement fiers.

LISTNUM 1 \l 165               Nous avons, tel que promis, maintenu le nombre d'heures hebdomadaires de nouvelles dans chacune des stations acquises dans le cadre de cet échange d'actifs.

LISTNUM 1 \l 166               Nous avons aussi respecté tous nos engagements en ce qui a trait aux outils à fournir à nos journalistes.

LISTNUM 1 \l 167               Nous avons abonné notre service d'information à plusieurs agences de presse nationales et internationales.


LISTNUM 1 \l 168               Nous avons mis sur pied un réseau intranet qui permet le partage de l'information en temps réel et la circulation de cette information dans tous les sens, des stations locales vers les tailles de réseau et inversement, ainsi que directement entre les stations locales.

LISTNUM 1 \l 169               Nous avons mis à la disposition de nos journalistes des outils de formation et organisons chaque année un forum qui permet de réunir tous les journalistes d'Astral Media Radio pour échanger aussi bien sur des questions de déontologie que de maîtrise des instruments mis à leur disposition.

LISTNUM 1 \l 170               Il en a résulté une équipe d'information soudée et dynamique qui ouvre avec professionnalisme et un grand respect des auditeurs.

LISTNUM 1 \l 171               A cet égard, nous nous réjouissons de constater que le Conseil de presse du Québec n'a reçu aucune plainte à l'endroit de l'une ou l'autre des stations en renouvellement aujourd'hui au cours des quatre dernières années et que le secrétaire général de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec cite Astral Media Radio en exemple d'un mode de fonctionnement décentralisé laissant une très grande autonomie aux salles de nouvelles en région.


LISTNUM 1 \l 172               Bien que nos stations soient toutes à prédominance musicale, elles ont assuré la couverture nationale de trois soirées électorales, une municipale, une provinciale et une fédérale, avec des détachements locaux fréquents pour livrer les résultats électoraux des municipalités et comtés de chaque région ainsi que des entrevues avec les candidats élus et défaits.

LISTNUM 1 \l 173               Notre service d'information contribue à renforcer notre engagement local puisqu'au moins 60 pour cent des nouvelles diffusées pour chaque station sont d'origine locale ou régionale.

LISTNUM 1 \l 174               Toutes nos stations en renouvellement ont respecté, et souvent très largement dépassé, les obligations en matière de programmation locale auxquelles elles étaient assujetties en vertu de la réglementation du Conseil ou de conditions de licence particulières à ces stations.

LISTNUM 1 \l 175               Une forte présence locale est la pierre angulaire de notre philosophie opérationnelle.  Elle se décline aussi bien en termes de nouvelles que de programmation musicale que mon collègue André Lallier va vous exposer.

LISTNUM 1 \l 176               M. LALLIER:  Lors de la transaction Astral Media, des inquiétudes ont été exprimées quant au risque que la propriété commune des réseaux Énergie et RockDétente puisse favoriser un chevauchement de répertoires musicaux entre ces deux réseaux et une réduction de la diversité des artistes ou pièces musicales qu'ils offraient à la population.


LISTNUM 1 \l 177               Les rapports annuels sur la diversité musicale que nous produisons depuis ont démontré que ces inquiétudes étaient absolument sans fondement.

LISTNUM 1 \l 178               Ces rapports démontrent en effet qu'année après année plus de 90 pour cent des pièces musicales canadiennes et/ou de langue française diffusées par chacun de nos trois réseaux sont exclusives à ce réseau.  Il y a donc très peu de chevauchement.

LISTNUM 1 \l 179               Ce positionnement différencié et complémentaire contribue à une très grande diversité et fait en sorte que nos réseaux diffusent chaque année près de 1 500 pièces musicales canadiennes différentes en provenance de près de 600 artistes canadiens différents.

LISTNUM 1 \l 180               Des études comparatives soumises dans le cadre du processus de révision de la politique sur la radio commerciale sont venues confirmer que la radio de langue française en général et les stations d'Astral Media Radio en particulier ont des pratiques exemplaires en matière de diversité comme de diffusion et de promotion d'artistes canadiens.

LISTNUM 1 \l 181               La radio de langue française joue 66 pour cent plus de contenu musical canadien que ce qui est exigé par la réglementation du Conseil.


LISTNUM 1 \l 182               Les têtes de réseau d'Énergie et de RockDétente se classent au premier rang des stations des grands marchés nord-américains de leurs formats respectifs en termes d'étendue de leur playlist.

LISTNUM 1 \l 183               Elles se classent également au premier rang en termes du plus faible nombre de répétitions hebdomadaires des pièces qui composent cette playlist.

LISTNUM 1 \l 184               Nous accordons en outre une grande importance aux nouveautés d'artistes canadiens de toutes les générations, y compris aux nouveautés d'artistes émergents de langue française.

LISTNUM 1 \l 185               Notre dernier rapport sur la diversité démontre qu'à RockDétente 30 pour cent des rotations de pièces musicales francophones sont consacrées à des nouveautés alors qu'à Énergie, qui s'adresse à un auditoire plus jeune et plus friand de découverte, cette proportion atteint les 48 pour cent.

LISTNUM 1 \l 186               Plus de 90 pour cent de ces nouveautés francophones proviennent d'artistes canadiens.  Au cours des quatre dernières années, nos directeurs musicaux comme nos directeurs des programmes, tant à Montréal qu'en région, ont été régulièrement mis en nomination aux rencontres de l'ADISQ à titre de directeurs de l'année et ont remporté ses prestigieux prix à six reprises.


LISTNUM 1 \l 187               Chez nous, la promotion des artistes canadiens n'est pas une activité ponctuelle ou occasionnelle, c'est notre pain quotidien.

LISTNUM 1 \l 188               En moyenne, chacune de nos 21 stations de langue française consacre 5 heures par semaine à la diffusion d'entrevues promotionnelles et de performances en direct d'artistes canadiens, et ce 52 semaines par année pour un total de près de 5 500 heures par année.

LISTNUM 1 \l 189               Nous gérons par ailleurs notre programmation musicale de façon à tenir compte des particularités de chaque marché dont le dynamisme de la scène musicale locale, la venue d'artistes en tournées de promotion ainsi que des concerts, festivals et événement qui s'y déroulent.

LISTNUM 1 \l 190               Bref, nous faisons déjà beaucoup en matière de diffusion et de promotion d'artistes canadiens, y compris d'artistes émergents que tout ce que le Conseil serait raisonnablement en droit d'exiger de la radio commerciale privée canadienne.

LISTNUM 1 \l 191               Nous entendons poursuivre dans cette voie sans qu'il soit nécessaire d'ajouter de nouvelles obligations contraignantes à celles déjà nombreuses qui sont imposées à la radio de la langue française.


LISTNUM 1 \l 192               M. RODRIGUE:  Je voudrais ajouter, Monsieur le Président, qu'au-delà de cette implication quotidienne dans la diffusion et la promotion des artistes canadiens, Astral Media Radio apporte un soutien financier direct non négligeable à l'industrie de la musique comme aux communautés locales.

LISTNUM 1 \l 193               Depuis qu'Astral Media est devenue propriétaire de stations de radio il y a à peine plus de sept ans, elle a pris des engagements totaux en matière d'avantages tangibles liés à des transactions de plus de 21 millions de dollars.

LISTNUM 1 \l 194               Nous avons aussi versé quelques 30 millions de dollars aux titres des redevances de droits d'auteurs et de droits voisins pour l'utilisation de la musique, et ce grâce à notre succès auprès du public puisque ces redevances sont établies en pourcentage de nos revenus.

LISTNUM 1 \l 195               Comme le Conseil a récemment décidé d'établir le montant des contributions au développement du contenu canadien, DCC, en pourcentage des revenus, nous prévoyons multiplier par quatre les montants annuels que nos stations de langue française vont collectivement verser à ce titre à compter de l'an prochain.


LISTNUM 1 \l 196               Plus la radio commerciale privée est populaire auprès du public et des annonceurs, mieux elle est en mesure de soutenir l'industrie de la musique et de s'engager auprès des communautés locales.

LISTNUM 1 \l 197               C'est pourquoi nous sommes fiers de notre réussite.  C'est pourquoi nous jugeons si essentiel de continuer de répondre d'abord et avant tout aux besoins, aux attentes et aux aspirations de nos auditeurs.

LISTNUM 1 \l 198               En vertu de la politique de 2006, les contributions au DCC pourront être mieux réparties entre soutien aux initiatives locales, régionales et nationales.  Elles pourront aussi mieux prendre en compte la diversité des talents qui contribuent à façonner la radio d'ici.

LISTNUM 1 \l 199               Des journalistes aux auteurs-compositeurs et artistes interprètes en passant par les animateurs qui jouent un rôle de plus en plus déterminant dans le succès et la définition de l'image de marque d'une station.

LISTNUM 1 \l 1100              Ces changements auront un effet très positif à notre avis pour tout le secteur de la création orale auquel nous prévoyons consacrer environ 20 pour cent de nos contributions annuelles totales au DCC, et ce sans pénaliser pour autant le secteur de la musique puisque notre contribution annuelle à MUSICACTION, par exemple, sera multipliée par 2.5 environ.


LISTNUM 1 \l 1101              A ces montants qui représenteront 60 pour cent de notre contribution au DCC s'ajouteront l'autre 20 pour cent de notre contribution globale qui sera consacrée à diverses initiatives dans le secteur de la musique.

LISTNUM 1 \l 1102              Nous appuyons également le développement de l'industrie de la musique à travers notre présence sur les nouvelles plateformes qui complémentent nos activités de radio traditionnelles, qu'il s'agisse de l'Internet, de la mobilité ou de la radio par satellite.

LISTNUM 1 \l 1103              Sur toutes ces plateformes, quelles soient ou non réglementées, nous accordons une grande attention à mettre de l'avant et à promouvoir les pièces musicales et les artistes de chez nous.

LISTNUM 1 \l 1104              Enfin, je voudrais mentionner qu'Astral Media Radio n'hésite pas à s'engager résolument auprès des communautés qu'elle dessert.  Ainsi, au cours de la dernière année, nous avons diffusé gratuitement des messages d'intérêt public ayant une valeur de temps d'antenne de plus de 8 millions de dollars.

LISTNUM 1 \l 1105              Le personnel de nos stations a consacré plus de 8 200 heures de bénévolat au bénéfice de diverses causes sociales et caritatives.


LISTNUM 1 \l 1106              Enfin, nos auditeurs ont contribué pour près de 4,5 millions de dollars à diverses collectes de fonds initiées par nos stations.

LISTNUM 1 \l 1107              Mme LAFLAMME:  Nous croyons avoir démontré, Monsieur le Président, qu'Astral Media Radio est une entreprise responsable, respectueuse de la réglementation du Conseil et qui se fait un point d'honneur de tenir ses engagements.

LISTNUM 1 \l 1108              Notre conviction à l'effet que la radio est d'abord un média d'enracinement local, comme notre désir sincère de diffuser et de promouvoir la musique des artistes d'ici, sont profondément inscrits dans notre philosophie opérationnelle.  Ils n'ont nul besoin d'une réglementation contraignante pour s'exprimer.

LISTNUM 1 \l 1109              Lors de la transaction qui devait nous conférer la propriété des trois réseaux pan-québécois alors existants, soit Énergie, RockDétente et Radiomédia, le Conseil a décidé de mettre en quelque sorte Astral sous surveillance et de lui imposer une série d'obligations particulières allant très au-delà de ce qui était exigé par règlement ou par conditions de licence des autres stations de radio de langue française.


LISTNUM 1 \l 1110              Par exemple, l'obligation de diffuser à l'antenne de certaines stations acquises 50 pour cent de plus de programmation locale que ce qui est exigé par règlement pour ce type de stations.

LISTNUM 1 \l 1111              L'obligation de maintenir à l'antenne de certaines stations acquises le nombre d'heures hebdomadaires de nouvelles diffusées au moment de leur acquisition.

LISTNUM 1 \l 1112              Avec pour résultat que nous nous retrouvons aujourd'hui avec des stations d'un même réseau dont certaines n'ont aucune obligation particulière et d'autres ont des obligations individuelles de diffusion de nouvelles qui varient de 1 heure 41 à 2 heures 49 par semaine.

LISTNUM 1 \l 1113              Nous nous retrouvons aussi en concurrence directe avec des stations de langue française de même format, dans le même marché, dont les obligations sont largement inférieures aux nôtres.

LISTNUM 1 \l 1114              Nous soumettons qu'il serait aujourd'hui approprié de mettre un terme au déséquilibre entre les obligations imposées respectivement à Astral Media Radio et aux autres groupes de propriété de stations de langue française de façon à recréer un espace de jeu plus équitable et plus respectueux du nouvel environnement concurrentiel, et ce pour plusieurs raisons.


LISTNUM 1 \l 1115              Rappelons d'abord que la transaction Astral/Télémédia, tel qu'approuvé par le Conseil, ne s'est jamais concrétisée en fait.

LISTNUM 1 \l 1116              Rappelons ensuite que depuis, Astral a démontré un comportement exemplaire et une volonté manifeste  de contribuer à l'atteinte des objectifs de la Loi sur la radiodiffusion et de la politique sur la radio commerciale.

LISTNUM 1 \l 1117              Depuis, les éditions 2003, 2004, 2005 et 2006 de nos rapports annuels sur la diversité ont démontré que toutes les inquiétudes qui avaient pu être exprimées à ce sujet se sont révélées sans fondement.  Si bien qu'Astral demande à être dégagée du fardeau administratif associé à la production de ses rapports.

LISTNUM 1 \l 1118              Depuis, l'environnement concurrentiel interne à la radio de langue française s'est raffermie avec une forte croissance des groupes concurrents comme Corus, Cogeco et Radio-Nord.

LISTNUM 1 \l 1119              Depuis, l'environnement concurrentiel tous médias s'est aussi raffermi avec l'accroissement de la propriété croisée multimédia et la multiplication de nouvelles plateformes de diffusion peu ou pas du tout réglementées.


LISTNUM 1 \l 1120              Compte tenu de notre comportement responsable et de nos accomplissements, nous croyons que le Conseil serait pleinement justifié de nous dégager de ces contraintes additionnelles qui, à notre avis, n'ont plus de raison d'être.

LISTNUM 1 \l 1121              Astral Media Radio a prouvé qu'elle n'a nul besoin de ces carcans pour contribuer pleinement, voire de façon exemplaire, à l'atteinte des objectifs de la loi et de la politique sur la radio commerciale tout en contribuant à dynamiser l'industrie de la radio.

LISTNUM 1 \l 1122              Nous espérons qu'aux termes du présent processus le Conseil partagera notre avis et acquiescera à nos demandes.

LISTNUM 1 \l 1123              Je vous remercie de votre attention.  Nous sommes maintenant disposés à répondre à vos questions.

LISTNUM 1 \l 1124              LE PRÉSIDENT:  Merci Madame, merci messieurs.

LISTNUM 1 \l 1125              Je vais conférer avec mes collègues un instant.

--- Pause

LISTNUM 1 \l 1126              LE PRÉSIDENT:  Merci.


LISTNUM 1 \l 1127              Nous notons que dans votre présentation orale vous avez modifié de manière substantielle les demandes de renouvellement puisque dans les formulaires, à la section 3.2 qui s'appelle * Mêmes modalités et conditions +, vous n'avez donné aucune réponse.

LISTNUM 1 \l 1128              Nous constatons dans la présentation orale que vous venez de faire que vous demandez d'être relevés d'un certain nombre d'engagements, notamment la production de rapports et de différentes obligations concernant la diffusion de nouvelles sur certaines des stations et d'émissions locales dans certaines autres instances.

LISTNUM 1 \l 1129              Ça aurait dû faire partie de la demande parce que divers intervenants auraient pu avoir des commentaires à faire sur ces demandes.

LISTNUM 1 \l 1130              Pour les fins du renouvellement, nous ne tiendrons pas compte de ces demandes-là.  Si les titulaires jugent approprié d'être relevées de ces conditions-là, elles devront faire une nouvelle demande qui sera traitée selon les processus habituels du Conseil.

LISTNUM 1 \l 1131              Je vais demander à madame Andrée Noël d'initier les questions de renouvellement des licences concernées.

LISTNUM 1 \l 1132              CONSEILLERE NOEL :  Sur la base de la section 3.2 où vous demandiez d'être renouvelés aux mêmes conditions et modalités.


LISTNUM 1 \l 1133              Mme LAFLAMME :  Oui, je comprends bien.

LISTNUM 1 \l 1134              En fait, ces demandes de renouvellements là ont été faites ça fait un bout parce qu'ils ont toujours été renouvelés de façon administrative, elles ont été faites bien avant que le Conseil institue son processus sur le renouvellement de...  en fait la nouvelle politique radio.  Donc ça fait déjà un bout de temps.

LISTNUM 1 \l 1135              Comme je vous dis, quand vous allez dans notre lettre de lacunes, celle du mois de janvier -- il faut que je la retrouve --

LISTNUM 1 \l 1136              CONSEILLERE NOEL:  Le 12 janvier peut-être?

LISTNUM 1 \l 1137              Mme LAFLAMME:  Oui, c'est ça, je la cherche dans mes affaires.

--- Pause

LISTNUM 1 \l 1138              Mme LAFLAMME:  Le 12 janvier.  Il y avait une question sur la programmation locale, j'essaie de la retrouver.

LISTNUM 1 \l 1139              Oui, à la question 7 et ce qu'on a répondu, c'est :

* Nous nous engageons à respecter les niveaux de programmation locale requis par la nouvelle politique. +  (Tel que lu)


LISTNUM 1 \l 1140              CONSEILLERE NOEL:  C'était une des questions que j'avais à vous poser, madame Laflamme, parce que je trouvais qu'il y avait comme une contradiction entre la demande de renouvellement déposée et la réponse que vous avez fournie à la lettre de lacunes du 22 décembre en date du 12 janvier.

LISTNUM 1 \l 1141              Mme LAFLAMME:  Vous avez raison.

LISTNUM 1 \l 1142              Comme les demandes ont été faites, comme je vous dis, ça fait très longtemps, dans la lettre de lacunes on a essayé, finalement, je dirais, de s'ajuster.

LISTNUM 1 \l 1143              CONSEILLERE NOEL:  C'est une contradiction que j'avais relevée.

LISTNUM 1 \l 1144              Écoutez, je ne suivrai pas le plan que j'avais suivi, tant qu'à être là-dedans on va passer à travers ce bout-là de l'opération, mais c'était la question que j'avais pour vous, c'était, effectivement, de nous expliquer... 

LISTNUM 1 \l 1145              Il faut que je me retrouve, par exemple.

--- Pause

LISTNUM 1 \l 1146              CONSEILLERE NOEL:  Alors c'est ça.  Je dis :


* Commençons donc par la programmation locale versus la programmation réseau pour le réseau RockDétente et ses stations affiliées.  Vous vous êtes engagés, et ces engagements ont été saisis dans des conditions de licence, à offrir un minimum de 63 heures de programmation locale par semaine.  Au paragraphe 3.2 des demandes de renouvellement, vous vous engagez à exploiter les licences selon les mêmes modalités et conditions que celles stipulées dans les licences actuelles, par contre en réponse à une lettre de lacunes du Conseil, vous répondez au paragraphe 7 de votre réponse du 12 janvier : * Nous nous engageons à respecter les niveaux de programmation locale requis par la nouvelle politique. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1147              CONSEILLERE NOEL:  Et je continuais :

* Est-ce que vous faites référence aux 63 heures des conditions de licence préexistantes dans le cas de CITÉ-FM et de CHEY-FM et de CJOI-FM Rimouski -- CHEY c'est Trois-Rivières et CITÉ c'est Montréal --ou aux 42 heures de la politique? +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1148              Mme LAFLAMME:  Aux 42 heures de la politique, Madame la Conseillère.

LISTNUM 1 \l 1149              CONSEILLERE NOEL:  Écoutez, on va peut-être prendre une petite minute parce que l'affaire se corse.

--- Rires / Laughters

--- Pause


LISTNUM 1 \l 1150              CONSEILLERE NOEL:  On va prendre sous réserve cette demande de modifier les heures de programmation locale.  Je constate que dans le paragraphe 7 de votre lettre vous ne parlez que des heures de programmation locale, vous ne parlez pas des autres points que vous avez soulevés dans votre présentation de ce matin.

LISTNUM 1 \l 1151              Mme LAFLAMME:  C'est exact.

LISTNUM 1 \l 1152              CONSEILLERE NOEL:  Nous allons donc considérer, comme nous le disions tout à l'heure, que vous n'avez pas fait de demande de modification des conditions de licence pour ces points-là.  Vous verrez à les faire ultérieurement si vous avez envie de nous revoir.

LISTNUM 1 \l 1153              Disons que pour ce qui est des heures de programmation locale, compte tenu de la réponse que vous avez faite à une lettre de lacunes, nous allons prendre le tout sous réserve.

LISTNUM 1 \l 1154              Mme LAFLAMME:  Le but étant justement, cette lettre de lacunes était bien avant que la demande devienne publique.  Je crois bien que tous les intervenants ont eu la chance de la lire et de pouvoir constater notre demande.


LISTNUM 1 \l 1155              CONSEILLERE NOEL:  Vous venez de me sabrer dans ma ligne de questions, ma chère madame, d'une façon absolument remarquable parce que la suite allait dans ce sens-ci.  Je disais :

* Qu'en est-il chez Énergie et Boom, certaines stations acquises de Corus avaient des conditions de licence de 42 heures alors que d'autres stations du réseau Énergie diffusent à l'heure actuelle 66 heures de programmation locale?  Quant à Boom, on constate que ces stations diffusent 45 heures de contenu local, mais en semaine seulement.  Il n'y a aucun contenu local le week-end. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1156              M. BENOIT:  Sur Énergie c'est pas mal plus aux alentours de 75 heures de programmation locale et les stations Énergie ne sont assujetties à aucun minimum autre que le 42 heures et on diffuse en moyenne 75 heures.

LISTNUM 1 \l 1157              CONSEILLERE NOEL:  La question est : si on décide de vous enlever les conditions de licence dans certaines de vos stations, allez-vous continuer de diffuser 75 heures de contenu local?

LISTNUM 1 \l 1158              M. BENOIT:  Dans le cas d'Énergie on n'est assujetti à aucune condition et on le fait déjà.

LISTNUM 1 \l 1159              CONSEILLERE NOEL:  Dans le cas de RockDétente?

LISTNUM 1 \l 1160              M. BENOIT:  Dans le cas de RockDétente on a 63 heures et on a une moyenne aux alentours de 64, 65 heures.


LISTNUM 1 \l 1161              CONSEILLERE NOEL:  Est-ce que vous prenez un engagement de continuer à le faire si on ne l'impose pas en condition de licence?

LISTNUM 1 \l 1162              M. BENOIT:  Je trouve que le plus bel exemple, encore une fois, qu'on peut vous apporter, c'est celui sur Énergie, on n'a aucun engagement et on le fait largement.

LISTNUM 1 \l 1163              M. SABBATINI:  Madame Noël, si je peux me permettre, peut-être pour le bénéfice de tous, il serait peut-être intéressant de résumer d'où on est parti et où on est rendu aujourd'hui.

LISTNUM 1 \l 1164              Quant on s'est présenté devant vous pour la transaction de Télémédia, et je pense qu'on le mentionne dans notre exposé oral, à ce moment-là on parlait de trois réseaux, incluant le réseau Radiomédia.

LISTNUM 1 \l 1165              La transaction ne s'est jamais concrétisée telle quelle, et à ce moment-là vous nous aviez demandé, afin de voir si on était des bons partenaires de la radio, de s'assurer... on a pris l'engagement de faire 63 heures de programmation locale sur les stations acquises de RockDétente, donc de Télémédia.


LISTNUM 1 \l 1166              La transaction ne s'est jamais concrétisée avec trois réseaux, comme vous le savez elle s'est concrétisée avec deux réseaux, et on a eu ces conditions de licence là.

LISTNUM 1 \l 1167              Quand on a fait l'échange d'actifs avec Corus pour le même genre de stations, donc on a une station CJOI RockDétente dans le marché de Rimouski, on a pris l'engagement de faire 63 heures aussi, mais vous ne nous avez pas imposé des conditions de licence.

LISTNUM 1 \l 1168              CONSEILLERE NOEL:  Je pense qu'on avait oublié de vous en imposer cette fois-là.

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1169              M. SABBATINI:  Ce qu'on amène ici ce matin, c'est que le contexte est différent en 2007 avec 12 nouvelles licences, avec d'autres réseaux que RockDétente et Énergie.

LISTNUM 1 \l 1170              Il y a un réseau Radiomédia qui ne nous appartient pas, qui est à Corus, qui s'en va sur le FM.  Il y a un réseau qui s'appelle Rythme FM qui a trois nouvelles stations et donc ils sont dans le quatre marchés.

LISTNUM 1 \l 1171              On a donc un paysage québécois avec 4 réseaux maintenant, 12 nouvelles stations de radio et un univers numérique qui est de plus en plus pressurisant sur les stations de radio.


LISTNUM 1 \l 1172              Tout ce que nous disons tout simplement ce matin, c'est que nous voudrions nous assurer d'avoir les mêmes conditions que les autres joueurs dans l'industrie de la radio au Québec.  C'est pour ça qu'on fait cette demande-là.

LISTNUM 1 \l 1173              Oui, nous allons continuer à faire de la programmation locale et énormément de programmation locale, au niveau du contenu et au niveau des nouvelles.  C'est ce qui fait notre succès et c'est notre philosophie opérationnelle.

LISTNUM 1 \l 1174              CONSEILLERE NOEL:  Est-ce que ça veut dire que demain matin on passe de 66 heures à 42 heures?  C'est surtout ça ma préoccupation.

LISTNUM 1 \l 1175              M. SABBATINI:  Pas du tout.  Charles vous l'a mentionné, sur Énergie on fait 75 et parfois 80 heures de programmation locale et nos conditions de licence sont à 42 heures.

LISTNUM 1 \l 1176              CONSEILLERE NOEL:  Ce matin j'écoutais RockDétente par hasard parce que l'appareil radio que j'ai dans ma chambre d'hôtel est d'une telle qualité que je n'étais pas capable de prendre Radio-Canada.  Désolée, mais...

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1177              M. SABBATINI:  C'est désolant d'entendre... vous me faites de la peine.  Vous nous écoutez par défaut.


LISTNUM 1 \l 1178              CONSEILLERE NOEL:  Mais j'ai accroché des mots français en essayant de faire rouler le syntonisateur, j'ai dit : * Au moins je vais me réveiller en français. +  Je n'avais aucune idée de la station que j'avais accrochée parce qu'il était trop tard le soir pour que j'écoute longtemps.

LISTNUM 1 \l 1179              Mais ce matin je me suis aperçue que c'était RockDétente et je dois dire que ça va peut-être enchaîner avec une autre série de questions que j'ai, c'est sur les rotations.

LISTNUM 1 \l 1180              Vous avez quelqu'un en ondes qui dit le matin comme ça : * C'est la radio au bureau qui se répète le moins dans toute la journée + ou je ne sais pas quoi.

LISTNUM 1 \l 1181              M. BENOIT:  Sans répétition.

LISTNUM 1 \l 1182              CONSEILLERE NOEL:  Donc, vous diminuez volontairement les rotations entre 09 h 00 et 05 h 00?  Est-ce que je peux comprendre ça?

LISTNUM 1 \l 1183              Mais je vais y revenir, je soulève ça pour seulement de façon anecdotique.

LISTNUM 1 \l 1184              M. BENOIT:  On veut vendre la plus grande variété musicale.


LISTNUM 1 \l 1185              CONSEILLERE NOEL:  Écoutez, plutôt que d'aller un peu n'importe comment, je vais essayer de reprendre mon plan.  Quand on arrivera à ce qu'on a déjà discuté, je passerai par-dessus.

LISTNUM 1 \l 1186              Vous nous avez mis ici une définition d'un artiste émergent, c'est pour notre édification personnelle, ça?  A la fin du document.

LISTNUM 1 \l 1187              Mme LAFLAMME:  C'est pour répondre aux attentes du Conseil.

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1188              CONSEILLERE NOEL:  Reprenons.  Je vais traiter des 11 stations qui sont en renouvellement en bloc, mais je vous invite à répondre de la façon qui vous convient le mieux et à faire les distinctions qui s'imposent.

LISTNUM 1 \l 1189              Je ne veux pas qu'on passe station par station, mais s'il y a des différences entre les stations qui sont affiliées à Énergie ou à RockDétente ou à Boom, j'aimerais que vous m'orientiez dans les différents réseaux.

LISTNUM 1 \l 1190              En gros nous allons traiter de la programmation locale.  Je pense qu'on vient d'en parler, je vais passer par-dessus pour le moment.


LISTNUM 1 \l 1191              On va parler des nouvelles et ça résulte de la transaction Astral/Corus qui a été autorisée en 2005.  A cette époque-là vous vous étiez engagés à créer de toute pièce un service de nouvelles parce que vous perdiez le bénéfice du réseau Radiomédia qui était la boîte de nouvelles de la transaction avortée avec Télémédia.

LISTNUM 1 \l 1192              Il y a eu des craintes à l'époque qu'il n'y aurait plus de nouvelles au Québec et que les effectifs journalistiques tomberaient au point minimum.  Je veux qu'on traite de ça.

LISTNUM 1 \l 1193              Quant au développement des contenus canadiens, je pense que votre lettre en réponse à notre lettre, votre lettre du 17 avril, madame Laflamme, était particulièrement limpide.

LISTNUM 1 \l 1194              Nous n'aurons pas de questions à vous poser, mais si vous avez des commentaires à nous faire, je vous laisserai le temps de les faire.

LISTNUM 1 \l 1195              Je pense que vous avez très très bien compris la mécanique derrière le nouveau programme de développement des contenus canadiens par rapport à l'ancien DTC, le Développement des talents canadiens, moi-même je commence à comprendre.

LISTNUM 1 \l 1196              Enfin, nous allons parler de la diversité et des pièces musicales et des artistes canadiens de langue française, des rotations et nous allons essayer de savoir ce que vous entendez par un artiste émergent.


LISTNUM 1 \l 1197              Je pense que vous avez devancé un petit peu mes questions, en tout cas je vais prendre deux minutes pour lire ça.

LISTNUM 1 \l 1198              Je voulais vous demander quand est-ce qu'on peut s'attendre à un consensus des radiodiffuseurs sur la définition d'un artiste émergent, je ne sais pas si c'est le résultat d'un consensus ou si c'est la position d'Astral.

LISTNUM 1 \l 1199              Vous me reviendrez là-dessus.

LISTNUM 1 \l 1200              Je pense que pour ce qui est des 63 heures, 66 heures, 42 heures, 45 heures, on a couvert le dossier et nous allons réfléchir à la possibilité d'enlever ce genre de condition de licence et vous assujettir strictement à la politique, tel que vous l'avez demandé par la bande dans une réponse à une lettre de lacunes.

LISTNUM 1 \l 1201              Maintenant on va parler du service des nouvelles et de vos actifs journalistiques.


LISTNUM 1 \l 1202              En 2005 dans le cadre de la transaction Astral/Corus, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, vous vous êtes engagés à mettre sur pied votre propre service de nouvelles et vous nous avez convaincus que globalement il y aurait plus de journalistes à l'emploi des deux groupes, Astral et Corus, au Québec qu'avant la transaction, soit 34 pour Astral, 36 pour Corus, pour un total de 70 journalistes pour couvrir l'actualité au Québec dans les stations musicales et des stations d'information parce qu'il ne faut pas oublier que dans le cas de Corus ils ont des stations d'information.

LISTNUM 1 \l 1203              Vous avez également expliqué que vous construiriez des installations à la fine pointe de la technologie et que le nombre d'heures de nouvelles avec cette nouvelle structure serait maintenu.

LISTNUM 1 \l 1204              Vos engagements à l'époque étaient les suivants, et je vais vous les répéter.

LISTNUM 1 \l 1205              On parle des stations, qui ne sont pas nécessairement en renouvellement aujourd'hui, mais il y en a qui le sont, CJOI-FM à Rimouski qui est une station du réseau RockDétente, 2 heures 49 minutes de nouvelles dont 24 minutes le week-end et c'était des nouvelles locales.

LISTNUM 1 \l 1206              CIKI-FM Rimouski qui est affiliée au réseau Énergie, 2 heures 49 minutes dont 7 minutes le week-end.

LISTNUM 1 \l 1207              CJDM-FM Drummondville, également Énergie, 2 heures 49 minutes dont 7 minutes le week-end.

LISTNUM 1 \l 1208              CFZZ-FM Saint-Jean-d'Iberville, BoomFM, 2 heures 38 dont 18 minutes le week-end, et je retire ce que j'ai dit tout à l'heure, vous avez au moins 18 minutes de programmation locale le week-end.


LISTNUM 1 \l 1209              M. BENOIT:  Pour votre information, il y a plus que ça.

LISTNUM 1 \l 1210              CONSEILLERE NOEL:  Il y a plus que ça.

LISTNUM 1 \l 1211              M. BENOIT:  Les émissions du matin sur BoomFM sont locales.

LISTNUM 1 \l 1212              CONSEILLERE NOEL:  Il va falloir qu'on refasse nos calculs.

LISTNUM 1 \l 1213              CFVM-DM à Amqui également affiliée à BoomFM, 2 heures 38 minutes par semaine dont 18 minutes le week-end.

LISTNUM 1 \l 1214              Chez CITÉ-FM, la condition de licence prévoit 2 heures 49 minutes de nouvelles locales, tandis que chez CHEY à Trois-Rivières, on parle plutôt de 1 heure 41 minutes.

LISTNUM 1 \l 1215              M. BENOIT:  Je vous dirais que dans le cas de CHEY, ça a été harmonisé plus vers le haut pour suivre un peu plus CITÉ Montréal.

LISTNUM 1 \l 1216              CONSEILLERE NOEL:  On aime beaucoup ça vers le haut.

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1217              M. BENOIT:  De sorte qu'on est pratiquement à égalité avec CITÉ Montréal.

LISTNUM 1 \l 1218              CONSEILLERE NOEL:  La condition de licence c'est 1 heure 41, mais vous faites plus que ça.


LISTNUM 1 \l 1219              M. BENOIT:  On fait aux alentours de 2 heures 40 par semaine.

LISTNUM 1 \l 1220              La moyenne sur nos deux réseaux est de 2 heures 40.

LISTNUM 1 \l 1221              CONSEILLERE NOEL:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1222              Compte tenu que vous avez maintenant eu le temps de mettre en ouvre les engagements de 2005, pourriez-vous nous donner des détails concernant votre service de nouvelles?

LISTNUM 1 \l 1223              J'aimerais savoir comment ça fonctionne.

LISTNUM 1 \l 1224              M. BENOIT:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1225              CONSEILLERE NOEL:  Où les gens sont, comment ils sont organisés.  Je vous laisse parler.

LISTNUM 1 \l 1226              M. BENOIT:  Absolument, avec plaisir.

LISTNUM 1 \l 1227              Dans un premier temps vous dire qu'on est absolument très heureux et très fiers de la réalisation de ce service d'information là puisque vous voyez nos effectifs, on ne fait aucunement d'émissions d'affaires publiques ou d'information, nos réseaux sont avant tout à prépondérance musicale VS notre compétiteur Corus et on a à peu près les mêmes effectifs journalistiques, 34 pour nous, 36 pour eux.


LISTNUM 1 \l 1228              CONSEILLERE NOEL:  Ce sont vraiment les chiffres que vous nous aviez donnés en 2005 qui se sont maintenus.

LISTNUM 1 \l 1229              M. BENOIT:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1230              Et dépendant de l'actualité quand je pense à la couverture qu'on a faite sur les élections, que ce soit provinciales, fédérales ou municipales, on va même jusqu'à augmenter nos effectifs.

LISTNUM 1 \l 1231              Cela dit, ce sur quoi on est particulièrement fiers, c'est justement la création de ça, mais aussi tout notre réseau intranet qu'on a créé qui s'appelle Burly dont certains membres du Conseil ont pu voir les bénéfices.

LISTNUM 1 \l 1232              Chaque marché est relié par un service intranet qui permet à chacune des régions de voir l'actualité en temps réel qui se passe dans chacun des marchés.

LISTNUM 1 \l 1233              Chaque marché a la liberté de composer son bulletin d'information à partir des données qu'il voit dans chacun des marchés présents.

LISTNUM 1 \l 1234              Nous, ce que nous demandons à nos stations, c'est qu'il se produise un minimum de 60 à 70 pour cent d'information locale à l'intérieur de nos bulletins d'information.

LISTNUM 1 \l 1235              Le reste est composé de nouvelles régionales ou nationales, internationales.


LISTNUM 1 \l 1236              Mais nos journalistes le matin, si vous prenez un matin sur Énergie, RockDétente et BoomFM, il y a à peu près une quinzaine de journalistes en poste.

LISTNUM 1 \l 1237              Quand ils sont au pupitre, ils composent leurs propres bulletins d'information à partir de l'actualité locale qu'il y a, mais en même temps ils sont en mesure de voir dans chacun des autres marchés d'Astral Media ce qui se passe et de recueillir de l'information s'ils le veulent.

LISTNUM 1 \l 1238              En même temps qu'ils ont la possibilité de voir ça, tous les journalistes sont réunis ensemble et ont la possibilité de chater ensemble et d'échanger sur l'information du jour.

LISTNUM 1 \l 1239              Ça c'est notre fonctionnement à l'interne qui d'ailleurs a été soulevé dans le dernier numéro du magazine * Trente + de la FPGQ soulignant à quel point la façon de faire de chez Astral on était loin de la montréalisation des ondes, mais qu'on laissait plutôt le choix à nos marchés d'accentuer la nouvelle locale.

LISTNUM 1 \l 1240              CONSEILLERE NOEL:  Il va falloir s'assurer que ce mythe de la montréalisation...


LISTNUM 1 \l 1241              M. BENOIT:  Je vis avec à toutes les semaines, j'essaie de me défendre énormément contre ça parce que c'est l'inverse, quand on regarde les heures de programmation locale qu'on a dans chacun de nos marchés...

LISTNUM 1 \l 1242              CONSEILLERE NOEL:  Je dois dire que ce matin ils donnaient la température à Gatineau, pas à Montréal.

LISTNUM 1 \l 1243              M. BENOIT:  C'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1244              CONSEILLERE NOEL:  Ils ont juste oublié le vent, par exemple.  Quand je suis sortie de l'hôtel, je pensais que la tête était pour m'arracher.

LISTNUM 1 \l 1245              M. BENOIT:  Mais on était 100 pour cent local, comme on sera 100 pour cent local  toute la journée jusqu'à 20 h 00 ce soir.

LISTNUM 1 \l 1246              Si vous réécoutez en sortant, vous allez encore bénéficier...

LISTNUM 1 \l 1247              CONSEILLERE NOEL:  Répétez-moi ça.  Votre programmation locale est 100 pour cent locale de?

LISTNUM 1 \l 1248              M. BENOIT:  Devant les grilles, mais généralement de 05 h 30 le matin jusqu'à 20 h 00 sur RockDétente.

LISTNUM 1 \l 1249              CONSEILLERE NOEL:  Entièrement locale.

LISTNUM 1 \l 1250              M. BENOIT:  Entièrement locale.

LISTNUM 1 \l 1251              CONSEILLERE NOEL:  Les bulletins de nouvelles...


LISTNUM 1 \l 1252              M. BENOIT:  Excusez-moi ce que je vous ai dit.  C'est parce qu'il y a des insertions locales.

LISTNUM 1 \l 1253              Dans le cas de RockDétente, il y a une émission qui s'appelle * La Vraie Vie + qui est diffusée sur l'ensemble de nos propriétés de 16 h 00 à 19 h 00 qui est en provenance de Montréal, mais vous allez retrouver, de quatre à six fois l'heure, des détachements locaux qui permettent aux stations de...

LISTNUM 1 \l 1254              CONSEILLERE NOEL:  Qui permettent d'insérer les nouvelles, la circulation, la météo.

LISTNUM 1 \l 1255              M. BENOIT:  Et les activités culturelles ou d'intérêt public.

LISTNUM 1 \l 1256              CONSEILLERE NOEL:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1257              Dans votre service de nouvelles, reliées par Intranet, je comprends qu'il y a des échanges de nouvelles automatisés, finalement, entre chacune...

LISTNUM 1 \l 1258              M. BENOIT:  La cueillette d'informations se fait local.

LISTNUM 1 \l 1259              CONSEILLERE NOEL:  On était là.  Comment se fait la cueillette?


LISTNUM 1 \l 1260              M. BENOIT:  La cueillette se fait par des journalistes qui sont en poste, soit par des entrevues téléphoniques, soit par la couverture de conférence de presse, soit par simplement la réception de communiqués, donc ça se fait là, c'est mis sur le système Burli, donc accessible à l'ensemble de tous les autres stations de nos réseaux.

LISTNUM 1 \l 1261              CONSEILLERE NOEL:  Pourriez-vous, juste pour le bénéfice de la traduction et de madame la sténographe, nous épeler ça?

LISTNUM 1 \l 1262              M. BENOIT:  Burli?

LISTNUM 1 \l 1263              CONSEILLERE NOEL:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1264              M. BENOIT:  B-U-R-L-I.

LISTNUM 1 \l 1265              CONSEILLERE NOEL:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1266              Est-ce que ça a une signification particulière?

LISTNUM 1 \l 1267              M. BENOIT:  Non.

LISTNUM 1 \l 1268              CONSEILLERE NOEL:  Ce n'est pas un acronyme?

LISTNUM 1 \l 1269              M. BENOIT:  C'est le nom du programme qui gère tout notre côté...

LISTNUM 1 \l 1270              CONSEILLERE NOEL:  Non, mais c'est parce que ça aurait pu être un acronyme, ici on ne vit, on ne dort et on ne mange que des acronymes.

LISTNUM 1 \l 1271              M. BENOIT:  Ça aurait pu, mais ça ne l'est pas.


LISTNUM 1 \l 1272              C'est une utilisation, somme toute, assez unique qui est faite au Canada, la façon qu'on a déployé ce système-là pour nos besoins, l'adapter spécifiquement à nos besoins, c'est unique.  On est bien content de ça.

LISTNUM 1 \l 1273              CONSEILLERE NOEL:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1274              Maintenant, vous avez vos reporters, vos journalistes sur le terrain qui font la cueillette d'une manière ou d'une autre, soit physiquement, soit par le fil de presse, soit par des communiqués.

LISTNUM 1 \l 1275              Comment est-ce que vous traitez cette information?

LISTNUM 1 \l 1276              Si je comprends bien, ces journalistes-là sont au service de vos trois réseaux.  Ou si je me trompe.

LISTNUM 1 \l 1277              M. BENOIT:  Non.  En fait, si vous prenez le matin dans chacune des émissions matinales, que ce soit sur Énergie, sur RockDétente, sur BoomFM, il y a un journaliste spécifique pour...

LISTNUM 1 \l 1278              CONSEILLERE NOEL:  A la station.

LISTNUM 1 \l 1279              M. BENOIT:  A la station.  Ce journaliste-là en principe répond du directeur de la programmation, donc formate son bulletin d'information en fonction du groupe cible et en fonction des intérêts, que ce soit Énergie ou RockDétente.

LISTNUM 1 \l 1280              CONSEILLERE NOEL:  Alors, ce n'est pas une information qui est centralisée et ensuite la voie est répétée là.


LISTNUM 1 \l 1281              M. BENOIT:  Non, pas du tout.

LISTNUM 1 \l 1282              CONSEILLERE NOEL:  Vous avez vraiment un journaliste par réseau, par station.

LISTNUM 1 \l 1283              M. BENOIT:  Dans nos émissions du matin, oui.

LISTNUM 1 \l 1284              CONSEILLERE NOEL:  Si vous avez deux stations à Saguenay, que dis-je, pas Chicoutimi...

LISTNUM 1 \l 1285              M. BENOIT:  A Saguenay, à Gatineau.

LISTNUM 1 \l 1286              CONSEILLERE NOEL:  Vous avez deux journalistes en poste pour l'information en continu.

LISTNUM 1 \l 1287              M. BENOIT:  Si vous écoutez chacun des bulletins d'information, vous allez voir que l'ordre des nouvelles va être vraiment différent selon le public.

LISTNUM 1 \l 1288              CONSEILLERE NOEL:  Faites-vous encore un quart d'heure avant l'heure et après l'heure?  Non, ça c'était CKAC.

LISTNUM 1 \l 1289              M. BENOIT:  Non, c'était CKAC, l'information à 15 minutes plus tôt, 15 minutes avant tout le monde.  Non, on est à l'heure et à la demie dans  nos émissions de pointe.

LISTNUM 1 \l 1290              CONSEILLERE NOEL:  A l'heure et à la demie.  D'accord.


LISTNUM 1 \l 1291              Votre service de nouvelles, est-ce qu'il y a seulement les 34 journalistes ou s'il y a d'autre personnel de soutien qui travaille avec ces gens-là?

LISTNUM 1 \l 1292              M. BENOIT:  A part ça, dans les 34 personnes, on ne comprend pas les chroniqueurs à la circulation dans les marchés comme Montréal, on ne parle pas des journalistes sportifs ou des journalistes culturels qui viennent compléter nos bulletins d'information, ça c'est au-dessus de...

LISTNUM 1 \l 1293              CONSEILLERE NOEL:  Over and above.

LISTNUM 1 \l 1294              M. BENOIT:  Over and above.  Exactement.  On s'entend.

LISTNUM 1 \l 1295              CONSEILLERE NOEL:  Pour utiliser la langue de Shakespeare.

LISTNUM 1 \l 1296              M. BENOIT:  C'est cela.

LISTNUM 1 \l 1297              CONSEILLERE NOEL:  Je voulais vous demander, y a-t-il eu des changements par rapport aux prévisions de 2005, je pense que vous venez de me répondre que c'était exactement ça.

LISTNUM 1 \l 1298              M. BENOIT:  Honnêtement, c'est vraiment une très belle réalisation, on en est bien fier.


LISTNUM 1 \l 1299              Également depuis la création d'un service d'information, deux fois par année on crée ce qu'on appelle le FOJAR, le Forum des journalistes d'Astral Media Radio qui sont dédiés à la formation de nos journalistes, que ça soit en termes de déontologie professionnelle, que ce soit en termes de rédaction, que ce soit en termes de techniques d'entrevue.

LISTNUM 1 \l 1300              Évidemment, ça regarde tout ce qui peut tout ce qui peut toucher la diffamation.

LISTNUM 1 \l 1301              CONSEILLERE NOEL:  C'est important.

LISTNUM 1 \l 1302              M. BENOIT:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1303              On doit avoir une bonne moyenne puisque dans les dernières années...

LISTNUM 1 \l 1304              CONSEILLERE NOEL:  Vous avez eu des personnages colorés.

LISTNUM 1 \l 1305              M. BENOIT:  Dans une ancienne vie.

LISTNUM 1 \l 1306              CONSEILLERE NOEL:  Dans une ancienne vie.

LISTNUM 1 \l 1307              M. BENOIT:  Alors qu'on était un réseau à prépondérance verbale, oui.

LISTNUM 1 \l 1308              CONSEILLERE NOEL:  Avant de faire un échange avec Corus.

LISTNUM 1 \l 1309              M. BENOIT:  Oui.  La vie était différente.

LISTNUM 1 \l 1310              CONSEILLERE NOEL:  Dans une ancienne vie, il ne s'en rappelle pas.

LISTNUM 1 \l 1311              M. BENOIT:  On ne s'en ennuie pas vraiment.

--- Rires / Laughters


LISTNUM 1 \l 1312              CONSEILLERE NOEL:  Moi je me rappelle d'une prise de bec, Monsieur le Président, entre vous et la vice-présidente broadcasting de l'époque.  En latin.  Dans un renouvellement de licence pour Chicoutimi.

LISTNUM 1 \l 1313              Ah, mon Dieu!  C'était les belles années.

LISTNUM 1 \l 1314              Juste afin de compléter notre dossier de renouvellement pour ce qui est des nouvelles, j'aimerais que vous nous précisiez vos engagements en ce qui concerne les nouvelles locales.

LISTNUM 1 \l 1315              Si vous voulez faire ça sous forme d'un tableau, ce serait peut-être une bonne idée de remettre un tableau à la secrétaire à un moment donné, quelque part dans la journée.

LISTNUM 1 \l 1316              Vos engagements en matière de nouvelles locales par station, vos bulletins de météo locaux, les sports locaux, la promotion d'activités et des événements locaux, je veux avoir le temps dans chaque station qui est en renouvellement.

LISTNUM 1 \l 1317              M. BENOIT:  Pas de problème.  On va préparer des tableaux.

LISTNUM 1 \l 1318              CONSEILLERE NOEL:  Je pense que c'est peut-être plus simple de faire un petit tableau.


LISTNUM 1 \l 1319              Je suis sûre que vous avez ça sous la main, mais si vous me donnez tout ça verbalement, on va un peu perdre le fil.

LISTNUM 1 \l 1320              M. BENOIT:  En fait je l'ai dans ma tête, mais ce serait plus facile pour vous de le visualiser.

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1321              CONSEILLERE NOEL:  Maintenant, je ne sais pas si pour vous c'est plus facile de faire des regroupements par réseau, mais en autant qu'on voit l'information clairement.  On veut juste avoir le détail au niveau de la programmation de nouvelles, chacune des stations en renouvellement.

LISTNUM 1 \l 1322              Mme LAFLAMME:  O.K.  De ce qui se fait actuellement.

LISTNUM 1 \l 1323              CONSEILLERE NOEL:  Oui.  De ce qui se fait actuellement et ce que vous entendez faire.  Je suis sûre que vous voulez prolonger vos engagements.

LISTNUM 1 \l 1324              M. BENOIT:  Est-ce que vous voulez le temps cumulé sur chacune des antennes?  Ou vous voulez avoir un exemple de bulletins?

LISTNUM 1 \l 1325              CONSEILLERE NOEL:  Non, le temps par semaine.

LISTNUM 1 \l 1326              Mme LAFLAMME:  Le nombre de minutes.

LISTNUM 1 \l 1327              CONSEILLERE NOEL:  Oui, par activité.

LISTNUM 1 \l 1328              Mme LAFLAMME:  Correct.


LISTNUM 1 \l 1329              CONSEILLERE NOEL:  Ici j'ai pour CJOI Rimouski, 2 heures 49 minutes dont 24 le week-end.  Je veux savoir combien de ce 2 heures 48 minutes est de la nouvelle pure, du sport, de la météo, du trafic et de la promotion d'activités culturelles.

LISTNUM 1 \l 1330              M. BENOIT:  Dans le cas de Rimouski le trafic on n'en fait pas beaucoup, mais on va vous donner d'autres informations.

LISTNUM 1 \l 1331              CONSEILLERE NOEL:  Mais les gens de Rimouski ne seront pas d'accord avec vous parce que des fois il faut attendre plus qu'une minute et quart au coin de Jean-Brillant et je ne sais pas trop quoi.

LISTNUM 1 \l 1332              M. BENOIT:  Sur la 132?  On va vous fournir ça.

LISTNUM 1 \l 1333              CONSEILLERE NOEL:  Écoutez, ma mère vivait à Magog et elle me parlait du trafic à Magog, alors vous comprenez que...

LISTNUM 1 \l 1334              M. BENOIT:  Dans le cas de Magog, j'avoue que l'été c'est plus problématique avec la circulation.

--- Rires / Laughters


LISTNUM 1 \l 1335              CONSEILLERE NOEL:  Maintenant, le développement du contenu canadien, j'ai bien lu la lettre de madame Laflamme, c'est très très clair, mais est-ce qu'il y a quelque chose que vous voudriez ajouter à ce niveau-là?

LISTNUM 1 \l 1336              M. RODRIGUE :  Non, madame Noël.

LISTNUM 1 \l 1337              CONSEILLERE NOEL:  C'est la limpidité totale.

LISTNUM 1 \l 1338              M. RODRIGUE:  On a bien partagé le 40 pour cent qui reste, 20 pour cent à l'oral, en fait aux autres sortes de contenus.

LISTNUM 1 \l 1339              CONSEILLERE NOEL:  Vingt pour cent à l'oral, quand vous parlez de l'oral c'est probablement la formation de journalistes.

LISTNUM 1 \l 1340              M. RODRIGUE:  C'est journalisme, humour, animation, et 20 pour cent musique.

LISTNUM 1 \l 1341              CONSEILLERE NOEL:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1342              LE PRÉSIDENT:  Si vous me permettez, Madame.

LISTNUM 1 \l 1343              CONSEILLERE NOEL:  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 1344              LE PRÉSIDENT:  Est-ce que vous pouvez avoir des exemples plus spécifiques?  Avez-vous des idées en tête de la façon dont, effectivement, ces argents-là...

LISTNUM 1 \l 1345              Je comprends que pour les journalistes vous faites de la formation de différentes formes, mais pour les animateurs et pour l'humour, avez-vous des projets spécifiques?


LISTNUM 1 \l 1346              M. RODRIGUE:  La thématique de base, Monsieur le Président, c'était de profiter de cette opportunité-là et susciter un intérêt chez les jeunes Canadiens à éventuellement devenir des contributeurs.

LISTNUM 1 \l 1347              Donc, on cherche au niveau des écoles, collèges, radio étudiante, journalisme, formation.

LISTNUM 1 \l 1348              Le problème qu'on a ce matin, Monsieur le Président, c'est que comme nos ententes ne sont pas fermées avec les gens avec qui on a commencé à parler, vous allez comprendre que pour des raisons de stratégie, si je vous donne des noms et que mon contrat n'est pas fermé, ils vont m'attendre demain matin.

LISTNUM 1 \l 1349              Mais c'est évident qu'on a en tête notamment, et ça je pense que je peux le nommer parce que c'est un prolongement d'une entente que nous avions avec l'École nationale de l'humour, c'est probablement le plus bel exemple que je peux vous donner.

LISTNUM 1 \l 1350              Pour le reste, on profite aussi de cette opportunité-là pour aller en région, pour aller marché par marché voir qu'est-ce qui peut être un contributeur à long terme pour notre contenu et pour le contenu en général pour la radio.  Je dis * notre contenu +, pour la radio en général.


LISTNUM 1 \l 1351              M. SABBATINI:  Je pense que, Pierre, ce qu'il est important de mentionner aussi, c'est qu'on ne va pas nécessairement y aller au prorata de la contribution des marchés.

LISTNUM 1 \l 1352              S'il y a un marché qui a une bonne idée, on va peut-être mettre davantage d'emphase dans ce marché-là, justement parce que c'est une bonne idée.

LISTNUM 1 \l 1353              CONSEILLERE NOEL:  Ou une école de renom, je pense à Chicoutimi, par exemple.

LISTNUM 1 \l 1354              M. SABBATINI:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1355              CONSEILLERE NOEL:  Qui a un programme de journalisme qui...  A Jonquière.

LISTNUM 1 \l 1356              M. BENOIT:  Avec laquelle nous sommes déjà très impliqués.

LISTNUM 1 \l 1357              CONSEILLERE NOEL:  Mettons qu'on va parler du Saguenay.  De Saguenay.

LISTNUM 1 \l 1358              On va passer au dernier aspect que je voulais discuter avec vous.  C'est les fameux artistes émergents.

LISTNUM 1 \l 1359              Je vois que vous nous avez fourni une définition ici et je vous avertis tout de suite que les analyses qu'on a faites ne sont pas faites à partir de la même définition, alors on n'aura probablement pas les mêmes résultats.

LISTNUM 1 \l 1360              Vous nous dites :


* Un artiste canadien de langue française sera considéré comme un artiste émergent jusqu'à ce que l'un ou l'autre des seuils suivants ait été atteint : une période de six mois s'est écoulé depuis que les ventes de l'un de ses albums ont atteint le statut de disque d'or, soit 50 000 copies selon Soundscan. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1361              CONSEILLERE NOEL:  Pouvez-vous me dire ce que ça veut dire si on met ça à côté de * il était dans le Top 40 +?

LISTNUM 1 \l 1362              Est-ce qu'il y a des recoupements à faire ou si ce sont deux notions qui sont complètement aux antipodes?

LISTNUM 1 \l 1363              M. RODRIGUE:  Vous parlez du Top 40 division radio?

LISTNUM 1 \l 1364              CONSEILLERE NOEL:  De l'ADISQ.  Oui.

LISTNUM 1 \l 1365              M. RODRIGUE:  Ou vous parlez du Top 40 ventes?

LISTNUM 1 \l 1366              CONSEILLERE NOEL:  Bonne question.  Radio et ventes.


LISTNUM 1 \l 1367              M. RODRIGUE:  C'est sûr que si on parle de ventes, pour vendre 50 000 copies Soundscan, fatalement il aura fallu avoir été pendant plusieurs semaines dans le palmarès, à moins que ce soit une vente soudaine, c'est l'addition de plusieurs bonnes positions au palmarès de ventes qui, éventuellement, fait atteindre un disque d'or canadien, 50 000 copies vendues.

LISTNUM 1 \l 1368              CONSEILLERE NOEL:  Parce que le palmarès, le Top 40, par exemple, ce sont les ventes par semaine, c'est ça?

LISTNUM 1 \l 1369              M. RODRIGUE:  Exact.  A chaque semaine il y a un bulletin qui dit : * Voici quels ont été les meilleurs vendeurs la semaine dernière + et il y a un palmarès de dressé.

LISTNUM 1 \l 1370              En même temps, il y a aussi un palmarès des chansons les plus diffusées à la radio dans le territoire.  Là le recoupement, évidemment, il n'est pas automatique ou ça n'arrivera pas toujours qu'un artiste doive jouer à la radio pour vendre ou qu'un artiste, parce qu'il joue à la radio, vend.

LISTNUM 1 \l 1371              Il y a différentes sortes d'artistes, il y a des artistes qui ont moins besoin de radiodiffusion de leurs nouvelles ouvres pour vendre et il y en a d'autres, inversement, qui peuvent être très très longtemps dans les palmarès sans avoir un impact nécessairement sur les ventes.

LISTNUM 1 \l 1372              CONSEILLERE NOEL:  Si je comprends bien, votre notion d'artiste émergent n'est pas, elle, le reflet du nombre de diffusion, donc du palmarès de diffusion, mais du palmarès de ventes.


LISTNUM 1 \l 1373              M. RODRIGUE:  Comme vous pouvez le voir, parce que vous avez arrêté votre lecture après la première des éventualités.

LISTNUM 1 \l 1374              CONSEILLERE NOEL: 

* Une période de 48 mois. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1375              M. RODRIGUE:  Exact.

LISTNUM 1 \l 1376              CONSEILLERE NOEL:  Quarante-huit mois, 4 fois 12, c'est 4 ans.

LISTNUM 1 \l 1377              M. RODRIGUE:  Ce qu'on a fait, madame Noël, on s'est assis avec l'ADISQ dernièrement.

LISTNUM 1 \l 1378              CONSEILLERE NOEL:  Je vois ça.

LISTNUM 1 \l 1379              M. RODRIGUE:  Comme ça arrive souvent dans le processus de renouvellement ou de comparution devant le Conseil, on s'est assis avec l'ADISQ et on s'est dit : * Est-ce qu'on n'essaie pas ensemble de trouver une définition sur laquelle on s'entendrait? +

LISTNUM 1 \l 1380              Avec des ajustements de part et d'autre, on a accouché à la fin de la semaine dernière de cette définition sur laquelle on s'entend.

LISTNUM 1 \l 1381              Un artiste va être émergent jusqu'à la première des deux éventualités.

LISTNUM 1 \l 1382              CONSEILLERE NOEL:  O.K.


LISTNUM 1 \l 1383              M. RODRIGUE:  Quarante-huit mois après la sortie de son album, la première mise en marché de son premier album, ou six mois après le moment où l'artiste a vendu 50 000 copies selon les rapports de Soundscan.

LISTNUM 1 \l 1384              CONSEILLERE NOEL:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1385              Est-ce que, à part l'ADISQ et Astral, il y a d'autres radiodiffuseurs qui sont...

LISTNUM 1 \l 1386              Parce que dans la lettre de madame Laflamme, on parlait de discussion pour arriver à une définition commune pour le 1er septembre 2007, n'est-ce pas?

LISTNUM 1 \l 1387              Je veux savoir si en quelque part ça va pouvoir servir de base à une discussion éventuelle pour arriver à une définition commune d'un artiste émergent.

LISTNUM 1 \l 1388              Mme LAFLAMME:  Il y a eu quelques discussions avec l'ACR, mais disons que ce n'est pas une définition concertée par tous à ce jour.

LISTNUM 1 \l 1389              CONSEILLERE NOEL:  Est-ce que vous avez l'intention de vous asseoir avec vos collègues?

LISTNUM 1 \l 1390              Mme LAFLAMME:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1391              CONSEILLERE NOEL:  Parce que, je veux dire, la réalité du Québec et la réalité du reste du Canada, je pense qu'on parle de deux réalités différentes en termes de musique, pas seulement en termes de langues, mais en termes de radiodiffusion.


LISTNUM 1 \l 1392              Est-ce que vos collègues, vos co-radiodiffuseurs au Québec, est-ce que vous allez essayer d'avoir une position commune vis-à-vis l'ACR à ce niveau-là?

LISTNUM 1 \l 1393              Mme LAFLAMME:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1394              En fait, comme Pierre vous l'a expliqué, disons que l'entente avec l'ADISQ est arrivée la semaine dernière.

LISTNUM 1 \l 1395              CONSEILLERE NOEL:  Est arrivée la semaine dernière parce que c'était les journées de l'ADISQ.

LISTNUM 1 \l 1396              Mme LAFLAMME:  Enfin, vendredi pour être plus précis.  Alors, c'est sûr qu'on va continuer les discussions avec les autres radiodiffuseurs et avec l'ACR.

LISTNUM 1 \l 1397              M. RODRIGUE:  Madame Noël, si vous me permettez, je pense que l'ADISQ devrait, maintenant que c'est public... 

LISTNUM 1 \l 1398              Je les connais assez bien pour savoir qu'ils vont aller voir nos collègues...

LISTNUM 1 \l 1399              CONSEILLERE NOEL:  Ils sont juste derrière.

LISTNUM 1 \l 1400              M. RODRIGUE:  Je ne les ai pas vus parce que je suis assis...

LISTNUM 1 \l 1401              CONSEILLERE NOEL:  Je vois madame Solange en arrière.


LISTNUM 1 \l 1402              M. RODRIGUE:  Ah bon.  Vous avez une vue sur l'assistance.

LISTNUM 1 \l 1403              J'ai l'impression que l'ADISQ va communiquer cette définition-là aux autres radiodiffuseurs et éventuellement on pourrait s'entendre tous sur la même définition.

LISTNUM 1 \l 1404              Mais c'est celle à laquelle on en est arrivé dans nos conversations avec l'ADISQ.

LISTNUM 1 \l 1405              CONSEILLERE NOEL:  Disons qu'il y a un progrès.

LISTNUM 1 \l 1406              M. RODRIGUE:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1407              CONSEILLERE NOEL:  Étant donné que les représentants des artistes et un des gros radiodiffuseurs se sont entendus sur une définition, quand même.

LISTNUM 1 \l 1408              Mme LAFLAMME:  C'est exact.

LISTNUM 1 \l 1409              M. RODRIGUE:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1410              LE PRÉSIDENT:  Est-ce que je peux poser une question?

LISTNUM 1 \l 1411              CONSEILLERE NOEL:  Ah oui.


LISTNUM 1 \l 1412              LE PRÉSIDENT:  En demeurant sur ce sujet-là, et je vais prendre un exemple, ce n'est malheureusement pas une pièce neuve en langue française, mais au cours des six derniers mois, on a mis sur le marché un CD de Gregory Charles qui s'appelle * I Thought of You + et c'était son premier, à ma connaissance.

LISTNUM 1 \l 1413              Il se classe où dans votre définition dans les deux...  Parce que si j'ai bien compris, il s'est vendu 300 000 copies en dedans d'une semaine.

LISTNUM 1 \l 1414              M. RODRIGUE:  Selon la première définition, six mois après le moment où son album a eu le statut de disque d'or, ce qui est arrivé la première semaine de ses ventes, donc six mois plus tard il n'était plus un artiste émergent.  On ne le considérait plus un artiste émergent.

LISTNUM 1 \l 1415              LE PRÉSIDENT:  Mais pendant six mois il était un artiste émergent.

LISTNUM 1 \l 1416              M. RODRIGUE:  Absolument.

LISTNUM 1 \l 1417              LE PRÉSIDENT:  Mais si c'était déjà une personnalité fort connue, même par la chanson, mais c'était son premier disque.  Il était connu par spectacles et par la télévision, il n'était pas connu par l'enregistrement sonore.

LISTNUM 1 \l 1418              CONSEILLERE NOEL:  Je ne sais pas si c'est moi, mais moi j'ai un album de Gregory Charles qui date d'une couple d'années qui s'appelle * Noir et Blanc +.

LISTNUM 1 \l 1419              M. RODRIGUE:  C'est vrai.  Mais c'est un album qui était anglais.  Un album anglais.


LISTNUM 1 \l 1420              LE PRÉSIDENT:  * Noir et Blanc +, c'est un DVD.

LISTNUM 1 \l 1421              M. RODRIGUE:  Non, non, non, il y a eu un album aussi, un album gospel deux ans auparavant qui était, excusez-moi, un album qui était français et anglais, je pense.

LISTNUM 1 \l 1422              Il s'appelait comme son spectacle, mais il n'avait rien à voir avec, vous savez, par exemple, les gens qui demandent telle chanson, telle autre chanson.

LISTNUM 1 \l 1423              Mais, Monsieur le Président, c'est sûr que dans discussions avec l'ADISQ, une des premières choses qu'on a faites, on a dit : * Si on ne discute que des exceptions, on ne s'entendra jamais sur une règle +.

LISTNUM 1 \l 1424              Vous le savez, il y a Marie-Élaine Thibert, il y a des trucs comme ça.

LISTNUM 1 \l 1425              LE PRÉSIDENT:  C'est parce que j'essaie de comprendre...

LISTNUM 1 \l 1426              M. RODRIGUE:  Mais je vous explique.

LISTNUM 1 \l 1427              LE PRÉSIDENT:  La mécanique.  Parce que, effectivement, à escient j'ai choisi un grand succès pour voir qu'est-ce qui arrivait, parce que, effectivement, j'aurais pu prendre mon dernier CD.

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1428              M. RODRIGUE:  Ou le mien.


LISTNUM 1 \l 1429              Mais c'est vrai qu'à chaque année, il y aura un ou deux artistes qui viendront un peu nous faire douter de la définition, mais quand on regardera 99 pour cent de son applicabilité, il me semble que c'est là, je pense, l'entente qui va rallier tout le monde, la définition qui va rallier tout le monde.

LISTNUM 1 \l 1430              Vous l'avez dit, madame Noël, si un groupe comme Astral peut s'entendre avec l'ADISQ, pour moi ça ne fait aucun doute que nos collègues radiodiffuseurs pourraient s'inspirer de cette entente-là et arriver au même genre de définition.

LISTNUM 1 \l 1431              CONSEILLERE NOEL:  Alors, si la définition survit, je pense qu'au moins on aura fait un pas en avant à savoir on parlera tous la même langue.

LISTNUM 1 \l 1432              Parce que la suite de mes questions, vous allez voir, partent d'une définition qui est un peu différente, notre définition qu'on a appliquée à vos rapports et on arrive avec des résultats qui sont également surprenants, mais il faut que vous compreniez qu'à défaut d'avoir une définition, on a utilisé la nôtre.

LISTNUM 1 \l 1433              Moi j'avais des questions, notamment sur Énergie et RockDétente.  Notre définition c'était qu'une fois qu'une chanson avait atteint le Top 40, l'artiste demeurait émergent pendant une année.


LISTNUM 1 \l 1434              On avait fait une exception à ça parce qu'il y a des artistes qui n'ont jamais fait le Top 40, qui roulent depuis toujours, ça aurait été le cas de notre ami Gregory Charles, qui roulent tout le temps, mais qui ne sont jamais sur le Top 40, nous, on les avait éliminés de la catégorie des artistes émergents.

LISTNUM 1 \l 1435              A partir de ça, on a fait une analyse détaillée en vue des audiences d'aujourd'hui, de vos rapports, des rapports que vous avez déposés depuis 2004 pour Énergie et RockDétente, et c'était des rapports qui avaient été présentés dans un format sur lequel vous aviez consulté et l'ADISQ et l'Uda à l'époque, en 2001, pour le montage du rapport.

LISTNUM 1 \l 1436              En faisant l'analyse, en tenant compte de ce que je vous ai dit sur la définition d'un artiste émergent, on a constaté une diminution des rotations de nouveautés et des artistes émergents sur les ondes d'Énergie, soit une diminution des rotations de nouveautés de sept pour cent entre la première année, 2004, et la troisième année, 2006.

LISTNUM 1 \l 1437              Compte tenu des caveats  que j'ai mis dans ma question, pouvez-vous nous dire à quoi c'est dû?


LISTNUM 1 \l 1438              M. RODRIGUE:  Juste un complément de question, madame Noël, est-ce que c'était moins de diffusion ou c'est juste en pourcentage?

LISTNUM 1 \l 1439              CONSEILLERE NOEL:  C'est le nombre de chansons par artiste émergent en rotation.

LISTNUM 1 \l 1440              M. RODRIGUE:  Mais est-ce que c'était, par exemple, le pourcentage de 2004, je dis n'importe quoi, était à 30 et là il est à 23?  Ou c'est en unités?

LISTNUM 1 \l 1441              CONSEILLERE NOEL:  Écoutez, si on regarde dans Énergie, il était, en 2004, à 61, ce n'est pas mauvais, 61 pour cent, et en 2006 il était tombé à 47 pour cent, une baisse de 14 pour cent.

LISTNUM 1 \l 1442              M. LALLIER :  Juste une question.  Est-ce que ça a été comptabilisé en termes de rotation ou seulement en termes de pièces?

LISTNUM 1 \l 1443              CONSEILLERE NOEL:  En termes de dans les nouveautés.

LISTNUM 1 \l 1444              M. LALLIER:  Parce que dans les nouveautés, dans le rapport, les rotations sont sur un trimestre.  Je vais vous donner un exemple.


LISTNUM 1 \l 1445              Si une pièce est ajoutée, mettons que le trimestre est de janvier à mars, si la pièce est ajoutée au mois de mars, vous avez seulement les rotations pour cette période-là, mais évidemment les rotations continuent au mois d'avril et au mois de mai et le rapport ne donne pas cette information-là.

LISTNUM 1 \l 1446              Cet aspect-là peut jouer, je pense, dans le résultat.

LISTNUM 1 \l 1447              CONSEILLERE NOEL:  Est-ce qu'il y aurait des perfections à apporter à votre rapport?

LISTNUM 1 \l 1448              M. LALLIER:  Non.

LISTNUM 1 \l 1449              CONSEILLERE NOEL:  Une amélioration à apporter à votre...

(HORS MICRO)

LISTNUM 1 \l 1450              CONSEILLERE NOEL:  Les chiffres que je vous donne, c'est fait avec le nombre d'artistes émergents et d'ouvres.

LISTNUM 1 \l 1451              M. LALLIER:  Des fois ça peut être une question de choix de programmation aussi.  Par exemple le week-end sur Énergie, on a une émission qui s'appelle * Le Party de 5 @ 8+ le samedi dimanche où on va plus vaste au niveau de l'étendue des années, au niveau musical, on y va plus dans un style musical qui est très party, mais pas nécessairement juste sur de la nouveauté, alors des fois un changement de programmation comme ça peut faire une différence.


LISTNUM 1 \l 1452              C'est quand même huit heures, en fait c'est six heures par semaine, donc six heures par semaine multiplié par le nombre de semaines dans une année, ça peut faire une différence au niveau du pourcentage.

LISTNUM 1 \l 1453              C'est vraiment au niveau de la programmation parce qu'au niveau de la stratégie générale de l'antenne, je vous dirais qu'il y a des émissions où on met beaucoup plus d'artistes émergents qu'on mettait avant.

LISTNUM 1 \l 1454              Je pense entre autres sur Énergie aux émissions de soirée à partir de 18 h 00 où on a évacué beaucoup de matériel plus vieux pour faire place aux artistes de la relève, il y a beaucoup d'artistes qui ont commencé dans ce bloc-là et les feedbacks qu'on avait de l'auditoire, en fait...

LISTNUM 1 \l 1455              CONSEILLERE NOEL:  Pendant que les vieux regardent la télévision, les jeunes écoutent la radio, c'est ça?

LISTNUM 1 \l 1456              M. LALLIER:  Les jeunes écoutent la radio le soir, absolument.

LISTNUM 1 \l 1457              M. SABBATINI:  Mais André, si je peux me permettre.

LISTNUM 1 \l 1458              D'une façon générale, ce n'est pas en ligne avec les discussions qu'on a à l'interne.


LISTNUM 1 \l 1459              Notre compréhension, c'est pour ça qu'on est étonné quand même, on voudrait vérifier les chiffres, mais nos compréhensions à l'interne, c'est qu'effectivement, depuis 2002, 2003, 2004 on joue beaucoup plus d'artistes émergents, beaucoup plus de nouveautés et donc on devrait voir une croissance et non pas une diminution.

LISTNUM 1 \l 1460              N'est-ce pas?

LISTNUM 1 \l 1461              CONSEILLERE NOEL:  Écoutez, vous avez une diminution d'après les calculs et selon la définition que nous avons retenue, vous avez une diminution chez Énergie, mais une croissance de 18 pour cent chez RockDétente.

LISTNUM 1 \l 1462              Peut-être qu'à un moment donné ce serait une bonne idée de vous asseoir avec les membres du personnel et qu'on s'entende sur la façon de comptabiliser les choses parce que je pense qu'on va avoir un dialogue de sourds ici si on ne s'entend pas sur la méthodologie.

LISTNUM 1 \l 1463              M. LALLIER:  Si on ne part pas des mêmes chiffres, c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1464              M. RODRIGUE:  Madame Noël, avec respect, la définition de prendre un artiste qui a été une fois dans le Top 40 radiodiffusé et que là il sort, je vais vous donner un exemple.

LISTNUM 1 \l 1465              Moi, je ne pense pas qu'un artiste cesse d'être émergent parce qu'il a eu une présence dans le Top 40.


LISTNUM 1 \l 1466              Dans mon ancienne vie, je peux vous dire que souvent le succès nous est arrivé au quatrième single.

LISTNUM 1 \l 1467              CONSEILLERE NOEL:  C'est sûr qu'à partir du moment où tout le monde marche sur la même définition d'un artiste émergent, on va savoir de quoi on parle.

LISTNUM 1 \l 1468              M. RODRIGUE:  Exact.  Pour reprendre vos chiffres, si un artiste, par exemple, a été en 35e position et que vous l'avez évacué et que nous, on l'a rentré pour deux autres singles, c'est sûr que les chiffres ne balancent plus.

LISTNUM 1 \l 1469              Il faudrait regarder votre méthodologie de travail, ce qui sera plus simple avec la nouvelle définition.

LISTNUM 1 \l 1470              CONSEILLERE NOEL:  Je vous invite fortement à parler avec les gens du personnel chez nous et peut-être qu'on en arrivera à avoir des chiffres qui sont comparables parce que là j'ai l'impression qu'on compare des pommes avec des oranges.

LISTNUM 1 \l 1471              Mme LAFLAMME:  Ça nous fera plaisir de participer à une discussion.

LISTNUM 1 \l 1472              CONSEILLERE NOEL:  Qui sont d'excellents fruits tous les deux, mais ce n'est pas la même chose.


LISTNUM 1 \l 1473              Écoutez, moi je n'ai pas vraiment d'autres questions parce que plus j'essaie de comprendre ou de comparer mes chiffres et vos chiffres, moins je trouve de points de comparaison.

LISTNUM 1 \l 1474              Je pense qu'il serait peut-être important, justement, que vous vous assoyiez avec les gens du Conseil, le personnel qui fait l'analyse, pour arriver à ce qu'on compare les mêmes choses.

LISTNUM 1 \l 1475              J'avais pris note du contenu de votre lettre du 12 janvier, madame Laflamme, au sujet des artistes émergents qui n'émergeraient pas de vos discussions avant le mois de septembre, je suis bien contente de voir qu'ils ont la tête hors de l'eau.

LISTNUM 1 \l 1476              Éventuellement, quand vous allez remettre ensemble tous vos efforts entre radiodiffuseurs, ils vont pouvoir monter sur le quai flottant.

LISTNUM 1 \l 1477              Monsieur le Président, je n'ai pas d'ai pas d'autres questions.

LISTNUM 1 \l 1478              Mme LAFLAMME:  Est-ce que je peux juste apporter une précision?  Parce qu'on était dans les rapports sur la diversité.  Juste sur la condition de licence.


LISTNUM 1 \l 1479              Parce que je comprends que vous voulez qu'on redépose des demandes pour modifier nos licences, mais la condition de licence qui traite du rapport sur la diversité, dans la transaction Télémédia, c'était prévu que c'était pour la durée des avantages tangibles.

LISTNUM 1 \l 1480              Donc c'est à partir de 2003 jusqu'au paiement final des avantages tangibles.

LISTNUM 1 \l 1481              Si on renouvelle les licences pour une période de sept ans, sûrement pas que la condition de licence devrait durer pour sept ans.  En tout cas ce n'est pas ça qui est écrit dans la décision avec Télémédia.

LISTNUM 1 \l 1482              Je voulais juste apporter cette précision.

LISTNUM 1 \l 1483              LE PRÉSIDENT:  On note votre commentaire.

LISTNUM 1 \l 1484              Mme LAFLAMME:  D'accord.  Merci.

LISTNUM 1 \l 1485              CONSEILLERE NOEL:  On a votre commentaire.

LISTNUM 1 \l 1486              Je ne vous lirai pas la dernière phrase que j'avais écrite ici...  Oui, oui, je vais vous la lire.

* Je prends pour acquis que vous continuerez de nous soumettre ces rapports. +  (Tel que lu)


LISTNUM 1 \l 1487              CONSEILLERE NOEL:  Que ce soit par condition de licence ou autrement, je dois vous dire que c'est important parce que ça permet de savoir où est-ce qu'on s'en va.

LISTNUM 1 \l 1488              C'est une note sur laquelle je voudrais vous laisser.  C'est important parce que ça permet de parler...

LISTNUM 1 \l 1489              Éventuellement on parlera tous la même langue quand on va parler nouveauté et de diversité.

LISTNUM 1 \l 1490              Mme LAFLAMME:  On prend bonne note de vos préoccupations et on ose croire que tous les autres radiodiffuseurs avec lesquels nous sommes en concurrence auront les mêmes conditions de licence parce que le but étant d'avoir tous les mêmes règles du jeu.

LISTNUM 1 \l 1491              CONSEILLERE NOEL:  Un petit point qui manquait dans vos rapports, c'est les heures de diffusion.  Si on pouvait avoir les heures de diffusion, ça nous permettrait de mieux comprendre aussi.

LISTNUM 1 \l 1492              Est-ce que dans vos rapports vous pouvez ajouter les heures de diffusion des artistes émergents?

LISTNUM 1 \l 1493              C'est un point qui fascine nos analystes, je dois vous dire.

LISTNUM 1 \l 1494              Mme LAFLAMME:  Ça devient un fardeau administratif quand même énorme.


LISTNUM 1 \l 1495              CONSEILLERE NOEL:  Énorme?

LISTNUM 1 \l 1496              C'est ce que je veux savoir, est-ce que c'est faisable ou si...

LISTNUM 1 \l 1497              M. BENOIT:  C'est énorme de recenser toutes les... à chaque fois qu'une pièce va être jouée, de vous recenser l'heure et tout, on va...

LISTNUM 1 \l 1498              CONSEILLERE NOEL:  Même madame Solange à l'autre bout me lance des regards désespérés.

LISTNUM 1 \l 1499              Alors, je pense que nos analystes vont devoir se contenter de ce qu'ils ont.

LISTNUM 1 \l 1500              M. BENOIT:  Je suggérerais peut-être qu'on organise peut-être une rencontre avec les analystes, faire visiter nos installations, voir la façon dont ça fonctionne pour que vous ayez une bonne compréhension.

LISTNUM 1 \l 1501              CONSEILLERE NOEL:  Ça c'est une excellente idée.

LISTNUM 1 \l 1502              M. BENOIT:  Parce que si on va à l'inverse...

LISTNUM 1 \l 1503              Mme LAFLAMME:  Il faudrait engager des analystes.

LISTNUM 1 \l 1504              CONSEILLERE NOEL:  On est là pour voir ce qui est faisable.

LISTNUM 1 \l 1505              Mme LAFLAMME:  C'est ça.

LISTNUM 1 \l 1506              CONSEILLERE NOEL:  Voilà.  Merci.


LISTNUM 1 \l 1507              Moi je vous remercie, je n'ai pas d'autres questions, Monsieur le Président.

LISTNUM 1 \l 1508              LE PRÉSIDENT:  Madame la conseillère Cram.

LISTNUM 1 \l 1509              CONSEILLERE CRAM :  Merci.

LISTNUM 1 \l 1510              Monsieur Sabbatini, vous avez dit que vous vouliez avoir les mêmes règles que les autres avec la programmation locale.

LISTNUM 1 \l 1511              Ce que ça veut dire pour moi est que vous allez diminuer votre programmation locale.

LISTNUM 1 \l 1512              Ce qui me concerne, qu'est-ce que vous allez faire avec la programmation directement aux localités de licence?

LISTNUM 1 \l 1513              Vous avez dit, monsieur Benoît, je pense que votre nouvelle est 70 pour cent locale et 100 pour cent quelquefois, est-ce que vous allez garder ces règles, votre nombre d'heures de programmation locale?

LISTNUM 1 \l 1514              M. BENOIT:  Notre intention, ce n'est pas de diminuer ces heures-là.  Au contraire, ce qu'on disait, c'était au même type que d'avoir les mêmes conditions que tous nos autres compétiteurs ou radiodiffuseurs.

LISTNUM 1 \l 1515              CONSEILLERE CRAM:  Mais vous voulez être capables de diminuer.


LISTNUM 1 \l 1516              M. BENOIT:  On n'a pas cette intention-là, encore une fois sur Énergie on n'a aucune condition de licence et on fait pratiquement le double de nos heures de programmation locale.

LISTNUM 1 \l 1517              C'est juste d'être harmonisés avec l'ensemble des autres radiodiffuseurs.  Telle est simplement notre intention.

LISTNUM 1 \l 1518              M. SABBATINI:  Madame Cram, comme je l'ai spécifié tantôt, madame Noël a utilisé le mot * crainte + tantôt.

LISTNUM 1 \l 1519              Quand on s'est présenté devant le Conseil en 2002 dans le cadre de la transaction Télémédia, il y avait des craintes qu'on puisse diffuser réseau, montréaliser les ondes.

LISTNUM 1 \l 1520              CONSEILLERE CRAM:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1521              M. SABBATINI:  Des craintes qui n'étaient pas justifiées.

LISTNUM 1 \l 1522              Notre philosophie est de faire une opération locale, c'est ce qui fait le succès de la radio contre la radio-satellite, contre la radio-Internet.  C'est pour ça qu'on a des bonnes cotes d'écoute, on l'a mentionné aussi tantôt, et nous sommes fiers de la performance de nos cotes d'écoute.

LISTNUM 1 \l 1523              A ce moment-là il y avait des craintes et il était justifié pour le Conseil de nous imposer des conditions.


LISTNUM 1 \l 1524              En fait, nous avions pris l'engagement, ces engagements-là sont devenus des conditions.

LISTNUM 1 \l 1525              Tout ce qu'on dit aujourd'hui, cinq ans plus tard avec un univers qui est tout à fait différent, avec 12 nouvelles stations de radio, il y a d'autres joueurs qui ont des réseaux qui n'ont pas ces conditions de licence là.

LISTNUM 1 \l 1526              Tout ce qu'on souhaite ici, c'est aujourd'hui, une fois qu'on a prouvé que les craintes étaient exagérées, qu'on est un bon joueur, qu'on est un excellent joueur de la radio, que nos cotes d'écoute sont performantes parce qu'on fait de la programmation locale en quantité fort importante, on souhaiterait tout simplement avoir les mêmes règles du jeu pour tous les radiodiffuseurs.

LISTNUM 1 \l 1527              Notre intention, encore une fois, n'est pas de diminuer nos heures locales.

LISTNUM 1 \l 1528              CONSEILLERE CRAM:  Merci.

LISTNUM 1 \l 1529              LE PRÉSIDENT:  Merci, Madame.

LISTNUM 1 \l 1530              Monsieur Sabbatini, dans votre présentation orale ce matin, je vous cite à la page 3, vous dites :


* Des outils qui apparaissent performants puisque nos trois réseaux de langue française cumulent quelques 35 millions d'heures d'écoute annuellement. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1531              LE PRÉSIDENT:  Je sais que BBM fait des données hebdomadaires, d'où tenez-vous votre donnée annuelle?

LISTNUM 1 \l 1532              M. SABBATINI:  En fait, je pense qu'on voulait plutôt mentionner que sur une base annuelle, en moyenne selon les sondages on réalise 35 millions d'heures d'écoute.

LISTNUM 1 \l 1533              Comme vous le savez, on a maintenant quatre sondages par année, en moyenne quand on totalise l'ensemble de nos réseaux, on a 35 millions d'heures à chaque sondage BBM.

LISTNUM 1 \l 1534              LE PRÉSIDENT:  Ça c'est basé sur les semaines sondées et non, évidemment, en élargissant et en disant : * Il y a 52 semaines par année, on a une moyenne de tant. +

LISTNUM 1 \l 1535              Ce 35 millions là d'heures représente quelque chose comme quoi, 7 fois 4, 28 semaines?

LISTNUM 1 \l 1536              M. BENOIT:  Je peux vous donner des données très précises.  Lors du dernier sondage, les réseaux Énergie, RockDétente et BoomFM ont cumulé 34 998 000 heures d'écoute.

LISTNUM 1 \l 1537              Aux sondages précédents, on en avait cumulé...


LISTNUM 1 \l 1538              LE PRÉSIDENT:  Ça c'était le sondage.

LISTNUM 1 \l 1539              M. BENOIT:  Tout à fait.

LISTNUM 1 \l 1540              LE PRÉSIDENT:  C'est un sondage, donc.

LISTNUM 1 \l 1541              M. BENOIT:  Exactement.

LISTNUM 1 \l 1542              LE PRÉSIDENT:  Par périodes de sondage, vous dites : * On maintient 35 millions d'heures. +

LISTNUM 1 \l 1543              M. SABBATINI:  C'est ça.

LISTNUM 1 \l 1544              Pour répondre à votre autre question, monsieur Arpin, la radio est de plus en plus complexe, on a maintenant quatre sondages par année qui sont de huit semaines chacune.  Alors, c'est 4 fois 8, 32 sur 52 semaines.

LISTNUM 1 \l 1545              LE PRÉSIDENT:  Je suis moins généreux que BBM.

LISTNUM 1 \l 1546              M. SABBATINI:  Avec BBM, on va maintenant être sondé 52 semaines par année à partir de janvier.

LISTNUM 1 \l 1547              LE PRÉSIDENT:  En janvier prochain.

LISTNUM 1 \l 1548              Vous avez dit aussi dans le paragraphe précédent que vous aviez développé :


* Des outils de recherche et de mesures d'appréciation du produit qui sont sans doute les plus sophistiqués au Canada et peut-être même en Amérique du Nord. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1549              LE PRÉSIDENT:  Est-ce que vous pouvez élaborer?  Ça intéresse le Conseil de savoir ce que...

LISTNUM 1 \l 1550              M. BENOIT:  D'une part nous avons à l'interne un service de recherche qui est ultra performant.

LISTNUM 1 \l 1551              En fait, tous les soirs de la semaine on a une équipe de sondeurs qui sondent la population au niveau de la musique, s'ils aiment les pièces musicales ou pas, s'ils les ont écoutées, s'ils les connaissent.

LISTNUM 1 \l 1552              Qui sonde également l'opinion de tous les Québécois sur ce qu'ils préfèrent à la radio en termes de contenus, en termes de préoccupations.

LISTNUM 1 \l 1553              On fait également affaire avec la maison CROP et chaque année on suit les tendances socioculturelles des Québécois.

LISTNUM 1 \l 1554              On fait également affaire avec une firme allemande, Brand Support, qui nous aide à focusser davantage sur nos formats musicaux.

LISTNUM 1 \l 1555              On fait des auditoriums testing six fois par année dans le marché de Montréal.

LISTNUM 1 \l 1556              On a toute la recherche sur Internet.


LISTNUM 1 \l 1557              On fait également affaire avec une firme de Los Angeles, Polack Media, pour nous guider dans nos choix de programmation.

LISTNUM 1 \l 1558              Je ne pense pas qu'il y ait d'autres radiodiffuseurs qui utilisent autant de ressources internes et externes pour, justement, adresser tous nos soucis à l'égard de notre programmation.

LISTNUM 1 \l 1559              LE PRÉSIDENT:  Maintenant, ma question va à monsieur Lallier.

LISTNUM 1 \l 1560              Encore à la page 9 de votre présentation orale, vous dites à la fin, au paragraphe :

* Notre dernier rapport de diversité montre que 30 pour cent des rotations de pièces musicales francophones sont consacrées à des nouveautés alors qu'à Énergie on parle de 48 pour cent. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1561              LE PRÉSIDENT:  Vous ne faites pas de distinction entre une nouveauté et un talent émergent.

LISTNUM 1 \l 1562              Mme LAFLAMME:  Non, c'est vraiment basé sur le rapport qu'on fait actuellement qui parle de nouveautés, qui ne parle pas d'artistes émergents.

LISTNUM 1 \l 1563              LE PRÉSIDENT:  Donc c'est sur le rapport tel qu'actuel et non en vertu des nouvelles définitions que vous avez établi avec...

LISTNUM 1 \l 1564              Mme LAFLAMME:  Exactement.


LISTNUM 1 \l 1565              LE PRÉSIDENT:  Vous, madame Laflamme, à la page 15, ça commence en bas de la page 14 c'est-à-dire :

* Notre désir sincère de diffuser et de promouvoir de la musique d'artistes d'ici, sont profondément inscrits dans notre philosophie opérationnelle et n'ont nul besoin d'une réglementation contraignante pour s'exprimer. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1566              LE PRÉSIDENT:  C'est ce qui vous amène, je suppose, à la définition que vous avez déposée en annexe à votre présentation orale?

LISTNUM 1 \l 1567              Mme LAFLAMME:  C'est exact.

LISTNUM 1 \l 1568              LE PRÉSIDENT:  Est-ce que l'ADISQ a une copie de cette annexe-là?  Parce que je vois qu'elle apparaît sous le nom d'Astral Media Radio, mais pour qu'on s'assure, au moment où ils vont comparaître, que c'est bel et bien sur le même texte que vous vous êtes entendus?

LISTNUM 1 \l 1569              Mme LAFLAMME:  En fait ils ont une copie du texte parce qu'on a échangé sur le texte, mais sur cette annexe-là particulièrement, non.

LISTNUM 1 \l 1570              LE PRÉSIDENT:  Pendant la pause...

LISTNUM 1 \l 1571              Mme LAFLAMME:  On va leur donner.

LISTNUM 1 \l 1572              LE PRÉSIDENT:  Vous voulez leur donner, donc qu'on puisse s'assurer que...

LISTNUM 1 \l 1573              CONSEILLERE NOEL:  Qu'on parle tous la même langue.


LISTNUM 1 \l 1574              LE PRÉSIDENT:  Qu'on parle tous la même langue et au moment de la réplique, si ce n'était pas le même texte sur lequel vous vous entendiez, vous nous direz c'est quoi les différences.

LISTNUM 1 \l 1575              Avez-vous des émissions réseau qui proviendraient de d'autres localités que de Montréal?  Que ce soit sur un ou l'autre des réseaux, que Boom sûrement puisque forcément il faut que ça parvienne d'ailleurs que Montréal, il n'y a pas de station Boom à Montréal.

LISTNUM 1 \l 1576              Je restreins ma question à RockDétente et Énergie.

LISTNUM 1 \l 1577              M. BENOIT:  On l'a sur Énergie dans des émissions à réseau régional entre Rouyn et Val d'Or.

LISTNUM 1 \l 1578              On a déjà eu une émission en provenance de Québec, mais dans la grille actuelle...

LISTNUM 1 \l 1579              C'est à peu près tout ce qu'il y a entre Boom et Énergie Abitibi.

LISTNUM 1 \l 1580              LE PRÉSIDENT:  Est-ce qu'il y a des contraintes particulières au fait qu'il n'y a pas d'émissions qui proviennent de d'autres localités que de Montréal?  Est-ce que ce sont des contraintes d'ordre technologique?

LISTNUM 1 \l 1581              M. BENOIT:  Non, pas du tout.


LISTNUM 1 \l 1582              Les émissions, quand on parle des * Grandes Gueules + ou qu'on parle de * La Vraie Vie + sur RockDétente qui sont nos deux émissions en réseau, on les promène beaucoup vers l'extérieur, donc ils font des émissions notamment du marché de Québec, du marché de Gatineau.

LISTNUM 1 \l 1583              Mais non, on demeure toujours très ouverts à créer un produit qui puisse parvenir de l'extérieur.  On a toutes les facultés et facilités techniques pour réaliser ça.

LISTNUM 1 \l 1584              LE PRÉSIDENT:  Vous venez juste de mentionner * Les Grandes Gueules +, on a lu récemment dans les journaux que cette émission-là perdrait ses talents, à tout le moins principaux, je pense que vous n'êtes pas une entreprises sans réserve et que vous êtes déjà en train de plancher sur quelque chose, mais est-ce que ce sera des émissions locales ou ce sera une autre émission réseau?

LISTNUM 1 \l 1585              M. BENOIT:  Notre intention, c'est de conserver le créneau réseau.  Comme vous le savez, * Les Grandes Gueules +, qui quittent la radio après 15 ans, ont obtenu des scores incroyables en rejoignant près de 1 200 000 personnes par semaine dans ce créneau-là, c'est tout un défi pour nous.


LISTNUM 1 \l 1586              Mais notre intention c'est d'offrir une programmation de haut niveau, de grande qualité pour l'ensemble des marchés qu'on dessert.

LISTNUM 1 \l 1587              Quand je regarde la performance qu'on a atteinte en région avec * Les Grandes Gueules +, c'est tout à fait exceptionnel et dans plusieurs marchés on oscille entre le 75 et 80 pour cent de parts de marché.  Ce défi est d'autant plus grand.

LISTNUM 1 \l 1588              Là-dessus, les régions qui diffusent ça sont très à l'aise avec cette décision-là.

LISTNUM 1 \l 1589              LE PRÉSIDENT:  Évidemment, décision que vous ne contrôliez pas.  La décision de voir * Les Grandes Gueules + quitter l'antenne.

LISTNUM 1 \l 1590              M. BENOIT:  Non.  Malheureusement.

LISTNUM 1 \l 1591              Mais après 15 ans, je dois vous avouer que c'est un cycle quand même qui assez exceptionnel.

LISTNUM 1 \l 1592              LE PRÉSIDENT:  En radio.

LISTNUM 1 \l 1593              M. BENOIT:  En radio, oui.

LISTNUM 1 \l 1594              Mais je tiens à vous préciser encore une fois que malgré le fait que même si nous allons avoir un créneau, * Le retour à la maison + qui sera réseau, il y aura toujours des plans d'insertion locale à chaque heure dans notre émission.

LISTNUM 1 \l 1595              LE PRÉSIDENT:  Madame la conseillère.

LISTNUM 1 \l 1596              Me LAGACÉ :  Bonjour.


LISTNUM 1 \l 1597              La question s'adressera à monsieur Rodrigue.

LISTNUM 1 \l 1598              A la page 12 de la présentation, vous avez indiqué qu'Astral prévoyait multiplier par quatre les montants annuels à verser au titre du DCC.

LISTNUM 1 \l 1599              Je veux juste préciser, qu'est-ce que vous entendez par cette proportion et comment vous l'avez établie?

LISTNUM 1 \l 1600              M. RODRIGUE:  C'est une évaluation qu'on faisait à partir de nos revenus de l'année dernière si on compare avec le montant que nous versions auparavant.

LISTNUM 1 \l 1601              Me LAGACÉ:  Merci.

LISTNUM 1 \l 1602              LE PRÉSIDENT:  Je note que vous avez cité la FPJQ dans votre présentation orale avec une note de bas de page faisant référence au magazine * Le Trente +, est-ce que vous pourriez en laisser une copie au secrétariat, à la secrétaire de l'audience?

LISTNUM 1 \l 1603              Mme LAFLAMME:  Avec plaisir.

LISTNUM 1 \l 1604              LE PRÉSIDENT:  Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 1605              Ceci termine la comparution d'Astral.  Nous procéderons à l'intervention suite à une pause de 15 minutes.

--- Suspension à 11 h 05 / Recess at 11:05a.m.

--- Reprise à 11 h 23 / Upon resuming at 11:23a.m.


LISTNUM 1 \l 1606              LE PRÉSIDENT:  Madame la secrétaire.

LISTNUM 1 \l 1607              LA SECRÉTAIRE:  Merci, Monsieur le Président.

LISTNUM 1 \l 1608              Nous procéderons maintenant à la deuxième phase au cours de laquelle les autres parties comparaîtront dans l'ordre indiqué dans l'ordre du jour afin de présenter leur intervention.

LISTNUM 1 \l 1609              Je demanderais à l'ADISQ de présenter son intervention.

LISTNUM 1 \l 1610              S'il vous plaît vous présenter.  Vous avez dix minutes pour faire votre présentation.

LISTNUM 1 \l 1611              Merci.

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 1612              Mme DROUIN:  Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 1613              Je suis Solange Drouin, vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l'ADISQ.

LISTNUM 1 \l 1614              Je suis accompagnée aujourd'hui de madame Annie Provencher, directrice de la recherche et de la radiodiffusion également à l'ADISQ.

LISTNUM 1 \l 1615              D'abord merci de nous avoir invités à comparaître devant vous aujourd'hui.


LISTNUM 1 \l 1616              Bien que ce soit loin d'être la première fois qu'on se présente devant vous pour des cas de renouvellements de licence, pour nous cette fois-ci revêt un caractère très particulier.

LISTNUM 1 \l 1617              Il s'agit en effet de la première audience où nous allons discuter de l'application de la toute nouvelle politique du Conseil sur la radio commerciale.

LISTNUM 1 \l 1618              Audience, je vous l'avoue, sur laquelle nous fondons beaucoup d'espoirs.  Je m'explique.

LISTNUM 1 \l 1619              Dans la dernière politique, le Conseil a choisi d'adopter sur certains aspects de contenus une méthode de réglementation nouvelle, soit le cas par cas.

LISTNUM 1 \l 1620              Je vous avouerai qu'une fois la surprise passée, pour ne pas dire la déception, mettons la surprise, nous nous sommes dit que cette façon de procéder démontrait de la part du Conseil de l'audace et du courage en nous invitant à poursuivre le dialogue dans chaque cas particulier de renouvellement de licence et en annonçant qu'il n'hésiterait pas à imposer des conditions de licence particulières lorsqu'il le jugeait approprié et nécessaire.


LISTNUM 1 \l 1621              Je ne vous cache pas que nous souhaitons, dans le cadre de cette audience, vous inciter fortement à poursuivre sur cette lancée et vous convaincre qu'il s'agit bien ici de cas de renouvellements de licence où des mesures particulières touchant les contenus sont nécessaires.

LISTNUM 1 \l 1622              Mais avant d'en arriver aux propositions concrètes des conditions de licence, deux mots encore sur ce fameux thème des nouvelles technologies et de leur impact sur la situation financière des radiodiffuseurs, évidemment en particulier celui d'Astral.

LISTNUM 1 \l 1623              Sur cet aspect, le Conseil semble avoir fait sien les arguments des radiodiffuseurs dans le cadre de la nouvelle politique.  Le CRTC a jugé que bien que la situation financière des radiodiffuseurs soit très saine, encore aujourd'hui, les entreprises étaient sur le point d'entrer dans une période trouble causée par une concurrence potentielle des nouvelles plateformes de diffusion.

LISTNUM 1 \l 1624              Cet état probable justifiait donc le Conseil d'éviter d'alourdir leur fardeau réglementaire.

LISTNUM 1 \l 1625              A ce sujet, je ne crois pas avoir besoin de vous rappeler à quel point nous divergeons d'opinion avec nos partenaires radio, surtout que les faits confirment les prévisions fort positives de ce secteur que nous avions présentées d'ailleurs dans le cadre de l'audience sur la révision de la politique.


LISTNUM 1 \l 1626              Plusieurs sources établissent en effet depuis même la décision sur la politique que les revenus des prochaines années continueront d'être en croissance dans le domaine de la radio.

LISTNUM 1 \l 1627              Qu'il suffise peut-être d'ajouter à cette liste déjà longue de sources déjà citées dans nos mémoires une étude de PricewaterhouseCoopers, étude même citée par Astral le 12 avril dernier, qui dit que le secteur de la radio présentera une croissance continue de quatre point sept pour cent par année jusqu'en 2010.

LISTNUM 1 \l 1628              Plus particulièrement, dans le cas d'Astral, l'optimisme envers la croissance de ses secteurs est évident.  Comme nous le citions dans notre mémoire, monsieur Parisien, le président d'Astral Media Radio, déclarait publiquement le 15 mars que la radio conventionnelle est et demeurera dynamique, pleine de potentiel pour plusieurs années.

LISTNUM 1 \l 1629              De plus, les résultats financiers d'Astral que nous présentons dans notre mémoire sont assez éloquents, qu'il suffise de citer la marge bénéficiaire BAIIA d'Astral Media Radio qui tourne autour des 35 pour cent, tant en 2005 qu'en 2006.


LISTNUM 1 \l 1630              Si on ajoute à tout cela l'achat annoncé en avril des stations de Standard par Astral au coût d'un point deux milliards de dollars, il va sans dire qu'Astral témoigne éloquemment d'une confiance certaine dans la solidité de ce secteur.

LISTNUM 1 \l 1631              Tout ce contexte fort positif pour les secteurs de la radio et en particulier pour Astral qui deviendra, sous réserve de votre approbation, le numéro 1 de la radio au Canada permet donc au Conseil d'envisager les demandes de renouvellement devant vous comme celles d'une entreprise pleinement en mesure de faire face à la concurrence, quelle qu'elle soit, et à des obligations réglementaires même accrues.

LISTNUM 1 \l 1632              Avant d'aller plus loin, nous aimerions prendre quelques instants pour défaire un mythe une fois pour toutes qui est encore soulevé, une menace qui est encore soulevée malgré le fait que les chiffres prouvent totalement le contraire, celui de la fameuse migration des francophones vers les stations musicales anglophones.

LISTNUM 1 \l 1633              A cet effet, nous avons déposé dans le cadre du document qu'on vous a transmis un document qui en fait état, il s'agit du document A.

LISTNUM 1 \l 1634              Vas-y, Annie.


LISTNUM 1 \l 1635              Mme PROVENCHER :  Pour vérifier s'il y avait effectivement une migration des francophones vers les stations musicales anglophones, nous avons utilisé les données de BBM et analysé l'écoute de cette population francophone de Montréal, les stations musicales commerciales anglophones et francophones, pour la période de 1998 à 2006 en utilisant comme indicateur les heures totales d'écoute pour la période de sondage de l'automne de chacune de ces années.

LISTNUM 1 \l 1636              Comme vous pouvez l'observer à partir du document A, il n'y a pas de tendance qui démontrerait que la population francophone délaisse les stations musicales francophones pour les stations musicales anglophones.

LISTNUM 1 \l 1637              En effet, la part des stations francophones dans les heures totales consacrées aux stations musicales n'a jamais fléchi en bas de 80 pour cent durant toutes ces années et a même connu une hausse de 2005 à 2006 pour atteindre 83,4 pour cent.  Ce taux est quasi identique à celui qu'on observait en 1998.

LISTNUM 1 \l 1638              Mme DROUIN:  Ceci étant dit, passons maintenant à l'analyse d'un problème non pas probable, mais bien réel, cette fois-ci, qui existe dans le monde de la radio et dans celui des stations en renouvellement devant vous, celui du problème de diversité et de nouveauté dans la programmation.


LISTNUM 1 \l 1639              Dans le cadre du processus de révision de la politique, nous avons déposé au Conseil de nombreuses analyses de la programmation des stations de radio démontrant un manque de diversité et de nouveauté dans leur programmation.

LISTNUM 1 \l 1640              Malgré l'abondance des données fournies dans certains cas, même sur une année complète de programmation, le Conseil n'a pas jugé bon de retenir nos recommandations.

LISTNUM 1 \l 1641              Par contre, le Conseil a reconnu en même temps l'importance d'étudier au cas par cas le dossier de chaque station et de mettre en place au besoin des mesures précises de temps d'antenne accordé aux artistes de la relève, ce que nous saluons.

LISTNUM 1 \l 1642              D'ailleurs, nous tenons à souligner aussi le sérieux de la démarche du Conseil à cet égard qui s'est traduite entre autres dans des questions précises sur ce sujet dans les questions supplémentaires adressées à Astral.

LISTNUM 1 \l 1643              Afin de vous démontrer également le sérieux de nos préoccupations et de nos recommandations dans le cas particulier des stations en renouvellement aujourd'hui, nous avons refait plusieurs de nos analyses déjà déposées dans le cadre de la politique radio, mais cette fois-ci avec les données de 2006.


LISTNUM 1 \l 1644              Évidemment, les données sur lesquelles nous nous fondions dans le document au soutien de notre mémoire pour la politique se fondaient sur les données de 2005, donc on a refait toutes nos analyses en vous donnant une année supplémentaire pour voir si oui ou non ce qu'on avait observé en manque de diversité et de nouveauté se confirmait aussi sur une autre année.

LISTNUM 1 \l 1645              D'abord, au niveau de l'offre disponible de musique pour diffusion à la radio.

LISTNUM 1 \l 1646              Annie.

LISTNUM 1 \l 1647              Mme PROVENCHER:  Nous avons employé la même...

LISTNUM 1 \l 1648              Mme DROUIN:  Le document B, peut-être.

LISTNUM 1 \l 1649              Mme PROVENCHER:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1650              Je vous réfère au document B.  Nous avons donc employé la même méthode pour le calcul de l'offre en 2006 que nous avions employée en 2005 pour la politique radio, soit l'addition des catalogues, des différents distributeurs reconnus et indépendants.  Avec cette méthode on s'assure qu'il n'y a pas de recoupement dans l'offre.  Ça inclut donc le catalogue aussi de la SOPREF.


LISTNUM 1 \l 1651              On compte donc, en 2006, 279 albums francophones originaux d'artistes québécois.  Ce total exclut les rééditions et les compilations, donc c'est du matériel original.

LISTNUM 1 \l 1652              Nous avons ensuite analysé la liste totale des titres diffusés en 2006 par les stations CKMF, CHIK et CITÉ et identifié les titres qui provenaient des albums de 2006.

LISTNUM 1 \l 1653              Cette analyse révèle que ces trois stations n'ont diffusé que 14 à 18 pour cent des pièces mises en marché en 2006 sur une disponibilité de trois titres par album.

LISTNUM 1 \l 1654              Mme DROUIN:  Autrement dit, contrairement à ce que peut affirmer Astral dans ses réponses aux questions supplémentaires du Conseil, l'offre d'albums est stable.

LISTNUM 1 \l 1655              D'ailleurs, cet argument-là de l'offre stable ou non vaudrait aussi pour les quotas de 65 pour cent de musique vocale de langue française.  Pourtant, les radios et Astral ne l'ont pas invoqué et le Conseil n'a jamais remis cela en question étant entendu que les quotas sont là aussi pour stimuler l'offre.

LISTNUM 1 \l 1656              Maintenant, au niveau de la diversité de la programmation.  Vous avez un document assez fouillé, le document C.  Je ne passerai pas à travers ce document-là, il y a plusieurs conclusions qu'on a mises au début du document.


LISTNUM 1 \l 1657              Seulement pour vous dire que les problèmes de diversité, les problèmes de concentration de diffusion sur un nombre très limité de titres que nous avions notés en 2005 sont exactement les mêmes que ceux rencontrés en 2006.

LISTNUM 1 \l 1658              Vous allez voir, chacune des analyses confirme, finalement, le constat de manque de nouveauté et de diversité que nous avions observé en 2005.

LISTNUM 1 \l 1659              Ça me fera plaisir d'en parler plus en détail avec vous au moment des questions.

LISTNUM 1 \l 1660              Passons au problème de la place accordée aux artistes de la relève ou émergents.

LISTNUM 1 \l 1661              Avant de passer la parole encore une fois à Annie, j'aimerais prendre quelques minutes pour vous signifier notre déception face au fait que le Conseil ait mis de côté l'ensemble de nos analyses et ne se soit inspiré que de sa propre étude faite sur une courte période de trois jours sur ce sujet pour justifier l'absence de mesures pour l'ensemble des stations.

LISTNUM 1 \l 1662              D'abord, comme nous l'avons démontré dans notre mémoire, l'interprétation que fait le Conseil de sa propre étude est trompeuse.


LISTNUM 1 \l 1663              Le Conseil évalue la place des artistes de la relève par marchés et non par stations.  Ceci a pour résultat qu'une station qui diffuse plus de nouveautés peut en racheter une autre sur le même marché.

LISTNUM 1 \l 1664              Il faut analyser les données par station et lorsque nous le faisons, à partir même des données du CRTC, de sa propre étude, on en conclut, en ventilant les données des stations de format adulte contemporain versus les stations grands succès, on en vient à la conclusion, et vous n'aurez pas le choix  d'arriver à la même conclusion que nous, que les stations grands succès diffusent plus de nouveautés et que les stations de format adulte contemporain.

LISTNUM 1 \l 1665              Contrairement à ce que le Conseil prétend, la situation de certaines stations ne s'est pas améliorée et nécessite donc l'imposition de mesures particulières pour augmenter le temps d'antenne aux artistes de la relève ou émergents.

LISTNUM 1 \l 1666              Pour fixer la mesure la plus adéquate possible, il faut bien sûr s'entendre sur une définition d'artistes émergents ou de la relève.

LISTNUM 1 \l 1667              A ce sujet, comme Astral vous l'a dit tout à l'heure, nous nous sommes entendus sur une telle définition à l'exception près, et j'ai eu d'ailleurs le loisir d'en discuter avec les gens d'Astral pendant la pause, que le premier paragraphe qui dit que :


* Un artiste sera considéré émergent pour une période de six mois suivant l'atteinte d'un statut de disque d'or. +  (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 1668              Mme DROUIN:  En précisant le 50 000 copies, ce n'était qu'à titre indicatif parce que je ne vous cacherai pas qu'ailleurs dans le monde il y a des discussions étant donné les baisses de ventes de disques importantes qu'on subit dans certains marchés qu'il y a des discussions que le nombre de ventes qui soit nécessaire pour atteindre le statut de disque d'or soit peut-être revu à la baisse.

LISTNUM 1 \l 1669              LE PRÉSIDENT:  Madame Drouin, pouvez-vous arriver à la conclusion?  Le dix minutes est dépassé.

LISTNUM 1 \l 1670              Mme DROUIN:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1671              Je trouve ça dommage, est-ce que vous me donnez un petit cinq minutes de plus?  Vu qu'on est les seuls intervenants?

LISTNUM 1 \l 1672              LE PRÉSIDENT:  Malheureusement...

LISTNUM 1 \l 1673              Mme DROUIN:  Non?

LISTNUM 1 \l 1674              LE PRÉSIDENT:  J'ai un agenda d'audience que je dois respecter.

LISTNUM 1 \l 1675              Mme DROUIN:  D'accord.


LISTNUM 1 \l 1676              Pour terminer, le fameux problème des montages qu'on a déjà soulevé, encore une fois dans les analyses qu'on vous présente dans le document C, c'est un problème tout aussi criant en 2005 qu'en 2006.

LISTNUM 1 \l 1677              J'aimerais là-dessus seulement dire que nous insistons sur cet aspect-là qui, selon nous, nous prive de dix pour cent de rotations francophones, ce n'est pas rien.

LISTNUM 1 \l 1678              Lorsqu'on voit qu'une station diffuse en moyenne à peu près 1 000 rotations par semaine, nous priver de dix pour cent de rotations francophones, c'est nous priver de 100 rotations francophones.

LISTNUM 1 \l 1679              Ce n'est pas pour rien que nous insistons beaucoup sur ce point-là et si le Conseil n'est pas satisfait de nos études, ça nous fera plaisir d'en discuter avec le personnel du CRTC également et il nous semble de notre devoir à nous et à vous et même à Astral de s'assurer que ce problème-là, s'il n'est pas véridique qu'on le prouve, mais s'il l'est de prendre les mesures appropriées.

LISTNUM 1 \l 1680              J'arrêterai ici et nous sommes prêtes à répondre à vos questions.

LISTNUM 1 \l 1681              LE PRÉSIDENT:  Merci, madame Drouin.  Merci, madame Provencher.

LISTNUM 1 \l 1682              J'ai beaucoup de questions dont certaines découlent de votre présentation orale que vous venez de faire.


LISTNUM 1 \l 1683              En fait, vous avez dit que la place de la relève, ça vous inquiétait qu'elle soit faite par marchés plutôt que par stations.  Cependant je vous rappelle que la loi parle même du système canadien de la radiodiffusion et quand on analyse même la question d'équilibre dans un marché, l'équilibre de programmation dans un marché, on regarde même l'ensemble des joueurs, y compris les stations publiques, les stations communautaires, les stations étudiantes et les stations commerciales.

LISTNUM 1 \l 1684              Je pense que la politique du Conseil, qu'elle soit surtout en matière de talents émergents, s'inspire de l'ensemble des choses qui sont disponibles dans le marché.

LISTNUM 1 \l 1685              Chacun des joueurs a son rôle et les stations de radio commerciale, de l'avis du Conseil, ont un rôle grand public, alors que des stations visent des auditoires plus complémentaires ou plus pointus.

LISTNUM 1 \l 1686              La politique sur la radio commerciale, elle reflète la vision du Conseil en matière de radio commerciale, effectivement, il faut regarder aussi l'ensemble des autres composantes pour avoir une vue d'ensemble.


LISTNUM 1 \l 1687              Dans le même ordre d'idée, vous parlez que la politique que le Conseil, dans sa décision de décembre dernier, dans son énoncé de décembre dernier, ramène le cas par cas.

LISTNUM 1 \l 1688              Plus spécifiquement il le fait dans le cas des talents émergents, mais c'est quand même dans le cadre d'un énoncé de politique globale.

LISTNUM 1 \l 1689              Oui, on s'est réservé des éléments au cas par cas, mais ce n'est pas l'ensemble des éléments de la politique qui est au cas par cas, ce sont des choses qui sont plus spécifiques qui sont des questions sur lesquelles le Conseil s'est penché peut-être pour la première fois ou dans une perspective nouvelle et comme on n'avait pas de données particulières, que l'audience n'avait pas permis au Conseil d'aller chercher des grands consensus, le Conseil a jugé approprié de laisser au temps de finaliser, peut-être de cristalliser des consensus.

LISTNUM 1 \l 1690              Un peu ce qui est arrivé ce matin quand Astral nous a présenté le résultat de son entente avec l'ADISQ concernant la notion des talents émergents, sa définition.

LISTNUM 1 \l 1691              Si vous me permettez, je vais aller directement avec ma première question.

LISTNUM 1 \l 1692              Mme DROUIN:  Est-ce que je peux répondre à votre préambule?


LISTNUM 1 \l 1693              LE PRÉSIDENT:  Vous avez pris 69 pages pour me le donner, votre préambule.

LISTNUM 1 \l 1694              Mme DROUIN:  Non, mais seulement le préambule de votre question en disant que votre analyse par marchés était aussi valable qu'une analyse par stations.

LISTNUM 1 \l 1695              J'aimerais seulement dire...

LISTNUM 1 \l 1696              LE PRÉSIDENT:  Vous dites que vous ne concourez à notre opinion à notre opinion, mais c'est notre décision.

LISTNUM 1 \l 1697              Mme DROUIN:  Si on veut vraiment identifier la diversité parce que les gens seulement, les gens écoutent une station à la fois, les gens n'écoutent pas un marché de stations à la fois.  Une personne va écouter une station à la fois et il me semble que dans la politique canadienne de radiodiffusion, à l'article 3.1.e que je n'ai pas devant moi, on dit que tous les éléments du système doivent contribuer de la manière qui convient à la présentation et à la... je ne sais pas, je ne me rappelle plus.

LISTNUM 1 \l 1698              Je pense que le fait de dire que le Conseil puisse avoir une analyse par marchés, ça n'exclut pas, selon moi, qu'on puisse avoir une analyse par stations.


LISTNUM 1 \l 1699              LE PRÉSIDENT:  Ce sont toutes les composantes du système.  Une des composantes du système, c'est la radio commerciale.  Ce n'est pas CKMF, ce n'est pas RockDétente, c'est la radio commerciale.  C'est une des composantes.

LISTNUM 1 \l 1700              Il y a la radio communautaire, il y a la radio publique aussi. La radiodiffusion communautaire, publique et commerciale sont les trois qui sont citées dans la loi.

LISTNUM 1 \l 1701              Le Conseil en a créé des nouvelles, en a ajouté, la radio de campus et la radio par satellite, ces choses-là, mais les trois qui sont mentionnées dans la loi, ce sont les composantes du système canadien de radiodiffusion.

LISTNUM 1 \l 1702              Évidemment, ce qu'on a fait au mois de mars 2006, c'est qu'on a regardé la composante du système de la radio commerciale.

LISTNUM 1 \l 1703              Ce qu'on fait aujourd'hui, on regarde un certain nombre de composantes francophones québécoises de cette même radio commerciale et vous avez, dans un texte de 69 pages, sans sommaire exécutif, sans rien, refait l'audience de mars dernier en bonne partie, donc jusqu'à un certain point, cette portion-là de votre mémoire, je me suis donné la peine de le lire, mais m'apparaît inutile.


LISTNUM 1 \l 1704              Je vous le dis clairement, mais ça n'empêche pas quand même d'avoir des questions qui vont être tirées directement de votre mémoire, mais ça je vais y venir.

LISTNUM 1 \l 1705              Je vais commencer par l'annexe qu'on trouve à la présentation orale d'Astral, et je comprends qu'on vous a remis au moins une copie de cette annexe-là puisque tantôt vous avez fait état de votre interprétation du premier point.

LISTNUM 1 \l 1706              Selon vous, ce premier point là devrait se lire comment?

LISTNUM 1 \l 1707              Mme DROUIN:  La seule différence, c'est que j'enlèverais la parenthèse où on précise 50 000 copies parce qu'aujourd'hui la mesure d'un disque d'or c'est 50 000 copies, mais demain ça peut être 40 000.

LISTNUM 1 \l 1708              C'est la notion d'un succès de disque d'or qui, elle, doit nous guider là-dedans et non nécessairement l'atteinte de 50 000 copies qui peut changer dans l'avenir.

LISTNUM 1 \l 1709              LE PRÉSIDENT:  Pour ce qui est de la définition, en soustrayant la référence à 50 000 copies, c'est une définition à laquelle l'ADISQ concourt.

LISTNUM 1 \l 1710              Mme DROUIN:  En effet.  Oui.


LISTNUM 1 \l 1711              LE PRÉSIDENT:  Maintenant, on a demandé à Astral, au moment de sa comparution, si elle parlait avec ses partenaires, elle a dit qu'elle avait parlé à l'ACR, elle a des partenaires commerciaux, c'était une chose à faire, je sais que l'ADISQ a des partenaires, est-ce qu'elle entend partager avec ses partenaires cette définition-là pour voir s'il y a un accord consensuel global?

LISTNUM 1 \l 1712              Mme DROUIN:  Si vous entendez par là nos partenaires de l'industrie de la musique, à savoir les auteurs, les artistes-interprètes...

LISTNUM 1 \l 1713              LE PRÉSIDENT:  Oui, les artistes-interprètes.

LISTNUM 1 \l 1714              Mme DROUIN:  L'Union des artistes.

LISTNUM 1 \l 1715              LE PRÉSIDENT:  Un de vos partenaires fréquents aux audiences parce que vous avez même souvent fait des comparutions en tandem, c'est effectivement l'Uda.

LISTNUM 1 \l 1716              Mme DROUIN:  Par contre, si vous faites référence à nos partenaires du reste du Canada comme CIRPA qui...

LISTNUM 1 \l 1717              LE PRÉSIDENT:  Non, non.

LISTNUM 1 \l 1718              Mme DROUIN:  Parfait.

LISTNUM 1 \l 1719              LE PRÉSIDENT:  On parle d'une définition qui concerne la radio de langue française.

LISTNUM 1 \l 1720              Mme DROUIN:  Tout à fait.


LISTNUM 1 \l 1721              Votre question est si on va tenter de discuter de tout ça avec nos amis de l'Uda, de la SPACQ aussi, des auteurs-compositeurs, bien évidemment.  Mais ce n'est pas fait à l'heure actuelle.

LISTNUM 1 \l 1722              LE PRÉSIDENT:  Ça n'a pas encore été initié.

LISTNUM 1 \l 1723              Je vais revenir, avant d'aller dans mes questions, quoique celle-là je...

LISTNUM 1 \l 1724              Je prends votre document B.  Vous parlez d'une relative stabilité, c'est quand même une diminution de sept pour cent.  Dans un petit univers, sept pour cent peut avoir sa signification.

LISTNUM 1 \l 1725              Cependant, vous parlez de 279 albums, basés sur un multiple de 3 titres par album qui seraient disponibles à des fins de radiodiffusion de 837 plages, mais est-ce que vous avez une distribution de ces albums-là par genres musicaux?

LISTNUM 1 \l 1726              Dans les 279, il y en a combien que c'est de la musique classique?

LISTNUM 1 \l 1727              Mme DROUIN:  Pas de la musique classique là-dedans.  C'est vraiment juste les albums francophones.

LISTNUM 1 \l 1728              LE PRÉSIDENT:  Francophones.

LISTNUM 1 \l 1729              Mme DROUIN:  Ce sont des chansons francophones.


LISTNUM 1 \l 1730              LE PRÉSIDENT:  Combien sont des ouvres musicales qui visent un auditoire d'enfants?

LISTNUM 1 \l 1731              Mme DROUIN:  Là-dessus, si vous voulez qu'on le ventile par genres, c'est possible de le faire.  C'est sûr que c'est une tâche ardue, mais on peut le faire.  On peut le faire, ça.

LISTNUM 1 \l 1732              LE PRÉSIDENT:  Ce serait certainement utile, pas juste pour le Conseil, ce serait utile pour l'ensemble des intervenants, c'est une question qui a été posée à l'audience de mars dernier pour laquelle vous nous avez répondu que c'était impossible à faire. Aujourd'hui vous me dites que si c'est utile, on peut le faire.

LISTNUM 1 \l 1733              Mme DROUIN:  Si je me rappelle bien, à l'audience c'était que c'était impossible à faire dans les délais que vous nous donniez.  Mais ce n'est pas impossible à faire objectivement.  Voilà.

LISTNUM 1 \l 1734              LE PRÉSIDENT:  Je pense que ce serait certainement un outil d'usage.  Encore là pour les besoins du Conseil, quand même, la période va être relativement courte.  Si vous êtes capable de le produire, on va vous donner une période déterminée, mais qui va être encore relativement courte, qui est susceptible de ressembler passablement à celle qu'on avait lors de l'audience sur la politique.


LISTNUM 1 \l 1735              Je vais laisser aux soins au personnel du Conseil de réfléchir sur la durée qui vous permettrait d'arriver à votre analyse et à nous fournir les renseignements.

LISTNUM 1 \l 1736              Cependant, si ce n'était pas impossible à réaliser dans un court laps de temps, je le suggère fortement que vous pensiez à avoir un système qui fait que, bon an mal an, vous soyez capables de produire ce type de données là qui nous apparaissent à nous...

LISTNUM 1 \l 1737              Vous avez besoin d'outils, vous nous le dites que vous avez besoin d'outils; vous demandez pour des rapports; je vais me permettre de vous en demander un.

LISTNUM 1 \l 1738              Mme DROUIN:  Si vous les maintenez pour les radiodiffuseurs, on va en faire, pas de problème.

LISTNUM 1 \l 1739              LE PRÉSIDENT:  Parce qu'eux aussi sont intéressés à connaître le résultat.

LISTNUM 1 \l 1740              Mme PROVENCHER:  Je voudrais vous faire part à ce sujet-là d'un projet qu'on a avec l'Observatoire de la culture et des communications, soit de coder par genre musicaux les 500 meilleurs vendeurs au Québec.


LISTNUM 1 \l 1741              C'est quelque chose qui est en cours et les données seront disponibles d'ici l'automne.

LISTNUM 1 \l 1742              LE PRÉSIDENT:  Parce que ça, c'est un projet de longue haleine.  J'étais membre de l'Observatoire et c'est un projet qu'ils ont entrepris, ça, il y a bien des années.

LISTNUM 1 \l 1743              Vous êtes optimistes que l'arbre porte son fruit à l'automne prochain.

LISTNUM 1 \l 1744              Mme DROUIN:  A l'ADISQ, on a un contrat de service avec eux.

LISTNUM 1 \l 1745              Mme PROVENCHER:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1746              Mme DROUIN:  C'est nous qui avons la charge de faire ça et on s'est commis pour le faire pour l'automne.  Pas l'ensemble des disques qui sortent, mais le Top 500 des meilleurs vendeurs, des artistes québécois dans le Top 500.

LISTNUM 1 \l 1747              Ça c'est fait, donc il y en a déjà plusieurs qui sont là-dedans, alors c'est clair qu'ils ne seront pas tous là, mais c'est un travail qui est déjà enclenché, donc c'est pour ça que je vous dis qu'il y a déjà une partie du travail de fait.

LISTNUM 1 \l 1748              LE PRÉSIDENT:  Madame la conseillère, voulez-vous...


LISTNUM 1 \l 1749              Me LAGACÉ:  Pour la ventilation par genres, est-ce que vous pouvez donner à tout le moins au conseillers ici une approximation du temps qui vous serait requis pour le faire?

LISTNUM 1 \l 1750              Mme DROUIN:  Je vais discuter de ça avec ma collègue après parce que c'est avec elle que je dois voir ça et on vous le dit à la fin de l'audience ou...

LISTNUM 1 \l 1751              Me LAGACÉ:  En autant qu'on puisse donner cette information-là sur le dossier afin qu'à tout le moins on puisse voir si les conseillers voudront en tenir compte.

LISTNUM 1 \l 1752              Mme DROUIN:  Parfait.

LISTNUM 1 \l 1753              Me LAGACÉ:  En compte pour les fins d'une décision.

LISTNUM 1 \l 1754              Mme DROUIN:  Parfait.

LISTNUM 1 \l 1755              LE PRÉSIDENT:  Maintenant je me réfère à votre document qui apparaît sous Annexe A.

LISTNUM 1 \l 1756              Un, je ne pense pas avoir entendu Astral faire quelques observations que ce soit sur la migration des auditeurs francophones vers les stations de langue anglaise, du moins dans le contexte de ce renouvellement-ci.

LISTNUM 1 \l 1757              Je ne dis pas que ce ne sont pas des choses qui les ont préoccupés, pour lesquelles ils n'avaient pas fait des déclarations antérieures, mais dans le cadre du renouvellement, je ne pense pas les avoir entendus.


LISTNUM 1 \l 1758              Cependant, pour les fins d'analyse, pouvez-vous nous donner les lettres d'appel des stations qui ont été mesurées?  Parce que vous dites que ce sont les stations à caractère musical, mais est-ce que vous auriez les lettres d'appel des stations qui ont été mesurées$

LISTNUM 1 \l 1759              Mme DROUIN:  Ça s'en vient.

--- Pause

LISTNUM 1 \l 1760              Mme PROVENCHER:  Je ne les ai pas devant moi, mais de mémoire il y avait trois stations musicales anglophones, CHOM, CKJM, CJAD.  Au niveau des francophones il y avait...

LISTNUM 1 \l 1761              LE PRÉSIDENT:  Vous voulez dire CFQR.

LISTNUM 1 \l 1762              Mme PROVENCHER:  CFQR, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 1763              LE PRÉSIDENT:  Et CJFM.

LISTNUM 1 \l 1764              Mme PROVENCHER:  Il y en avait trois, ça c'est certain.

LISTNUM 1 \l 1765              LE PRÉSIDENT:  Parfait.

LISTNUM 1 \l 1766              Mme PROVENCHER:  Au niveau francophone, CKOI, CKMF, les stations de Montréal musicales, CITÉ, CFGL.  Il y a une station aussi de Saint-Constant, on a inclus le marché de Saint-Constant.

LISTNUM 1 \l 1767              LE PRÉSIDENT:  CJMS.


LISTNUM 1 \l 1768              Mme PROVENCHER:  CJMS, CFAV de Laval qui est une station...

LISTNUM 1 \l 1769              LE PRÉSIDENT:  CFAV.

LISTNUM 1 \l 1770              Mme PROVENCHER:  Je crois que le compte est bon.

LISTNUM 1 \l 1771              LE PRÉSIDENT:  Vous n'avez pas mis la station de Radio-Nord qui est CouleurFM.

LISTNUM 1 \l 1772              Mme PROVENCHER:  Oui.  Oui, je l'ai mise aussi, oui.  CKLX, CJPX aussi.

LISTNUM 1 \l 1773              LE PRÉSIDENT:  CJPX.  CouleurFM, oui.

LISTNUM 1 \l 1774              Mme PROVENCHER:  Ses stations musicales.

LISTNUM 1 \l 1775              LE PRÉSIDENT:  Couleur Jazz.

LISTNUM 1 \l 1776              Mme PROVENCHER:  Et la station classique de Jean-Pierre Coallier, CJPS.

LISTNUM 1 \l 1777              LE PRÉSIDENT:  Oui, ça c'est CJPS.

LISTNUM 1 \l 1778              D'accord.  Vous avez pris, quoi, les données... ce sont des heures d'écoute, évidemment, que vous avez puisqu'avec des données comme 24 millions, on parle d'heures d'écoute.

LISTNUM 1 \l 1779              Mme PROVENCHER:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1780              LE PRÉSIDENT:  Est-ce que c'est le sondage d'automne, de printemps, d'hiver?

LISTNUM 1 \l 1781              Mme PROVENCHER:  De l'automne.

LISTNUM 1 \l 1782              LE PRÉSIDENT:  A chaque fois c'est sondage d'automne.


LISTNUM 1 \l 1783              Mme PROVENCHER:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1784              LE PRÉSIDENT:  Ce qui s'appelle maintenant S4.

LISTNUM 1 \l 1785              Mme PROVENCHER:  C'est ça, oui.  C'est ce qu'on a pris pour les années.

LISTNUM 1 \l 1786              LE PRÉSIDENT:  Parfait.

LISTNUM 1 \l 1787              Mme PROVENCHER:  On retrouve quatre sondages maintenant.

LISTNUM 1 \l 1788              LE PRÉSIDENT:  Merci.

LISTNUM 1 \l 1789              Ma première question qui est basée sur votre mémoire...

LISTNUM 1 \l 1790              Ma première question, on vient d'y répondre.  Ma deuxième aussi.

LISTNUM 1 \l 1791              Au paragraphe 24 de votre mémoire, c'est là où mes questions concernant les genres musicaux, les différentes ouvres musicales, par genres, c'est dans ce paragraphe-là que vous en parlez, mais vous faites état qu'il y a des CDs sur lesquels aucune ouvre n'a été sélectionnée et qui ont fait l'état d'aucune diffusion.

LISTNUM 1 \l 1792              Est-ce qu'à votre avis les 279 albums dont vous traitez ici sont de qualité égale?


LISTNUM 1 \l 1793              Mme DROUIN:  Sûrement pas, mais quand on fait état  des albums qui n'ont eu aucune diffusion, ils faisaient quand même partie du Top 500 des meilleurs vendeurs.  C'est ce sur quoi on voulait apporter l'attention du Conseil, c'est de dire, oui, bien sûr ils ne sont pas tous de qualité égale, mais on s'étonnait que des albums qui font quand même partie du Top 500 vendeurs, donc qui ont le public, donc il y a des gens qui les ont achetés, que ces albums-là n'aient pas du tout de diffusion, on s'en étonnait.

LISTNUM 1 \l 1794              LE PRÉSIDENT:  Maintenant si je prends juste l'exemple du 500e album, il peut avoir combien de ventes?  Trois ou 5 000 ou...

LISTNUM 1 \l 1795              Mme DROUIN:  Le Top 500, il me semble le 500e c'est 3 000 à peu près.

LISTNUM 1 \l 1796              Annie?

LISTNUM 1 \l 1797              C'est à peu près ça, 3 000.

LISTNUM 1 \l 1798              LE PRÉSIDENT:  A peu près 3 000.

LISTNUM 1 \l 1799              Mme DROUIN:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1800              LE PRÉSIDENT:  Est-ce que ces 279 albums répertoriés étaient dans un des formats qui est exploité par Astral?  Est-ce qu'ils étaient tous dans des formats?

LISTNUM 1 \l 1801              Mme DROUIN:  Pour les deux formats, adulte contemporain et Énergie.

LISTNUM 1 \l 1802              LE PRÉSIDENT:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1803              Mme DROUIN:  Écoutez, pas tous, mais il y en a plusieurs, sûrement.


LISTNUM 1 \l 1804              Comme je vous dis, dans les genres, vu qu'on ne l'a pas fait, mais on pourrait faire cette...

LISTNUM 1 \l 1805              LE PRÉSIDENT:  Mais basé sur votre, comme on dit, educated guess, étant donné que vous êtes à la tête de l'association qui représente les producteurs de disques, basé, donc, sur votre connaissance intrinsèque, quelle proportion de ces albums-là pourrait être dans un ou l'autre des formats dont on parle ici, adulte contemporain et grands succès?

LISTNUM 1 \l 1806              Mme DROUIN:  Je vais laisser la parole là-dessus à mon amie Annie.  Elle a un more educated guess que moi en matière de musique, alors je vais la laisser répondre.

LISTNUM 1 \l 1807              Mme PROVENCHER:  Sans avoir fait de classification par genres, c'est un peu difficile, mais une très grande proportion de ces albums-là serait diffusable.

LISTNUM 1 \l 1808              Pour vous donner une indication, de ce 279 albums là, on en a repéré une quarantaine provenant de distributeurs indépendants de la SOPREF.


LISTNUM 1 \l 1809              On peut convenir que ces albums-là ne conviendraient pas nécessairement à une formule comme celle qui existe pour la radio RockDétente, mais ça on en enlève seulement 30, donc les artistes plus obscurs auxquels vous faites peut-être référence, on en compte une quarantaine.

LISTNUM 1 \l 1810              Mme DROUIN:  C'est que les autres sont en lien avec un distributeur qu'on appelle reconnu, un DEP, Select, Local, Fusion III, Outside, mais il y a un certain nombre qu'on chiffre à peu près à 40 qui sont des albums qui, finalement, c'est de l'auto-distribution ou presque.  Voilà.  C'est ce qu'on veut dire.

LISTNUM 1 \l 1811              Donc, notre educated guess, c'est que s'ils ont réussi à intéresser un distributeur à leur produit, c'est qu'il y a sûrement un marché.

LISTNUM 1 \l 1812              LE PRÉSIDENT:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1813              Maintenant, si je vais à la page 16 de votre mémoire, autour des paragraphes 40 et 41, je pense qu'on a aussi couvert par la nouvelle définition qu'Astral a donnée, et ça nous amène, parce que ça couvre aussi une partie importante de votre mémoire, ça revient par après, même au paragraphe 65, c'est que pour vous, vous ne faites pas de distinction entre une nouveauté et un talent émergent, enfin, il n'y a pas de distinction entre une nouveauté et un talent émergent.

LISTNUM 1 \l 1814              C'est ça?


LISTNUM 1 \l 1815              Mme DROUIN:  La définition avec laquelle on s'est entendus avec Astral...

LISTNUM 1 \l 1816              LE PRÉSIDENT:  C'est parce que je pose ma question à partir du mémoire qui est là et non de la définition sur laquelle vous vous êtes entendus ce matin.

LISTNUM 1 \l 1817              Mme DROUIN:  C'est ça.  Mais là-dessus je pense que j'attirerais votre attention sur le fait que le mémoire qu'on a fait avec les analyses qu'on a faites, c'était avec notre définition de 24 mois.

LISTNUM 1 \l 1818              Mais dans le document -- c'est lequel document où on fait la différence -- le document D, si vous pouvez le prendre, le document D on a refait notre analyse de la diversité et des artistes avec notre nouvelle définition.  Ça, je pense que c'est important qu'on le regarde.

LISTNUM 1 \l 1819              LE PRÉSIDENT:  * Notre + étant la définition Astral/ADISQ.

LISTNUM 1 \l 1820              Mme DROUIN:  Oui.  Astral/ADISQ prime, je vous dirais, je vais vous expliquer pourquoi après, vous avez les analyses qu'on vous avait déjà déposées dans le cadre de notre mémoire avec notre définition avec CITÉ, CHIK et CKMF, vous voyez que vous l'avez, divisée entre périodes de grande écoute et sur la semaine de radiodiffusion.


LISTNUM 1 \l 1821              Dans le cas de CITÉ avec notre ancienne définition, on passe de 19 pour cent jusqu'à 7 pour cent aux heures de grande écoute.

LISTNUM 1 \l 1822              Avec la nouvelle définition de 48 mois moins les artistes qui ont atteint 50 000, ces proportions-là baissent à 7, 8 et 6 pour cent.  C'est une semaine.  On a regardé sur trois semaines, on a refait la même analyse.

LISTNUM 1 \l 1823              Pour la semaine de radiodiffusion pour CITÉ par exemple, c'était pour une semaine 17, l'autre 11, l'autre 10, tout ça tombe à 8 pour cent avec la nouvelle définition sur laquelle on s'est entendus.

LISTNUM 1 \l 1824              Pour CHIK, vous voyez les différences aussi, CHIK et CKMF, ça modifie un peu, mais ça reste un petit peu plus semblable.

LISTNUM 1 \l 1825              Mais il y a vraiment un impact important, au niveau de CITÉ il y a une baisse importante des nouveautés avec la définition sur laquelle on s'est entendus de la part de CITÉ.

LISTNUM 1 \l 1826              Ce qu'on comprend, c'est que CITÉ utilise beaucoup des artistes qui ont atteint 50 000.  Parce que si on les exclut, ça fait descendre beaucoup, évidemment, les proportions tandis qu'en les excluant, évidemment c'est beaucoup moins.


LISTNUM 1 \l 1827              Donc, pour nous la définition risque d'être fort intéressante sur laquelle on s'est entendus parce que ça va inciter CITÉ à jouer des artistes avant qu'ils atteignent 50 000, ce qui est intéressant.

LISTNUM 1 \l 1828              Le seul bémol que je donne de ce tableau-là, et là-dessus j'aimerais, si vous me laissez deux minutes, l'expliquer comme il faut, c'est que les albums qu'on a soustraits, ce sont les artistes qui ont atteint 50 000 albums.

LISTNUM 1 \l 1829              Par contre, dans la définition avec laquelle on s'est entendus avec Astral, c'est que bien qu'ils atteignent 50 000, ils sont considérés comme émergents encore pour une période de six mois.

LISTNUM 1 \l 1830              Étant donné qu'on s'est entendus sur cette définition-là vendredi à 02 h 15, donc, ça risque d'augmenter un peu les chiffres qui sont là pour CITÉ, mais on ne sait pas dans quelle mesure.


LISTNUM 1 \l 1831              A ce sujet-là, ce qu'on souhaiterait vous demander, c'est pour avoir une zone de confort plus importante, tant du côté d'Astral que pour nous, on souhaiterait que le Conseil nous donne la possibilité de faire ces analyses-là pour plus que trois semaines, nous, on aimerait pouvoir les faire sur 12 semaines, minimalement, et vous produire les résultats qu'on peut discuter, de la méthode et tout, la méthode qu'on a employée et qu'on puisse les produire au Conseil au plus tard le 1er juin.

LISTNUM 1 \l 1832              Parce que c'est clair que si les résultats sont confirmés là-dedans, vous vous rappelez que nous, nos demandes de quotas étaient d'exiger des quotas d'artistes émergents de 40 pour cent sur les heures de grande écoute et de 50 pour cent sur la semaine, on serait prêts à les moduler si ce sont les résultats qui s'adonnent avec notre nouvelle définition, mais sinon on va être obligés de maintenir notre demande de quotas aussi élevée.

LISTNUM 1 \l 1833              Voilà.

LISTNUM 1 \l 1834              LE PRÉSIDENT:  Évidemment, Astral, au moment de sa réplique, aura le bénéfice de nous dire si pour eux ils sont intéressés à ce que vous nous produisiez des données jusqu'au début du mois de juin.

LISTNUM 1 \l 1835              On va attendre leur réponse avant de statuer sur votre demande.

LISTNUM 1 \l 1836              Mme DROUIN:  Si je peux insister sur le fait qu'on fait cette demande-là au Conseil vraiment parce qu'on pense que trois semaines ce n'est pas assez pour vraiment voir quelles mesures pourraient être adaptées et si on peut le faire sur plusieurs semaines, on est prêts à moduler notre demande.


LISTNUM 1 \l 1837              Mais si on ne peut pas le faire, on va maintenir notre demande au même niveau.

LISTNUM 1 \l 1838              LE PRÉSIDENT:  On entendra ce qu'Astral nous dira en réplique.

LISTNUM 1 \l 1839              Je note que votre source, évidemment, et des analyses qui sont faites tirant de BDS, je veux juste m'assurer de la sécurité qu'on peut avoir dans ces données, de la sûreté des données, est-ce que toutes les ouvres du répertoire sont codées ou c'est possible qu'il y ait des ouvres qui soient diffusées et qui ne soient pas codées?

LISTNUM 1 \l 1840              Mme DROUIN:  Ce serait très surprenant, je vous dirais que les distributeurs, chacun d'eux, et chaque producteur voient de façon très intense à ce que leurs chansons apparaissent sur BDS.

LISTNUM 1 \l 1841              Là-dessus j'aimerais prendre le temps de répondre, peut-être que, madame Noël, vous avez mal interprété mon langage non verbal.  Quand je faisais * non non non + quand...

LISTNUM 1 \l 1842              CONSEILLERE NOEL:  Excusez, j'ai des petits problèmes d'interprétation ces jours-ci.

LISTNUM 1 \l 1843              Mme DROUIN:  Non, ça va.


LISTNUM 1 \l 1844              Quand monsieur Sabbatini disait ou, en tout cas, peut-être Charles Benoît, disait que de demander les heures de diffusion, mon Dieu, c'était énorme, je vous dirais que plutôt c'est très facile.  Avec BDS on le fait, nous, à l'ADISQ et c'est un outil qui répertorie, c'est un système informatique qui est très facile à mettre en place, on l'a mis en place nous-mêmes, on a dépensé de l'argent pour bien faire les rapports qu'il était important de faire pour nos dossiers, alors c'est tout à fait possible de le faire, BDS est évidemment aussi disponible pour les gens de la radio.

LISTNUM 1 \l 1845              Je vous dirais c'est d'autant plus vrai que les gens d'Astral m'ont fait visiter leur studio, certaines personnes d'Astral m'ont fait visiter leur studio à Québec et il n'y avait personne dans le studio parce que tout est informatisé.

LISTNUM 1 \l 1846              Alors, en même temps qu'on ne me fasse pas croire non plus que c'est difficile de produire des rapports quand il n'y a même pas personne dans un studio qui s'occupe de la programmation, c'est un ordinateur qui fait tout, il n'y a personne là.  Pas tout le temps, mais à certaines périodes où j'ai visité, le soir il n'y avait personne dans le studio.

LISTNUM 1 \l 1847              C'est tout informatisé, alors des rapports, à ce moment-là, c'est possible de les faire.


LISTNUM 1 \l 1848              Et l'heure de diffusion comme vous le souligniez, c'est vraiment un élément très important des rapports qui nous intéresse et qui vous intéresse sûrement.

LISTNUM 1 \l 1849              CONSEILLERE NOEL:  Je sens que madame Laflamme va vouloir vous répliquer là-dessus.

LISTNUM 1 \l 1850              LE PRÉSIDENT:  Évidemment, le Conseil pourrait aussi s'abonner à BDS.  Le Conseil pourrait également s'abonner à BDS.

LISTNUM 1 \l 1851              Mme DROUIN:  Ce serait une excellente idée.  On n'osait pas vous le proposer, mais ce serait merveilleux.

LISTNUM 1 \l 1852              LE PRÉSIDENT:  C'est à l'étude.

--- Rires / Laughters

LISTNUM 1 \l 1853              Mme DROUIN:  Ce n'est pas une dépense, c'est un investissement.

LISTNUM 1 \l 1854              LE PRÉSIDENT:  Le directeur général de radio m'a déjà dit que c'était à l'étude.  Mais des fois on étudie longtemps.

LISTNUM 1 \l 1855              Je vais maintenant aller au paragraphe 54 de votre mémoire qui lui se trouve à la page 37.

LISTNUM 1 \l 1856              C'est la production de rapports.  En fait c'est 54 et les suivants et c'est la production de rapports, et caetera.


LISTNUM 1 \l 1857              Vous avez entendu l'échange qu'on a eu ce matin avec Astral concernant la production de rapports, du moins je retiens de cet échange-là qu'Astral prend l'engagement de les maintenir jusqu'à la fin des paiements de bénéfices significatifs.

LISTNUM 1 \l 1858              Si j'ai bien lu vos paragraphes 57 à 60 inclusivement, j'en conclus probablement que votre vision va au-delà de cette période-là et que les rapports actuels ne sont pas suffisants.  C'est ce que j'ai compris de la lecture.

LISTNUM 1 \l 1859              Est-ce qu'on peut avoir un peu plus de spécificités?

LISTNUM 1 \l 1860              Mme DROUIN:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1861              Vous avez bien lu.  On conçoit quand même que les rapports qui sont soumis par Astral Media Radio, c'est un outil de qualité sur les termes sur lesquels on s'était entendus avec Astral et l'Union des artistes il y a plusieurs années.

LISTNUM 1 \l 1862              Mais à l'usure, je dirais, et de voir, justement, quelle utilisation on peut faire de ces rapports-là, c'est en le faisant qu'on le voit.

LISTNUM 1 \l 1863              LE PRÉSIDENT:  Est-ce l'usure ou l'usage?

LISTNUM 1 \l 1864              Mme DROUIN:  J'ai dit * à l'usure +?  Oui c'est ça, à l'usage, pardon.  Ça use, l'usage, des fois.


LISTNUM 1 \l 1865              Donc à l'usage on voit qu'il y a des rapports qui, finalement, ne présentent pas un portrait global, par exemple les heures de diffusion pour nous c'est quelque chose qui est très important de savoir si, justement, les artistes émergents sont là mais en soirée seulement ou est-ce qu'ils sont là aux heures de grande écoute, c'est un élément, je pense, important si on veut vraiment agir sur la diversité.

LISTNUM 1 \l 1866              Il y a des aspects qu'on souhaiterait, justement, voir ajoutés, bonifier ce rapport-là, bien entendu, et qu'il soit maintenu en tout temps.

LISTNUM 1 \l 1867              D'ailleurs, je vous dirais que comment le Conseil peut se satisfaire du respect de ses obligations si vous n'avez pas, de rapport, et vous n'êtes pas abonnés à BDS?

LISTNUM 1 \l 1868              Soit vous vous abonnez à BDS et vous faites vos propres rapports ou vous êtes capables de les obtenir des radiodiffuseurs qui peuvent avoir le fardeau, justement, de vous prouver qu'ils remplissent bien les obligations, il me semble, nous, on pense que ça devrait aller dans ce sens-là que le contraire.  Donc, la production de rapports.

LISTNUM 1 \l 1869              En plus vu que la situation pour Astral semble à ce point exemplaire, moi je n'aurais aucun problème à produire des rapports qui montrent que je fais bien mon travail.  Aucun problème.


LISTNUM 1 \l 1870              LE PRÉSIDENT:  Je suis content d'entendre votre conclusion parce que ça me permet de poser ma question suivante.

LISTNUM 1 \l 1871              Pourquoi on demanderait à Astral de faire des choses qu'on ne demande pas aux autres radiodiffuseurs québécois ou canadiens?

LISTNUM 1 \l 1872              Mme DROUIN:  Moi je vous dis commencez par Astral et demandez-le à tous les autres au moment de leurs renouvellements.

LISTNUM 1 \l 1873              D'ailleurs dans votre politique vous êtes prêts à agir au cas par cas, mais là pour l'instant ça s'adonne que les premiers renouvellements de licence sont ceux d'Astral, alors c'est le temps de montrer la bonne voie justement avec cette première décision-là.

LISTNUM 1 \l 1874              LE PRÉSIDENT:  Parce qu'en général le Conseil demande des rapports à des entreprises qui sont en situation d'infraction.

LISTNUM 1 \l 1875              Pour le cadre de ce renouvellement-ci, est-ce que vous êtes d'avis qu'Astral est en état d'infraction?

LISTNUM 1 \l 1876              Mme DROUIN:  Peut-on en être sûr?


LISTNUM 1 \l 1877              Moi je pense qu'Astral, de façon générale, est vraiment un citoyen exemplaire au niveau des respects des quotas qui sont là actuellement.  Nous, les analyses qu'on fait sont concluantes.

LISTNUM 1 \l 1878              On se demande comment le Conseil peut s'en assurer quand, dans certains cas de renouvellement qui sont à l'étude aujourd'hui, je ne me rappelle pas lesquels, il n'y a même pas une étude de rendement qui a été produite sur sept ans sur une semaine.

LISTNUM 1 \l 1879              Comment vous pouvez vous assurer qu'ils ne sont pas en infraction s'ils ne vous produisent pas de rapports?  Est-ce que vous en faites, des rapports, une fois par année?

LISTNUM 1 \l 1880              C'est qu'on n'a pas l'impression que dans le dossier public, au moins si on retrouvait au moment d'une analyse d'un dossier des études faites par le Conseil à tous les ans ou à tous les deux ans d'un nombre conséquent de semaines, là on se dirait : * Écoutez, au moins le CRTC fait en sorte d'avoir les moyens de s'assurer du respect des obligations. +


LISTNUM 1 \l 1881              Mais si personne ne le fait, comment vous pouvez en être sûrs?  On pense que dans ce cas-là c'est aux radiodiffuseurs de démontrer, c'est à eux d'avoir le fardeau et non aux associations comme nous qui devenons un organisme, pas de surveillance mais presque, c'est le Conseil qui doit permettre au public d'avoir dans le dossier public tous les outils pour faire des interventions éclairées auquel cas dans plusieurs dossiers on n'est vraiment pas capables de se faire une idée, à moins de les faire nous-mêmes.

LISTNUM 1 \l 1882              Ça, je pense que c'est une lacune importante, soit que le Conseil le fait lui-même ou demande aux radiodiffuseurs de le faire.

LISTNUM 1 \l 1883              LE PRÉSIDENT:  Au paragraphe 139 à la page 59 de votre mémoire, et ça revient à quelques endroits, mais je le prends à partir de celui-ci, vous dites que certaines des stations n'ont pas rencontré tous leurs engagements en vue des contributions au soutien au développement du contenu canadien, et vous avez soulevé une série de situations.

LISTNUM 1 \l 1884              Dans la réplique écrite qu'Astral vous a fait parvenir, Astral reconnaît, effectivement, que toutes ces situations-là sont antérieures à sa prise en charge de ces stations-là et s'est engagée à faire les paiements concernés.

LISTNUM 1 \l 1885              Est-ce que vous avez vérifié à savoir si ça avait été fait et est-ce que la réponse vous satisfait?

LISTNUM 1 \l 1886              Mme DROUIN:  On a pris connaissance du document d'Astral, mais on n'a pas vérifié depuis si les paiements avaient été faits à savoir si MUSICACTION a reçu les paiements, non, on n'est pas allés jusque là.


LISTNUM 1 \l 1887              LE PRÉSIDENT:  Vous n'êtes pas allés jusque là.

LISTNUM 1 \l 1888              Mme DROUIN:  Non.

LISTNUM 1 \l 1889              LE PRÉSIDENT:  Mais je pense qu'Astral est certainement de bonne foi, à moins que vous ayez des doutes là-dessus?  Non?

LISTNUM 1 \l 1890              Mme DROUIN:  Je pense qu'on va devoir... c'est à MUSICACTION aussi de s'en assurer.

LISTNUM 1 \l 1891              LE PRÉSIDENT:  Oui, oui, c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1892              Mais est-ce que vous êtes satisfaits de la réponse qu'ils vous ont...

LISTNUM 1 \l 1893              Mme DROUIN:  On est satisfaits de l'intention et du sérieux qu'ils ont apporté à cette demande-là et on pense que justement en l'ayant soulevée, Astral va faire ce qu'il faut pour les payer, ça on en est convaincus.

LISTNUM 1 \l 1894              LE PRÉSIDENT:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1895              Moi j'ai fini mes questions.

LISTNUM 1 \l 1896              La conseillère?  Madame la procureure?

LISTNUM 1 \l 1897              Je vous remercie beaucoup pour votre comparution.

LISTNUM 1 \l 1898              On va passer à la prochaine phase de l'audience.


LISTNUM 1 \l 1899              LA SECRÉTAIRE:  Merci, Monsieur le Président.

LISTNUM 1 \l 1900              Ceci complète la deuxième phase, soit la liste des intervenants comparants.

LISTNUM 1 \l 1901              Nous poursuivrons maintenant avec la troisième phase au cours de laquelle la requérante peut répondre à toutes les interventions soumises au sujet de sa demande.

LISTNUM 1 \l 1902              Nous demandons à Astral Media Radio de répondre à toutes les interventions relatives à sa demande.

LISTNUM 1 \l 1903              LE PRÉSIDENT:  On va prendre cinq minutes.

--- Suspension à 12 h 15 / Recess at 12:15p.m.

--- Reprise à 12 h 19 / Upon resuming at 12:19p.m.

LISTNUM 1 \l 1904              LE PRÉSIDENT:  Lorsque vous serez prêts, monsieur Sabbatini.

RÉPLIQUE / REPLY

LISTNUM 1 \l 1905              M. SABBATINI:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1906              On attend tout simplement notre collègue Claude Laflamme.  Claude Laflamme va vous faire part de nos commentaires et ensuite André Lallier va enchaîner.

LISTNUM 1 \l 1907              Mme LAFLAMME:  Merci.


LISTNUM 1 \l 1908              Pour faire suite à une demande que nous avons eue de la Conseillère Noël, nous nous engageons à déposer au Conseil d'ici vendredi un document qui fera état d'une moyenne hebdomadaire d'heures de nouvelles diffusées ainsi que du temps d'antenne dévolu en fonction des catégories de nouvelles : circulation, météo, sportives, culturelles, les nouvelles pures.

LISTNUM 1 \l 1909              Cependant, nous précisons qu'il s'agira d'un ordre de grandeur car, évidemment, c'est l'actualité dans chaque région ou localité qui détermine au jour le jour la répartition entre l'origine, locale, nationale, régionale, comme parfois entre les catégories de nouvelles.

LISTNUM 1 \l 1910              Si, par exemple, dans un marché donné il y a un festival très important, ça se peut qu'on mette un petit peu plus de temps sur la nouvelle culturelle que sur autres.

LISTNUM 1 \l 1911              S'il y avait une inondation, un ouragan, on mettrait plus d'accent là-dessus au profit de d'autres catégories de nouvelles.

LISTNUM 1 \l 1912              Alors c'est pour les nouvelles.

LISTNUM 1 \l 1913              Pour ce qui est du rapport sur la diversité musicale, nous proposons au Conseil de remplacer le rapport que nous faisons présentement sur la diversité musicale par un rapport relativement aux pièces musicales d'artistes émergents.


LISTNUM 1 \l 1914              Comme nous l'avons détaillé dans notre annexe ce matin à notre présentation orale, il y avait des inquiétudes fondées du Conseil sur la diversité qui, d'après nous, n'ont plus raison d'être, je crois qu'on a démontré qu'on faisait bien notre travail à ce niveau-là, alors on voudrait remplacer ce rapport par la musique émergente.

LISTNUM 1 \l 1915              Maintenant je laisserais André compléter davantage la musique.

LISTNUM 1 \l 1916              M. LALLIER :  Au niveau de ce qu'on disait un peu plus tôt au niveau des heures de diffusion, on comprend que les données sont accessibles par BDS et facilement accessibles.

LISTNUM 1 \l 1917              Maintenant c'est de compiler toutes ces données-là.  BDS nous donne un portrait global, donc la musique actuelle, mais les souvenirs, il n'y a aucune donnée qui est classée là-dedans, c'est ramasser ces données-là et les coller ou donner juste sur la musique émergente, c'est assez complexe et on n'a pas les ressources, actuellement, pour faire ça.

LISTNUM 1 \l 1918              Mme LAFLAMME:  Est-ce que je peux compléter, André?  Si tu veux.

LISTNUM 1 \l 1919              M. LALLIER:  Oui.


LISTNUM 1 \l 1920              Mme LAFLAMME:  Pour ce qui est de la durée du rapport, tout à l'heure l'ADISQ a parlé de monitoring sur 12 semaines.

LISTNUM 1 \l 1921              Nous proposons que ce rapport, c'est toujours un rapport annuel parce que le cycle de production musicale, la fluctuation peut varier, donc il faut se donner une année pour pouvoir vraiment évaluer la situation correctement.

LISTNUM 1 \l 1922              M. LALLIER:  Il y a vraiment des périodes dans l'année où il y a une large production de nouvelles productions, il y a des périodes où on a des périodes plus creuses, où il y a moins de nouvelle musique qui est distribuée.

LISTNUM 1 \l 1923              Alors, pour être juste, je pense qu'il faut le faire vraiment sur 12 mois.

LISTNUM 1 \l 1924              LE PRÉSIDENT:  L'ADISQ nous a présenté un tableau.  Je ne sais pas si vous avez les tableaux que l'ADISQ nous a déposés ce matin.

LISTNUM 1 \l 1925              Mme LAFLAMME:  Non.  On ne les a pas.

LISTNUM 1 \l 1926              LE PRÉSIDENT:  En fait, je fais état au document B, je ne sais pas si on pouvait remettre une copie du document B à...

LISTNUM 1 \l 1927              Dans leur mémoire, ils avaient déposé des données qu'on retrouve pour l'année 2005.  On retrouve ici les données pour l'année 2006 dans lesquelles il y a le nombre d'albums francophones d'artistes québécois qu'on établit à 279.


LISTNUM 1 \l 1928              L'ADISQ nous a demandé un délai pour être capable de nous donner une ventilation de ces albums-là.

LISTNUM 1 \l 1929              Est-ce que pour vous c'est acceptable qu'on donne un délai à l'ADISQ et quel ordre de délai pensez-vous qu'il serait souhaitable de leur donner?

LISTNUM 1 \l 1930              Mme LAFLAMME:  Effectivement, nous apprécions, nous saluons cette proposition de l'ADISQ.

LISTNUM 1 \l 1931              Pour ce qui est du délai, j'ai compris que ce serait -- est-ce que c'est moi qui ai mal compris -- ce serait à l'automne?

LISTNUM 1 \l 1932              Me LAGACÉ:  Je voudrais informer le Conseil et aussi les représentants d'Astral que durant la pause, l'ADISQ m'a confirmé qu'ils seraient en mesure de les déposer en juin de cet été.

LISTNUM 1 \l 1933              Mme LAFLAMME:  Ça nous convient.

LISTNUM 1 \l 1934              LE PRÉSIDENT:  Ça vous convient.

LISTNUM 1 \l 1935              Est-ce que avez des commentaires sur les données qu'on retrouve dans ce tableau-là?

LISTNUM 1 \l 1936              Mme LAFLAMME:  Le commentaire, c'est qu'effectivement, il faut le voir par catégories de musique parce qu'effectivement il y a de la musique pour enfants, il y a de la musique qui est plus alternative, qui n'est pas nécessairement viable pour nos formats de musique.


LISTNUM 1 \l 1937              Il va vraiment falloir mettre ça par catégories et voir le pourcentage qu'on tourne sur le produit disponible pour nos formats musicaux.

LISTNUM 1 \l 1938              M. RODRIGUE :  Monsieur le Président, avec respect je suis obligé de vous rappeler que pendant presque une dizaine d'années j'ai dirigé des maisons de distribution au Québec indépendantes, dont une a été mentionnée par madame Drouin, et je dois vous dire que dans ce nombre-là il y a de nombreux produits...

LISTNUM 1 \l 1939              Tantôt les oreilles m'ont frisé quand j'ai entendu que dans le Top 500 un album pouvait vendre jusqu'à 3 000 copies, la 500e à 3 000 copies, je pense qu'on aurait intérêt à réviser ces chiffres-là.

LISTNUM 1 \l 1940              Il y a énormément d'albums qui sont produits au Québec et qui, malheureusement, ne trouvent pas preneur, tant dans l'intérêt radiophonique dans l'intérêt de la presse écrite, que dans l'intérêt du public en général.


LISTNUM 1 \l 1941              Ça fait partie de la beauté de notre système, les entrepreneurs et les artistes peuvent proposer au public des albums qui, malheureusement, ne trouveront pas preneur.  Mais au moins ils ont la chance de le produire, de le financer par ailleurs, de le proposer et ce n'est pas vrai que tout le monde a droit à la même diffusion.

LISTNUM 1 \l 1942              LE PRÉSIDENT:  Les données, à savoir de ventes pour les 500 meilleurs albums, est-ce que ce sont des données publiques ou ce sont des données qui sont en la possession seulement d'un organisme qui serait l'ADISQ?

LISTNUM 1 \l 1943              M. RODRIGUE:  C'est à peu près le même de questionnement que les données BDS.  Jusqu'où les organisations acceptent la publication des chiffres?

LISTNUM 1 \l 1944              Soundscan remet ces chiffres-là à des gens qui s'abonnent au réseau, au service, les distributeurs, les producteurs, ultimement l'ADISQ qui fait un palmarès avec ces données-là.

LISTNUM 1 \l 1945              Mais est-ce que la maison Soundscan permettrait, pour des fins d'évaluation de marchés, d'accoler le nombre de copies vendues dans un cycle?  Je pense que oui, je pense que c'est une demande qui pourrait être faite à l'organisation et qui, ultimement, pourrait éclairer le Conseil et éclairer tous les joueurs de l'industrie là-dessus.

LISTNUM 1 \l 1946              LE PRÉSIDENT:  Évidemment, c'est une démarche que le personnel du Conseil pourrait faire.


LISTNUM 1 \l 1947              La question subsidiaire, et ça vous n'êtes pas en mesure d'y répondre, ce sont eux qui pourraient y répondre, mais est-ce qu'ils accepteraient que ces données-là deviennent des données publiques?  Parce que les données que le Conseil, habituellement, reçoit, elles sont déposées dans des dossiers publics.  Ça c'est Soundscan qui pourrait répondre à la question.

LISTNUM 1 \l 1948              Madame la conseillère Noël.

LISTNUM 1 \l 1949              CONSEILLERE NOEL:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1950              Une question, madame Laflamme, vous avez mentionné, et je veux être sûre que j'ai bien compris, vous nous demandiez de substituer un rapport sur les artistes émergents au rapport que vous déposez à l'heure actuelle, est-ce que c'est ce que j'ai compris en tout début de votre réplique?

LISTNUM 1 \l 1951              Mme LAFLAMME:  En fait, on veut substituer le rapport actuel par celui sur la musique émergente.

LISTNUM 1 \l 1952              CONSEILLERE NOEL:  Vous voudriez substituer une condition de licence de produire des rapports sur les artistes émergents à la condition de licence actuelle qui vaut encore jusqu'à l'épuisement des bénéfices tangibles sur les transactions en question.

LISTNUM 1 \l 1953              Mme LAFLAMME:  C'est notre demande.


LISTNUM 1 \l 1954              CONSEILLERE NOEL:  C'est ce que j'avais compris, je voulais juste m'assurer que j'avais bien compris.

LISTNUM 1 \l 1955              Mme LAFLAMME:  C'est exact.

LISTNUM 1 \l 1956              LE PRÉSIDENT:  Si on acceptait votre proposition d'un rapport sur les talents émergents, est-ce que c'est juste une substitution du mot * nouveautés + par * talents émergents + dans la définition qui a été donnée dans la décision autorisant l'acquisition des stations de Télémédia ou est-ce que c'est quelque chose que vous devrez aller renégocier avec les associations représentant l'industrie de la musique?

LISTNUM 1 \l 1957              Mme LAFLAMME:  Je pense que ce sont deux choses différentes.  Le rapport sur la diversité résultait d'une négociation dans le cadre de la transaction.

LISTNUM 1 \l 1958              LE PRÉSIDENT:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1959              Mme LAFLAMME:  Celui-là, on ne dit pas qu'on doive aller négocier, on s'est entendus sur une définition, nous avons déposé notre définition et le rapport sur la musique émergente, nous nous engageons à déposer un rapport sur la musique émergente qui fait état... je veux dire qui est suite...  Voyons, je perds mes mots.

LISTNUM 1 \l 1960              On ne s'engage pas à aller négocier avec l'industrie du disque le contenu d'un tel rapport.


LISTNUM 1 \l 1961              LE PRÉSIDENT:  Vous nous dites tout simplement, au Conseil : * Nous, on préférerait ce type de rapport là parce que c'est plus conforme à la nature de ce qu'on fait et de la discussion qu'on a et de la politique en place.

LISTNUM 1 \l 1962              Mme LAFLAMME:  C'est notre compréhension des attentes du Conseil à la lecture de la politique sur radio commerciale.

LISTNUM 1 \l 1963              LE PRÉSIDENT:  D'accord.

LISTNUM 1 \l 1964              J'aurais une question sur le mémoire du Conseil de presse.  A la dernière page du mémoire du Conseil de presse, on parle de l'implication d'Astral Media auprès du Conseil et on parle notamment de la place qu'Astral Media occupe dans l'association québécoise des télédiffuseurs et radiodiffuseurs.

LISTNUM 1 \l 1965              On soulève des problèmes de nature pécuniaire.

LISTNUM 1 \l 1966              Mme LAFLAMME:  En fait, quand j'ai vu ça, j'étais moi-même étonnée et effectivement on a reçu une facture depuis que nous nous sommes empressés d'acquitter, mais on n'avait aucune indication de quoi que ce soit, nous avons été facturés, je crois, mercredi passé.

LISTNUM 1 \l 1967              Voilà.

LISTNUM 1 \l 1968              LE PRÉSIDENT:  Parfait.


LISTNUM 1 \l 1969              Ça complète mes questions.

LISTNUM 1 \l 1970              CONSEILLERE NOEL:  Peut-être une petite question subsidiaire.

LISTNUM 1 \l 1971              En parlant de facture, est-ce que vous avez payé MUSICACTION?

LISTNUM 1 \l 1972              Mme LAFLAMME:  Bien sûr.

LISTNUM 1 \l 1973              CONSEILLERE NOEL:  Les 3 400 dollars pour la demi-douzaine de stations où on avait manqué des petits bouts de contributions.

LISTNUM 1 \l 1974              Mme LAFLAMME:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1975              CONSEILLERE NOEL:  Merci.

LISTNUM 1 \l 1976              LE PRÉSIDENT:  J'aurais une autre question.

LISTNUM 1 \l 1977              Si on reprend aussi dans le petit cahier, l'ADISQ nous a demandé une période de temps, ça concerne l'Annexe D, pour produire 12 semaines de données plutôt que 3.  Son document s'appelle * Analyse de la part des nouveautés francophones québécoises sur le total des pièces francophones québécoises +.

LISTNUM 1 \l 1978              J'avais d'ailleurs dit à l'ADISQ qu'on écouterait votre commentaire avant de déterminer si on acceptait que l'ADISQ produise 12 semaines de données.  Évidemment, pour produire 12 semaines de données, il faut que 12 semaines se passent.


LISTNUM 1 \l 1979              Mme LAFLAMME:  Écoutez, c'est ce qu'on a tenté de vous dire tout à l'heure, c'est que 12 semaines n'est pas une période suffisante pour analyser la situation puisque c'était la durée d'une année.

LISTNUM 1 \l 1980              LE PRÉSIDENT:  C'était donc au Conseil de s'abonner à BDS et à faire les études lui-même.

LISTNUM 1 \l 1981              D'accord.

LISTNUM 1 \l 1982              Ça complète votre comparution.  Nous vous remercions, madame Laflamme, messieurs Sabbatini, Benoît, Rodrigue et Lallier de votre présence.  Nous saluons monsieur Parisien également dans la salle qui a été assidu à toute cette comparution.

LISTNUM 1 \l 1983              Madame Roy.

LISTNUM 1 \l 1984              LA SECRÉTAIRE:  Merci, Monsieur le Président.

LISTNUM 1 \l 1985              Ceci complète l'examen des articles 1 à 11 à l'ordre du jour.

LISTNUM 1 \l 1986              J'aimerais mentionner qu'il y a aussi à l'ordre du jour un nombre de demandes qui ne comparaissent pas à cette audience et pour lesquelles des interventions ont été reçues.

LISTNUM 1 \l 1987              Le Conseil considérera ces interventions avec les demandes et publiera des décisions à une date ultérieure.

LISTNUM 1 \l 1988              Merci Monsieur le Président.


LISTNUM 1 \l 1989              LE PRÉSIDENT:  Nous interromprons l'audience pour une période de lunch.  Nous reprendront à 01 h 30 avec le premier item pour les demandes concurrentielles de Montréal.

--- Suspension à 1233 / Upon recessing at 1233

‑‑‑ Reprise à 1340 / Upon resuming at 1340

LISTNUM 1 \l 1990              LE PRÉSIDENT :  Je voudrais aussi, également, dire pour le bénéfice de tous les demandeurs de l'audience de Montréal que Aboriginal Voice Radio qui apparaît comme intervenant à la liste n'est pas un véritable intervenant puisqu'ils seront ici à la demande spécifique du Conseil. 

LISTNUM 1 \l 1991              Donc, oui, ils seront entendus à 8 h 30 mercredi matin où que l'on soit à l'intérieur de l'Ordre du jour de cette audience et nous les entendrons à ce moment-là.  Ils ne feront pas de présentation.  Ils viennent que pour répondre à des questions spécifiques de la part du Conseil.


LISTNUM 1 \l 1992              Only for those who are participating in the Montreal public hearing, Aboriginal Voice Radio which is listed as an intervener is not a real intervener per se because they are here at the request of the Commission.  They will be heard Wednesday morning, first thing in the morning, and there will be no formal presentation from their part.  They are coming to answer specific questions by the Commission and there will be a formal production of the purpose at the time of their appearance.

LISTNUM 1 \l 1993              So, for the next step, we will go to the secretary to introduce the first item.

LISTNUM 1 \l 1994              Madame la secrétaire, s'il vous plaît, pour présenter la première demande.

LISTNUM 1 \l 1995              LA SECRÉTAIRE :  Merci, monsieur le président.

LISTNUM 1 \l 1996              Nous entendrons maintenant l'article 12 qui est une demande présentée par Yves Sauvé, au nom d'une société devant être constituée en vue d'obtenir une licence visant l'exploitation d'une entreprise de programmation de radio FM commerciale de langue française à Vaudreuil-Dorion.

LISTNUM 1 \l 1997              La nouvelle station serait exploitée à la fréquence 106,3 mégahertz, Canal 292-A, avec une puissance apparente rayonnée moyenne de 1,100 watts; puissance apparente rayonnée maximale de 2,570 watts; hauteur de l'antenne de 52,5 mètres.

LISTNUM 1 \l 1998              Monsieur Yves Sauvé comparaît pour la requérante et nous présentera ses collègues.  Vous disposerez par la suite de 20 minutes pour faire votre présentation, mais avant, monsieur Mathieu, comme on nous a expliqué...


LISTNUM 1 \l 1999              LE PRÉSIDENT :  Monsieur Mathieu, j'aurais quelques questions à vous poser.

LISTNUM 1 \l 11000             M. MATHIEU :  D'accord.

LISTNUM 1 \l 11001             LE PRÉSIDENT :  Êtes-vous ingénieur?

LISTNUM 1 \l 11002             M. MATHIEU :  Je ne suis pas ingénieur professionnel.  Je suis membre de l'Association des consultants en radiodiffusion et je participe à tous les meetings de BETAC d'Industries Canada.

LISTNUM 1 \l 11003             LE PRÉSIDENT :  D'accord.  Donc, vous n'êtes pas membre de l'Ordre professionnel des ingénieurs?

LISTNUM 1 \l 11004             M. MATHIEU :  Je ne suis pas membre de l'Ordre du Québec.

LISTNUM 1 \l 11005             LE PRÉSIDENT :  Bon, de l'Ordre du Québec.  Compte tenu que tous les autres requérants à qui on a demandé de venir avec leurs ingénieurs, que ces derniers sont membres d'un ordre professionnel et qui, par voie de conséquence, sont assujettis à des règles spécifiques, on va... je vais demander à madame la secrétaire de vous assermenter.

LISTNUM 1 \l 11006             M. MATHIEU :  Je n'ai aucun problème avec ça.

LISTNUM 1 \l 11007             LE PRÉSIDENT :  D'accord.


LISTNUM 1 \l 11008             LA SECRÉTAIRE :  Donc, nous allons vous affirmer.  Est-ce que vous pouvez vous lever debout, s'il vous plaît?

LISTNUM 1 \l 11009             M. MATHIEU :  Sûrement, madame.

AFFIRMATION SOLENNELLE:  MICHEL MATHIEU

LISTNUM 1 \l 11010             LA SECRÉTAIRE :  Donc, monsieur Sauvé, vous avez 20 minutes pour votre présentation.

PRÉSENTATION / PRESENTATION

LISTNUM 1 \l 11011             M. SAUVÉ :  Merci.  Monsieur le président, mesdames et messieurs les commissaires et membres du personnel du CRTC, bonjour.

LISTNUM 1 \l 11012             Mon nom est Yves Sauvé, requérant pour la demande d'un nouveau FM commercial à Vaudreuil-Dorion.

LISTNUM 1 \l 11013             Je suis accompagné à ma droite par monsieur Michel Mathieu, conseiller en radiodiffusion émérite et, à ma gauche, par monsieur André Joly, journaliste de carrière qui a travaillé pour un journal il y a quelques années à Vaudreuil-Dorion et il est aussi requérant dans les présentes audiences.


LISTNUM 1 \l 11014             J'oeuvre dans le domaine de la radio depuis une trentaine d'années et je suis actuellement président de Sauvé Communications Marketing.  Natif de la région de Vaudreuil-Dorion où j'ai étudié.  Plusieurs membres de ma famille y habitent toujours et j'y compte de nombreuses relations avec le milieu des affaires et les décideurs.

LISTNUM 1 \l 11015             J'ai, à maintes fois au fil des ans, constaté la frustration des résidents de la région de Vaudreuil-Dorion qui ne pouvaient compter sur aucune station de radio pour parler de la région, une région en pleine expansion, un territoire sans station de radio, la possibilité d'utiliser la fréquence 106,3 FM à Vaudreuil-Dorion et le grand nombre d'appui de la part de tous les milieux : municipal, social, sportif, culturel et économique sont les principaux facteurs qui ont motivé notre demande.

LISTNUM 1 \l 11016             Incidemment, j'en profite pour remercier les très nombreux intervenants qui ont manifesté leur appui indéfectible à notre projet.  Vous trouvez leurs noms dans la liste en annexe à cette présentation.


LISTNUM 1 \l 11017             Maintenant parlons du projet d'une nouvelle station FM à Vaudreuil-Dorion.  Nous proposons une station de radio FM farouchement locale et j'opérerai cette station au quotidien.  La nouvelle station diffusera des bulletins de nouvelles locales et régionales, des bulletins de météo locaux, météo maritime, des nouvelles sportives locales et régionales consacrées aux sports amateurs, des émissions d'affaires publiques axées sur les nombreuses préoccupations des communautés desservies qui permettront aux populations de se faire entendre en émettant leurs opinions ainsi que les couvertures des séances des Conseils de Ville.

LISTNUM 1 \l 11018             De plus, des chroniques d'information portant sur différents sujets qui intéresseront les collectivités visées seront diffusées sur CJVD-FM.  CJVD-FM propose une radio locale en cas d'urgence, un média local quotidien lorsque les villes de la région de Vaudreuil-Dorion ont besoin de rejoindre leur population en temps réel.

LISTNUM 1 \l 11019             Exemple : pour diffuser un avis concernant l'eau potable, les diverses opérations de déneigement, des modifications avec un impact sur la sécurité routière et les mesures d'urgence à réaliser en cas de menace à la santé ou bien à la sécurité publique.


LISTNUM 1 \l 11020             Étant donné que les stations de radio de Montréal et celles de Valleyfield qui peuvent être entendues dans la région ne s'occupent aucunement de la région de Vaudreuil-Dorion qui ne fait pas partie de leur marché cible respectif, les villes de cette région orpheline se voient contraintes, en cas d'urgence, à recourir à des haut-parleurs installés sur une automobile qui circule dans les rues de la Ville pour informer les citoyens d'un problème d'urgence.

LISTNUM 1 \l 11021             Cette situation s'est produite à Vaudreuil-Dorion est confirmée par le maire en 2006 lors de problèmes d'aqueduc majeurs.

LISTNUM 1 \l 11022             Nous proposons une radio de proximité.  Le personnel de la station pourra compter pour le seconder de notre système d'automatisation en fonction sept jours par semaine.  En tout temps la population pourra rejoindre un membre du personnel de la station via un numéro de téléphone qui sera connu du public.

LISTNUM 1 \l 11023             De plus, un deuxième numéro de téléphone d'urgence cellulaire en fonction 24 heures par jour, sept jours par semaine, sera transmis aux collaborateurs réguliers de la station, maire, agent à l'information des villes desservies, commissions scolaires, corps policiers, pompiers, sécurité civile, et caetera.  Il y aura toujours à ce numéro d'urgence un membre du personnel de la nouvelle station afin d'y répondre.


LISTNUM 1 \l 11024             Sur le plan culturel et artistique, la nouvelle station de radio projetée propose de produire des émissions locales de grande qualité qui viendront soutenir et encourager les artistes et nombreux organismes culturels de la région en leur offrant gracieusement du temps d'antenne.

LISTNUM 1 \l 11025             Actuellement, le milieu culturel de la région de Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs ne disposent d'aucun média électronique pour en faire la promotion.  Nous nous engageons à combler ce grande vide.

LISTNUM 1 \l 11026             Précisons que le 106,3FM diffusera à chaque semaine l'émission arts et culture réalisée et produite en étroite collaboration avec le Conseil culturel de Vaudreuil-Soulanges.  Le but de cette émission, faire connaître les artistes et artisans de la région desservie.

LISTNUM 1 \l 11027             Les associations à but non lucratif et les organismes communautaires locaux et régionaux pourront compter sur le 106,3-FM pour la diffusion de leurs communiqués par le biais des chroniques *Ça se passe chez nous+ diffusée à l'intérieur de la programmation *Sept jours par semaine+.


LISTNUM 1 \l 11028             Au chapitre du contenu canadien, même si le marché de Vaudreuil-Dorion est un petit marché et que les exigences en cette matière ont été changées et diminuées pour les petits marchés comme celui que nous proposons de desservir dans le cadre de la politique de 2006 sur la radio commerciale Avis Public de radiodiffusion CRTC-2006-158 du 15 décembre 2006, nous dépassons très largement les exigences minimales du Conseil en proposant par condition de licence un montant de 67 000,00 $ en coûts directs pour la durée de la licence et un montant de 133 000,00 $ en coûts indirects pour les sept années de cette même licence.

LISTNUM 1 \l 11029             Pour ce qui concerne les artistes émergents canadiens, une proportion de cinq pour cent au cours d'une semaine de radiodiffusion leur sera consacrée.  En effet, une place de choix leur sera réservée au-delà de la diffusion des pièces musicales à l'intérieur de notre programmation musicale rétro.

LISTNUM 1 \l 11030             Nous allons offrir un pourcentage minimum de 40 pour cent de pièces musicales de catégorie 2 de contenu canadien et nous acceptons cet engagement comme condition de licence.

LISTNUM 1 \l 11031             D'autres nombreux moyens promotionnels tout aussi efficaces s'ajouteront afin d'appuyer ces artistes émergents, tel qu'expliqué et décrit dans notre réponse du 9 janvier dernier à une lettre de lacune du Conseil.


LISTNUM 1 \l 11032             Nous proposons d'offrir une formule musicale composée principalement de succès rétro, succès des années 60-90, une formule qui remporte beaucoup de succès à Québec et dans certaines stations au Québec comme à Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Hyacinthe.

LISTNUM 1 \l 11033             Il va sans dire que ce format ajoutera à la diversité dans la région de Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs.

LISTNUM 1 \l 11034             Nous avons reçu un appui tangible à notre demande, un véritable cri du coeur de la part du Conseil culturel de Vaudreuil-Soulanges qui souligne la nécessité incontournable pour Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs de pouvoir enfin compter sur une nouvelle station FM locale afin de promouvoir les talents et la culture de cette région située entre Valleyfield et Montréal.

LISTNUM 1 \l 11035             Les artistes créateurs et organismes culturels ont unanimement manifesté leur appui à notre demande et aussi confirmé qu'aucune station de radio, que ce soit de Montréal, de Valleyfield ou d'ailleurs, ne s'occupe ou ne parle d'eux.  La nouvelle station projetée a déjà créé des partenariats avec *Mon Jouet en Chansons+ et le *Festival folklorique de Vaudreuil-Dorion+.  Ces deux événements annuels sont des tremplins pour la relève artistique au Québec.


LISTNUM 1 \l 11036             Pour le monde des affaires, l'arrivée de la nouvelle station dans la région leur sera bénéfique à plusieurs égards.  Enfin, les petits et moyens commerçants et gens d'affaires locaux et régionaux dont la majorité n'ont pas les moyens d'annoncer dans les grosses stations de Montréal pourront annoncer à leur radio.

LISTNUM 1 \l 11037             Ces marchands refusent d'annoncer à la radio de Valleyfield qui propose un produit bâti par et pour les gens de Valleyfield dont c'est le marché cible.  Mentionnons que l'écoute de ces codes dans Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs est plutôt minime.

LISTNUM 1 \l 11038             CJVD-FM sera pour eux un véritable véhicule publicitaire à la fois rentable et efficace.  Notre demande a reçu l'appui de la Chambre de Commerce de Vaudreuil-Dorion, des associations de gens d'affaires de l'Île Perrot, de Saint-Lazare ainsi que du regroupement des associations de gens d'affaires de Vaudreuil-Soulanges qui comptent plus de 1 000 membres actifs.

LISTNUM 1 \l 11039             Vaudreuil-Dorion et Valleyfield appartiennent à deux régions distinctes, deux marchés différents.  Les résidents de ces deux villes séparées par plusieurs dizaines de kilomètres n'ont pas les mêmes préoccupations.  Un résident de Vaudreuil-Dorion n'ira pas à Valleyfield pour ses emplettes et l'inverse est vrai pour un champi valencéen.


LISTNUM 1 \l 11040             Le 106,3 FM organisera annuellement une campagne d'achat local en collaboration avec les acteurs économiques décideurs et associations de gens d'affaires. 

LISTNUM 1 \l 11041             Pour ce qui concerne la capacité pour Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs d'accueillir une station radiophonique, l'étude de marché indépendante a démontré qu'il existe dans ce marché une assiette publicitaire radio suffisante pour rentabiliser une station radiophonique locale. 

LISTNUM 1 \l 11042             Nos rencontres avec le Centre local de développement CLD nous ont confirmé que le grande nombre de commerces et places d'affaires représentaient un potentiel plus qu'intéressant pour une nouvelle station de radio.

LISTNUM 1 \l 11043             Vous constaterez en lisant les nombreuses lettres d'appui que les villes et municipalités du territoire, les associations de gens d'affaires de l'Île Perrot, de Saint-Lazare, le Regroupement des associations de gens d'affaires de Vaudreuil-Soulanges, la Chambre de Commerce de Vaudreuil-Dorion, le CLD de Vaudreuil-Soulanges, la MRC, le milieu artistique et culturel, les Associations sportives, les organismes communautaires, que tous unanimement appuient la demande d'une nouvelle station radiophonique FM à Vaudreuil-Dorion.


LISTNUM 1 \l 11044             Maintenant, comme vous le savez, notre demande est en compétition sur le plan technique pour l'attribution de la fréquence 106,3 avec d'autres demandes de radios spécialisées pour Montréal.  À ce sujet, écoutons les explications de notre conseiller en radiodiffusion.  J'ai nommé monsieur Michel Mathieu.

 

LISTNUM 1 \l 11045             M. MATHIEU :  Merci, Yves.  Mesdames et messieurs, bonjour.  Mon nom est Michel Mathieu.  Et concernant le projet de monsieur Yves Sauvé de fournir à Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs leur premier service radiophonique local, monsieur Doug MacAuley, ingénieur et moi-même, parce qu'il y a quand même un ingénieur dans le dossier, nous avons procédé à une étude technique afin d'identifier le moyen le plus efficace qui nous permettra d'offrir le meilleur service possible.


LISTNUM 1 \l 11046             Étant donné la proximité de Vaudreuil-Dorion de la Ville de Montréal et la mode en radio qui déferle présentement un Québec, un mouvement irréversible qui fait que la presque totalité des stations de radios commerciales ont migré de la bande AM à la bande FM alors que l'utilisation de la bande AM s'est avérée non rentable, il serait impossible de motiver et d'inciter les auditeurs de Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs, malgré une programmation farouchement locale, de changer leurs habitudes d'écoute de la bande FM et d'écouter leur radio locale sur le AM.

LISTNUM 1 \l 11047             Le Conseil appréciera que c'est le contraire qui se produit alors que les AM existantes se convertissent au FM.  L'utilisation de la bande FM à Vaudreuil-Dorion est donc un impératif.

LISTNUM 1 \l 11048             Nous avons procédé à l'identification d'une fréquence FM pouvant offrir la desserte nécessaire et il s'agit ici de bien desservir au moyen d'un signal de trois millivolts au mètre autant que faire se peut, signal qui est reconnu par le CRTC comme une zone de marketing, la région de Vaudreuil-Dorion et de ses villes soeurs.

LISTNUM 1 \l 11049             Il s'agit également, au moyen d'un signal de .5 millivolt au mètre, de garder nos auditeurs, les automobilistes, syntoniser sur votre station CJVD-FM lors de leur navettage entre Vaudreuil-Dorion, ses villes soeurs et les différents lieux de travail ou de magasinage spécialement sur le West Island de Montréal qui peut être le Centre d'achats Fairview et c'est-à-dire le long des Autoroutes 20 et 40 entre Vaudreuil-Dorion et le Chemin Saint-Jean à Pointe-Claire.


LISTNUM 1 \l 11050             La fréquence 106,3 FM, c'est un deuxième adjacent de la station autorisée CKAV Aboriginal Voice Radio à Montréal, mais c'est la seule fréquence qui offre une telle desserte.  À partir d'un site situé au nord-ouest de Vaudreuil-Dorion, le 106,3 nous permet de réaliser nos objectifs de desserte.

LISTNUM 1 \l 11051             Par contre, l'utilisation du 106,3 à Montréal, elle est très restreinte.  On va vous fournir des cartes en intervention vous verrez, et je pense que vous l'avez déjà constaté d'ailleurs. 

LISTNUM 1 \l 11052             En effet, en plus d'être deuxième adjacent, donc de devoir partager le site de CKAV qui est à 106,7, l'utilisation d'une antenne directionnelle est de rigueur et à cause des protections requises à d'autres stations, notamment la station CFEI 106,5 à Saint-Hyacinthe, la fréquence 106,3, si elle est utilisée à Montréal reçoit un niveau d'interférence très élevé, ce qui réduit considérablement sa desserte, en plus d'être limitée en puissance, c'est-à-dire qu'à Montréal, vous allez être plus haut sur un édifice pour pouvoir quand même essayer de desservir au plus possible, mais vous êtes plus haut, mais vous baissez votre puissance. 


LISTNUM 1 \l 11053             Donc, vous avez moins de pénétration de signal, avec toute la contrainte de l'interférence que vous recevez d'une station américaine.  Donc, son utilisation à Montréal fait en sorte que la desserte qu'elle offre est tellement réduite qu'elle en fait une radio de quartier.

LISTNUM 1 \l 11054             Si elle était octroyée à Montréal, l'utilisateur du 106,3 mégahertz ne pourra définitivement pas compétitionner avec les autres stations existantes qui ont toutes une desserte supérieure, surtout les stations qui diffusent du haut de la Tour du Mont-Royal, à une puissance moyenne d'environ 40 kilowatts.

LISTNUM 1 \l 11055             Compte tenu de ce qui précède, l'utilisation la plus efficace de la fréquence 106,3 mégahertz se trouve en banlieue ouest de Montréal.  Elle fait partie d'une étude technique que moi et monsieur MacAuley on a fait et ça nous dit là où la situation de deuxième adjacent n'est pas un problème et en s'éloignant de CFEI Saint-Hyacinthe, les protections vers cette station sont donc moindres, ce qui permet ainsi d'utiliser une puissance plus élevée et on n'a pas la même hauteur.


LISTNUM 1 \l 11056             Et à Vaudreuil-Dorion, évidemment, le terrain étant plus plat, alors on a moins de hauteur, on a plus de puissance, on a donc une meilleure pénétration de signal.  Donc, on est mieux équipé pour contrer l'interférence en provenance de stations américaines.

LISTNUM 1 \l 11057             Étant donné la compétition pour l'utilisation du 106,3 mégahertz à Montréal monsieur Sauvé m'a confié un deuxième mandat afin d'étudier avec notre ingénieur, monsieur MacAuley, la possibilité d'une autre fréquence et de mesurer quels en seraient les impacts.  À cet effet, le Conseil pourra prendre connaissance de la lettre que nous avons jointe à notre présentation de monsieur MacAuley. 

LISTNUM 1 \l 11058             Il y a une autre lettre qui est au dossier également qui date du 13 novembre 2006, qui est adressée à madame White, analyste, qui avait posé les mêmes questions à monsieur Sauvé et, moi, dans une lettre, j'ai répondu à monsieur Sauvé, la lettre est au dossier.

LISTNUM 1 \l 11059             Et on revient toujours à la même chose; monsieur MacAuley et moi-même sommes du même avis.  Il existe une autre fréquence FM qui pourrait diffuser sur le territoire de Vaudreuil-Dorion que vous me permettrez de ne pas identifier, mais quand même cette fréquence, en plus d'être sérieusement limitée en puissance, elle reçoit un niveau d'interférence encore considérablement beaucoup plus élevé que ce que reçoit le 106,3.


LISTNUM 1 \l 11060             De plus, si l'objectif de desservir les automobilistes qui navettent entre Vaudreuil, Dorion et le Chemin Saint-Jean à Pointe-Claire doit être maintenu, l'identification d'un nouveau site d'émission sera nécessaire, ce qui, si l'on se reporte aux recherches originales, n'est pas évident; c'est-à-dire que nous avons des sites de l'autre côté de Vaudreuil-Dorion, mais du côté entre Vaudreuil-Dorion et Montréal, on a recherché énormément de sites et on a eu beaucoup de difficultés à en trouver.  C'est pour ça que nous avons le site que nous utilisons présentement.

LISTNUM 1 \l 11061             En conclusion de tout ça, afin de garantir un service radiophonique rentable et fiable à la région de Vaudreuil-Dorion, on en est au point de dire que l'utilisation de la fréquence 106,3 mégahertz est impérative.


LISTNUM 1 \l 11062             Je suggère donc au Conseil que plutôt que d'offrir un service de très piètre qualité à Montréal et, possiblement, en monophonie parce que je connais une entreprise de radio commerciale à Montréal qui utilise une fréquence qui est sensiblement meilleure que le 106,3 et ils ont choisi de diffuser en mono parce que, évidemment, quand vous avez un récepteur, si vous envoyez un signal stéréo, ça vous prend un signal plus fort pour contrer le bruit des interférences.  Alors, dans ce cas, on a coupé le signal stéréo.

LISTNUM 1 \l 11063             Alors, il serait donc dans l'intérêt public que la fréquence 106,3 mégahertz soit attribuée à l'endroit où elle servira son maximum et en stéréophonie; c'est-à-dire à Vaudreuil-Dorion.

LISTNUM 1 \l 11064             M. SAUVÉ :  Merci, monsieur Mathieu.  Nous sommes à votre disposition pour les questions.

LISTNUM 1 \l 11065             LE PRÉSIDENT :  Merci, monsieur Sauvé.  Alors, on va commencer par... on va traiter d'un certain nombre de sujets qui sont reliés à votre demande et avec votre permission, on va commencer par l'information locale et d'ailleurs... et les affaires publiques.

LISTNUM 1 \l 11066             Or, dans votre mémoire supplémentaire et en réponse aussi aux questions du Conseil, vous dites que vous aurez un journaliste à temps plein et que celui-ci aura la responsabilité des nouvelles locales, nationales et internationales, à raison de trois heures trente par semaine.


LISTNUM 1 \l 11067             Dans le mémoire supplémentaire, cependant, en réponse à une lettre que vous nous avez fait parvenir le 10 novembre, vous avez accru ce temps-là à quatre heures par semaine.  Or, vous n'aurez qu'un journaliste pour produire des nouvelles sept jours par semaine.  Comment organiserez-vous son horaire et qui sera responsable?  Comment organiserez-vous son horaire pour qu'il soit en mesure de faire de l'information quotidienne sept jours par semaine?

LISTNUM 1 \l 11068             M. SAUVÉ :  Oui.  À ce sujet-là, je peux vous dire qu'on a... d'ailleurs, on l'avait mentionné aussi, que pour le week-end, nous pourrons compter sur la collaboration de quelques pigistes et j'aimerais aussi que monsieur André Joly qui est un journaliste qui vient tout juste de quitter la grande famille Astral... CORUS, pardon.

LISTNUM 1 \l 11069             M. JOLY :  Bien, je les ai tous connus de toute façon.

LISTNUM 1 \l 11070             M. SAUVÉ :  Et qui est un journaliste, en fait, depuis combien d'années, monsieur?

LISTNUM 1 \l 11071             M. JOLY :  Bien, là, ça fait 36 ans.

LISTNUM 1 \l 11072             M. SAUVÉ :  Ça fait 36 ans.  Donc, qui aussi, en plus de ça, connaît très bien le marché de Vaudreuil-Dorion pour y avoir travaillé à titre de journaliste dans un journal.


LISTNUM 1 \l 11073             M. JOLY :  C'est ça.  J'ai été rédacteur-en-chef du Courrier Express à Dorion puis, à ce moment-là, je peux dire, moi, j'étais le seul journaliste puis je pouvais facilement faire tout ce qu'il y avait à faire, couvrir le municipal, couvrir le policier et les conférences de presse parce qu'il faut dire que ce n'est pas une région où il peut y avoir 50 conférences de presse par semaine, n'est-ce pas? 

LISTNUM 1 \l 11074             Puis si je fais la comparaison avec ici, parce que j'ai travaillé quand même plusieurs années ici à Gatineau, Ottawa, et avec l'évolution des technologies et tout, vous savez ici dans la région, on consacre à peu près, pour une grosse région comme celle-ci, l'équivalent de deux demi-postes de journaliste pour faire de la couverture dans cette région-ci sur la route.

LISTNUM 1 \l 11075             Et quand je regarde ce que je faisais à Dorion, la couverture qu'on faisait à Dorion, l'implication du milieu et il faut dire qu'il y avait seulement un journal local et l'implication du milieu avec le journal local, bien il faut dire qu'il y avait une excellente relation parce que s'il n'y avait pas cette relation-là, il n'y avait rien d'autre hein!  Ils ne pouvaient pas savoir ce qui se passait les gens, ils ne pouvaient pas savoir ce qui se passait dans leur milieu. 


LISTNUM 1 \l 11076             Je peux peut-être rajouter un autre aspect.  Si on parle du marché de Valleyfield puis le marché de Dorion-Vaudreuil, il y avait leurs journaux à Valleyfield puis il y avait leur journal à Dorion.  C'est un monde différent avec des priorités différentes.  Moi, je trouvais que c'était beaucoup plus culturel, beaucoup plus un milieu de loisirs, la région de Vaudreuil-Soulanges-Dorion que Valleyfield que, moi, je voyais ça un peu plus industriel puis les dossiers n'étaient pas les mêmes, tu sais.  C'était complètement différent puis il n'y avait aucune appartenance entre les deux régions, on ne voyait pas ça.

LISTNUM 1 \l 11077             M. SAUVÉ :  Pour aussi vous donner un peu d'information, c'est que vous avez juste à... je ne sais pas si vous connaissez un peu Vaudreuil-Dorion là, je pense que vous avez de la famille, vous faites la navette, vous allez à Chambly des fois, vous connaissez la route 40, mais vous l'aviez dit l'an passé, au mois de mars, je m'en suis souvenu, quand vous passez à Vaudreuil-Dorion, il suffit juste de traverser le pont et vous arrivez à l'Île Perrot, alors...  Et puis après ça, un peu plus loin, vous arrivez à Terrasse Vaudreuil puis après ça Saint-Lazare, quelques kilomètres.


LISTNUM 1 \l 11078             Alors, si vous regardez notre étude... en fait notre étude de marché, le territoire qu'on veut desservir, c'est six villes qui sont vraiment collées une à côté des autres là.  Alors, le journaliste en question, bon, va travailler par téléphone, évidemment, mais quand il a à se déplacer, écoutez, ça prend trois minutes là.

LISTNUM 1 \l 11079             Alors, toutes les municipalités qui forment en fait le bassin qu'on veut couvrir sont situées, écoutez, à un kilomètre, chaque municipalité est collée sur l'autre.

LISTNUM 1 \l 11080             M. JOLY :  Je peux juste rajouter un élément.  À Montréal, les grosses stations à Montréal font beaucoup de conférences de presse par téléphone aussi puis, eux, en ont pas mal plus à couvrir à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11081             Et ce que j'avais remarqué, moi, en tant que journaliste dans cette région, c'est que chaque semaine il y avait une réunion de Conseil municipal donc on pouvait faire le tour facilement de toutes les municipalités qu'il y avait à couvrir dans le secteur.  Et comme j'expliquais, s'il n'y avait pas ce journal local-là, puis c'est encore le cas aujourd'hui, les gens du milieu ne sauraient pas du tout ce qui se passe dans leur région parce qu'ils ont tellement de préoccupations à Valleyfield, ils n'ont pas le temps de s'occuper de ce secteur-là, Dorion, Vaudreuil-Soulanges, puis Montréal, bien, il a déjà pas mal ses préoccupations.


LISTNUM 1 \l 11082             Moi, j'ai deux frères qui demeurent dans le secteur : un frère avec sa famille à Saint-Lazare, l'autre à Pincourt, ma mère est à Terrasse Vaudreuil, jamais ils ne parlent de Valleyfield parce que, de toute façon, ce n'est pas leur pôle d'attraction.  Ils ne vont pas à Valleyfield.  Tout se passe avec le Centre d'achats Fairview -- vous connaissez Fairview et tout ça -- c'est tout le secteur.  Le pôle d'attraction, c'est Dorion, Vaudreuil-Soulanges, une partie du West Island, puis le reste là, ils ne savent pas du tout ce qui se passe à Valleyfield.

LISTNUM 1 \l 11083             M. MATHIEU :  Si vous me permettez un petit aparté ici.  On parle de Vaudreuil-Dorion, on parle de Fairview, il y a le navettage en auto là, c'est très important.  Mais ce que je voulais dire, c'est que, moi, je travaille avec des petites stations de radio, notamment à Plessisville, CQRIQ, notamment Asbestos, CJAM, il y a en plusieurs autres et ils ont un journaliste, même un demi-journaliste et ça va très bien pour faire les nouvelles locales parce qu'il y a les gens de la place et les élus et les dirigeants qui nous donnent de l'information.


LISTNUM 1 \l 11084             Alors, le jour où on avait des salles de nouvelles avec plusieurs journalistes, je pense qu'on est pas mal révolu.  On a des systèmes d'automatisation aujourd'hui, on a des systèmes avec des cellulaires. 

LISTNUM 1 \l 11085             Aux Îles-de-la-Madeleine à CFIM, il y a la station, il n'y a pas personne après 6 h 00 le soir, mais il y a toujours quelqu'un en devoir.  Il y a un cellulaire qui se passe d'un employé à l'autre et s'il y a des événements majeurs, s'il y a un problème avec l'eau potable ou quelque chose, ils peuvent rejoindre la personne et la personne avec le téléphone peut rentrer dans le système d'automation et aller en onde.

LISTNUM 1 \l 11086             Alors, je pense qu'on a une couverture qui est même peut-être meilleure que ce qu'on a déjà connu.

LISTNUM 1 \l 11087             M. SAUVÉ :  Excusez-moi.  Si vous permettez, monsieur Arpin, on parlait tantôt du Centre commercial Fairview, il faut dire qu'à l'Île Perrot il y a... on trouve un centre commercial très important puis il y en a trois aussi à Vaudreuil-Dorion.  Alors, les gens vont navetter, peuvent aller magasiner dans le West Island, mais principalement magasinent dans le secteur de Vaudreuil-Dorion, Île Perrot, Terrasse Vaudreuil.


LISTNUM 1 \l 11088             M. JOLY :  Au sujet de l'information, parce que vous tenez beaucoup qu'on en parle, moi, tous les matins j'avais établi un système avec les corps policiers, tous les matins ils savaient, ils attendaient mon appel, ils me donnaient toutes les nouvelles importantes.  Quand il arrivait quelque chose, un feu ou n'importe quoi, ils appelaient à ce moment-là le journal, j'étais au courant.  Puis, malheureusement, parce que c'était un hebdo, alors s'il se passait quelque chose de dramatique, ils le savaient la semaine après ou quelques jours après dans l'édition du journal.

LISTNUM 1 \l 11089             Puis c'est très important, parce que j'ai travaillé à la radio depuis de nombreuses années, depuis des décennies, que d'avoir une station de radio qui va te dire : n'allez pas sur cette rue-là, il y a un gros feu, il y a un gros accident, il se passe quelque chose, c'est important qu'au quotidien les gens du milieu puissent être informés de ce qui se passe dans leur région, ce qui n'est pas le cas actuellement.  Il n'y a aucune station de radio qui leur permet de connaître ce qui se passe au quotidien.


LISTNUM 1 \l 11090             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Sauvé, dans votre lettre du 10 novembre, vous dites qu'il y aura 13 bulletins par jour, du lundi au vendredi, et 11 bulletins chaque jour le samedi et le dimanche.  C'est votre ventilation et d'ailleurs, vous nous les avez identifiés comme étant des bulletins de nouvelles pures.   

LISTNUM 1 \l 11091             Donc, peut-être que ça a une signification particulière des nouvelles pures, mais je pense que je comprends ce que vous voulez dire.  C'est qu'on ne parle donc pas de sports, on ne parle pas de météo, on ne parle pas de circulation.  On parle de nouvelles.  Et vous nous avez aussi dit dans votre mémoire principal que vous miserez essentiellement sur de la nouvelle locale.

LISTNUM 1 \l 11092             Or, monsieur Joly nous a dit que le courrier express est un hebdo.  Vous, vous n'êtes pas un hebdo, vous serez au quotidien, 13 fois, donc, à partir de 6 h 24 le matin jusqu'à 17 h 59, du lundi au vendredi, à partir de 6 h 56 jusqu'à 16 h 57, le samedi et le dimanche.

LISTNUM 1 \l 11093             Ce que je vous demande, ça va être quoi l'horaire du journaliste?  Pas d'importance par rapport à Valleyfield, par rapport à Saint-Lazare; je vous demande son horaire de travail?


LISTNUM 1 \l 11094             M. MATHIEU :  O.K.  On me demande de répondre parce que la réponse est très simple.  Ce n'est pas un journaliste qui va être 12 heures par jour dans la station de radio.  C'est un journaliste qui est journaliste dans la station de radio au même titre que, moi, je suis directeur technique d'une station de radio, je ne passe pas huit heures par jour dans la station de radio.  Ça devient au besoin. 

LISTNUM 1 \l 11095             LE PRÉSIDENT :  Mais vous n'avez pas à intervenir en onde à 6 h 24, 6 h 57, 7 h 27, 7 h 56 puis je peux continuer là.

LISTNUM 1 \l 11096             M. SAUVÉ :  Oui, mais là ça peut être l'animateur, monsieur.  Ça peut être l'animateur qui peut livrer le bulletin de nouvelles aussi.

LISTNUM 1 \l 11097             M. MATHIEU :  L'animateur peut faire les nouvelles.  On peut préparer des bulletins de nouvelles pour l'animateur, il n'y a pas de problème.

LISTNUM 1 \l 11098             M. SAUVÉ :  Oui, comme ça se fait dans la plupart des stations.  Ce n'est pas strictement le nouvelliste là qui va livrer le bulletin de nouvelles.


LISTNUM 1 \l 11099             M. MATHIEU :  Il n'arrive pas à Vaudreuil-Dorion des nouvelles et, heureusement, on n'a pas des situations d'accident grave et de crime et autres à tous les jours.  Alors, c'est sûr que, à un moment donné, on a des bulletins de nouvelles puis les gens s'habituent à ça.  Mais quand il arrive quelque chose d'important bien, là, ça devient... il peut même y avoir plus de bulletins de nouvelles et ils peuvent durer plus longtemps.

LISTNUM 1 \l 11100             Mais le personnel en onde là, il va y avoir quelqu'un dans cette station-là de base entre 6 h 00 le matin et 6 h 00, 7 h 00 le soir là.  Ces gens-là vont intervenir.  Il va y avoir quelqu'un qui va encadrer les nouvelles, c'est le journaliste.  Ça ne veut pas dire que lui est exclusif pour lire des bulletins de nouvelles sur les ondes.

LISTNUM 1 \l 11101             D'ailleurs, monsieur Arpin, vous savez très bien que dans la plupart des stations de radio, moi, j'ai travaillé comme annonceur dans des stations, je lisais les nouvelles.  Puis on avait des nouvelles préparées par le Service des nouvelles et des choses comme ça. 

LISTNUM 1 \l 11102             Oui, également, oui, on me dit que les nouvelles peuvent être enregistrées et ça arrive dans des stations de radio.

LISTNUM 1 \l 11103             LE PRÉSIDENT :  Peuvent être quoi?

LISTNUM 1 \l 11104             M. MATHIEU :  Enregistrées, parce que vous avez un système d'automation et le système d'automation, si vous me permettez, je vais juste rappeler, vous le savez très bien j'en suis sûr, comment ça fonctionne.  Vous êtes en onde, vous avez votre console, vous avez votre ordinateur.


LISTNUM 1 \l 11105             Pendant que la musique joue, vous êtes très bien capable d'enregistrer des bulletins de météo qui sont encore très pertinents pour la prochaine heure, voir même les prochains deux heures.  Vous êtes capable de partir puis aller faire... pour l'avoir fait, aller couvrir une conférence de presse puis revenir puis tout ce qui se passe en onde est encore très pertinent.  On a cet outil-là; c'est-à-dire l'automation qui nous permet de faire des choses.

LISTNUM 1 \l 11106             LE PRÉSIDENT :  Je ne veux pas vous confronter là, monsieur Mathieu, mais vous venez de dire que l'animateur fait aussi la couverture des conférences de presse.

LISTNUM 1 \l 11107             M. MATHIEU :  Je n'ai pas dit qu'il le ferait; j'ai dit qu'il pouvait le faire.

LISTNUM 1 \l 11108             LE PRÉSIDENT :  Il pouvait le faire, mais c'est parce que ce n'est pas le journaliste, c'est l'animateur.

LISTNUM 1 \l 11109             M. MATHIEU :  Exactement, mais il pourrait le faire.  Ça s'est fait dans des stations, j'ai vécu ça, moi, avec le système d'automation.  Ça ne veut pas dire que c'est une pratique qu'on va avoir.  Ça veut dire que s'il y a un événement...


LISTNUM 1 \l 11110             LE PRÉSIDENT :  Mais ce que je veux entendre de vous puis peut-être que c'est monsieur Sauvé qui est le mieux placé pour y répondre parce qu'il a pris l'engagement d'aller s'implanter à Vaudreuil-Dorion, parce que je ne pense pas que ça soit le cas ni de monsieur Joly ni de vous, monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11111             M. MATHIEU :  Moi, je vais être là comme conseiller.

LISTNUM 1 \l 11112             LE PRÉSIDENT :  C'est ça, mais quand ils auront besoin de conseil.  Les jours où ils n'en ont pas, vous conseillez d'autres personnes.

LISTNUM 1 \l 11113             Donc, monsieur Sauvé, ce que je veux savoir, c'est comme... premièrement, vous allez avoir combien de personnes?  La façon dont vous parlez, il va y en avoir rien qu'un ou...

LISTNUM 1 \l 11114             M. SAUVÉ :  Non, non, mais là, écoutez, ce n'est pas ce qu'on a dit.  On sera 16 personnes.

LISTNUM 1 \l 11115             LE PRÉSIDENT :  C'est parce que je note dans votre demande, vous mentionnez que vous serez présent.  Vous mentionnez un monsieur Luc Pagé.

LISTNUM 1 \l 11116             M. SAUVÉ :  Oui, qui va s'occuper des nouvelles.


LISTNUM 1 \l 11117             LE PRÉSIDENT :  Qu'il y aura deux... ce n'est pas dit qu'il va être le journaliste, par exemple.  Ça dit qu'il va avoir la supervision de la programmation et il va faire de l'animation, il va avoir la supervision de la programmation et de l'information.  C'est ce qui est dit dans votre demande et vous aurez deux représentants. 

LISTNUM 1 \l 11118             Combien d'autres employés et quelles seront leurs fonctions?

LISTNUM 1 \l 11119             M. SAUVÉ :  Alors, il y a trois animateurs, trois animatrices.  Il y a le journaliste, il y a moi et puis il y a deux pigistes pour le week-end.

LISTNUM 1 \l 11120             Vous vous rappelez, monsieur le président, que c'est une station à la fois modeste, mais qui va être dynamique.

LISTNUM 1 \l 11121             LE PRÉSIDENT :  Oui, oui. 

LISTNUM 1 \l 11122             M. JOLY :  Peut-être que je peux mentionner, ça existe des journalistes animateurs.  Moi, j'ai travaillé ici pendant 30 ans à CJRC puis je peux vous mentionner des noms, ce sont des journalistes animateurs.

LISTNUM 1 \l 11123             LE PRÉSIDENT :  Je pense qu'on va y venir de toute façon, parce que vous avez deux heures d'affaires publiques locales quotidiennes.  Alors, je présume... est-ce que ça va être le journaliste qui va faire...

LISTNUM 1 \l 11124             M. SAUVÉ :  C'est moi qui vais l'animer cette émission-là.


LISTNUM 1 \l 11125             LE PRÉSIDENT :  C'est ça, bon.  Et quel sera son contenu?  Est-ce que ça sera une émission de ligne ouverte ou si c'est une...

LISTNUM 1 \l 11126             M. SAUVÉ :  Tribune téléphonique et puis entrevue avec les gens du milieu.

LISTNUM 1 \l 11127             LE PRÉSIDENT :  Est-ce que vous avez prévu un Code de déontologie sur les tribunes téléphoniques?

LISTNUM 1 \l 11128             M. SAUVÉ :  Je sais que l'an passé, il y avait le Code de déontologie de... oui, c'est ça.  L'an passé, vous en aviez parlé au mois de mars, il y avait un Code qui avait été suggéré par, si je me souviens bien, CORUS?  Est-ce que ça se peut, monsieur?

LISTNUM 1 \l 11129             LE PRÉSIDENT :  Écoutez, c'est probablement... oui, sûrement, parce que CORUS en a.

LISTNUM 1 \l 11130             M. SAUVÉ :  Oui.  On aura un système.  Monsieur Mathieu, voulez-vous répondre?

LISTNUM 1 \l 11131             M. MATHIEU :  J'ai travaillé sur la demande avec monsieur Sauvé, si vous voulez me permettre.

LISTNUM 1 \l 11132             LE PRÉSIDENT :  D'accord.


LISTNUM 1 \l 11133             M. MATHIEU :  Dans la demande, il y a un endroit où c'est marqué qu'il n'est pas question de faire ce qu'on appelle du "trash radio".  Les tribunes téléphoniques, c'est pour informer les gens, c'est pour avoir, si vous voulez le pouls de certaines choses.  Il y a des intervenants locaux là qui vont venir, qui vont répondre à certaines questions sur les lois, je ne sais trop là, la verdure des gazons en été et autres, mais ça ne sera pas des choses de trash radio.

LISTNUM 1 \l 11134             Une chose est certaine, c'est qu'il y a des moyens qui ont été mis en place.  Monsieur Sauvé et moi avons discuté de ça, d'avoir par exemple, un délai de mise en onde parce qu'on ne veut pas avoir des propos offensants en onde et aussi, comme je vous dis, ce n'est pas un trash radio.  Alors, on va éliminer bien des problèmes.

LISTNUM 1 \l 11135             Monsieur Sauvé est au courant de la politique du Conseil sur la diffusion de tribunes téléphoniques et, à ce moment-là, je pense qu'en quelque part là-dedans c'est marqué qu'il s'entend y aller rigoureusement.  De toute façon, je pense que par condition de licence, on n'a pas le choix, il faut adhérer à ces choses-là.


LISTNUM 1 \l 11136             Alors, c'est sûr que vous n'entendrez pas à CJVD là, des discussions que vous avez pu entendre dans des grosses stations de radio.  Vous allez entendre des gens qui vont téléphoner, qui vont poser des renseignements, vous allez entendre des élus municipaux ou autres, des intervenants de l'endroit qui vont répondre à des questions et qui auront un échange avec les auditeurs sur des projets de loi ou des choses comme ça, mais ça ne sera pas, comment je dirais. 

LISTNUM 1 \l 11137             Monsieur Sauvé, c'est un animateur de radio, ce n'est pas un politicien, alors il n'y aura pas de grosse politique là-dedans, à moins qu'un candidat vienne faire son discours ou en fait, son intervention.

LISTNUM 1 \l 11138             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Sauvé, monsieur Mathieu nous a dit que vous auriez un système de délai.  Or, pour être capable d'intervenir, ça prend quelqu'un qui écoute.  Donc, vous aurez un opérateur qui va vous accompagner?

LISTNUM 1 \l 11139             M. SAUVÉ :  Bien, là, écoutez, j'ai quand même assez d'expérience.  J'ai animé à maintes reprises pendant plusieurs années des tribunes téléphoniques sur les ondes de CKVL où je m'opérais moi-même.

LISTNUM 1 \l 11140             LE PRÉSIDENT :  Il n'y avait pas de système de délai. 

LISTNUM 1 \l 11141             M. SAUVÉ :  Il n'y en avait même pas, tandis que, là, on va en avoir un là.


LISTNUM 1 \l 11142             LE PRÉSIDENT :  Et vous avez dit qu'il y en aurait un.  Oui, mais c'est parce que quand il y en a un, ça prend quelqu'un qui écoute parce que, autrement, ça ne donne rien d'avoir un système de délai.

LISTNUM 1 \l 11143             M. SAUVÉ :  Non, non, non, monsieur, non, non.

LISTNUM 1 \l 11144             M. MATHIEU :  Permettez-moi, monsieur Arpin.  Quand vous es en onde, vous êtes annonceur opérateur, il y a un bouton qui s'appelle *delete+.

LISTNUM 1 \l 11145             M. SAUVÉ :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11146             M. MATHIEU :  Et si quelqu'un lâche un mot qu'on ne veut pas avoir sur l'air, on pèse sur delete puis on embarque par-dessus l'appelant.  À ce moment-là, ça ne passe pas en onde parce que l'appelant il va être au moins six secondes en retard là.  Alors, si le gars lâche un mot qu'on ne veut pas entendre, delete, fini, mesdames et messieurs, on ne veut pas entendre ça sur les ondes.  On passe à un autre appel.  Bonjour, merci, c'est comme ça.  C'est un système *Irontide+ en passant.

LISTNUM 1 \l 11147             LE PRÉSIDENT :  Pour la collecte de vos informations locales toujours, mais aussi l'information régionale, nationale puis internationale, allez-vous être abonné à des fils de presse, allez-vous...  Comment est-ce que vous allez obtenir votre information?


LISTNUM 1 \l 11148             M. SAUVÉ :  Bien, nous avons internet, nous allons... nous avons aussi la possibilité d'écouter les nouvelles d'autres compétiteurs à la radio et puis aussi à la télévision, entre autres.

LISTNUM 1 \l 11149             LE PRÉSIDENT :  Et puis l'internet, ça donne toujours de l'information fiable, vérifiée?

LISTNUM 1 \l 11150             M. SAUVÉ :  On vérifie, on vérifie.

LISTNUM 1 \l 11151             M. JOLY :  Je vais mentionner qu'on se sert beaucoup des stations comme CORUS, ASTRAL et les autres.  On se sert beaucoup d'internet aussi.  On se sert aussi de moniteurs pour... quand est arrivé World Trade Centre, comment vous pensez qu'on l'a annoncé.  Comment vous pensez que ça s'est fait l'annonce à la radio?  On regardait CNN puis on a vu l'avion rentrer dans la bâtisse et c'est là qu'on est allé en onde.  Il n'y a rien de caché là-dedans ou, tu sais, ce n'est pas comme un magicien ça là. 

LISTNUM 1 \l 11152             Mais c'est comme ça qu'on obtient l'information.  Il y a des agences en place, il y a les sites des différents fournisseurs au niveau des quotidiens, des agences de presse.  Maintenant, tout le monde est sur internet.  Alors, automatiquement l'évolution de l'information on la voit sur internet, on la voit aussi par les grands réseaux comme CNN et d'autres; Radio-Canada aussi.


LISTNUM 1 \l 11153             Maintenant, pour un petit poste local, c'est certain qu'ils ne peuvent pas se permettre eux autres là, de se payer des grosses agences là.

LISTNUM 1 \l 11154             M. SAUVÉ ;  Ça, c'est pour les nouvelles internationales, mais en ce qui concerne le local et le régional, on est branché avec les hôtels de ville, on est branché avec les maires, les porte-paroles des différents groupements aussi et puis les agents d'information avec lesquels on entretient là une relation très étroite.  Alors, ces gens-là nous fournissent aussi des nouvelles.

LISTNUM 1 \l 11155             Pour vous donner un exemple, le lendemain d'un conseil municipal à l'Île Perrot, bien, on pourrait tout simplement avoir une entrevue par téléphone avec le maire qui nous explique une subvention ou un montant qui a été accordé là.

LISTNUM 1 \l 11156             J'aimerais préciser parce que vous m'avez posé la question tantôt, le journaliste va travailler sur une base de cinq jours par semaine, 37 1/2 heures.  Je pense que c'est une question que vous vouliez nous poser tantôt, alors enfin, c'est bien 37 1/2 heures.


LISTNUM 1 \l 11157             M. MATHIEU :  Si vous me permettez, juste en complément de réponse, monsieur Arpin, s'il vous plaît.  C'est que monsieur Sauvé ne veut pas compétitionner ni CORUS Nouvelles, ni d'autres organismes de nouvelles.  C'est une radio locale à Vaudreuil-Dorion.

LISTNUM 1 \l 11158             Alors, c'est sûr que si le Pape décède demain matin qu'on va l'annoncer.  On ne souhaite pas ça là, mais s'il arrive un événement malheureux comme le World Trade Centre, il y aura une télévision à CNN ou quelque chose du genre dans le master, on va l'annoncer.  Mais les nouvelles essentielles chez nous, c'est le local.

LISTNUM 1 \l 11159             M. SAUVÉ :  Local dans une proportion de 50 pour cent, régional, 30 pour cent puis 20 pour cent international.  Alors, 20 pour cent pour nous autres là, c'est...

LISTNUM 1 \l 11160             M. MATHIEU :  Soyons honnêtes, si c'est complètement majeur, ils vont aller à la télévision sur CNN ou LCN ou RDI.

LISTNUM 1 \l 11161             LE PRÉSIDENT :  Or régional, je présume que vous parlez là des villes soeurs de Vaudreuil-Dorion?


LISTNUM 1 \l 11162             M. SAUVÉ :  Ça peut être, par exemple, Les Cèdres.  Je ne sais pas si vous avez une carte près de vous.  Ça peut être Les Cèdres, ça peut être Pointe-des-Cascades, ça peut être Hudson, ça peut être d'autres... ça peut être Sainte-Anne-de-Bellevue aussi.  Alors, c'est régional, ce qui entoure.

LISTNUM 1 \l 11163             Alors, souvent, ces nouvelles-là ont une portée sur ce qui se vit à Vaudreuil-Dorion.

LISTNUM 1 \l 11164             LE PRÉSIDENT :  Vous avez parlé à plusieurs reprises des villes soeurs de Vaudreuil-Dorion, je présume que vous mentionnez Saint-Lazare comme étant une?

LISTNUM 1 \l 11165             M. SAUVÉ :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11166             LE PRÉSIDENT :  Et les autres?

LISTNUM 1 \l 11167             M. SAUVÉ :  O.K.  Saint-Lazare, Terrasse Vaudreuil.  Vous avez Île Perrot.

LISTNUM 1 \l 11168             LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11169             M. SAUVÉ :  Et puis vous avez aussi Notre-Dame-de-l'Île Perrot.

LISTNUM 1 \l 11170             LE PRÉSIDENT :  Pincourt?

LISTNUM 1 \l 11171             M. SAUVÉ :  Pincourt avec aussi.

LISTNUM 1 \l 11172             LE PRÉSIDENT :  Pincourt avec.  Donc, c'est... et c'est ce que vous appelez... et ça, ça tombe dans votre définition de service local ces territoires-là?

LISTNUM 1 \l 11173             M. SAUVÉ :  Exactement, exactement.

LISTNUM 1 \l 11174             LE PRÉSIDENT :  Et c'est, évidemment, en général mitoyen avec Vaudreuil-Dorion?

LISTNUM 1 \l 11175             M. SAUVÉ :  Bien, toutes ces municipalités-là sont collées.


LISTNUM 1 \l 11176             LE PRÉSIDENT :  Certainement le cas de l'Île Perrot là.  Bien oui, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 11177             M. SAUVÉ :  Une à côté de l'autre.

LISTNUM 1 \l 11178             LE PRÉSIDENT :  C'est certainement le cas de Saint-Lazare puis de l'Île Perrot puis...

LISTNUM 1 \l 11179             M. SAUVÉ :  Exactement, oui.

LISTNUM 1 \l 11180             LE PRÉSIDENT :  Puis Pincourt, bien c'est mitoyen ça avec l'Île Perrot, mais...

LISTNUM 1 \l 11181             Nous allons parler maintenant de votre format musical d'une manière plus pointue là parce que vous l'avez décrit dans la demande, mais vous proposez une formule de succès retro; c'est-à-dire, mais qui va couvrir de quelle période à quelle période?

LISTNUM 1 \l 11182             M. SAUVÉ :  Excusez-moi, de 60 à 90.

LISTNUM 1 \l 11183             LE PRÉSIDENT :  De 60 à 90?

LISTNUM 1 \l 11184             M. SAUVÉ :  Exactement.

LISTNUM 1 \l 11185             LE PRÉSIDENT :  Et est-ce que vous avez préparé une... est-ce que vous avez disposé d'une liste musicale des types d'une journée ou d'un bloc... de quelques blocs horaires et sinon, est-ce que c'est possible pour vous d'en produire un très rapidement?

LISTNUM 1 \l 11186             M. SAUVÉ :  Oui, exactement.  Vous nous donnez combien de temps?

LISTNUM 1 \l 11187             LE PRÉSIDENT :  Bien, on aimerait bien l'avoir pour mercredi matin.


LISTNUM 1 \l 11188             M. SAUVÉ :  Mercredi matin, vous l'aurez.

LISTNUM 1 \l 11189             LE PRÉSIDENT :  Parfait.  Maintenant, si je regarde les stations qui couvrent votre territoire, est-ce qu'il y en a qui ont une formule musicale semblable à la vôtre; c'est-à-dire qui couvre la période des années 60, 70, 80, 90?

LISTNUM 1 \l 11190             M. SAUVÉ :  Bien, si on regarde le marché de Montréal, moi, je n'en connais pas actuellement.

LISTNUM 1 \l 11191             M. MATHIEU :  Il y a Laval.  Un de mes clients, CFAV, mais Vaudreuil-Dorion est en arrière du patron d'antenne.

LISTNUM 1 \l 11192             M. SAUVÉ :  Mais à part ça, il n'y a pas d'autre... il n'y a pas d'autre station.

LISTNUM 1 \l 11193             M. MATHIEU :  C'est mon client puis je ne voudrais pas être en conflit d'intérêt.

LISTNUM 1 \l 11194             LE PRÉSIDENT :  Et puis vous êtes en Montérégie, Saint-Jean est en Montérégie; Saint-Hyacinthe est en Montérégie.  Évidemment, si vous êtes capable d'avoir le 106,3 c'est parce que... le 106,5 n'y va pas?

LISTNUM 1 \l 11195             M. MATHIEU :  Ils n'ont pas de signal utile, monsieur Arpin, même pas un demi-millivolt.


LISTNUM 1 \l 11196             M. SAUVÉ :  De toute façon, Saint-Hyacinthe n'entre pas là.

LISTNUM 1 \l 11197             M. MATHIEU :  Non.

LISTNUM 1 \l 11198             M. SAUVÉ :  Et puis aussi, Saint-Jean-sur-Richelieu ne pénètre pas le marché de Vaudreuil-Dorion non plus.  Alors, c'est la raison pour laquelle j'ai dit que c'était pour ajouter à la diversité parce que les gens de Vaudreuil-Dorion, vont écouter, bon, la plupart des stations de Montréal, mais toutes les stations de Montréal ne... en fait, la plupart n'offrent... pas la plupart, mais aucune n'offre le créneau musical retro.

LISTNUM 1 \l 11199             LE PRÉSIDENT :  Et vous n'anticipez pas vous affilier au réseau Boum là?

LISTNUM 1 \l 11200             M. SAUVÉ :  Non.  C'est une radio indépendante.  Vous savez, j'ai rencontré le maire il y a deux ans et c'est un samedi matin puis il m'a dit : *Enfin, on va pouvoir, si CRTC vous accorde la licence, faire affaires avec une entreprise de chez nous, dirigée par quelqu'un qui habite Vaudreuil Dorion, avec des gens qui travaillent à la station mais qui aussi résident sur le territoire.


LISTNUM 1 \l 11201             Alors, ce n'est pas un outsider qui vient s'installer là, c'est un homme qui s'appelle Yves Sauvé qui croit en son projet et qui aime cette région-là et qui compte encore, comme je vous disais tantôt, des membres de sa famille et qui veut donner à cette région orpheline une station de radio.  C'est la raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui.

LISTNUM 1 \l 11202             LE PRÉSIDENT :  Vous proposez diffuser 40 pour cent de musique canadienne de catégorie 2 au cours de la semaine de radiodiffusion.  C'est ce que vous avez répondu dans la demande et puis je pense que vous l'avez réitéré dans votre présentation, mais qu'en sera-t-il entre 6 h 00 et 18 h 00?

LISTNUM 1 \l 11203             M. SAUVÉ :  C'est toujours 40 pour cent.  C'est le même pourcentage.

LISTNUM 1 \l 11204             LE PRÉSIDENT :  C'est le même pourcentage.

LISTNUM 1 \l 11205             M. SAUVÉ :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11206             LE PRÉSIDENT :  Et au niveau de la musique vocale de langue française?

LISTNUM 1 \l 11207             M. SAUVÉ :  O.K.  Si vous me permettez, monsieur Arpin.  Vous requérez monsieur Sauvé, mais on a travaillé ensemble.  J'ai une station de radio qui a un petit peu de problème avec une condition de licence là-dessus.  C'est qu'on n'a pas de problème à diffuser 40 pour cent de contenu canadien à cause justement de votre autre question. 


LISTNUM 1 \l 11208             Si on diffuse notre 65 pour cent de vocal francophone, vous allez me dire il y a du retro français de France, vous avez raison.  Il y a aussi beaucoup de retro canadien francophone.  Alors, à ce moment-là, on n'aura pas de problème avec le contenu de 40 pour cent canadien.  On va même l'excéder.  On va même l'excéder parce qu'il y a des chansons anglophones aussi qui sont canadiennes, alors... puis c'est votre réponse, c'est 65 pour cent, je pense que c'est ça qu'on a dit, minimum.

LISTNUM 1 \l 11209             LE PRÉSIDENT :  De musique vocale française.

LISTNUM 1 \l 11210             M. MATHIEU :  De catégorie 2, oui.

LISTNUM 1 \l 11211             LE PRÉSIDENT :  Et ce sera vrai pour l'ensemble de la semaine de radiodiffusion, tout comme de 6 h 00 à 18 h 00 du lundi au vendredi.

LISTNUM 1 \l 11212             M. MATHIEU :  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 11213             M. SAUVÉ :  Exactement.

LISTNUM 1 \l 11214             LE PRÉSIDENT :  Et vous êtes prêt à l'accepter?

LISTNUM 1 \l 11215             M. SAUVÉ :  Oui, monsieur Arpin.


LISTNUM 1 \l 11216             LE PRÉSIDENT :  Sous forme de condition de licence.  Maintenant, je parle de vos engagements de développement de contenu canadien et puis brièvement, vous vous engagez à donner des sommes d'argent au Choeur Vaudreuil-Soulanges, à la Maison Tressler, au Centre d'histoire de la Presqu'île, au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges qui...

LISTNUM 1 \l 11217             Or la politique exige que ces dépenses directes soient consacrées au soutien et à la promotion de la formation et du rayonnement des talents canadiens dans le domaine de la musique ou de la création orale, y compris les journalistes.

LISTNUM 1 \l 11218             Est-ce que ces organismes-là se qualifient tous?  Je sais que la Maison Tressler c'est vrai là parce que je la connais bien la Maison Tressler.

LISTNUM 1 \l 11219             M. SAUVÉ :  Oui, la Maison Tressler qui est très gâtée depuis plusieurs années, qui reçoit des subventions.  Écoutez, moi, c'est les organismes dont vous voyez les noms, moi, je les propose au CRTC.

LISTNUM 1 \l 11220             LE PRÉSIDENT :  Mais est-ce qu'elles ont des activités là parce que... le Centre d'histoire La Presqu'île, je prends celui-là comme exemple.

LISTNUM 1 \l 11221             M. SAUVÉ :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11222             LE PRÉSIDENT :  Est-ce que ça a des activités à caractère musical ou des activités à caractère de création orale ou journalistique?

LISTNUM 1 \l 11223             M. SAUVÉ :  De création orale, c'est de l'histoire.  Alors, est-ce que c'est accepté par le CRTC, Michel?


LISTNUM 1 \l 11224             M. MATHIEU :  Avec les nouveaux règlements, je dois t'avouer que je ne connais pas ces gens-là, mais je pense qu'on peut dire qu'on l'a sûrement dit dans la demande, c'est que si on arrive à une situation où on a des organismes, parce que là les règles du jeu ont été un petit peu changées, qui ne seraient pas acceptables, je pense que monsieur Sauvé serait d'accord pour soit verser les sommes à des organismes acceptables ou à Musique Action.

LISTNUM 1 \l 11225             LE PRÉSIDENT :  Vous accepteriez ça comme condition de licence?

LISTNUM 1 \l 11226             M. SAUVÉ :  Oui, on accepterait cette condition de licence.

LISTNUM 1 \l 11227             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, on va parler un petit peu plus de commerce.  Dans votre demande, vous anticipez un pré-vente de publicité de l'ordre de 60 000 $ avant l'ouverture de la station.  Je présume que cette pré-vente sera de la publicité locale?

LISTNUM 1 \l 11228             M. SAUVÉ :  Exactement.

LISTNUM 1 \l 11229             LE PRÉSIDENT :  Puis ce montant représente... pour la première année ça représente 15 pour cent de vos ventes annuelles.  Quelle garantie avez-vous qui vous permet de confirmer cette affirmation-là?


LISTNUM 1 \l 11230             M. SAUVÉ :  On a fait des évaluations et surtout parce que, actuellement, il n'y a aucune station de radio locale dans la région et on a fait... on a eu des rencontres avec le CLD, on a eu des rencontres avec les Associations de gens d'affaires qui se sont montrées très enthousiastes et ça se fait assez régulièrement quand on ouvre une nouvelle station, vous devez le savoir mieux que moi, c'est qu'il y a une pré-vente qui s'effectue et il y a des spéciaux, il y a des package deals qui s'offrent.

LISTNUM 1 \l 11231             LE PRÉSIDENT :  Mais j'ai compris que ce n'est pas une pré-vente qui est basée sur des pré-paiements parce que quand je lis votre mémoire, ce n'est pas basé sur des pré-paiements.  C'est que vous allez facturer normalement.  Vous allez, effectivement, ce qu'on appelle en anglais du advance booking, mais ce n'est pas... puis les gens n'ont pas payé d'avance.

LISTNUM 1 \l 11232             Donc, ça ne contribue pas à votre fonds de roulement?

LISTNUM 1 \l 11233             M. SAUVÉ :  Bien, c'est-à-dire que...

LISTNUM 1 \l 11234             LE PRÉSIDENT :  De démarrage?

LISTNUM 1 \l 11235             M. SAUVÉ :  Écoutez, la condition quand on vend de la publicité comme ça, c'est un spécial qu'on fait puis on dit : écoutez, vous payez au moment où elle est diffusée.  Je vous donne un exemple.


LISTNUM 1 \l 11236             Je vous vends 10 000 $ de publicité, c'est réparti dans les deux premiers mois de diffusion, alors c'est payable.  Ce n'est pas payable 70 jours ou 90 jours par la suite là.  C'est des chèques que les gens font, c'est au début ça.  C'est une pré-vente et...

LISTNUM 1 \l 11237             M. MATHIEU :  C'est comme demander des avances.

LISTNUM 1 \l 11238             M. SAUVÉ :  Bien oui, je vais demander... c'est des avances que je demande.  Oui, oui, c'est des avances là.

LISTNUM 1 \l 11239             LE PRÉSIDENT :  Parce que ce n'est pas dit dans votre demande.  C'est pour ça.

LISTNUM 1 \l 11240             M. MATHIEU :  J'ai été propriétaire de deux stations de radio et, moi, j'exigeais toujours 25 pour cent avec la commande.

LISTNUM 1 \l 11241             LE PRÉSIDENT :  Est-ce que vous avez... quand vous avez rencontré les clients potentiels, ils vous ont confirmé qu'ils étaient prêts à accepter ça ou vous y allez basé sur l'expérience?


LISTNUM 1 \l 11242             M. SAUVÉ :  Ah! non, non, non.  J'ai rencontré les gens qui se sont dits enthousiastes à l'idée d'annoncer.  Vous savez, cette région-là souffre énormément.  D'abord, ces marchands-là ne veulent pas annoncer à la radio de Valleyfield parce que, bon, la station n'est pas écoutée puis ils n'ont pas les moyens d'acheter des spots publicitaires à 200 $ l'unité à Montréal. 

LISTNUM 1 \l 11243             Alors, là, ils ont une alternative extrêmement intéressante là.  Alors, c'est à partir de rencontres.  Évidemment, il n'y a pas personne qui va signer des chèques en blanc, mais les gens ont dit : *Si le CRTC vous accorde la licence, on va être intéressé d'emblée à annoncer nos commerces chez vous+ parce qu'ils ne peuvent pas annoncer à la radio ni à la télévision et puis un petit peu dans le journal.

LISTNUM 1 \l 11244             LE PRÉSIDENT :  On va maintenant parler de vos installations techniques parce que je notais dans votre demande que, bon, vos dépenses en immobilisation ont été établies à 90 000 $ dont 25 000 $ pour les studios et 60 000 $ pour les installations de transmission.


LISTNUM 1 \l 11245             Or, je note que dans votre... que votre antenne sera installée sur le toit d'un bâtiment qui est propriété de Future Electronics.  Est-ce que vous avez prévu qu'avant d'installer une tour, il faudra faire des analyses de structure du toit puis où est-ce que ce sera fait et puis si ce n'est pas fait, est-ce que vous avez les budgets nécessaires pour faire ce type d'étude-là et à combien anticipez-vous que pourraient être les coûts de ce type d'implantation parce que, des fois, ça peut être extrêmement onéreux?

LISTNUM 1 \l 11246             M. MATHIEU :  L'antenne est très petite.  C'est un 2-B, une SIRA, c'est une antenne qui est très peu dispendieuse.  Elle va être montée sur une tour une très petite tour qui va... parce qu'il faut vous expliquer que sur le toit de l'édifice futur, il y a comme quatre petite bâtisses.  Il y a eu des cellulaires déjà là. 

LISTNUM 1 \l 11247             Alors, il y a encore certaines infrastructures et il y a une des petites bâtisses qui est là pour nous et on va mettre une tour, ce qu'on appelle un DMX, ce n'est pas compliqué, qui va partir du toit comme tel de la bâtisse, qui va longer le mur de la petite bâtisse.  Ça va être pris après, elle va être *bracée+ -- excusez mon anglicisme -- puis la tour va dépasser d'une douzaine de pieds puis les deux YAGI vont être là.

LISTNUM 1 \l 11248             Alors, c'est vers ça qu'on s'aligne.  C'est très très peu dispendieux.  L'émetteur c'est un QEI qui ne coûte même pas 10 000 $, c'est un 600 watts, je peux avoir ça pour... je viens d'en avoir un pour Louiseville.  Ce que je vous décris là, je viens de faire des installations semblables à Louiseville.


LISTNUM 1 \l 11249             Cet été, on va faire Saint-Alexis-de-Montcalm qui est un... c'est ça, Saint-Alexis-des-Monts ou quelque chose du genre qui est un répéteur pour Louiseville.  Alors, on le fait avec ça puis c'est très très peu dispendieux puis ça fonctionne très très très bien.

LISTNUM 1 \l 11250             LE PRÉSIDENT :  Vous dites dans votre demande, monsieur Sauvé, que vous avez... présentement, vous êtes propriétaire d'un studio de production et que vous avez l'intention de l'utiliser aux fins de votre projet.

LISTNUM 1 \l 11251             Je présume que ce studio-là est présentement à Laprairie, c'est votre lieu de résidence?

LISTNUM 1 \l 11252             M. SAUVÉ :  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 11253             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, si je vous ai bien compris, vous avez l'intention d'aller vous installer à Vaudreuil-Dorion si vous avez la licence?

LISTNUM 1 \l 11254             M. SAUVÉ :  Définitivement.

LISTNUM 1 \l 11255             LE PRÉSIDENT :  Donc, il sera déménagé à la même occasion?

LISTNUM 1 \l 11256             M. SAUVÉ :  Oui, monsieur, oui.


LISTNUM 1 \l 11257             LE PRÉSIDENT :  Est-ce que c'est couvert dans le 25 000 $ pour l'implantation de vos studios, ce déménagement-là et si oui, qu'est-ce qu'il reste comme argent pour acheter des équipements?

LISTNUM 1 \l 11258             M. MATHIEU :  Bien oui.  Le 25 000 $ est par-dessus le studio.  Il y a un studio qui peut servir soit de mise en onde ou de production.  On va décider ça.  Et le 25 000 $ en partie, c'est un système d'automation, un CMIN qui va être installé au studio.  On a quelques microphones et aujourd'hui, monsieur Arpin, puis vous le savez, on peut installer des studios de radio pour presque rien.

LISTNUM 1 \l 11259             Moi, j'ai des stations qui ont des mixers Beringer en onde.  Ce n'est peut-être pas ce qu'il y a de plus dispendieux, mais je dois avouer que ça fonctionne.  Alors, qu'est-ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a des petites stations de radio à l'extérieur qui ont des mixers Beringer en onde et ça fonctionne très bien.

LISTNUM 1 \l 11260             Alors, on peut opérer, on peut monter un studio pour ces coûts-là très facilement.  Et comme je vous dis, monsieur Sauvé est déjà propriétaire d'un console, une MAQUI, alors avec ça, il n'y a pas de problème pour faire un studio puis être en onde parce que, aujourd'hui, de toute façon avec les ordinateurs, on n'a plus de table tournante, on n'a plus de machine à cartouche, ça fait qu'on n'a pas besoin des grosses consoles McKurdy qu'on avait dans les années 70-80 là.


LISTNUM 1 \l 11261             LE PRÉSIDENT :  Monsieur, je note que... bien, vous avez d'ailleurs dans votre présentation orale, monsieur Mathieu, vous nous avez dit que vous avez identifié une autre fréquence advenant que le Conseil attribuait la 106,3 à un autre requérant ou décidait que pour des raisons qui sont liées aux commentaires qu'on pourra entendre plus tard cette semaine, que cette fréquence-là ne peut pas être utilisée comme deuxième adjacent à la 106,7.

LISTNUM 1 \l 11262             Vous êtes confiant qu'il existe une autre fréquence qui n'est peut-être pas aussi intéressante, mais qui serait susceptible de vous permettre d'atteindre les objectifs que...

LISTNUM 1 \l 11263             M. SAUVÉ :  Merci de me donner ce temps-là de vous brosser un tableau, monsieur Arpin, parce que dans la présentation on est limité à 20 minutes, mais si vous me permettez, on a travaillé, monsieur...

LISTNUM 1 \l 11264             LE PRÉSIDENT :  Je ne vous donne pas un autre 20 minutes là.

LISTNUM 1 \l 11265             M. MATHIEU :  Non, non, mais monsieur MacAuley et moi on a travaillé là-dessus pour donner à monsieur Sauvé le meilleur choix possible.


LISTNUM 1 \l 11266             Deuxième adjacent de 106,7 par rapport à 106,3 à Vaudreuil-Dorion, c'est pas un problème.  On a une approbation de Industries Canada.  On n'a pas eu à consulter Aboriginal Voice Radio parce qu'on est assez loin puis on n'est pas directement dans leur pattern.  Il n'y a pas de... les signaux ne se chevauchent pas.  On rencontre les normes d'Industries Canada, ce qui n'est pas le cas pour les demandes à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11267             Les demandes à Montréal ne rencontrent pas les normes d'Industries Canada.  Industries Canada a choisi que des deuxièmes adjacents c'est du cas par cas, à condition que la station de laquelle on est deuxième adjacent donne sa permission.

LISTNUM 1 \l 11268             Je ne sais pas si c'est réglé, mais je sais que vous aviez un problème sérieux à Toronto où est-ce qu'il y a un groupe, des Caribbeans, je crois, qui ont obtenu une licence, mais, malheureusement, la Société Radio-Canada, et je les comprends très bien, ne veulent pas donner la permission à ces gens-là d'utiliser le deuxième adjacent et j'étais au meeting de BETAC quand ça s'est passé. 

LISTNUM 1 \l 11269             Il y a eu.... ça a été question de ça dans deux meetings de BETAC à six mois d'intervalle.  C'est que Radio-Canada ne veut pas recevoir des plaintes comme quoi qu'eux causent des problèmes au deuxième adjacent, O.K. 


LISTNUM 1 \l 11270             Alors, nous, on a regardé, pour répondre à votre question, il y a une autre fréquence qui, théoriquement, on peut la faire fonctionner sur le territoire Vaudreuil-Dorion.  Ça veut dire un changement de site et ça veut dire une couverture vraiment amochée. 

LISTNUM 1 \l 11271             J'ai dit encore à monsieur Sauvé ce matin au déjeuner, on oublie le navettage en voiture entre Vaudreuil et Dorion et Pointe-Claire parce que la fréquence dont il est question, je ne voudrais pas l'identifier, mais elle est licenciée dans la région de Montréal et il faut protéger cette licence-là et elle reçoit énormément d'interférence.  Elle est pire que le 106,3.

LISTNUM 1 \l 11272             On reçoit, nous, un petit peu d'interférence à Vaudreuil-Dorion, comme c'est marqué sur notre carte de contour, mais cependant, cette fréquence-là en reçoit encore plus.  Alors, moi, j'ai... monsieur MacAuley a regardé ça, sa lettre est très claire, elle est avec notre présentation.  De base, ce que ça veut dire -- et si vous voulez, je peux la lire la lettre -- ça veut dire, oubliez ça.


LISTNUM 1 \l 11273             Moi, j'ai demandé à Yves ce matin, j'ai dit ; *Écoute, si on te donne une fréquence qui est grosse de même, tu couvres juste une partie de Vaudreuil-Dorion+.  Et peut-être que je peux te poser la question : qu'est-ce que tu fais?

LISTNUM 1 \l 11274             M. SAUVÉ :  Il n'en est pas question là.

LISTNUM 1 \l 11275             M. MATHIEU :  Quand on me pose la question puis je suis assermenté puis je suis bien d'accord avec ça, est-ce qu'il y a une autre fréquence qui peut fonctionner sur le territoire?  Fonctionner pour moi, ça veut dire avoir un accord, un O.K. de Industries Canada.  Oui, mais est-ce qu'elle va faire la job?  Non.

LISTNUM 1 \l 11276             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Sauvé, encore une autre fois, vous venez de parler d'ailleurs de navettage et si je comprends bien, une étude de marché que votre... si vous permettez.

LISTNUM 1 \l 11277             M. SAUVÉ :  CFG Communications, oui.

LISTNUM 1 \l 11278             LE PRÉSIDENT :  Non, non.  Il faut que je retrouve ma question.  Alors CFG Communications, à la page 9 d'ailleurs de son étude, elle nous fournit des données sur le navettage entre le territoire de desserte proposée et l'extérieur.


LISTNUM 1 \l 11279             En fait, selon les tableaux de la page 9, plus ou moins 57.5 pour cent navettent pour le travail à l'extérieur de votre desserte, comme affirme l'auteur.  Sauf un très faible pourcentage, tout ce navettage-là se fait sur Montréal.

LISTNUM 1 \l 11280             Compte tenu que votre signal ne sera pas de haute qualité, il n'occuperait que partiellement le territoire de Montréal, on voit très bien selon les cartes à tout le moins que vous avez fournies, que vous vous rendez grosso modo au Centre Fairview, comme vous l'avez dit vous-même, mais que beaucoup de ces personnes-là qui navettent vont travailler, effectivement, au centre-ville de Montréal ou certains prennent le train, d'autres prennent leur voiture, mais ils se déplacent généralement plus loin que le Centre Fairview et je comprends qu'il y en a certains qui peuvent travailler à Kirkland ou dans les laboratoires là.  Mais je présume, et corrigez-moi si je me trompe, que la grande majorité se rendent jusque dans la coeur même de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11281             Or, croyez-vous que ces personnes-là vont être intéressées par... syntoniser la station de Vaudreuil puis, après ça, être obligé de syntoniser une station de Montréal ou s'ils vont continuer dans leurs bonnes vieilles habitudes et continuer à écouter les stations de Montréal, ce qui aurait quand même un impact significatif sur votre plan d'affaires puisque c'est plus qua la moitié des auditeurs potentiels qui navettent vers Montréal?


LISTNUM 1 \l 11282             M. SAUVÉ :  Alors, monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11283             M. MATHIEU :  Écoutez, c'est une question de sensibilité de récepteur, susceptibilité de récepteur. 

LISTNUM 1 \l 11284             De mémoire technique que monsieur MacAuley a fait et la carte de contour que j'ai ici nous dit qu'on a un signal qui va nous donner le navettage jusqu'au Chemin Saint-Jean et peut-être jusqu'à Dorval.

LISTNUM 1 \l 11285             C'est sûr que si quelqu'un vient au centre-ville de Montréal, il ne nous captera pas.  On n'a pas le choix.  C'est tout ce qu'on peut faire, mais on est quand même une radio de Vaudreuil-Dorion.  Moi, si j'habite à Montréal puis je m'en vais à Trois-Rivières...

LISTNUM 1 \l 11286             LE PRÉSIDENT :  Mais la question, monsieur Sauvé, n'est pas une question de technique; c'est une question d'affaires.  Est-ce que les annonceurs vont être intéressés à investir dans votre station si une portion très importante de...

LISTNUM 1 \l 11287             M. SAUVÉ :  Bien, très importante, excusez...

LISTNUM 1 \l 11288             LE PRÉSIDENT :  Bien, 57.5 pour cent de...


LISTNUM 1 \l 11289             M. SAUVÉ :  Oui, mais là, c'est parce que, là, c'est votre prétention quand vous dites que le 57 va jusqu'à Montréal parce qu'il peut s'arrêter à Kirkland.

LISTNUM 1 \l 11290             LE PRÉSIDENT :  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 11291             M. SAUVÉ :  On n'a pas la proportion là, mais...

LISTNUM 1 \l 11292             LE PRÉSIDENT :  L'étude ne nous a pas fourni cette donnée-là.

LISTNUM 1 \l 11293             M. SAUVÉ :  Non, non.

LISTNUM 1 \l 11294             LE PRÉSIDENT :  Mais c'est quand même 57.5 pour cent qui se déplace vers Montréal et j'ai dit tantôt que je présume qu'il y en avait qui allaient à Sainte-Anne-de-Bellevue puis à Kirkland, mais il y en a quand même un bon nombre qui doivent se rendre dans les places d'affaires qui sont essentiellement au centre-ville de Montréal, dans les bureaux.

LISTNUM 1 \l 11295             M. SAUVÉ :  Oui.  Mais quand les gens reviennent, ils veulent avoir de l'information sur Vaudreuil-Dorion parce qu'ils habitent ce secteur-là et ils se branchent.  C'est comme un station de Montréal.  Vous êtes quelqu'un de Montréal, vous voyagez jusqu'à Drummondville, alors c'est évident que si la station arrête à Saint-Hyacinthe, bien là, c'est une autre station que vous captez là.  Ça ne peut pas être parfait là.


LISTNUM 1 \l 11296             LE PRÉSIDENT :  Ah! ce n'est pas.

LISTNUM 1 \l 11297             M. SAUVÉ :  Mais de là à nuire au chiffre d'affaires, de là à empêcher des commerçants d'annoncer chez nous parce que beaucoup d'automobilistes, bon, ne captent plus la station à partir de Dorval ou du Chemin Saint-Jean, bien non, je ne pense pas que ça puisse empêcher les gens d'affaires d'annoncer chez nous.

LISTNUM 1 \l 11298             Il faut dire que ce n'est pas juste des automobilistes qui nous écoutent aussi là.  C'est que la grande partie, ce sont des gens qui travaillent dans Vaudreuil-Dorion, qui habitent Vaudreuil-Dorion, Île Perrot et puis il y a une vie économique importante. 

LISTNUM 1 \l 11299             Ce n'est pas tout le secteur, ce n'est pas 80 000 personnes qui voyagent soir et matin et qui vont vers Montréal là, alors ce n'est pas tout le monde qui travaille à Montréal.


LISTNUM 1 \l 11300             M. JOLY :  Est-ce qu'on peut rajouter un élément?  Il y a des stations de radio tout le tour aussi de l'Île de Montréal, mais je pense que la petite station de radio à Chateauguay qui... on sait que les gens prennent le Pont Mercier pour aller travailler à Montréal, mais aussitôt que tu es à Montréal, le petit poste de radio de Chateauguay, il n'y a pas grand monde qui peut l'écouter à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11301             Mais ça permet de répondre à un besoin local, ça, c'est certain.

LISTNUM 1 \l 11302             LE PRÉSIDENT :  On ne nie pas ça. 

LISTNUM 1 \l 11303             Monsieur Sauvé, dans un autre ordre d'idée...

LISTNUM 1 \l 11304             M. SAUVÉ :  Si vous permettez, excusez-moi, avant la question. 

LISTNUM 1 \l 11305             LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11306             M. SAUVÉ :  C'est que nous, ce qu'on va faire puis c'est bon que tu me le soulignes parce que c'est même moi, dans un meeting avec toi qui avais fait la suggestion, tu te souviens, c'est que, nous, on va installer un panneau routier puis on va dire : bien là, vous êtes dans le territoire de Vaudreuil-Dorion avec la fréquence puis vous êtes chez vous, comme ça se fait, entre autres, dans la région de Joliette hein! où les gens arrivent, les automobilistes savent que, bon, ils peuvent capter la station.  Alors, évidemment, nous allons utiliser cet élément de marketing-là qui peut paraître simpliste, mais qui est un panneau qui fait que, bon bien, quand les gens arrivent dans le secteur ou dans le fief de CJVD...

LISTNUM 1 \l 11307             M. MATHIEU :  On en a sur l'Autoroute des Laurentides.


LISTNUM 1 \l 11308             M. SAUVÉ :  On indique, bien syntonisez la station.

LISTNUM 1 \l 11309             M. MATHIEU :  Il y en a à Joliette aussi.

LISTNUM 1 \l 11310             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Sauvé, vous avez affirmé à la fois dans votre mémoire supplémentaire, dans votre présentation orale, que Valleyfield, Salaberry-de-Valleyfield et Vaudreuil-Dorion sont des entités totalement distinctes et où il y a très très peu de croisement. 

LISTNUM 1 \l 11311             Or, monsieur Joly a corroboré ça tantôt.  Monsieur Joly nous a dit qu'il a travaillé au Courrier Express.  Je présume que vous connaissez le journal Première Édition?

LISTNUM 1 \l 11312             M. SAUVÉ :  Ils ont fait justement un excellent reportage sur le projet il y a... au mois de mars.

LISTNUM 1 \l 11313             LE PRÉSIDENT :  Et puis j'ai vu que vous l'avez cité d'ailleurs dans une de vos lettres.  J'ai fait le recensement hier soir et les annonceurs de l'édition du 7 avril juste par curiosité, puis j'ai trouvé les annonceurs de Valleyfield qui étaient dans le... et puis je comprends que le journal Première Édition est...

LISTNUM 1 \l 11314             M. SAUVÉ :  Régional, oui.


LISTNUM 1 \l 11315             LE PRÉSIDENT :  ... et dessert Vaudreuil-Soulanges et Sainte-Anne-de-Bellevue.  C'est du moins ce qui est dit sur leur rubrique.  Donc, c'est la journal de Vaudreuil-Soulanges, Sainte-Anne-de-Bellevue.  Cependant, j'ai découvert à l'intérieur un article sur un autre... un article de fond sur un événement à Valleyfield, mais j'ai aussi trouvé des annonceurs qui sont à Valleyfield et qui s'intéressent à annoncer dans le territoire de Vaudreuil-Soulanges.

LISTNUM 1 \l 11316             Je présume que s'ils investissent des dollars puis certains n'y vont pas avec le dos de la cuiller là, c'est des pleines pages, donc c'est des investissements substantiels et qui, pour ces petits commerçants-là, parce que c'est toute de la publicité locale, comment expliquez-vous que l'hebdo va chercher de la publicité à Valleyfield alors que vous dites que vous n'aurez aucune incidence sur la station locale de Valleyfield, incidence commerciale là?  Je n'entends pas avec la couverture en onde là, mais solliciter des clients à Valleyfield.

LISTNUM 1 \l 11317             M. SAUVÉ :  Ce n'est pas mon marché.  Je ne peux pas aller là, monsieur, ce n'est pas mon marché, ça ne m'intéresse pas.


LISTNUM 1 \l 11318             LE PRÉSIDENT :  Donc, à la rigueur, vous seriez prêt à prendre une condition de licence de ne pas solliciter et de ne pas accepter de la publicité?

LISTNUM 1 \l 11319             M. SAUVÉ :  Bien non.  Écoutez, je ne peux pas... on ne peut pas empêcher un coeur d'aimer.  S'il y a un marchand de Valleyfield qui veut absolument annoncer chez nous je vais... nous allons le desservir.  Nous allons le servir, mais dans les faits, ce n'est pas notre marché Valleyfield.

LISTNUM 1 \l 11320             Mais là, voyez-vous, le journal est distribué à Valleyfield là.

LISTNUM 1 \l 11321             LE PRÉSIDENT :  Non.

LISTNUM 1 \l 11322             M. SAUVÉ :  Est-ce qu'il est distribué à Valleyfield ce journal-là?

LISTNUM 1 \l 11323             LE PRÉSIDENT :  Non.

LISTNUM 1 \l 11324             M. SAUVÉ :  Non, il n'est pas distribué à Valleyfield, bon, mais il va à Côteau-du-Lac, il va dans Soulanges.

LISTNUM 1 \l 11325             LE PRÉSIDENT :  Oui, oui, il va dans Soulanges.

LISTNUM 1 \l 11326             M. SAUVÉ :  Alors, Soulanges, c'est juste à côté de Valleyfield ça là.

LISTNUM 1 \l 11327             LE PRÉSIDENT :  Oui, oui.


LISTNUM 1 \l 11328             M. SAUVÉ :  On parle de l'autre extrémité de Soulanges.  Côteau-du-Lac là, vous êtes juste juste à côté.  C'est le Pont Monseigneur Langlois que vous traversez puis vous arrivez à Valleyfield.

LISTNUM 1 \l 11329             Je pense que le contexte n'est pas le même là; journal, radio là, on ne touche pas...

LISTNUM 1 \l 11330             M. JOLY :  Oui.  C'est parce que je connais le milieu parce que j'ai deux frères qui demeurent là, ma mère aussi, puis quand elle va manger son club sandwich, elle va au Zellers à Pincourt, elle ne va pas au Zellers à Valleyfield.  Ça, je peux vous le dire.

LISTNUM 1 \l 11331             M. SAUVÉ :  Si les vendeurs de Première Édition sont assez convaincants pour aller vendre de la publicité à Valleyfield, tant mieux pour eux, mais nous, ce n'est pas... nous, ça ne nous intéresse pas.  Mais comme je vous dis, on n'est pas... on n'acceptera pas une condition de licence, on ne refusera pas un client de Valleyfield qui veut à tout prix annoncer chez nous, mais on n'ira pas les solliciter.

LISTNUM 1 \l 11332             M. MATHIEU :  Je pense que les clients de Valleyfield qui annoncent comme ça, c'est parce qu'ils veulent aller chercher la clientèle de Vaudreuil-Dorion.  C'est la raison pour laquelle ils font ça.


LISTNUM 1 \l 11333             LE PRÉSIDENT :  Bien, c'est sûr.  C'est sûr que ce n'est pas pour les beaux yeux de monsieur Marcoux là.

LISTNUM 1 \l 11334             M. MATHIEU :  Oui, mais si le client de Valleyfield veut venir annoncer.

LISTNUM 1 \l 11335             LE PRÉSIDENT :  C'est un journal transcontinental.

LISTNUM 1 \l 11336             M. MATHIEU :  S'il veut venir annoncer chez nous pour venir chercher nos clients.

LISTNUM 1 \l 11337             M. SAUVÉ :  Non, monsieur, je vous corrige.  Ce n'est pas transcontinental, ça appartient à la famille Marcoux, deux journaux.  Ils contrôlent deux journaux et c'est imprimé peut-être par Transcontinental.

LISTNUM 1 \l 11338             LE PRÉSIDENT :  Ils ont leur logo en tout cas de Transcontinental.

LISTNUM 1 \l 11339             M. SAUVÉ :  Oui, ils sont affiliés, mais ils n'appartiennent pas à Transcontinental.  C'est la famille Marcoux qui est propriétaire de deux hebdos régionaux dont celui-là et l'autre dont j'oublie le nom.

LISTNUM 1 \l 11340             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Mathieu, comme vous savez, présentement Aboriginal Voice Radio, diffuse d'un site temporaire.

LISTNUM 1 \l 11341             M. MATHIEU :  Je suis très au courant.  Il y a une pièce d'équipement là-dedans qui m'appartient, monsieur Arpin.  Je suis très au courant.


LISTNUM 1 \l 11342             LE PRÉSIDENT :  Bon.  Et puis un jour, je présume qu'ils dénicheront un site permanent et c'est à souhaiter que ça...  Si, en sélectionnant leur nouveau site ils se déplacent plus vers l'ouest, est-ce qu'ils vont avoir une incidence sur votre projet?

LISTNUM 1 \l 11343             M. MATHIEU :  Je ne crois pas.  Je vais être honnête avec vous, je n'ai pas une réponse et la science infuse, mais je ne crois pas.  Ça dépend où ils vont aller vers l'ouest.  C'est sûr que s'ils s'en viennent à Pointe-Claire, oui, mais je ne crois pas qu'ils vont faire ça.

LISTNUM 1 \l 11344             De toute façon, ils sont troisième adjacent eux autres là.  Le 106,7, troisième adjacent de 107,3.  Il y a des restrictions là-dessus aussi, O.K.  Il y a aussi une question de couverture.  Ils veulent couvrir Montréal. 

LISTNUM 1 \l 11345             S'ils s'en vont à Pointe-Claire avec 106,7 et la puissance réduite quand même parce qu'ils ont quand même un problème d'interférence à contrer et des protections à donner, alors j'ai beaucoup de misère à croire qu'il y aurait un conflit là-dessus. 


LISTNUM 1 \l 11346             Et de toute façon, je pense que leur site, on va en avoir d'autres nouvelles mercredi matin, j'ai une idée des sites où ils veulent aller.  Je pense que ce n'est pas à ma place à moi de les dévoiler là, mais c'est toutes des choses qui sont au centre-ville de Montréal qui n'ont pas d'incidence sur nous de toute façon.

LISTNUM 1 \l 11347             LE PRÉSIDENT :  À tout événement, au moment de la réplique, si vous apprenez des choses qui, pour vous, sont nouvelles, bien vous aurez l'opportunité de commenter.

LISTNUM 1 \l 11348             M. MATHIEU :  Sûrement, mais quoi qu'il en soit nous on est prêt à collaborer si besoin en est avec ces gens-là pour qu'il y ait une entente.  Les deux stations peuvent coexister autant que possible, dépendant de l'incidence que ça aurait sur notre navettage.

LISTNUM 1 \l 11349             LE PRÉSIDENT :  J'ai terminé mes questions.  Nous vous remercions messieurs. 

LISTNUM 1 \l 11350             Nous prendrons une pause de dix minutes.  En fait, nous serons de retour à 3 h 10.

--- Suspension à 1454

--- Reprise à 1514

LISTNUM 1 \l 11351             LE PRÉSIDENT :  Madame la secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11352             LA SECRÉTAIRE :  Merci, monsieur le président.


LISTNUM 1 \l 11353             Nous entendrons maintenant l'Article 13 qui est une demande présentée par Canadian Hellenic Cable Radio en vue d'obtenir une licence visant l'exploitation d'une entreprise de programmation de radio FM commerciale spécialisée à caractère ethnique à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11354             La nouvelle station serait exploitée à la fréquence 106,3 mégahertz, Canal 292-A, avec une puissance apparente rayonnée moyenne de 190 watts, puissance apparente rayonnée maximale de 300 watts, hauteur de l'antenne de 194,4 mètres.

LISTNUM 1 \l 11355             Madame Mary Griffiths comparaît pour la requérante et elle nous présentera ses collègues.  Vous disposez de 20 minutes pour votre présentation.  Merci.

PRÉSENTATION / PRESENTATION

LISTNUM 1 \l 11356             MME GRIFFITHS :  Bonjour, monsieur le président et madame et messieurs les commissaires.

LISTNUM 1 \l 11357             Je m'appelle Marie Griffiths et je suis propriétaire majoritaire et président et chef de la direction de la Canadian Hellenic Cable Radio Limited, détenteur de la licence de CKDG-FM, 105,1, à Montréal.


LISTNUM 1 \l 11358             Avant d'aller plus loin, j'aimerais présenter les membres de notre équipe qui sont présents ici aujourd'hui.  À ma gauche se trouve mon associé, monsieur Allan Mass; à ma droite, monsieur Bill Schwartz, notre comptable et conseiller financier pour cette demande. 

LISTNUM 1 \l 11359             À côté de Bill se trouve madame Lisa Joseph.  Lisa est très active dans la promotion de musique reggae et soka à Montréal et au Canada, ce qui l'a amenée à présenter sa propre émission à la télévision.

LISTNUM 1 \l 11360             À l'extrémité, madame Charlotte Auguste, réalisatrice réputée auprès de la Communauté haïtienne de Montréal à côté de monsieur Mass et Ronald Laborde, un de nos futurs producteurs si le cas se donne sur le 106,3.

LISTNUM 1 \l 11361             En deuxième rangée à partir de la droite, membre de la Communauté roumaine, Adela Lipianu, qui est déjà producteur sur 105,1.  À côté d'elle, monsieur et maître Joel Fortune de Faskin Martineau, nos conseillers juridiques en réglementation.  Ensuite, monsieur Yves Bernard reconnu comme un précurseur du format de Musique du monde à Montréal et qui agira comme directeur musical du 106,3-FM.


LISTNUM 1 \l 11362             À côté de lui se trouve Christian Bukur, un de nos réalisateurs d'émission en langue roumaine; Dany Alverado ensuite, montréalais d'origine panamienne, réalisateur d'une des émissions latino très populaire sur CKDG, *Latino nights with Kiko et Dany+ et Magalie Vargas, un autre de nos producteurs de langue espagnole.

LISTNUM 1 \l 11363             J'ai le plaisir de souligner également la présence de Kiko de Jesus, d'autres réalisateurs et gens de notre équipe qui nous accompagnent ici aujourd'hui dans les deux autres rangées dans le fond.

LISTNUM 1 \l 11364             CHCR a soumis une nouvelle demande pour une station de radio commerciale à caractère ethnique à Montréal pour desservir dans l'ensemble un minimum de six groupes culturels en huit langues différentes.

LISTNUM 1 \l 11365             Nous proposons d'axer ce nouveau service autour d'une programmation en espagnol pour la population latino de Montréal dans une proportion d'environ 15 pour cent de la semaine de radiodiffusion et en créole pour l'importante communauté haïtienne, pour également environ 15 pour cent de la semaine de radiodiffusion.

LISTNUM 1 \l 11366             Les autres blocs de programmation viseront les communautés d'expression arabe, roumaine, arménienne, vietnamienne, hébraïque et d'origine sud asiatique.


LISTNUM 1 \l 11367             Nous offrirons également des émissions inter culturelles en langue française à l'intention et au sujet de la population montréalaise de divers origine ethniques.  À cet égard, j'inclurais dans cette catégorie notre émission *Les rythmes des femmes+ réalisée par et pour des femmes des communautés arabophones de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11368             Pas moins de 70 pour cent de notre programmation serait spécifiquement à caractère ethnique, tel que défini par le CRTC; 60 pour cent de notre programmation serait vouée à des émissions en troisième langue.

LISTNUM 1 \l 11369             Le nouveau service serait présenté dans un format de Musique du monde, selon la sous-catégorie 33 et diffusée de 6 h 00 à 10 h 00 du lundi au vendredi.  La langue de présentation serait le français, ce qui rendrait cette programmation accessible à un auditoire plus vaste.

LISTNUM 1 \l 11370             La programmation comprendrait des bulletins de nouvelles, de circulation et de météo.  Le segment de l'après-midi, de 15 h 30 à 18 h 00 utilisera la même approche et serait axé sur la musique latino.


LISTNUM 1 \l 11371             La musique pendant les périodes de programmation à caractère ethnique comprendra un contenu canadien d'au moins 10 pour cent pour refléter le rôle prépondérant des artistes canadiens dans le format de Musique du monde et de trois pour cent d'artistes canadiens en émergence.

LISTNUM 1 \l 11372             Nous excéderons ainsi les exigences minimales du CRTC pour les stations à caractère ethnique.

LISTNUM 1 \l 11373             The new service at 106,3 will build on our experience with CKDG-FM which has been ground- breaking for ethnic radio in Montreal.  CKDG is a professional sounding, commercial ethnic radio station that reaches out not just two individual ethnic segments within our community, but to the community as a whole.

LISTNUM 1 \l 11374             We are building bridges between communities every day on CKDG-FM and our new service will do the same.  Our innovative programming approach combining a commercial format with targeted ethnic programming has made our ethnic programming even more popular than it was before and more valuable for advertisers.


LISTNUM 1 \l 11375             The combined ethnic commercial format is a hit.  It is a hit not because the more commercial programming subsidizes the ethnic programming, far from it.  Rather, the commercial programming makes the ethnic programming more attractive.  It gives it more prominence and leads to higher revenue, more professional sound and content in a stable and secure radio service.

LISTNUM 1 \l 11376             Also the combined format leads to a larger more pluralistic audience overall, which is fundamentally important to a rapprochement in our diverse city.

LISTNUM 1 \l 11377             Our producers love the combined format.  They want to be heard on so-called "mainstream radio", not ethnic radio.  They want to sound great and they want to participate in a broader common cultural expression of our incredible city.  They are montrealers and they want to be heard on a station that all montrealers will want to listen to.

LISTNUM 1 \l 11378             Our experience with CKDG-FM has fired our imagination to the potential of ethnic radio to deliver something different and exciting to audiences.

 


LISTNUM 1 \l 11379             CHCR entrevoit le 106,3 comme une occasion de reproduire le succès de CKDG-FM en misant spécifiquement sur (1), les communautés de troisième langue non desservies par la radio et ayant des liens communs avec la langue française; (2), la langue française comme langue commune parmi différents groupes culturels afin d'établir des ponts avec la majorité francophone de Montréal et (3), le pouvoir d'attraction potentielle du nouveau format de Musique du monde.

LISTNUM 1 \l 11380             Nous avons besoin d'une deuxième fréquence pour mieux desservir nos auditoires actuels.  Nous devons accommoder des groupes ethniques importants qui ne disposent pas suffisamment de temps d'antenne.

LISTNUM 1 \l 11381             Les choses ont évolué depuis que nous avons lancé le 105,1-FM.  Nos auditoires et les communautés que nous desservons ont des besoins qui excèdent le temps d'antenne disponible au 105,1-FM.  CHCR doit poursuivre sa croissance pour demeurer accessible et pertinent à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11382             Nous sommes fiers du service offert depuis longtemps à la Communauté grecque de Montréal et de notre service à l'endroit d'autres communautés comme les arméniens, les espanophones, les haïtiens, les serbes, les roumains et les russes.  Toutefois, nous demeurons préoccupés par le nombre de groupes culturels d'autres langues qui ne sont pas desservis ou ne le sont pas suffisamment dans notre marché.


LISTNUM 1 \l 11383             En travaillant de concert, CKDG-FM et la nouvelle station pourront compter sur une meilleure stabilité financière et plus de ressources, pouvoir compter sur des joueurs commercialement viables en radiodiffusion et aussi importants pour la radio à caractère ethnique que pour la radio commerciale populaire.

LISTNUM 1 \l 11384             Les deux stations serviront de pont entre les différentes communautés culturelles et les deux groupes linguistiques majoritaires alors que la programmation non ethnique de CKDG-FM est surtout en langue anglaise, reflétant ainsi les origines du service, la programmation non ethnique de la nouvelle station serait essentiellement en langue française.

LISTNUM 1 \l 11385             Cette approche reconnaîtrait en quelque sorte les liens plus étroits qu'entretiennent plusieurs communautés avec le français plutôt que l'anglais et leur intégration dirigée davantage vers la majorité francophone de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11386             L'essence de la nouvelle station au 106,3 doit être constante.  Une programmation quotidienne ou presque à l'intention des communautés ethniques plus importantes et bien implantées.

LISTNUM 1 \l 11387             L'expérience en radio nous apprend qu'un service radio doit pouvoir compter sur un groupe principal d'auditeurs et d'annonceurs publicitaires qui donneront des assises financières solides au service.


LISTNUM 1 \l 11388             Nous avons choisi les Communautés hispanophones et haïtiennes d'expression créole comme base de notre auditoire.  Ces groupes ont besoin de plus de temps d'antenne que ceux qu'ils reçoivent présentement à Montréal.  Ils le méritent et sont capables de le soutenir financièrement.  La programmation en langue créole à l'intention de la Communauté haïtienne fait particulièrement défaut pendant les journées de radiodiffusion.  Chacune de ces communautés de son côté pourrait probablement soutenir son propre service radio.

LISTNUM 1 \l 11389             Notre service s'appuie sur les politiques du Conseil sur la radio à caractère ethnique en combinant une même ressource pour offrir un niveau de service substantiel à chacune de ces communautés.

 

LISTNUM 1 \l 11390             In addition to the spanish and creole speaking groups, 106,3-FM would provide the arabic community with ten hours per broadcast week, the rumanians with seven hours per week and the armenians with eight hours per week.  We also intend to offer the south asian and vietnamese communities four hours per broadcast week each and two hours per week in hebrew.


LISTNUM 1 \l 11391             At the same time, the new service on 106,3-FM will allow our existing service, CKDG-FM to add programming for more ethnic groups on 105,1, specifically the filipino, uranian, croatian and black communities in Montreal.  More programming for the black community is especially needed.  We will also provide more hours for some of our existing groups on CKDG, such as the serbs, russians and the greeks.

LISTNUM 1 \l 11392             We pride ourselves in our professionalism and on our consistently high level of quality production.  Locally relevant, culturally attuned and high quality ethnic programming requires professional input, good equipment, quality control and mentoring.  The producers with me today have all produced on community, volunteer or AM stations and they universally agree that moving to 105,1-FM has vastly improved the quality of the programming they now deliver.

LISTNUM 1 \l 11393             Others recognize this quality too.  This past year, CHCR was nominated for a CAB Gold Ribbon Award for our multicultural Christmas program, a three-hour in-house production broadcast on 105,1.  It involved 11 ethnic groups.  One indication of the success of this production is that it was completely sold out both years.


LISTNUM 1 \l 11394             This is the kind of background and expertise that we brought and will continue to bring to introduce more ethnic groups to commercial FM radio.  We will provide a venue that speaks regularly to listeners in their own language, addresses issues that are of direct relevance to them and plays a role in their daily lives.

LISTNUM 1 \l 11395             In past decisions, the Commission has identified four criteria uses to assess radio applications.  Let me review them here.

LISTNUM 1 \l 11396             Number 1, Local Programming.  The new station's purpose will be to reflect the various ethnic groups it will serve.  At lest 80 per cent of our broadcast week will be locally produced programming.  We will also broadcast approximately 40 per cent spoken word programming.  Most of this programming will address issues that are directly relevant to our local communities.  To guide our local programming, CHCR will establish a community Advisory Counsel.

LISTNUM 1 \l 11397             There are many other ways in which CHCR now contributes and will continue to contribute to the local community.  We are out in our community practically every day.  For example, we provide one half hour every week to the organization "Leave-out-violence" or "L.O.V.E."  We produce this program in-house in our own studios.

LISTNUM 1 \l 11398             This gives an opportunity for youth at risk to get direct experience in radio.  We believe that this programming is unique and ground-breaking in Canadian commercial radio.


LISTNUM 1 \l 11399             There are many more examples of our community involvement which we would be pleased to share with you.

LISTNUM 1 \l 11400             Number 2 is Canadian Content.  The new station will devote a minimum of ten per cent of all musical selections broadcast during ethnic programming periods each broadcast week to Canadian selections.  This exceeds the CRTC seven per cent minimum requirement.

LISTNUM 1 \l 11401             At least three per cent of musical selections in ethnic periods will be by Canadian emerging artists.  Canada is well-represented in the world music format which is a new format.  Yves Bernard is an expert in Canada and Quebec with established and emerging Canadian artists in World Music.  His direction will be instrumental to the success of our chosen format.

LISTNUM 1 \l 11402             Number 3, our Business Plan.  Our business plan involves building on the core spanish and creole language audiences to serve additional language groups that would not be self-supporting on their own.

We are tracking the model again that we used for CKDG-FM.  On CKDG, we used our greek programming to develop programming for other language groups which are now ready to go-it-alone.


LISTNUM 1 \l 11403             Our business strategy is based on simple demographics.  The report prepared by Solutions Research Group which we commissioned shows that the immigrant population of Quebec and especially Montreal, continues to grow. 

LISTNUM 1 \l 11404             Six out of ten of the ethnic groups targeted by the new station rank in the top ten home languages spoken among immigrants in Montreal.  These groups are: the hispanic, romanian, arabic speaking, asian, punjabi and vietnamese communities. 

LISTNUM 1 \l 11405             There is with no doubt a market for the service that CHCR is proposing today.

LISTNUM 1 \l 11406             Number 4, Canadian Content Development.  We have made a substantial financial commitment to Canadian Content Development fully $8,000.00 will be contributed to CCD during each of the first three years of the licence term and 2.5 of our total revenue will be allocated after the first three years.  Based on our projections, this represents approximately $152,000.00 to CCD expenditures directly over the seven-year licence term.

LISTNUM 1 \l 11407             The vast majority of the new station's programming will be produced in-house by the station's staff which will be composed of members of the ethnic groups to be served by the station.


LISTNUM 1 \l 11408             Regarding support for emerging artists, I have already mentioned our commitment to play, emerging Canadian artists in the World Music format.  I should also point out that direct support for emerging artists is something that we already to one CKDG-FM.  We produce regular weekly half-hour segments profiling Canadian emerging artists which play during our prime time, drive to work, branded commercial segment FM.

LISTNUM 1 \l 11409             CHCR est consciente que la disponibilité des fréquences FM dans un marché comme Montréal est un enjeu majeur.  La preuve en est le nombre de demandes présentées devant cette Commission.  Le 106,3 constitue la dernière fréquence FM disponible dans le marché de Montréal. 

LISTNUM 1 \l 11410             L'antenne de la nouvelle station serait localisée sur le Mont-Royal et, malgré sa puissance apparente rayonnée relativement faible de 300 watts devrait être en mesure d'assurer une couverture dans toute la grande région de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11411             Certaines objections techniques ont été soulevées dans le cadre des interventions.  Nous serons heureux de répondre à ces objections dans les interventions car notre ingénieur, Jean Fréchette, serait disponible pour répondre à toute question.


LISTNUM 1 \l 11412             Let me ask my partner Allan Mass to also say a few words.

LISTNUM 1 \l 11413             MR. MASS :  Thanks Marie.  My name is Allan Mass and I'm a shareholder in CHCR and a significant investor in its operations.  I'm a lawyer specializing in banking, financing and mergers and acquisitions and a senior partner in the Montreal Office of Fraser, Milner, Casgrain, which is a national Canadian law firm.

LISTNUM 1 \l 11414             As a shareholder and investor in CHCR, I'm very pleased by our success with CKDG-FM.  CHCR is doing well financially and our revenues are increasing month by month.  We are now ready to launch a second radio service on 106,3-FM.  In fact, this expansion is a natural evolution of CHCR's business and an opportunity we have to pursue as responsible business people.

LISTNUM 1 \l 11415             I contribute business knowledge and experience as well as financial resources to the company.  My partner, Mary Griffiths, provides extensive experience in broadcasting, a vast knowledge of Montreal's ethnic communities and boundless energy and vision to make CHCR a continuing success.


LISTNUM 1 \l 11416             To launch of a new and untested format on CKDG-FM was a significant risk for us, but it turned out to be a success and in some ways a surprising success since it turns out that our ethnic programming has been made even stronger by the more commercial elements of our schedule.

LISTNUM 1 \l 11417             We hope this might be the case and we have been very pleasantly surprised at the value we've added to our ethnic programming.

LISTNUM 1 \l 11418             There is one other member of our team who is a shareholder in CHCR and his name is Jean Fréchette.  Jean will be joining us tomorrow and Wednesday for the intervention phase.

LISTNUM 1 \l 11419             Mr. Fréchette is the owner and founder of SOGITEC and is a broadcast engineer with substantial technical experience in radio broadcasting.  He has been involved with CHCR for over 20 years.  Together, I believe the three of us make a very strong team as owners. 

LISTNUM 1 \l 11420             Of course, as owners, we recognize the role our producers play to give the radio service life on the air.  The number of our producers on CKDG-FM and several who would be part of 106,3-FM are here today. 

LISTNUM 1 \l 11421             I'm very proud to be part of CHCR and hope that we will have the opportunity of growth to our full potential.


LISTNUM 1 \l 11422             MME GRIFFITHS :  Merci, maître.  Cette demande s'inscrit comme une évolution logique du rôle de CHCR dans la radio à Montréal.  Après plus de 50 ans dans la prestation de programmation à l'intention des communautés ethniques, 35 ans d'exploitation comme service sur circuit fermé et trois ans d'exploitation au 105,1, CHCR doit passer à l'étape suivante pour s'assurer de demeurer pertinente et continuer de répondre aux besoins sans cesse croissant des communautés ethniques de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11423             CJCR dispose déjà des studios du personnel de programmation, de l'équipe de vente, des ressources financières, d'un format intéressant de même que de l'expérience et de la crédibilité requise pour soutenir cette demande.  C'est pourquoi nous vous demandons d'approuver cette demande de CHCR en vue de l'exploitation de la fréquence 106,3-FM à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11424             Je vous remercie de l'occasion qui nous est donnée.  Il me fera plaisir de répondre à vos questions.

LISTNUM 1 \l 11425             LE PRÉSIDENT :  Merci, madame Griffiths. 

LISTNUM 1 \l 11426             If I understand well, Mr. Fréchette wasn't available to come here today?

LISTNUM 1 \l 11427             MS GRIFFITHS :  No, sir, it was impossible.  It was really a family reason.


LISTNUM 1 \l 11428             THE CHAIRPERSON :  It was a family reason, because we have numerous technical questions and, well, we'll see what we will be able to handle then.

LISTNUM 1 \l 11429             Commissioner Cram.

LISTNUM 1 \l 11430             COMMISSIONER CRAM :  Thank you.  With your indulgence, panel, I'll speak in English, otherwise we won't get to see the hockey game maybe next week.

--- Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11431             COMMISSIONER CRAM :  We would get through it, but it might take a while.  Ms Griffiths, because I wanted to address you and then you can pass any of the questions onto any other members of your excellent panel.

LISTNUM 1 \l 11432             I want to start first with the philosophy of your ethnic station and I'll preface it by saying in Calgary we had applications for ethnic T.V. and it seemed there was a difference in the purpose of the T.V. 


LISTNUM 1 \l 11433             One was to introduce new Canadian immigrants to Canada and the issues involved and the second was, if I can phrase it this way in some parts, to reintroduce cultural groups to their culture and they had german speaking lessons and ukrainian speaking lessons because a lot of second and third generation Canadians had lost their language.

LISTNUM 1 \l 11434             So, what would be the philosophy of your station?

LISTNUM 1 \l 11435             MS GRIFFITHS :  Actually, madam, you make a good point.  It's a little bit like the Welsh who want to introduce gaelic back into their community, so I understand what you're doing.  Actually, what we are doing in Montreal, Quebec is very unique with the two languages, the two official languages, notwithstanding the laws that have been passed, everybody speaks a minimum of three languages from the ethnics that arrive and that's a minimum of three languages.

LISTNUM 1 \l 11436             What we do is we help them identify with mainstream society, we thought that was a way to make them feel inclusive and feel that they belong, so what we do is we mesh what they consider the professional top, you know, mainstream and to see themselves reflected even when they use their language of origin, the fact that they are part and parcel of a program schedule like that.


LISTNUM 1 \l 11437             Our ethnic programming depending on the ethnic community we're serving, we sit down and we have meetings.  We don't produce necessarily for every ethnic community the same thing, madam, because I mean, that's not really doing our job, is it?

LISTNUM 1 \l 11438             Our job is to find out what does each of our language group really mean?  What do they lack in information?  We are firm believers in local, regional, national news to be translated in every language.  We feel the more informed you are, the better you will feel going out every day as a citizen and you understand what's happening on a daily level.

LISTNUM 1 \l 11439             There are certain communities, for example, the Greek community, which is my experience over the decades, has adapted well in certain areas so we will not create a particular program on the Laws of immigration for them, but we will get producers and do the research and create a program and schedule it in the language group that are really newcomers and would need it, especially if they are not familiar with any of the two official languages here to go find this information themselves.


LISTNUM 1 \l 11440             The needs of communities like the Asian community that has trouble with the street gangs, the need of communities, our south-asian communities that came to us with particular problems and again, I know this is parallel to your question, but things as sensitive as the shootings, the nationality of shootings with these horrible events that have happened, these are things that we are on top of. 

LISTNUM 1 \l 11441             We cater to them within the communities.  We did it with even Virginia attack, we did a whole special, we brought in specialists and we even took calls just to let the communities know that we know we feel embarrassed when a Greek does something bad and I'm Greek, I feel embarrassed.  It's just something immigrants come here with.  It's one of our characteristics.

LISTNUM 1 \l 11442             And we create programming that will answer these concerns.  We're sensitive to their needs and you have to be part and parcel of them on a daily basis or you're not doing anything to help them grow and develop and adapt.

LISTNUM 1 \l 11443             So, each program, madam, depending on that community, how long they have been here, what are their particular needs, what is available to them, a little bit like supply and demand.


LISTNUM 1 \l 11444             So, we cater to each one of them completely differently.  When we do MIKE-FM, that was like, you know, debate.  It was sort of like show casing our ethnic programming our ethnic producers do an amazing job, but for some reason, ethnic stations are just not looked upon the same way as our English or French mainstream.

LISTNUM 1 \l 11445             So, what we thought we do is, you know what?  Let's bring that in also as part of the programming and that's going to cater to those 25 to 45 there are from immigrant parents, but they are born here, that generation that can tune in to a French or English station, but it doesn't really identify them, the young people who come from immigrant parents that are probably married outside of their background, so we have so many mixed marriages today, there just had to be a seamless type of sound for us, something that you could tune into and say: hey! this is Montreal, I feel equal and I feel inclusive in this.

LISTNUM 1 \l 11446             And also, something in English and French Montrealer can turn to and not go: Oh! and switch right away. That was very important to us.  That's what we consider *un vrai rapprochement+, a sound goes for a radio station.

LISTNUM 1 \l 11447             COMMISSIONER CRAM :  So, if I can summarize, and I do recognize you're very enthusiastic.

LISTNUM 1 \l 11448             MS GRIFFITHS :  I'm sorry, Ms Cram.


LISTNUM 1 \l 11449             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  It really is introducing newer immigrants to Canada would be the philosophy.  So, I want to go over your groups and I'm looking at numbers 7 and 12 in your application and we need to figure out the groups I gather for a C.O.L.  And so, if I'm looking in the middle, have you got that?

LISTNUM 1 \l 11450             MS GRIFFITHS :  Yes, O.K.  Is in the supplementary brief, madam, or in the actual?

LISTNUM 1 \l 11451             COMMISSIONER CRAM :  No, no, it's in the application.  It's 7.12 of the application.  I think it has been reproduced probably in your supplementary brief also, but --

LISTNUM 1 \l 11452             MS GRIFFITHS :  Thank you.  I'm there.

LISTNUM 1 \l 11453             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  So, the ethnic groups that you will be addressing are spanish?

LISTNUM 1 \l 11454             MS GRIFFITHS :  Yes, the Latino community.  I prefer to say the Latino community.  It's the spanish speaking communities, yes.

LISTNUM 1 \l 11455             COMMISSIONER CRAM :  Oh!  O.K.  So --

LISTNUM 1 \l 11456             MS GRIFFITHS :  Because it makes up a lot of countries, Commissioner.

LISTNUM 1 \l 11457             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  That's what I am trying to get at.  So, the ethnic group to which it is directed are Latinos?

LISTNUM 1 \l 11458             MS GRIFFITHS :  Yes, spanish speaking countries.


LISTNUM 1 \l 11459             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  People from Spain and everybody else, like I'm trying to get an ethnic group.

LISTNUM 1 \l 11460             MS GRIFFITHS :  O.K.  Let's stick with the Latino Community.

LISTNUM 1 \l 11461             COMMISSIONER CRAM :  O.K. 

LISTNUM 1 \l 11462             MS GRIFFITHS :  Thank you.

LISTNUM 1 \l 11463             COMMISSIONER CRAM :  Creole.  Now is that -- you are saying, because it sounds like what we are doing is you're saying the community is defined by the language which it speaks.  Is that what you are really saying?  So, you are talking about the creole speaking language group as the ethnic group that you would be addressing.  Is that right?

LISTNUM 1 \l 11464             MS GRIFFITHS :  Creole is the language of the Haitian Community and I don't know, if I could add, Charlotte, ask Charlotte to add something regarding how important it is for their community.

LISTNUM 1 \l 11465             COMMISSIONER CRAM :  But don't they speak it in Louisiana too?

LISTNUM 1 \l 11466             MS GRIFFITHS :  Creole?  Yes?

LISTNUM 1 \l 11467             COMMISSIONER CRAM :  Yes, they do.

LISTNUM 1 \l 11468             MS GRIFFITHS :  O.K.  Please, I would like them --


LISTNUM 1 \l 11469             COMMISSIONER CRAM :  Oh! we have a correction here.  It's cajun that is spoken in Louisiana.  I am wrong.

LISTNUM 1 \l 11470             MS GRIFFITHS :  Yes, yes.

LISTNUM 1 \l 11471             COMMISSIONER CRAM :  But you were saying yes.  Alright.  Let's get some modification.

LISTNUM 1 \l 11472             MS GRIFFITHS :  Well, that's because, believe it or not, there is a Haitian Community in Louisiana and the French that they associate with helps them a lot with our zadico and our French Louisiana.

LISTNUM 1 \l 11473             COMMISSIONER CRAM :  Ms Auguste, you were going to say something?

LISTNUM 1 \l 11474             MS GRIFFITHS :  Oui, l'importance du créole?  Non, si tu veux parler un peu sur l'importance d'avoir des émissions en créole?

LISTNUM 1 \l 11475             MME AUGUSTE :  Ah! oui, tout à fait parce que... oui, parce qu'il y en a beaucoup de nationalités qui parlent le créole ici.  Il y a les martiniquais, les guadeloupéens, la Louisiane, bien entendu, les haïtiens, les guyanais.

 

LISTNUM 1 \l 11476             COMMISSIONER CRAM :  Alright.  So, we have these little boxes in our applications and we have to have an ethnic group.

LISTNUM 1 \l 11477             MS GRIFFITHS :  Haitian.

LISTNUM 1 \l 11478             COMMISSIONER CRAM :  Haitian?

LISTNUM 1 \l 11479             MS GRIFFITHS :  Haitian, yes.


LISTNUM 1 \l 11480             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  Arabic, I suppose that's an ethnic group, that would be fair.  Romanian, Armenian, Vietnamese, punjabi, bengali, tamale.  Les communautés noires is a language?

LISTNUM 1 \l 11481             MS GRIFFITHS :  No, madam.  Les communautés noires is an ethnic category.  There is many -- you know, you can group all blacks together actually, Statistics Canada has just informed us that in 2017 the Black, but all grouped together, and the arabic speaking will be the two largest groups for Québec.

LISTNUM 1 \l 11482             Having said that though, the Black can be broken down in at least eight to ten different categories minimum.  I have been a programmer for many years and I had to do Black programming for television stations and we had six different producers for six completely different styles, even they were all aimed at someone of black skin colour and they come from absolutely different cultures.

LISTNUM 1 \l 11483             COMMISSIONER CRAM :  So, for the sake of my little box called "Ethnic group", who is that addressed to?

LISTNUM 1 \l 11484             MS GRIFFITHS :  That was the French Africans.

LISTNUM 1 \l 11485             COMMISSIONER CRAM :  French Africans?


LISTNUM 1 \l 11486             MS GRIFFITHS :  Yes, Blacks from the French regions of Africa.

LISTNUM 1 \l 11487             COMMISSIONER CRAM :  So, we would say "North Africans"?

LISTNUM 1 \l 11488             MS GRIFFITHS :  West, North-West, yes.

LISTNUM 1 \l 11489             COMMISSIONER CRAM :  North-West Africans, O.K.  Hebrew, now Les Rythmes des femmes is now going to be in error, is it not?

LISTNUM 1 \l 11490             MS GRIFFITHS :  Les Rythmes des femmes will be in French and arabic when necessary, but the whole reason, that's why it's spread out across the board.  It's just to have a regular show, especially with everything going on in our city where arabic women can come out there and talk about who they are and whether they wear burkas or not and all the rest.

LISTNUM 1 \l 11491             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  And Vision Diversité, who would that be?

LISTNUM 1 \l 11492             MS GRIFFITHS :  Vision Diversité is a show in the French language.  Each show will be aimed at a specific group and it's a show that is going to be produced and hosted by Ida Kamar.  Ida Kamar is one of the most professional arabic producer journalist.  She wasn't able to be here today. 


LISTNUM 1 \l 11493             She does the 40 years of Expo for the City.  She is responsible for *Les weekends de Montréal+, which represents and highlights every weekend in Montreal, a certain country, an ethnic group.  She has done television news programming for many many years.

LISTNUM 1 \l 11494             COMMISSIONER CRAM :  So, my box, what do I put in my box or do I put nothing in my box, ethnic group?

LISTNUM 1 \l 11495             MS GRIFFITHS :  Ethnic groups, madam, we are going to be going sort of around the world on this one, especially where it's mostly needed, then they don't have that kind of a prime time.

LISTNUM 1 \l 11496             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  Spanish lessons will be directed to spanish and french?

LISTNUM 1 \l 11497             MS GRIFFITHS :  Yes.

LISTNUM 1 \l 11498             COMMISSIONER CRAM :  Religious music, not necessarily directed at an ethnic group?


LISTNUM 1 \l 11499             MS GRIFFITHS :  No, but I'm going to add here that we do cater within the ethnic third language shows themselves some of the segments in those shows, depending on how many hours they have, might include religion.  For example, our armenians on 105,1. Sunday morning, they have a block where they share with four religious leaders.  So, they do the catholic, the armenian orthodox, then the evangelists and there is a fourth one, I'm sorry, I forget the religion right now. But that whole half hour we produce for that hour, we produce for them on Sunday morning is aimed only at armenians, in armenian and touches upon the four major religious groups that represent them.

LISTNUM 1 \l 11500             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  And so, if in terms of ethnic groups your C.O.L. referred to the groups to which your programming would be addressed as Latinos, I'm going to say haitian?

LISTNUM 1 \l 11501             MS GRIFFITHS :  Haitians.

LISTNUM 1 \l 11502             COMMISSIONER CRAM :  Arabs, rumanians, armenians, vietnamese, punjabi, bengali, tamale, North-West Africans, hebrew, that you would fine with a COL?

LISTNUM 1 \l 11503             MS GRIFFITHS :  Yes, madam, if anything we would be adding more.

LISTNUM 1 \l 11504             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  We just have to have a minimum.

LISTNUM 1 \l 11505             MS GRIFFITHS :  Yes.

LISTNUM 1 \l 11506             COMMISSIONER CRAM :  And in terms of the languages, we can go pretty well from the list that's on the left, except les communautés noires and anything from jewish will be in and then, from there on down, we won't be adding any other.  Is that correct?


LISTNUM 1 \l 11507             MS GRIFFITHS :  As a reiter, madam, because Vision Diversité will be in French, Les Rythmes des Femmes du monde+ is a French and Arabic.

LISTNUM 1 \l 11508             COMMISSIONER CRAM :  Yes.

LISTNUM 1 \l 11509             MS GRIFFITHS :  The religious music, well, I could hump something for you, but --

LISTNUM 1 \l 11510             COMMISSIONER CRAM :  No, there is nothing new in terms of there is no more languages?

LISTNUM 1 \l 11511             MS GRIFFITHS :  Yes.

LISTNUM 1 \l 11512             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  And so you've got 16 per cent spanish, latino; 13 per cent creole, eight per cent, arabic.  Did you choose that based on demand, based on the feel of the station because we will be, you know, might go well with the primary group you've chosen or based on immigration figures?  How did you choose those?

LISTNUM 1 \l 11513             MS GRIFFITHS :  It's a little of everything.  Actually, I'm glad for your question, madam, because spanish and creole, we have spent three years building these groups.  There is a lot of investment that went into it from our company.  We believed in the groups, we found the appropriate people -- puis pas à peu près là -- we're talking like really good people that understand the radio industry and understand the kind of productions and programming we do.


LISTNUM 1 \l 11514             We realize also that not only were they viable, but on our haitian program with Charlotte Auguste, we've sold out.

LISTNUM 1 \l 11515             Je vais passer le micro à Charlotte pour qu'elle vous parle un petit peu de les "remote", qu'elle me parle pour tous les samedis.  Charlotte?

LISTNUM 1 \l 11516             MME AUGUSTE :  Oui, évidemment, j'ai beaucoup de difficulté à faire mes remotes étant donné que mon émission passe le mercredi de 21 h 30 à minuit et, à ce moment-là, je ne peux pas vraiment atteindre vraiment la masse haïtienne le jour et les commerçants ferment habituellement le jeudi et le vendredi à 9 h 00 et le remote se fait toujours le jour.

LISTNUM 1 \l 11517             Alors, c'est cette difficulté-là que j'ai depuis que je suis rentrée à CKDG, d'avoir le remote parce que l'heure n'est pas vraiment appropriée pour pouvoir faire des remotes que les commerçants me demanderaient régulièrement chaque semaine des remotes.

LISTNUM 1 \l 11518             Alors, d'où l'importance d'avoir plus d'heures le jour pour pouvoir atteindre ces gens-là.


LISTNUM 1 \l 11519             MS GRIFFITHS :  The only reason we couldn't accommodate the haitian community for their remotes and do good business, which is also why I thin, the CRTC expects when we get a licence, is because 105,1 licence, condition of licence is primarily Greek programming.

LISTNUM 1 \l 11520             We have already cut as much as we could to accommodate requests we receive from other communities who want to join in that kind of production.  I can't keep cutting, I would be against conditions of licence.  So, yes, the demand, definitely one of them, viable, proof that they are viable after two to three years on 105,1, we have been working with them. 

LISTNUM 1 \l 11521             The fact that we can depend on them because, you know, the mentoring and the guidance and working with us, we are confident that we have no problem hiring them as coordinators for the much larger blocks now because -- et c'est évident, elle ne peut pas le faire toute seule là -- 15 per cent of the schedule every day, Charlotte.  So, these people are going to be hired.  O.K.  It's late in the day, please bear with me, O.K. 


LISTNUM 1 \l 11522             In our Latino, it's again the same thing.  They need to expand.  Spanish, as you know, is an internationally major language.  There is a lot of opportunity for program exchange, for us to export some of the programming with the big stations, New York and Miami, et cetera.  We are looking forward to try and set up a Canadian product that will go there and maybe vice versa, but again these are communities that have the numbers, so the demographics work.

LISTNUM 1 \l 11523             The Stats Canada Reports regarding the population of Black Montrealers or Quebecors as we move ahead in the next decade is the Blacks and the Arabic.  So, of course, that was part of the assessment we made before taking this risk.  The S.R.G. Report gave it to us, yes, thank you. 

LISTNUM 1 \l 11524             So, the Latino and the Haitian are groups already on 105,1 that really deserve it, are ready to fly on their own.  This is popular music, you don't need to be of latino origin or haitian origin to enjoy this music, so it brings even more listeners to the station, so we have no doubt as to their financial viability, their entertainment value and the need for these communities now to have direct segments and productions prepared for the sensitive areas where they are vulnerable within the society, is what we create with journalists and others and be included to become part and parcel about the programming that we are going to be dedicating to these groups on 106,3.


LISTNUM 1 \l 11525             The arabic is a growing community.  The women don't have much of a say in arabic programming in our city.  I don't know about other cities in Canada, but we thought it was time, considering that we know very talented women who speak arabic that can contribute to the broadcast system.  Again Isa Kamar is just one of them.

LISTNUM 1 \l 11526             We also are speaking with the editor of the Arabic Women's magazine who is very interested, of course, to be part and parcel of this segment across the board that we schedule.  So, arabic, the numbers again, the businesses are there.  Lebanese, a lot of entrepreneurship, egyptians, really have built in Montreal.  So, we have a lot of businesses, a lot of retail ways, possibilities to monetize even the arabic.

LISTNUM 1 \l 11527             The romanian, one of our --

LISTNUM 1 \l 11528             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  I just asked you about the three.

LISTNUM 1 \l 11529             MS GRIFFITHS :  Oh!  I'm sorry. 

LISTNUM 1 \l 11530             COMMISSIONER CRAM :  Now, I want to take you, you were talking about SRG and I wanted to take you to page 28 of their report.

LISTNUM 1 \l 11531             MS GRIFFITHS :  The SRG Report.

LISTNUM 1 \l 11532             COMMISSIONER CRAM :  Lots of time, don't go crazy.

LISTNUM 1 \l 11533             MS GRIFFITHS :  Thank you.  Yes, madam, here we are.


LISTNUM 1 \l 11534             COMMISSIONER CRAM :  Now, a couple of things on that.  It seems to me that the past is normally a good predicator for the future and we have in the nineties the top two, number 2, a source of immigration is China.

LISTNUM 1 \l 11535             Now, it would seem to me then that that would be a growth market.  Why would you not consider programming, say, for them?

LISTNUM 1 \l 11536             MS GRIFFITHS :  Actually, madam, I wish I could program for all of them.  I am from an ethnic community, I know what their needs are.  Actually, it saddens us, but we can't be all things to all people.  It's just not a number we picked up. 

LISTNUM 1 \l 11537             We know that they have several services available to them, there is some programming on an AM station also.  I know they do well in television, they have some good television programs out.  They are very well represented by the written medias.  These were things that came up, you know, when you have to pick, you're going to try and go.

LISTNUM 1 \l 11538             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  So, today you said at page 11 that six our of the ten of the ethnic groups targeted by the new station rank in the top ten home languages spoken amongst immigrants.

LISTNUM 1 \l 11539             MS GRIFFITHS :  Yes.  In Quebec, the top ten languages spoken at home by immigrants, out of those ten, 106,3 will be serving six of them.


LISTNUM 1 \l 11540             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  Because you're putting all of the arabic in one, so you're moving lebanon and you're putting them all into the arabic speaking, right?

LISTNUM 1 \l 11541             MS GRIFFITHS :  Yes.  It's just that when we look ahead to how is our population going to grow in Quebec, we have been told from Stats Can and from the different studies we've commissioner, we have learned that within the next ten years, arabic and blacks will make up by 2017 the two largest ethnic groups in Montreal.

LISTNUM 1 \l 11542             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  So that this number, the numbers you were using were based on mother tongue?

LISTNUM 1 \l 11543             MS GRIFFITHS :  Yes, if they speak their mother tongue at home, exactly.

LISTNUM 1 \l 11544             COMMISSIONER CRAM :  That's in 2001, O.K. 

LISTNUM 1 \l 11545             MS GRIFFITHS :  And we are producing for six out of those top ten.

LISTNUM 1 \l 11546             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  And now, if I understand you correctly, you are then going to re-calibrate what you're doing on your existing station and would that involve your applying for a change in C.O.L.?


LISTNUM 1 \l 11547             MS GRIFFITHS :  No, madam, we are going to put back some Greek because it still is the community that generates most of our revenues, that keeps this company afloat, so we would like to go back and add some of the Greek stuff we cut to provide access to some of the groups that have come to us.

LISTNUM 1 \l 11548             We are going to expand our russian, it's a fast growing community, they are doing very well on 105,1, but they can't do one or twice a week at different times.  We are firm believers that to develop, build and implement good programming, especially if you are going to invest money doing canadian productions in those hours.  You have got to make that -- you know, you've got to keep it consistent and I'm a firm believer for the across-the-board -- presque tous les jours -- at fixed hours.

LISTNUM 1 \l 11549             So, the community doesn't have to, you know, oh! there is a show Tuesday at 11:30 or I think there was one at 3:00 here or -- they know, from 6:00 to 8:00 or in the mornings, from noon to 3:00, they are going to know.  You tune in to 106,3, this is what I have.  You tune into 105,1, the Russians are on now four times a week instead of once.  They're building, they're growing, they're good, they're being trained, they're picking up.


LISTNUM 1 \l 11550             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  Let's move on to local programming.  You say 90.5 hours are going to be local programming.  What is the rest going to be?

LISTNUM 1 \l 11551             MS GRIFFITHS :  It depends again.  What we do for example, on my Greek, and again I say, you know, excuse the slang, but if ain't broke, don't fix it.  I mean, the Greek has been for us the model.              What we do is we concentrate on local, regional, national news, but we also are aware that they enjoy to get a news cast from the country of origin.  So, we have agreements, we work agreements and we also import life ERT, which is the CBC of Greece, we prefer working with the country state radio and television units most of the time and what we'll do is we'll bring in also news blocks that come from a country of origin. 


LISTNUM 1 \l 11552             We might do an exchange program, so we give ourselves some leeway there, so that we can work with producers from other countries, we can do an exchange of programs, we can do open lines, something we found very exciting is on special holidays that are very important for certain ethnic communities that are maybe not well-known yet in Montreal or celebrated.  We will hook up and do live broadcast with the radio station from the country of origin and they talk to each other and you should hear the emotion.  They are talking to their mum and they are at home and -- I get too emotional so I'm going to stop.

LISTNUM 1 \l 11553             But that's what that non local production is.

LISTNUM 1 \l 11554             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  The news programming, do I understand correctly that in drive periods, 6:00 to 10:00 and in the afternoon, it will be in French?

LISTNUM 1 \l 11555             MS GRIFFITHS :  The 6:00 to 10:00 drive to work, very popular, a lot of listeners, a good way to showcase a new service, especially one that has ethnics and, yes, it's going to be French language, based on world beat music and I'm looking very forward to letting Bernard speak to you about that, it's so exciting.

LISTNUM 1 \l 11556             COMMISSIONER CRAM :  So, how much, and I'm right on at news, hey! and so, during the drive times, it will be in French.  What other languages will the new be it in the rest of the time?


LISTNUM 1 \l 11557             MS GRIFFITHS :  All of my ethnic groups have to do local, regional and national news.  You cannot produce, not while I am a program director, if you don't start translating doing and using the news we give you where members do all the news services, just about all of them, APC, MW, we've joined them all.  We also like to cross-reference headlines amongst English and French media, it gives us an idea in Montreal, but they all have to do news.  They're all here and you can question them all, Commissioner.  They all have to reflect what is happening daily in Montreal on the local, the regional and the national level.

LISTNUM 1 \l 11558             COMMISSIONER CRAM :  So, of the languages that we've listed -- well, let's put of the ethnic groups, now the languages that we've listened, at least once a week because some of them are only weekly, I would be hearing my news in my language.

LISTNUM 1 \l 11559             MS GRIFFITHS :  Oh! yes, and if you are not,  you better call the station because there is a reason it didn't go on.

LISTNUM 1 \l 11560             COMMISSIONER CRAM :  And on a daily level, how much news and I would say news, weather, sports in a day, in n'importe quelle langue?

LISTNUM 1 \l 11561             MS GRIFFITHS :  O.K.  I will tell you what we do now and then, I'll pass it also to Dany because he has been with us for a while, he has been doing it and he is aware of what he will have to do should the programming be extended on 106,3.


LISTNUM 1 \l 11562             What we do on my Greek programming is every hour, you get a full news cast that's eight to ten minutes higher paid professional Tony Hundallas is our news guy.  Actually, his name is Hundallas, very Greek, but it's Tony Dallas for radio.  And he is perfectly bilingual, his Greek is excellent because you can't present news to an ethnic community if you are not academically using their language properly.  They are very sensitive to that.

LISTNUM 1 \l 11563             So finding the talent also is another challenge, but in the case of the Greek, we had so much time and we've developed these people.  Tony is an amazing news guy.  Every top of the hour, bottom of the hour, there is bulletins, there is breaking news stories, the shooting of Dawson, we were on top of it, bang! like 9:40 news was and they were on all news station.  We were on top of it, telling people in different languages, telling to stay calm, giving them, you know, the details we were receiving.

LISTNUM 1 \l 11564             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  The question was:  how many minutes of news, weather, sports?

LISTNUM 1 \l 11565             MS GRIFFITHS :  Per show.  Dany --

LISTNUM 1 \l 11566             COMMISSIONER CRAM :  Per day, that was the question.

LISTNUM 1 \l 11567             MS GRIFFITHS :  Oh! per day.  Per day, I haven't --


LISTNUM 1 \l 11568             COMMISSIONER CRAM :  Of per week?

LISTNUM 1 \l 11569             MS GRIFFITHS :  O.K.  We do have a weekly --

LISTNUM 1 \l 11570             COMMISSIONER CRAM :  And of the six to eight minutes, is that all news, weather, sports or is it just news?

LISTNUM 1 \l 11571             MS GRIFFITHS :  Yes.  Tony Hundallas for the Greek version I can answer you.  We don't do sports.  We have special sports casts that are done in other blocks of language groups, in the Greek it's done in a separate by somebody else, it's not done by the news guy.  He strictly does his news cast.

LISTNUM 1 \l 11572             COMMISSIONER CRAM :  And then the news that you have in drive periods?

LISTNUM 1 \l 11573             MS GRIFFITHS :  Yes.

LISTNUM 1 \l 11574             COMMISSIONER CRAM :  How long are they?  How much news, weather, sports?

LISTNUM 1 \l 11575             MS GRIFFITHS :  May I now, with your permission?

LISTNUM 1 \l 11576             COMMISSIONER CRAM :  Sure.

LISTNUM 1 \l 11577             MS GRIFFITHS :  Thank you.  Because I would prefer to give you the correct answer if it's possible, we could do a specific analysis and add that up for you and maybe bring it tomorrow?


LISTNUM 1 \l 11578             COMMISSIONER CRAM :  Yes, if you could do it in a table, that would be great.

LISTNUM 1 \l 11579             MS GRIFFITHS :  Thank you.

LISTNUM 1 \l 11580             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  Counsel will follow up as to precisely when I guess.

LISTNUM 1 \l 11581             CCD, this is going to be a real easy one, your letter of April 20, you talk about the original $3,000 that was going to go to the Association of Ethnic Broadasters Catalog.  Now it's going to go Musique Multi Montréal and that is going to happen each of seven consecutive years?

LISTNUM 1 \l 11582             MS GRIFFITHS :  Yes.  I just want to add that a factor in Musique Action has been receiving over the three years our CCD contributions.  I notice some of the changes that were made, if I may just add that I'm glad, you've changed talent to content, I think that says it better, Canadian Content Development versus Talent which led people to think it was the individual only.  So, that was a nice change, thank you for that.


LISTNUM 1 \l 11583             And also, the opportunity you have given us to be able to invest some of these monies to create in programming for under served topics.  So, I just would like to applaud that.  And we still plan to contribute to factor and Musique Action who -- you know, you've got to respect credible entities that know what they are doing and that are accountable.  That's very important for us, especially if you still could record an ethnic artist.  And we were informed a few months ago actually that Musique Action does do ethnic artists.  They have already turned out to some spanish CDs and have helped artists finds their way.  So, we were very comfortable with that. 

LISTNUM 1 \l 11584             Will we be picking any projects now that there is more flexible rules under the CCD plan?  In all probability, I think, yes, we probably will because they aim directly at some of the areas where we need to help others to produce a certain quality special or, you know, a segment, a capsule, a series even, why not.

LISTNUM 1 \l 11585             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  My question was: the $3,000.00 per annum that was originally to go to CAAB Catalog is now relocated to Musique Multi Montréal.

LISTNUM 1 \l 11586             MS GRIFFITHS :  M.M.M., yes.

LISTNUM 1 \l 11587             COMMISSIONER CRAM :  For each of seven consecutive years?

LISTNUM 1 \l 11588             MS GRIFFITHS :  Yes, madam.

LISTNUM 1 \l 11589             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  And how will this -- how does this fit into the criteria in the new policy?


LISTNUM 1 \l 11590             MS GRIFFITHS :  Musique Multi Montréal, and I will let Yves Bernard add something about it since he was one of the founders.  They do World Beat Music, we have partnered up with them and have sponsored the event.  They do a huge festival.  We have been on board with them for three years now.  I mean, it's right down our road.  I mean, they do World Beat Music and we are a station that produces programming from different parts of the world.

LISTNUM 1 \l 11591             The artists involved, the events that are being held, sometimes they cannot cover it all, they can't.  That's why we have sponsored to help them.  If we can be more helpful, it would be a joy.  We have done it in the past with Face, it's a music school in Montreal again.  We have helped them in the past to do several events and to help young musicians.  Would it be for the full seven years?  Well, yes, if something else comes up, but -- Yves Bernard, si tu peux parler un petit peu comment on aiderait les musiciens.

LISTNUM 1 \l 11592             COMMISSIONER CRAM :  Oui, attendez.  Please listen to my questions.

LISTNUM 1 \l 11593             MS GRIFFITHS :  Yes, madam.


LISTNUM 1 \l 11594             COMMISSIONER CRAM :  Will it fit in with the criteria in 20006158?  In other words, is the money going to go to operations or is it going to help Canadian talent?

LISTNUM 1 \l 11595             MS GRIFFITHS :  It's going to go to help Canadian talent and if I can just -- the third bullet of the new form is initiatives, including talent contests, for the production and promotion of local music and local musical artists, particularly emerging artists, it fits right in their mouth.

LISTNUM 1 \l 11596             COMMISSIONER CRAM :  So, you will ensure that the money that you will be spending will go directly for obtaining local artist or an artist to pay the artist fees?

LISTNUM 1 \l 11597             MS GRIFFITHS :  Exact.

LISTNUM 1 \l 11598             COMMISSIONER CRAM :  O.K.  And year four to seven, after you've paid your $8,000.00 initial in the first three years is going to be $8,000.00 or 2.5 per cent of your gross revenues that will be paid out by CCD?

LISTNUM 1 \l 11599             ME FORTUNE :  That's right.

LISTNUM 1 \l 11600             MS GRIFFITHS :  That's right.

LISTNUM 1 \l 11601             COMMISSIONER CRAM :  That's correct.   And subject to check, based on your projections that in your four means you would be paying $21,625, year five, $23,700.00, year six $26,125 and year seven $28,800.00.  Could you, subject to check, let me know?  I'm looking at Mr. Fortune, I think he --


LISTNUM 1 \l 11602             ME FORTUNE :  Yes.  That's the projection in the financial projections.

LISTNUM 1 \l 11603             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  Now, in your synergies, you talk about -- well, you don't talk in synergies, but we do, you talk about charging an admin fee, you would be charging the new station an admin fee.  How would that be ascertained?

LISTNUM 1 \l 11604             MS GRIFFITHS :  Actually, something to sit down and work around.  Maître Fortune and I have been discussing it.  Joel, if you want to give the base of the agreement, sort of talking to yourself, isn't it?

LISTNUM 1 \l 11605             ME FORTUNE :  Yes.  I mean, to be frank, it was not a well-chosen phrase because it's a single company.  There is one company.  There is no transfer of funds from company A to company B, so all the operating costs are basically shown in the projections and so it's a question of basically allocating costs between the two services.  That's what is reflected in the projections.

LISTNUM 1 \l 11606             COMMISSIONER CRAM :  Based on the time allocated to each enterprise, something like that?

LISTNUM 1 \l 11607             ME FORTUNE :  Yes.  The use of resources essentially.


LISTNUM 1 \l 11608             COMMISSIONER CRAM :  Yes, O.K.  Any programming synergies envisaged?

LISTNUM 1 \l 11609             MS GRIFFITHS :  Definitely.  For me synergy is, if I can help one producer or I help five, there is the synergy and the same person and instead of helping one, I can move over and help four more new ones.  There is definitely going to be a lot of that.

LISTNUM 1 \l 11610             One of the things that we adhere to the most is making sure our producers understand what we describe or interpret as quality programming.  We put a bar up there very high, madam Commissioner.  Sometimes some think it might not be fair because they're ethnic so they can maybe -- that's not true.  They're radiobroadcasters on commercial FM radio and we have to adhere to certain standards that we put on. 

LISTNUM 1 \l 11611             So, our synergies concentrate a lot on that.  I could have 20 companies, the professionals, the ones that have been there a long time, that move from desk to another, that talk to one producer to another.  This is the people's synergy of the existing people there, yes, that will be used and wow! we are going to ring them.  They are looking forward to it though.


LISTNUM 1 \l 11612             Regarding experiences in interviews and I'll give you another example.  We did an interview, we are doing a story now on the health system and we are doing another story on the environment.  We've hired two Greek journalists and producers, Nancy Managakis is doing the environment.  She has already come into studio, interviewed French experts, English experts because you take them the language they come in. 

LISTNUM 1 \l 11613             And we have another young lady called Vicki Mansaris that is hired.  She is preparing it for the Fall.  It's a special series again in the ethnic communities about our health systems.  Again, Quebec is having quite a few difficulties with its health care system and conditions in hospitals, et cetera.

LISTNUM 1 \l 11614             These synergies, these shows, the girls that do this, that is available after to the others.  That's a synergy that's applied and it's handed out and our producers extrapolate, put it in their language and they could do the whole thing if they want or they can make it shorter, but it's shared because this is good quality research and a good Canadian production.  We are not going to keep it just for the Greek.

LISTNUM 1 \l 11615             The Latinos and the Haitians are starting to do that because they are a huge community.  They have so many topics.  They've done that and I view some of that information on my Greek programming.


LISTNUM 1 \l 11616             COMMISSIONER CRAM :  So, it's research and archives sharing really?

LISTNUM 1 \l 11617             MS GRIFFITHS :  Yes.  And experience, the mentoring guidance, you know, the courses, the helping them, how do you sit at a mike, you know.  You don't do radio and do this because it doesn't sound O.K., you see.

LISTNUM 1 \l 11618             So, a lot of people don't know.  A lot of them it's not evident -- ce n'est pas évident là qu'il y en a qui ont l'expérience.  They don't all come to me trained by a mainstream radio station.  So, a lot of it we have to do ourselves and I've got to tell you, the ones that want it, they become top.


LISTNUM 1 \l 11619             COMMISSIONER CRAM :  I'm going to move on to economics right now and you don't have to turn to it.  Solutions Research talks about at page 7 about your target being 15 per cent of the Montreal population and there are, if I've got it right, three other ethnic radio that are addressing some of this audience.  And then there is radio Moyen-Orient that is going to come out and address the era but, so we've got CGWL with Asian, Latin Americans, CFMB with Latin, Asian, Vietnamese, CINQ-FM with latin, spanish, haitian.  You have a bit of competition for that 15 per cent of the population and advertising, wouldn't you say?

LISTNUM 1 \l 11620             MS GRIFFITHS :  Commissioner, the kind of programming we do and produce is not competitive at all as far as we are concerned to any of the other applicants or existing radio licences.  We are the only FM commercial ethnic station.  We are not a community station, we are not a university like SECAT or Université de Montréal licences.  They fill their need, they have their niche and they program accordingly.  It's like day and night, madam, what we do and how we run our radio station.  So, if anything, we are complementary. 

LISTNUM 1 \l 11621             I don't think there is anything wrong with giving another quality and a different kind of programming to that 15 per cent.  Let's say it is at 15 per cent.  I won't program spanish all day, so they can tune to somewhere else and vice versa for the other stations.  I think we're really not at a point yet where we can say a diverse population like Montreal is adequately served with third language professional commercial programming.


LISTNUM 1 \l 11622             COMMISSIONER CRAM :  I was looking at your numbers and it seems that your French commercial revenue over the period, the licence period, has projected to go from one sixth of your revenue to one third of your revenue.  Is that how your projections are going?  And so, you are expecting that you will grow the French audience and revenue?

LISTNUM 1 \l 11623             MS GRIFFITHS :  Yes, yes, I have no doubts.  Actually, we are being quite conservative.

LISTNUM 1 \l 11624             COMMISSIONER CRAM :  Alright, O.K.  Based on your experience with the English?

LISTNUM 1 \l 11625             MS GRIFFITHS :  Knowing the French people and their love of -- il y a une passion là.  Le peuple québécois francophone, il est beaucoup le parallèle, beaucoup de caractéristique avec le peuple ethnique.

 

LISTNUM 1 \l 11626             We have with the French quebecers a lot of common points and a lot of characteristics that match, that match, notwithstanding that we don't speak the same languages.  Montreal is a great market for the World Beat to develop.

LISTNUM 1 \l 11627             COMMISSIONER CRAM :  Now, this sponsorship revenue that you refer to in your financials, that is -- do I understand you correctly that is like going on site?

LISTNUM 1 \l 11628             MS GRIFFITHS :  The remotes?

LISTNUM 1 \l 11629             COMMISSIONER CRAM :  Yes?


LISTNUM 1 \l 11630             MS GRIFFITHS :  Yes.  The remotes are on site like broadcasts.  There is two kinds that we work with the most and we will leave the studio because it's quite costly.  It's to cover festivals.  We are firm believers to be right there on the site with our tent and let me tell you, when we go, we go five star and we don't want ethnics to feel, O.K., that's our ethnic tent deal repertoire there with the one thing hanging, you know, so -- and all these big, you know, standard of CORUS and their huge tents.  So, if we're going to go out to reflect our ethnicity of our licence we do it proudly, madam, if not equally better sometimes, madam Commissioner, you would be surprised.

LISTNUM 1 \l 11631             So, covering festivals, covering the parades.  A lot of the communities, the Greek Community has its national parade, it has been having it for 40 years in Montreal and they celebrated 100 years this year so we had big events on location.


LISTNUM 1 \l 11632             The second is actually the one that brings in very attractive revenue and again, I speak from experience from the Greek.  We have Greek remote standing by for openings because Saturday is a good day for remotes.  Now that stores are open Sunday, we're starting -- it's starting to become attractive, but it's standard.  Saturday is good for remotes, be it mixed, who does it -- CKOI, Rock Détente, it's a Saturday. 

LISTNUM 1 \l 11633             That's why I always have to keep saying to Charlotte Auguste : "I can't do it yet, you know, God willing, we'll have a chance on 106,3", but there is revenues there that we can't, you know, go access because I cannot let her go on location and do remote.  The remotes on location are obviously at stores, big openings of Dumoulin, we did two remotes.  I did remotes with Beauty Sleep.  We did remotes for Caza Vogue, Lido Furniture wants to book ten.  This is on the Greek, but you need those Saturdays and I can't take away the Greek, it's condition of licence for me on the 105,1.

LISTNUM 1 \l 11634             COMMISSIONER CRAM :  And it looks to me, except for the national revenue, very minimal national revenue that you added in the revision, it looks to me like the vast majority of your -- well, all, except, what is it, in the first year $4,000.00 national sales going up to 40 projected, all of your revenues, local revenue, right?

LISTNUM 1 \l 11635             MS GRIFFITHS :  Just about all of it.


LISTNUM 1 \l 11636             COMMISSIONER CRAM :  Yes.  So, then, when I look at Mr. Rosenbloom's Report at page 4, I then start to ask myself, well not even the entirety of the report, I start to ask myself if there is a problem because on page 4 of his report, and you better look at that.

LISTNUM 1 \l 11637             Can you find it again, Mr. Fortune?

LISTNUM 1 \l 11638             MS GRIFFITHS :  Oh!  We've got the whole report here, hold on.  Thank you, gentlemen.

LISTNUM 1 \l 11639             COMMISSIONER CRAM :  Page 4, the second last paragraph.

LISTNUM 1 \l 11640             MS GRIFFITHS :  Yes, madam.

LISTNUM 1 \l 11641             COMMISSIONER CRAM :  He is talking about national revenues going up rising 16.5 per cent and spiking 31.1.  But then, he says : "conversely, local revenue grew only marginally", declining by 8.4 per cent and sort of -- so that the proportion now of overall local advertising revenue seems to be decreasing in broadcasters' pockets.

LISTNUM 1 \l 11642             So, really, your impact would only be on local sales, wouldn't it?

LISTNUM 1 \l 11643             MS GRIFFITHS :  Yes, but if I may add something.  That's always very important for me who has lived in an ethnic world in the Canadian Broadcast system, there are no agencies who track ethnic, madam, not BBM, not Radio Marketing Bureau, not where this gentleman got his numbers.


LISTNUM 1 \l 11644             So, we've learned to interpret them in a way for us and have created sort of our long rule of thumb to see how it can apply to the ethnic communities and you can never apply it in general because they're very small ones of course.  There is 110 of them that have no role in this, there is no financial viability through them.

LISTNUM 1 \l 11645             So, if we take the 15 if you wish that are major communities that can, you know, translate to revenues, that's where all the quotes I make about retail advertising, most of it comes  directly from ethnic communities.  We have now managed to attract non ethnic retail advertisers through our MIKE-FM for our ethnic communities and that's what has raised our revenues.

LISTNUM 1 \l 11646             When it comes to national, please allow me again to say, I made a suggestion once at a CB conference, we're members of CB for years as we go to all the conferences, and I had a suggestion that the CRTC should find some kind of way to either control or set rules and regulations to the National Advertising Agencies and everybody in the room said, except the CRTC of course, that was pretty interesting, but everybody else said: "Yes, Marie, from your mouth to God's ears".  Why would we have that reaction?  Because it doesn't match the licensing process in no kind of way.


LISTNUM 1 \l 11647             You guys believed in this a long time ago, the National Buyers still were not on that table.  In all due respect to them, no.  They look for a certain quality of programming and they look for a certain credibility and they need to be able to identify with the service they buy.  We just created that on 105,1.  When we said we're very excited about the breakthrough we have made and we're pretty confident we're on the right track and it's starting to show.


LISTNUM 1 \l 11648             We saw it in our revenues, we saw it from our national sales groups that represent us, they are very excited about it, they have a lead-in so they can talk about the ethnic and sell it together.  They like the uniform sound of the station, the seamless programming even though we change languages and that now is peaking the ear of the national advertisers.  But they do not support your licences accordingly.  If we were to do a breakdown and say, do they support the Canadian Broadcast system?  But again, you know, it's a democracy, they buy what they want.  But we have to work harder and harder and harder to reflect to them that credible professional commercial FM or they won't buy.  We're looking at a hundred million dollars there, across the country, they won't buy it.

LISTNUM 1 \l 11649             COMMISSIONER CRAM :  Thank you.  I'm wondering if we could just have five minutes so I could just discuss something with the Chair.

--- Pause

LISTNUM 1 \l 11650             COMMISSIONER CRAM :  I've just spoken with the esteemed Chair of this panel and he agrees with me that it really is a collective poor use of our time to ask you questions on engineering when the real person who should be answering them isn't there and we just have people speculating.  So, we were wondering if you could come back at 8:30 in the morning with your professional engineer.  Does that sound --

LISTNUM 1 \l 11651             MS GRIFFITHS :  Yes, madam, except I had a little something and I was hoping to share it with you that could shed some light, but I appreciate very much, I'm sure, Mr. Fréchette will be equally pleased because -- il n'y a pas à dire, il était un peu déçu là qu'il ne pouvait pas nous accompagner aujourd'hui -- because originally we thought you were going to do CTV first.  So, everybody fixed all their stuff to come here on Tuesday pour la présentation, so then when things got changed and he had personal problems, but --


LISTNUM 1 \l 11652             COMMISSIONER CRAM :  I just think it's a better use of everybody's time in this room to get the answers from him.

LISTNUM 1 \l 11653             THE CHAIRPERSON:  And the questions are very very specific, very narrow and that's why we ask engineers because only engineers will know the intricacies behind the questions.

 

LISTNUM 1 \l 11654             MS GRIFFITHS :  Oui.  Ce n'est pas moi qui les connais, ça, c'est sûr.

--- Pause

 

LISTNUM 1 \l 11655             COMMISSIONER CRAM :  So, those are my questions right now, Mr. Chair.

 

LISTNUM 1 \l 11656             LE PRÉSIDENT :  Madame la conseillère juridique.

LISTNUM 1 \l 11657             Me LAGACÉ :  Alors, je vous poserai seulement qu'une question au regard du DCC.  Comme vous le savez, les engagements qui seront pris par les titulaires ou les futurs titulaires seront consignés dans des conditions de licence.


LISTNUM 1 \l 11658             Alors, pouvez-vous simplement confirmer quelle est la nature de -- quels sont exactement les engagements que vous prenez à ce titre, plus spécifiquement si vous pouviez à tout le moins confirmer que votre engagement de 8 000,00 $ pour les trois premières années, si je me trompe bien, à laquelle s'ajoute aussi une contribution de 3 000,00 $ qui sera versée à Musique Multi Montréal.

LISTNUM 1 \l 11659             Et si je comprends bien encore, les années subséquentes, donc l'année quatre à sept, la contribution serait de 2.5 pour cent de vos revenus.  C'est bien exact?

LISTNUM 1 \l 11660             Pouvez-vous confirmer si de ce montant que vous allez verser pour les années quatre à sept il y aura aussi une contribution de 3 000,00 $ qui sera faite à Musique Multi Montréal ou si celle-ci sera discontinuée ou carrément intégrée dans votre contribution totale?

LISTNUM 1 \l 11661             MS GRIFFITHS :  Vous me permettez?

--- Pause

LISTNUM 1 \l 11662             MS GRIFFITHS :  Huit plus trois, c'est... le huit, il reste avec le trois, pour un total de 11 000,00 $.  Quand on tombe au...

LISTNUM 1 \l 11663             Me LAGACÉ :  Pour les trois premières années?

LISTNUM 1 \l 11664             MS GRIFFITHS :  Oui, les trois premières années, on tombe au 2.5, ça va être 2.5 des revenus.


LISTNUM 1 \l 11665             Me LAGACÉ :  Est-ce que ce serait possible de nous fournir peut-être un tableau encore une fois.  Vous avez déjà pris un engagement à l'égard de notre tableau pour qu'on puisse avoir une idée de vos contributions sur la foi de vos revenus projetés et, ensuite, avec les initiatives qui recevront des contributions?

 

LISTNUM 1 \l 11666             MS GRIFFITHS :  O.K.  For the Canadian content development, pour le CCD.

LISTNUM 1 \l 11667             Me LAGACÉ :  Yes.  Could you undertake to provide the Commission with this?

LISTNUM 1 \l 11668             MS GRIFFITHS :  Oui, oui, oui.

LISTNUM 1 \l 11669             Me LAGACÉ :  Donc, si vous pouviez le fournir en même temps que votre autre engagement concernant un tableau pour les minutes qui seront --

the minutes that would be devoted to weather traffic, sports and news tomorrow before Phase 3?

 

LISTNUM 1 \l 11670             MS GRIFFITHS :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11671             Me LAGACÉ :  Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11672             LE PRÉSIDENT :  Merci, madame Griffiths.  Merci à votre équipe.  On vous reverra demain matin à 8 h 30.

LISTNUM 1 \l 11673             MS GRIFFITHS :  À 8 h 30, on va être tous ici.  Merci.


LISTNUM 1 \l 11674             LE PRÉSIDENT :  Bienvenue.

LISTNUM 1 \l 11675             MS GRIFFITHS :  Thank you very much.

LISTNUM 1 \l 11676             LE PRÉSIDENT :  Nous procéderons à la demande suivante.

LISTNUM 1 \l 11677             LA SECRÉTAIRE :  Nous entendrons maintenant l'Article 14 qui est une demande présentée par René Ferron au nom d'une société devant être constituée en vue d'obtenir une licence visant l'exploitation d'une entreprise de programmation de radio FM commerciale spécialisée de langue française à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11678             La nouvelle station sera exploitée à la fréquence 106,3 mégahertz, Canal l292-A avec une puissance apparente rayonnée moyenne de 327 watts, puissance apparente rayonnée maximale de 1 200 watts, hauteur de l'antenne de 205,2 mètres.

LISTNUM 1 \l 11679             Monsieur René Ferron comparaît pour la requérante.

--- Pause

LISTNUM 1 \l 11680             LE PRÉSIDENT :  À l'ordre, s'il vous plaît.  Order, please.

LISTNUM 1 \l 11681             Madame la secrétaire.


LISTNUM 1 \l 11682             LA SECRÉTAIRE :  Monsieur René Ferron comparaît pour la requérante et il nous présentera ses collègues.  Vous disposez de 20 minutes pour faire votre présentation.  Merci.

PRÉSENTATION / PRESENTATION

LISTNUM 1 \l 11683             M. FERRON :  Merci.  Alors, si vous n'avez pas objection, ce n'est pas moi qui aurai l'honneur de présenter mes collègues, mais monsieur Réal Barnabé.  Ça vous va?

LISTNUM 1 \l 11684             LE PRÉSIDENT :  C'est votre choix.

LISTNUM 1 \l 11685             M. BARNABÉ :  Madame, messieurs les commissaires, les conseillers, mesdames et messieurs.

LISTNUM 1 \l 11686             Nous voulons d'abord vous remercier de nous donner l'occasion de présenter en direct notre projet.

LISTNUM 1 \l 11687             Avant de présenter l'équipe, j'aimerais vous parler un peu de notre vision, de ce qui nous distingue.  Certains ont dit qu'il y avait beaucoup de Musique du Monde sur les ondes radiophoniques à Montréal et qu'on n'apportait rien de neuf.

LISTNUM 1 \l 11688             Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que nous ne sommes pas une radio ethnique et la Musique du Monde est souvent présentée dans des radios qui s'adressent à des communautés particulières.  C'est donc difficile pour les autres montréalais d'entendre cette musique.


LISTNUM 1 \l 11689             Alors, ce qui est vraiment neuf avec notre projet, c'est que nous offrons aux montréalais de toute souche cette Musique du Monde et nous sommes convaincus qu'il y a une clientèle et un marché pour ça et en ça, en ce sens, notre projet est tout à fait innovateur.

LISTNUM 1 \l 11690             C'est ce qui nous permet d'affirmer, pour reprendre les mots de Michaèle Jean, que Radio-monde vise à briser les solitudes.  Notre proposition s'inscrit donc dans le sens de la promotion de l'inter culturalité et de la trans-culturalité.

LISTNUM 1 \l 11691             On aura l'occasion de revenir sur ces notions-là un peu plus tard sûrement.

LISTNUM 1 \l 11692             Je vous présente donc une partie de notre équipe, ceux et celles qui sont avec nous aujourd'hui, monsieur Maurice Beauséjour, ingénieur, à droite; le vice-président de Yves R. Hamel et Associés, en affaires depuis plus de 40 ans; mesdames Nathalie à droite et Sophie Ferron qui sont en radiodiffusion, radiotélédiffusion depuis plus de 20 ans.  Elles sont actionnaires de Radio-monde et membres du Conseil d'administration; René Ferron, le requérant, le concepteur du projet Radio-monde.  René est en radiodiffusion depuis plus de 40 ans.  Il a été journaliste, animateur, réalisateur, concepteur, producteur.


LISTNUM 1 \l 11693             Je peux vous dire que, et je pense que plusieurs ici le savent, tout ce à quoi René a touché dans le domaine de la radiotélévision depuis 40 ans est un succès.  Il a produit des émissions qui ont obtenu des prix internationaux, entre autres une émission qui s'appelait : *Êtes-vous raciste?+ avec Denis Laferrière et Gérard D. Laflaque qui a obtenu un prix à Houston en 1989.

LISTNUM 1 \l 11694             Mais surtout, au cours des premières années d'existence de télévision Quatre-Saisons, les émissions qui systématiquement obtenaient les meilleurs scores en terme d'audience étaient produites par René Ferron.

LISTNUM 1 \l 11695             Je vous présente aussi le directeur général du CRARR, le Centre de recherche Action sur les relations raciales, monsieur Fo Niémi qui a accepté d'être avec nous aujourd'hui.


LISTNUM 1 \l 11696             Moi, je m'appelle Réal Barnabé et j'ai été journaliste et gestionnaire en radiotélévision dans le secteur public, dans le privé, pendant une trentaine d'années.  J'ai été président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.  Je serai actionnaire de Radio-monde.  Depuis 11 ans, je suis... et vice-président.  J'ai créé il y a 11 ans Réseau Liberté.  Réseau Liberté c'est une organisation qui oeuvre à l'étranger dans des programmes d'appui aux médias, surtout en radio-télévision dans les pays qui sont en transition.

LISTNUM 1 \l 11697             Alors, on travaille en particulier beaucoup sur le thème de la transformation des télévisions d'État en radio-télévision de service public.  C'est un de nos thèmes; il y en a d'autres aussi.  Nous avons travaillé dans 25 pays jusqu'à maintenant, en particulier l'Iraq, Haïti, le Kosovo, la Bosnie, plusieurs pays du Maghreb, une quinzaine de pays africains et même le Vietnam.

-1640            M. FERRON :  Alors, d'abord on peut se demander pourquoi un Radio-Monde à Montréal.  Eh! bien, parmi les nombreux appuis à notre projet, nous citerons un extrait évocateur d'une lettre de monsieur Jean Paré, fondateur et directeur pendant 25 ans de la revue la plus influente au Québec, l'Actualité.

LISTNUM 1 \l 11698             Il écrit : *Cette radio...+  en parlant de Radio-Monde, *... serait un premier pas vers une diversité qui fait cruellement défaut à une époque que l'on dit de mondialisation.


LISTNUM 1 \l 11699             Et monsieur Joseph-José Lévy PhD, anthropologue, professeur à l'Université du Québec à Montréal complète cette pensée : *En tant qu'antropologue ayant travaillé sur des groupes ethno culturels de Montréal, je ne peux que souscrire à ce projet original, novateur et compte tenu du contexte social actuel, faut-il le dire, nécessaire.+

LISTNUM 1 \l 11700             Pour notre part, la publication d'un sondage dans le journal La Presse du 9 mars 2006 nous a confortés dans la nécessité d'aller de l'avant avec le projet Radio-Monde.  Ce sondage démontrait que de tous les habitants des grandes villes du Canada, ceux qui étaient les plus méfiants de leurs voisins s'ils étaient de culture différente de la leur, c'était les montréalais de souche.  C'était il y a un an et depuis les états d'esprit ne se sont pas améliorée, loin de là.

LISTNUM 1 \l 11701             C'est pourquoi nous croyons que notre radio, grâce à ses musiques miroir reflétant les diversités culturelles contribuera à adoucir les moeurs et ces musiques combinées à des créations orales ciblées contribueront à un rapprochement avec l'autre.


LISTNUM 1 \l 11702             À cet effet, l'auteur-compositeur Manuel Tadros, d'origine égyptienne, nous a écrit également : *Une station de radio qui informe les québécois sur la culture, les us et coutumes, la musique, la cuisine, la langue et l'esprit des autres peuples sont des voies d'ouverture vers le monde et ses multiples richesses.  Radio-Monde ne peut que créer des rapprochements essentiels entre québécois et néo-québécois+.

LISTNUM 1 \l 11703             Alors pourquoi un Radio-Monde à Montréal?  Nous espérons y avoir répondu.

LISTNUM 1 \l 11704             M. BARNABÉ :  On peut se demander maintenant à quoi pourra ressembler Radio-Monde.  Radio-Monde ne sera pas une radio dite ethnique, je le répète, même si plusieurs animateurs, réalisateurs proviendront des communautés culturelles.  La langue parlée sera le français et idéalement avec un petit accent typique du pays, d'un pays en particulier, nous on a rien contre les accents d'origine, des gens qui vont s'exprimer en français sur nos ondes.

LISTNUM 1 \l 11705             Le public, son public, ce sont les montréalais de souche et les membres des communautés culturelles surtout de deuxième génération parce qu'on a constaté que la deuxième génération est peut-être un petit peu moins intéressée, sans nier ses origines, aux radios ethniques, ça je peux vous apporter des preuves de cette affirmation-là.

LISTNUM 1 \l 11706             Radio-Monde FM présentera donc un son en moisaïque internationale agrémentée de créations orales courtes, mais riches en échange culturel.


LISTNUM 1 \l 11707             M. FERRON :  Sa programmation. Eh! bien, parlons musique; 70 pour cent de la musique diffusée sur Radio-Monde FM est simultanément sur internet, sera la musique du monde et internationale populaire et nous insistons sur l'aspect populaire, à ne pas confondre avec le type folklore.

LISTNUM 1 \l 11708             Cette musique sera avant tout ludique et non élitiste, une musique qu'on aimera fredonner même si le sens des paroles pourra nous échapper.  Et la musique canadienne, quelle place occupera-t-elle?

LISTNUM 1 \l 11709             Nous avons dit 70 pour cent de musique du monde alors le 30 pour cent restant sera consacré à la musique canadienne, donc presque la moitié sera composée d'artistes émergents.  Mais, attention, il y aura plus que 30 pour cent de musique canadienne puisque nous incorporerons dans le 70 pour cent des musiques du monde des artistes canadiens qui chantent en langue tierce, comme c'est le cas, par exemple, de Florence K, Marco Caliari, Lassa et beaucoup d'autres.  C'est un phénomène nouveau, c'est un phénomène très révélateur.

LISTNUM 1 \l 11710             Donc, présence en onde d'artistes canadiens beaucoup plus élevés que le minimum requis et nous osons croire que diffuser près de 35 pour cent de musique canadienne sur les ondes d'une station radiophonique dites spécialisée, je crois que c'est honorable. 


LISTNUM 1 \l 11711             Et nos engagements relatifs au développement du contenu canadien communément appelé BCC.  La station s'engage à verser une contribution annuelle de base établie d'après les revenus totaux de la station et selon les montants indiqués au paragraphe 116 de la Politique 206, et le tout dans le respect des nouvelles exigences qui seront incorporées au règlement sur la radio de 1986 et 100 pour cent, et non pas 60 pour cent, tel que demandé, et 100 pour cent de cette contribution annuelle de base sera versée à Musique Action.

LISTNUM 1 \l 11712             De plus, nous nous engageons à verser annuellement une contribution excédentaire de 12 000,00 $ dont non pas 20 pour cent, donc 25 pour cent ira à Musique Action.  Considérant que la musique constitue un lien privilégié et harmonieux de premier plan, nous affecterons les 9 000,00 $ restants à la production et à la promotion de CD de qualité commerciale.

LISTNUM 1 \l 11713             Et ce sont les gagnants du Club Radio-Monde dont nous vous parlerons principalement issus des communautés culturelles qui bénéficieront de ces contributions. 


LISTNUM 1 \l 11714             En un mot, nous acceptons tous les... je dis bien, nous acceptons tous les engagements ci-haut mentionnés concernant le DCC comme conditions de licence.

LISTNUM 1 \l 11715             MME FERRON :  Passons maintenant aux créations orales.  Avec notre type de projet, nous ne croyons pas qu'il faille de longs palabres pour captiver les auditeurs.  Cependant, nous comprenons très bien que les radios à caractère ethnique ne doivent d'accorder à la parole un espace prépondérant.  C'est la raison même de leur existence.

LISTNUM 1 \l 11716             En ce qui nous concerne, nos créations orales se présenteront habituellement sous forme de capsules de quelques minutes et rappelons que les thèmes abordés se voudront toujours positifs, pacifiques et non litigieux.  Il n'y aura aucune tribune téléphonique.


LISTNUM 1 \l 11717             Voici maintenant quelques éléments de notre programmation orale.  D'abord, l'agenda culturel des activités des communautés culturelles et typiquement montréalaises, sagesse populaire est notre formule de transfert inter générationnel de connaissance soit par légendes, proverbes et expressions typiques puisées aux quatre coins de la planète.  Biographies montréalaises; on présentera une personnalité locale issue d'une communauté culturelle.  Découvertes sans frontières; Montréal regorge de petits coins, boutiques, restaurants typiques dont personne ne parle.  Nous espérons les faire découvrir.

LISTNUM 1 \l 11718             La question du jour; une question de culture générale ayant trait à une caractéristique reliée à un pays est posée.  Les auditeurs répondent par courriel et peuvent ainsi gagner un prix.  Il y aura aussi une météo locale et internationale.  Il y a aussi les Fêtes Nationales, célébration des principales fêtes nationales par des musiques du pays célébré et, Raconte-moi une histoire;  c'est notre deuxième émission de transfert inter générationnelle du savoir et de la mémoire.

LISTNUM 1 \l 11719             Nous comptons présenter tous les soirs des comptes pour enfants provenant de différentes cultures. 


LISTNUM 1 \l 11720             Nos émissions du week-end.  Le Club Radio-Monde le samedi présentera les CD de fabrication domestique produits par ce qu'on appelle des *Bands de garage+.  Ces groupes seront majoritairement formés de jeunes issus des communautés culturelles et nous citerons la lettre de Sarto Acasanto, chanteur et chef cuisinier.  Il écrit :  *Nous avons formé notre groupe il y a cinq ans, composé d'un libanais, mexicain, haïtien, portugais et d'un canadien.  Malheureusement, les radiodiffuseurs montréalais actuels ne diffusent pas ce type de CD.  Heureusement, grâce à Radio-Monde nous pourrons dorénavant faire entendre la voix propre de Montréal composée des différences qui nous unissent+.

LISTNUM 1 \l 11721             De plus, à la fin de chaque trimestre, nous contribuerons financièrement à la production d'un CD de qualité commerciale mettant en vedette le groupe gagnant.  Nous envisageons en fin d'année de porter à la télévision, en collaboration avec la production Fair‑play ces groupes qui deviendront les acteurs d'un nouveau type de Star Académie.

LISTNUM 1 \l 11722             Une autre émission du week-end, *Le dimanche des nations+ est une série d'émissions avec des invités de nations différentes qui nous présentent musique et caractéristiques de leur pays.  Et finalement, le *Hit Parade Planétaire+, les succès de l'heure sur la planète.

LISTNUM 1 \l 11723             M. FERRON :  Oh!  Pardon.  Merci.  Les ingénieurs hein! ça sert à quelque chose.  Je m'excuse. 


LISTNUM 1 \l 11724             Et l'équipe de Radio-Monde maintenant.  Afin de nous assurer de bien remplir ce que nous appellerons *notre mission+, nous avons constitué une équipe ressource multi-culturelle et multi-disciplinaire.  Dans notre mémoire complémentaire, nous la présentons en quatre pages.

LISTNUM 1 \l 11725             Cette équipe est composée de 12 personnes oeuvrant directement en radio ou dans des domaines qui lui sont complémentaires.  De plus, à mentionner, 60 pour cent des membres de cette équipe sont de sept origines ethniques différentes.

LISTNUM 1 \l 11726             MME FERRON :  Eh! bien, nos hypothèses de revenus sont hyper réalistes.  Un chiffre d'affaires prévu qui n'atteint même pas la demi d'un pour cent de revenus radiophoniques du marché des chiffres de 2004, ne peut certainement pas fragiliser les radiodiffuseurs opérant déjà dans ce marché.

LISTNUM 1 \l 11727             Notre compétition sera donc douce car nos projections de revenus sont très modestes, soit de l'ordre de 0,42 pour cent des revenus totaux basés sur le rendement des stations de radio de Montréal pour l'année 2004.

LISTNUM 1 \l 11728             Et si on considère que la croissance annuelle moyenne des revenus publicitaires de la radio a été de 4,5 pour cent de 2001 à 2005, selon Price Waterhouse, à comparer à 1,9 pour cent pour la télé conventionnelle, alors nous ne voyons pas comment le marché publicitaire radiophonique montréalais sera perturbé alors qu'il est en nette croissance.


LISTNUM 1 \l 11729             Un projet fiable et une pérennité assurée.  Dans notre demande, nous avons fait la démonstration non équivoque de notre détermination à investir des sommes généreuses pour bien implanter la station et ainsi, en assurer la pérennité.

LISTNUM 1 \l 11730             Incidences de la nouvelle station sur les stations montréalaises existantes.  Grâce à la progression très marquée des revenus publicitaires de la radio, les autres radios traditionnelles montréalaises ne seront nullement affectées par l'arrivée d'une nouvelle station.  D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à le dire.  Le CRTC, dans sa décision 2006-93 concernant notre première demande, au paragraphe 18, décrit : *Le Conseil est d'avis que le service proposé aurait un impact commercial plutôt limité sur le marché de Montréal+.  En effet, la station proposée s'adresserait à un auditoire spécialisé et les revenus publicitaires prévus sont assez modestes.


LISTNUM 1 \l 11731             M. BARNABÉ :  En conclusion, nous rappelons que la seule concurrence avec les autres requérantes c'est la fréquence 106,3 puisque notre programmation n'a rien de comparable et cette fréquence 106,3 étant la dernière disponible ne devrait être accordée qu'à une radio dont la programmation musicale et orale s'adresse au public le plus vaste.

LISTNUM 1 \l 11732             Sans minimiser les qualités évidentes des autres demandes concurrentes, nous sommes cependant convaincus que Radio-Monde sera cette nouvelle radio du 21ième Siècle qui aura le mérite de rejoindre l'auditoire le plus vaste parce qu'elle s'adressera aux montréalais de toutes origines.

LISTNUM 1 \l 11733             M. FERRON :  Et ces montréalais de toutes origines, mentionnons-le, ce sont de nouveaux montréalais qui sont maintenant trilingues, qui travaillent aussi bien en anglais, en français que dans leur langue d'origine.  Alors, nous nous adressons à tous ces gens, et voilà.

LISTNUM 1 \l 11734             M. BARNABÉ :  Et en terminant, je demanderais à monsieur Fo Niémi de prendre la parole.  Alors, je rappelle qu'il est directeur général du Centre de Recherche Action sur les relations raciales, un organisme qui est très actif depuis près de 25 ans.


LISTNUM 1 \l 11735             M. NIÉMI :  Merci, monsieur Barnabé.  Le CRARR est fier de s'associer à ce projet d'apporter son soutien à la demande de Radio-Monde.  Dans une ville de facto multi culturelle, j'ai bien souligné le mot de facto multi culturelle, multi raciale, multi confessionnelle et multi-lingue qu'est Montréal, Radio-Monde a tout le potentiel pour devenir un instrument de concertation, de rapprochement, de convergence et de ralliement de différentes communautés, y compris des communautés francophones et anglophones qui habitent Montréal et ce, par le biais de la musique et des programmes de divertissement et d'information culturelle.

LISTNUM 1 \l 11736             Nous constatons que le marché radiophonique de Montréal a déjà suffisamment de stations d'émissions de radios communautaires ou ethniques pour répondre à la diversité des besoins, de préférences et des habitudes de consommation culturelles des montréalais et montréalaises issus de groupes ethno culturels et ce, dans leur langue d'origine.

LISTNUM 1 \l 11737             Vous savez d'emblée que des événements récents au Québec ont démontré que l'immigration pouvait et peut toujours être une source potentielle de tensions ou perçue comme une menace au mode de vie québécois.

LISTNUM 1 \l 11738             Radio-Monde contribuera, selon nous, à faire apprécier les différences culturelles comme une source d'enrichissement culturel et de connexion avec les autres peuples de la planète. 


LISTNUM 1 \l 11739             Il est donc temps de favoriser l'émergence des médias qui encouragent tant dans leur programmation que dans leurs opérations, des dialogues, l'échange et la citoyenneté commune face à une mondialisation de marché et de culture et ce, dans une langue publique commune qu'est le français.

LISTNUM 1 \l 11740             La priorité actuelle est le rapprochement et la cohésion sociale, l'affirmation d'une identité nationale multi ethnique.  Pour Montréal le reste du pays, la priorité actuelle est de briser la solitude, comme a dit tantôt monsieur Barnabé, et on croit que Radio-Monde répond à cette priorité.

LISTNUM 1 \l 11741             Et les compétences de l'équipe de Radio-Monde inspirent confiance.  On s'est associé à ce projet parce qu'on a reconnu en des personnes comme monsieur Ferron et monsieur Barnabé, entre autres, des instigateurs de projet porteurs de résultats dans les années 80-90 pour assurer la diversité au sein, entre autres, de TQS.

LISTNUM 1 \l 11742             Nous constatons qu'avec la diversité pour Radio-Monde, ce n'est pas une question d'être juste, mais simplement d'appliquer une obligation légale ou un règlement du CRTC, mais parce que la diversité culturelle fait partie de la culture corporative du modus operandi de l'entreprise.


LISTNUM 1 \l 11743             Et à cause de ces orientations, nous sommes convaincus que Radio-Monde participera résolument au rayonnement international de Montréal et contribuera au développement des retombées économiques dont pourrait bénéficier notre métropole.

LISTNUM 1 \l 11744             Pour toutes ces raisons, notre appui est sans réserve pour Radio-Monde et compte lui apporter le soutien nécessaire pour qu'elle puisse accomplir sa mission, au nom de la diversité culturelle et la cohésion sociale de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11745             M. FERRON :  Merci; 20 minutes.

LISTNUM 1 \l 11746             LE PRÉSIDENT :  Merci, monsieur Ferron, merci à votre équipe.  Peut-être avant de demander à mon collègue, monsieur French, de vous interroger, monsieur Niémi, est-ce que vous diriez qu'à Montréal il y a des quartiers qui seraient des espèces de Hérouxville?

LISTNUM 1 \l 11747             M. NIÉMI :  Vous parlez de peut-être est-ce qu'il y a des mauvaises compréhensions ou de malentendus?

LISTNUM 1 \l 11748             Me LAGACÉ :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11749             M. NIÉMI :  Oui, il y a certainement des couches de la population de Montréal où il faut peut-être favoriser les échanges et les dialogues sur les diverses cultures, bien sûr.

LISTNUM 1 \l 11750             Me LAGACÉ :  Alors, mon collègue, monsieur French débutera la période de questions.


LISTNUM 1 \l 11751             CONSEILLER FRENCH :  Bienvenue, monsieur Ferron, monsieur Barnabé et d'autres membres du panel.  Je voudrais d'abord parler de votre programmation pour nous permettre un peu d'approfondir nos connaissances dans cette matière.

LISTNUM 1 \l 11752             Vous avez l'intention d'allouer 70 pour cent de votre temps d'antenne musicale à la sous-catégorie 33, Musique du Monde.  C'est assez clair.  Pouvez-vous, s'il vous plaît, nous dire ce que vous entendez faire avec l'autre 30 pour cent?

LISTNUM 1 \l 11753             M. FERRON :  C'est de la musique canadienne qui est proposée d'artistes émergents à 35 pour cent.  Et d'ailleurs, à signaler déjà dans notre projet présenté le 16 mai 2006, avant même que le CRTC s'intéresse particulièrement à la place des artistes émergents, nous avions écrit que nous ferions jouer plus de Florence K que de Céline Dion, que je ne sais pas dans le temps Pierre Lapointe, il était moins connu, que de Michel Sardou.  Alors, donc, ça sera des artistes émergents à 35 pour cent sinon plus.


LISTNUM 1 \l 11754             Je pense qu'il y a une certaine homogénéisation actuellement à la radio de Montréal où on joue à peu près toutes les même choses et il y a même une personne requérante aujourd'hui qui nous a écrit, disant que jamais on ne ferait d'argent en faisant tourner beaucoup d'artistes canadiens émergents.  Et bien, je crois que c'est le contraire.  Les gens ont beaucoup évolué et je pense en ont un peu marrer d'entendre toujours les mêmes ritournelles.

LISTNUM 1 \l 11755             Je ne sais pas si je réponds là, mais...

LISTNUM 1 \l 11756             CONSEILLER FRENCH :  Donc, 30 pour cent de la musique canadienne dont 35 pour cent du 30 pour cent artistes émergents?

LISTNUM 1 \l 11757             M. FERRON :  Oui et on en retrouvera plus parce qu'il y en aura dans le 70 pour cent de Chants du Monde.

LISTNUM 1 \l 11758             CONSEILLER FRENCH :  On me demande de vous poser la question : est-ce que 100 pour cent de la programmation musicale serait de la catégorie 3 alors?

LISTNUM 1 \l 11759             M. FERRON :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11760             CONSEILLER FRENCH :  Je pense que c'est fini pour le moment. 

LISTNUM 1 \l 11761             M. FERRON :  Maintenant, on va l'avoir.


LISTNUM 1 \l 11762             CONSEILLER FRENCH :  Donc, passer à l'autre aspect de votre proposition.  Non, peut-être d'abord la question d'être commercial, communautaire et ethnique en même temps, c'est votre description de votre projet.  Pouvez-vous nous expliquer un petit peu ce que veut dire, ce que vous avez voulu évoquer en utilisant cette description hybride?

LISTNUM 1 \l 11763             M. BARNABÉ :  Vous dites communautaire, commercial et ethnique; nous sommes commercial, c'est une radio privée, ça, c'est très très clair.  Nous sommes... étant privé, pas tellement communautaire mais... et nous sommes surtout trans-ethnique ou trans-culturel ou inter culturel.

LISTNUM 1 \l 11764             Alors, c'est que ce n'est pas une radio qui s'adresse en communauté en particulier, elle s'adresse à tous ces montréalais qui s'intéressent au monde et qui font preuve d'ouverture et qui veulent comprendre les autres et dans ce sens-là, notre projet est unique et il est d'une importance dramatique dans le contexte actuel.

LISTNUM 1 \l 11765             CONSEILLER FRENCH :  Monsieur Barnabé, d'abord, ce n'est pas moi qui ai inventé la description, c'est votre description de votre projet et cette description donc veut invoquer une espèce de compréhension inter culturelle qui, à votre avis, manque cruellement actuellement?

LISTNUM 1 \l 11766             M. BARNABÉ :  C'est qu'on a parlé de communauté dans le sens où, bien sûr, les communautés nous intéressent et, bien sûr, une clientèle va venir de ces communautés-là. 


LISTNUM 1 \l 11767             On a parlé d'ethnique parce que les Musiques du monde sont liées à des groupes ethniques, mais moi je connais plusieurs jeunes montréalais surtout de la deuxième génération qui écoutent de temps en temps les radios ethniques, mais qui sont surtout intéressés à être montréalais.  Leur identité est montréalaise, est urbaine.  Ils sortent des écoles où ils ont des amis de toutes les origines. 

LISTNUM 1 \l 11768             On les voit dans les rues de Montréal, dans les restaurants ensemble et ils veulent comprendre l'autre et leur offrir un produit comme celui-là qui permet aussi d'avoir accès à la culture et à la musique des autres, en français puis que c'est une radio en français et tous ces jeunes-là parlent français à Montréal, c'est extrêmement important.

LISTNUM 1 \l 11769             Le rôle des communautés, des radios ethniques est très important, on ne nie pas ça.  Mais les radios ethniques en général ont une programmation dans la langue de la communauté.  Et c'est intéressant pour la communauté, mais c'est difficile d'établir, de parler de rapprochement et d'établir des connexions avec les autres communautés lorsqu'on s'adresse... lorsqu'on a une programmation qui est dans une langue que la plupart des auditeurs ne comprennent pas.


LISTNUM 1 \l 11770             Alors, c'était cette ouverture-là basé bien sûr sur les réalités communautaires et ethniques que nous proposons.

LISTNUM 1 \l 11771             M. FERRON :  Et est-ce que je me trompe en disant qu'il y aurait eu un sondage récent qui disait que seulement 18 pour cent des ethnies écoutaient leur radio ethnique; est-ce que je me trompe?

LISTNUM 1 \l 11772             M. BARNABÉ :  En fait, c'est dans l'étude qui a été faite par le groupe qui nous a précédé où on affirme... c'est une étude du groupe Solution Research Group, où on dit que dans la semaine précédent l'étude, 16 pour cent des membres des communautés culturelles avait écouté une radio ethnique la semaine précédente. 

LISTNUM 1 \l 11773             Moi, je trouve que ce n'est pas fort fort ça, que ce n'est pas très important et ça démontre... ça nous apporte un argument qui va dans le sens de notre propos.  C'est que le 84 pour cent là qui n'a pas écouté la semaine précédente la radio de sa communauté cherche peut-être autre chose puis c'est tout à fait normal aussi parce que les immigrants veulent garder le contact avec leur culture d'origine.


LISTNUM 1 \l 11774             En général, un immigrant, c'est quelqu'un qui a eu le courage de quitter son pays et d'aller ailleurs et il eut d'abord réussir dans ce pays-là.  Et s'il n'écoute jamais autre chose que sa radio à lui, il va peut-être se fermer certaines portes.

LISTNUM 1 \l 11775             CONSEILLER FRENCH :  Donc, pour résumer, la proposition est unique à Radio-Monde, c'est de présenter la Musique du monde et on va y arriver, les nouvelles, les différentes communautés culturelles, mais non pas dans la langue originale de la communauté linguistique ou culturelle en question, mais en français?

LISTNUM 1 \l 11776             M. BARNABÉ :  Exactement.  Par contre, évidemment, la musique qu'on diffuse, elle est diffusée dans la langue dans laquelle elle a été enregistrée.  Ça, c'est une richesse, c'est un atout, c'est très bien.

LISTNUM 1 \l 11777             Mais l'animation, la présentation à l'antenne se fait en français et puis cette clientèle-là, la clientèle principale qui est composée de montréalais de toutes les origines, de toute souche, on voit maintenant, c'est maintenant très très clair, que la deuxième génération et même déjà la troisième génération est capable de s'exprimer convenablement en français et de comprendre une programmation en français.


LISTNUM 1 \l 11778             D'ailleurs, moi, dans mon travail, je rencontre constamment des jeunes montréalais qui veulent travailler pour nous parce que, nous, on fait des projets dans le monde puis ça attire les jeunes, mais tous les jeunes candidats qui se présentent à moi, les jeunes montréalais là, ils sont au moins trilingues.  Ils parlent français, ils parlent anglais puis ils parlent la langue d'origine puis des fois une ou deux langues de plus.  Je n'ai même pas besoin de l'exiger, ils arrivent comme ça.

LISTNUM 1 \l 11779             Alors, c'est ça, cette clientèle-là, c'est ça qui est fascinant à Montréal et nous on offre un produit qui va dans le sens de cette réalité-là.


LISTNUM 1 \l 11780             M. FERRON :  Imaginez-vous si des commerçants, des commanditaires qui voudraient toucher, parce que s'ils annoncent dans La Presse, ils vont toucher des francophones; s'ils annoncent dans The Gazette, ça va être bon, ainsi de suite, ainsi de suite, le créneau qui leur sera le plus rentable, c'est d'annoncer dans une radio comme celle de Radio-Monde qui à la fois d'ailleurs Desjardins qui en province a 50 pour cent du marché, a seulement 10 pour cent à Montréal et est en train justement pour aller chercher ces gens-là de faire actuellement dans les journaux de la pub, mais imaginez-vous, je dois dire qu'on les connaît assez bien Desjardins, imaginez-vous le Dimanche des Nations commandité par Desjardins qui, ainsi, pourra toucher les gens, cette clientèle qui lui échappe.

LISTNUM 1 \l 11781             CONSEILLER FRENCH :  Je suis un peu obligé de l'imaginer parce que vous n'avez pas fait d'étude de marché là.  On va y arriver, mais c'est une affirmation.  Elle est peut-être intéressante, mais il n'y a pas de données sous‑jacentes.

LISTNUM 1 \l 11782             M. BARNABÉ :  Écoutez, René et moi, on a été au départ de l'opération de l'aventure Quatre-Saisons, Télévision Quatre-Saisons.  Il y avait des études de marché à TQS et regardez la réalité.  Il n'y a pas eu de rentabilité avant 20 ans.  Alors, nous, on s'est dit... vous savez, René avait les moyens de faire une étude de marché. 


LISTNUM 1 \l 11783             On va parler peut-être tantôt de l'argent qui est investi dans le projet, mais notre expérience cumulée nous fait croire qu'il y a un marché évident, qu'il y a une clientèle qui attend ça et on s'est dit plutôt que de faire une étude juste pour avoir un beau document statistique qui semble irréfutable sur le plan scientifique alors que la réalité nous démontre : êtes-vous capable d'ailleurs de nous trouver une étude de marché qui serait réalisée dans les faits?  On sait très bien que c'est une indication.

LISTNUM 1 \l 11784             Bien, cette indication-là, l'identification du besoin dans le marché, nous, on a eu le courage de dire, on va aller dire au CRTC que c'est notre expérience qui nous permet d'affirmer qu'il y a un besoin, qu'il y a un public, qu'il y a une rentabilité au bout de ça.

LISTNUM 1 \l 11785             M. FERRON :  Cent cinq ans d'expérience, je crois que c'est une très belle étude de vie et d'affaires.

LISTNUM 1 \l 11786             CONSEILLER FRENCH :  Alors, si je pouvais résumer le résultat de ces 150 années d'expérience, c'est que les personnes, les montréalais issus des communautés culturelles dont l'héritage culturel n'est pas l'anglais ou le français de souche comme on les connaît, ont besoin d'une radio à eux qui présente la Musique du monde dans la langue française.  Est-ce que c'est...

LISTNUM 1 \l 11787             M. BARNABÉ :  Exactement.  Il y a une jeune haïtienne qui a signé une lettre pour nous, une lettre d'appui.  C'est une jeune fille qui est au début de la vingtaine et elle est arrivée ici à peu près à quatre ans, elle travaille chez Bell Canada.  Elle n'écoute jamais CEPAM, la radio des haïtiens. 


LISTNUM 1 \l 11788             Moi, je l'écoute parce que, moi, j'ai des projets en Haïti puis j'écoute CEPAM, mais elle, elle ne l'écoute pas parce qu'elle ne se retrouve pas là-dedans parce que CEPAM, c'est une radio qui joue son rôle mais qui accorde beaucoup beaucoup d'importance aux querelles politiques internes en Haïti.  Bien, ces jeunes haïtiens là qui ont été élevés ici ne sont pas tellement excités par ces...

LISTNUM 1 \l 11789             Bien sûr l'avenir politique de Haïti les préoccupe, mais les tensions puis les querelles, qui a dit quoi puis les... non.  Alors, elle n'écoute jamais cette radio-là, mais quand on a parlé de notre radio et de la Musique du monde, oui, parce qu'elle a des amis de toutes les communautés puis entre eux ils échangent de la musique et puis, nous, on aura les moyens d'aller chercher des musiques qu'ils n'entendent jamais nulle part.

LISTNUM 1 \l 11790             Parce qu'avec notre réseau à travers le monde, on a une équipe de collaborateurs qui voyage un peu partout, alors, moi j'ai été à La Havane il y a deux semaines, j'écoute la radio, je rapporte un CD sur la musique qui marche à ce moment-là à La Havane ou ailleurs en Afrique, et caetera, dans le Maghreb.


LISTNUM 1 \l 11791             Alors, on a un réseau qui nous permet d'aller chercher cette musique-là et d'offrir donc des nouveautés, des exclusivités à un public qui a besoin de ça et qui en veut.

LISTNUM 1 \l 11792             M. FERRON :  Et disons aussi que ces radios typiquement ethniques sont d'abord et avant tout, bavardes, ça cause.  C'est normal parce que sinon, ils feraient jouer de la musique puis ils n'auraient pas à causer dans des langues étrangères.  Donc, ce sont des radios bavardes et les gens aiment bien la musique.  Je pense que c'est connu, les radios qui collent à Montréal, c'est les radios qui se disent musicales, mais toujours agrémentées de piquant en animation.

LISTNUM 1 \l 11793             M. NIÉMI :  Je peux peut-être apporter une petite correction.  Ce n'est pas seulement pour les montréalais issus de communautés culturelles, mais aussi des montréalais d'origine francophone de souche aussi qui seraient... jusqu'à maintenant qui seraient desservis parce que ce sont des francophones de souche ne suivent pas nécessairement la radio ethnique, mais qui sont de plus en plus ouverts face à la Musique du monde.


LISTNUM 1 \l 11794             CONSEILLER FRENCH :  D'autres bonnes nouvelles là?  Je veux dire, monsieur Niémi, je veux bien là, mais ce n'est pas une base sur laquelle on peut prendre des décisions en politique publique.  Ça, c'est des voeux pieux ça.  Je suis bien content de savoir, ce serait gentil s'ils voulaient tous écouter ça, mais ce n'est pas sur cette base-là qu'on est capable de prendre des décisions et ce serait très valable d'avoir un peu plus d'évidence empirique qu'on pourrait discuter des uns et des autres.

LISTNUM 1 \l 11795             Donc, parlant des nouvelles là, je vois bien que vous ne voulez pas fatiguer le monde avec des nouvelles, à tel point que vous innovez encore en n'ayant pas de nouvelles.  Pouvez-vous nous expliquer un petit peu la pensée en arrière de ça?

LISTNUM 1 \l 11796             M. FERRON :  Bien, d'abord, dans une des lettres, une des nombreuses lettres auxquelles j'ai répondu, je dis qu'on ne prévoit pas de nouvelles, mais si c'est une condition de licence, c'est avec plaisir que nous... il y aura des nouvelles et peut-être même des nouvelles comme NTR ou des nouvelles que l'on pourrait produire nous-mêmes.

LISTNUM 1 \l 11797             On a rien contre, mais il y a des réseaux qui sont beaucoup mieux équipés.  Tout le monde répète les mêmes affaires ou à peu près, mais sinon, moi, on n'a rien contre.  Si vous me dites vous avez la licence si vous faites des nouvelles, bravo!

LISTNUM 1 \l 11798             M. BARNABÉ :  Par contre il y aura beaucoup d'information à caractère culturel, sans que ce soit de la nouvelle comme telle.


LISTNUM 1 \l 11799             CONSEILLER FRENCH :  O.K.  Bien, moi, je ne veux pas imposer quoi que ce soit.  Je veux comprendre la pensée sous-jacente.  La pensée sous-jacente, c'est que dans le fond on peut avoir les nouvelles sur les autres canaux et nous on veut faire de la musique puis on veut être positif et inclusif et on ne parle pas des difficultés et des chicanes politiques.  On va se concentrer sur l'amitié, l'art, la culture.

LISTNUM 1 \l 11800             Est-ce que c'est juste?

LISTNUM 1 \l 11801             M. FERRON :  C'est un autre type de nouvelles si on annonce les activités des communautés culturelles, si dans nos petites chroniques là on apprend que, je ne sais pas, moi, Zanzibar, il y a tel phénomène qui se passe.  Ce sont des nouvelles, mais des nouvelles qu'on n'entend nulle part ailleurs, qui nous changerait d'ailleurs des répétitions.

LISTNUM 1 \l 11802             CONSEILLER FRENCH :  Et quelques-uns, si j'ai bien compris de ces informations seraient pré-enregistrés et d'autres ne le seraient pas.  Est-ce que j'ai raison?


LISTNUM 1 \l 11803             M. FERRON :  Oui.  Bien comme par exemple, on n'en a pas parlé parce qu'on a dû dans notre 20 minutes qu'on respecte nos engagements là, on va interviewer, rencontre des chefs cuisiniers partout à travers le Plateau Mont-Royal et autres qui vont nous donner des recettes et des chefs de nationalité autre que montréalais de souche.  Et, évidemment, ça sera enregistré et on pourra passer ça juste avant l'heure du midi pour ouvrir l'appétit des gens.

LISTNUM 1 \l 11804             CONSEILLER FRENCH :  Monsieur Ferron...

--- Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11805             CONSEILLER FRENCH :  J'essaie d'être sérieux, monsieur le président.  Ne me tentez pas avec...

LISTNUM 1 \l 11806             LE PRÉSIDENT :  J'ai dit : Trop tard pour faire la recette.

LISTNUM 1 \l 11807             LE PRÉSIDENT :  Combien d'heure donc par semaine seraient pré-enregistrées, monsieur Ferron?  Je dis sur disons 126 heures là?

LISTNUM 1 \l 11808             M. FERRON :  Ça, j'ai déjà répondu, mais je ne m'en souviens plus.  Ça, c'est parmi les... parce que disons que c'est notre deuxième demande et c'est revenu, je ne peux pas vous dire...

LISTNUM 1 \l 11809             CONSEILLER FRENCH :  Bien, si vous ne pouvez pas me dire, je suis en difficulté parce que le stat ne peux pas me le dire non plus.

LISTNUM 1 \l 11810             M. FERRON :  On peut vous donner la réponse...


LISTNUM 1 \l 11811             CONSEILLER FRENCH :  Et votre première demande ne fait pas partie des records de ce processus, alors si c'était dans la première demande là, ça... il faut le répéter là.

LISTNUM 1 \l 11812             M. FERRON :  Non, mais enfin, écoutez, on peut vous donner la réponse demain ou si vous voulez on peut prendre une pause, on va passer à travers ça.

LISTNUM 1 \l 11813             CONSEILLER FRENCH :  Non.  Vous allez nous informer demain, avant la fermeture de business demain.

LISTNUM 1 \l 11814             M. FERRON :  Donc, la question est : combien d'heures enregistrées et combien d'heures en direct?

LISTNUM 1 \l 11815             CONSEILLER FRENCH :  Bien, c'est-à-dire que présumons que vous allez avoir un peu plus de pré-enregistré que ce serait normal et vous allez nous donner une estimation, un estimé de ce que ça pourrait être dans une semaine de 126 heures et vous allez nous dire également donc, la balance serait-elle en direct et donnez-nous un estimé de ce que ce serait parlé, la partie parlée, spontanée et la partie pré-enregistrée, si c'est possible.  Il ne faut pas que ce soit à la minute près là, mais...

LISTNUM 1 \l 11816             M. FERRON :  Non; je comprends.


LISTNUM 1 \l 11817             CONSEILLER FRENCH :  Développement du contenu canadien là, très rapidement, vous avez désigné 9 000,00 $ outre ce que vous contribuez à Musique Action?

LISTNUM 1 \l 11818             M. FERRON :  C'est-à-dire, c'est 12 000,00 $ ou moins ce qu'on donne à Musique Action.  Nous en excédentaire on donne 12 000,00 $ plus la contribution de base qu'on donne à 100 pour cent à Musique Action.

LISTNUM 1 \l 11819             CONSEILLER FRENCH :  Oui, mais on met de côté la contribution de base, le 12 000,00 $, il y a 3 000,00 $ qui va à Musique Action?

LISTNUM 1 \l 11820             M. FERRON :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11821             CONSEILLER FRENCH :  Ce qui laisse 9 000,00 $.  Et la question, parce que vous allez appuyer les efforts des jeunes artistes issus des communautés culturelles ou faisant partie des communautés culturelles à faire leur premier CD?

LISTNUM 1 \l 11822             M. FERRON :  Oui.


LISTNUM 1 \l 11823             CONSEILLER FRENCH :  Pouvez-vous nous donner une idée; vous avez dit chaque trimestre vous allez en faire un... il va y avoir un gagnant, je pense, mais en tout cas, c'est un peu flou.  Pouvez-vous préciser ce que vous avez l'intention de faire dans le sens de combien d'artistes et comment ces artistes-là seraient-ils sélectionnés?

LISTNUM 1 \l 11824             M. FERRON :  Bon, d'abord pour attirer, on veut des gens issus des communautés culturelles.  Ça, c'est très important.  On va se faire visiter les écoles, au niveau des Cégeps peut-être un peu au niveau des secondaires, pour les inciter et leur expliquer le programme et tout et pour qu'ils soient intéressés.  Et ce qu'on va aussi privilégier, ça va être les groupes mixtes comme celui dont on a cité la lettre qui, lui, était canadien puis il a fait ça avec un haïtien, un libanais et... bon. 

LISTNUM 1 \l 11825             Ça, c'est de la convergence puis c'est du rapprochement ça, c'est dur à battre et, en plus, ils vont gagner un prix.

LISTNUM 1 \l 11826             Alors le samedi après-midi à Radio-Monde, au Club Radio-Monde, on va tourner leur CD artisanal et on va faire voter les gens.  Il va y avoir le hit parade et des pré-émergents, en fait, et ces gens qui voteront et on fera un disque.  À tous les trimestres, on contribuera à la production d'un disque, donc ça veut dire, quoi, quatre disques par année ça.

LISTNUM 1 \l 11827             CONSEILLER FRENCH :  Donc, quatre disques par année, ce n'est pas beaucoup d'argent par disque là, monsieur Ferron?


LISTNUM 1 \l 11828             M. FERRON :  Oui, oui, mais on contribue là; c'est-à-dire que, nous, on a fait une entente avec... on a fait une entente avec un gros producteur qui est prêt à nous faire des conditions exceptionnelles qui, lui, y voit son intérêt parce que, forcément, si ça marche, les gens vont continuer à aller le voir et ce n'est pas beaucoup effectivement.

LISTNUM 1 \l 11829             M. BARNABÉ :  Et pour la sélection des groupes là, vous avez vu que dans notre équipe on a des gens qui sont très très bien branchés dans diverses communautés.  Par exemple, dans la communauté du Maghreb, Sabi ben Naglia qui enseigne la communication à l'Université, à l'UQAM, mais qui fait des études sur la culture du Moyen-Orient et puis Fabienne Kola qui est la président de la Fondation qui a lancé le Festival du Cinéma haïtien. 

LISTNUM 1 \l 11830             Vous savez qu'à Montréal, il y a dix films haïtiens qui se tournent par année.  Donc, on appuie ces initiatives-là déjà dans le cadre de Réseau Liberté et ces partenaires-là, j'en ai nommé que deux là, sont bien branchés dans leur communauté et seront en mesure de nous aider à identifier les bons groupes émergents et puis les bons contacts.


LISTNUM 1 \l 11831             CONSEILLER FRENCH :  Vous allez choisir à partir de personnes que vous jugez compétents et vous allez faire quatre gagnants par année.  Ils vont avoir une modeste somme d'argent du 9 000,00 $ et le total à la fin va être 9 000,00 $ pour faire un CD.  C'est essentiellement ça?

LISTNUM 1 \l 11832             M. FERRON :  Ce sont des bandes de garage qu'on appelle, hein!  Je ne sais pas si... ils font ça là, eux sont prêts même à mettre un peu d'argent pour le faire et nous, on va le commercialiser et l'habiller correctement.

LISTNUM 1 \l 11833             M. BARNABÉ :  Le seul qui fait un peu peut-être ce travail-là, dans le sens de l'identification des groupes talentueux dans les diverses communautés, c'est probablement Bratwhaite à Télé-Québec avec son émission, mais en radio on ne voit rien d'équivalent.

LISTNUM 1 \l 11834             D'ailleurs puisque cette comparaison avec la télé, ce qu'on peut dire, vous savez, moi, je suis encore journaliste, j'ai été président de la Fédération des journalistes, René c'est un ancien journaliste.  On vous propose une radio sans nouvelles, mais ce n'est pas parce qu'on est contre les nouvelles, mais c'est parce qu'on ne voit pas pourquoi ce serait nécessaire d'avoir des nouvelles-là.


LISTNUM 1 \l 11835             Par contre, il y a plein d'information, comme je disais tout à l'heure, à caractère culturel et d'une certaine façon puis que je parlais de la télévision, ce qu'on offre, c'est un petit peu ce qu'on voit déjà dans les chaînes spécialisées à la télévision.

LISTNUM 1 \l 11836             Vous avez des chaînes qui s'intéressent aux voyages, des chaînes qui s'intéressent éventuellement à la cuisine, à l'environnement, et caetera, la découverte, alors, nous, on offre toutes ces occasions-là sur une seule antenne radiophonique.  Et de la même façon que ces chaînes à la télévision spécialisée s'adressent à un grand public, tout en sachant, à cause du morcellement du marché que leur audience sera faible, bien nous c'est un peu pareil.

LISTNUM 1 \l 11837             On s'adresse à un grand public et non pas un public morcelé, mais on sait très bien qu'on bout de la ligne, on ne sera pas le premier dans le marché de la radio à Montréal.

LISTNUM 1 \l 11838             CONSEILLER FRENCH :  Bien, justement, je retourne à la question économique et votre marché cible.  Vous dites, sur la page couverture du mémoire complémentaire, vous dédiez votre service et je cite : *à un auditoire très ciblé+.


LISTNUM 1 \l 11839             Là, dans le petit boniment du début, la présentation, vous vous targuez d'avoir, de cibler un public le plus vaste.  Alors, et puis sans étude de marché... ça commence à être difficile hein!  Vous ne savez même pas vous autres ce que vous essayez de faire.

LISTNUM 1 \l 11840             Dites-nous, s'il vous plaît là, quelle est la proposition d'affaires en terme d'auditoire, homme ou femme, âge précis et pourquoi, en conséquence, vous allez attirer de la pub?

LISTNUM 1 \l 11841             M. FERRON :  Bon, d'abord quand on a dit un public le plus vaste, c'est par opposition aux autres requérants qui veulent des radios ethniques ou des radios religieuses.  Déjà, je pense qu'on aurait un public plus vaste qu'eux parce qu'on ne s'adresserait pas uniquement à des gens qui parlent telle langue ou qui prient de telle façon, mais à tous les montréalais de toute origine.


LISTNUM 1 \l 11842             Donc, c'est dans ce sens-là que c'est plus vaste.  On ne sera jamais plus vaste que CKOI ou que ça et on ne veut pas l'être non plus parce que ça va être une radio quand même assez spécialisée.  Et d'ailleurs, on voit que ça se développe beaucoup.  Si vous allez chez Renaud-Bray, chez Archambault, l'espace qu'on consacre à la Musique du monde, c'est trois fois ça alors qu'avant c'était dans un petit coin.  Et les gens qui achètent, ce sont des gens de toute ethnie, de toute nationalité, beaucoup de québécois parce que, moi, j'en achète maintenant, je me fais une petite discothèque.

LISTNUM 1 \l 11843             CONSEILLER FRENCH :  Monsieur Ferron, je vous interromps là.  Votre hypothèse de base, c'est que les gens ne sont pas rejoints actuellement.  Alors, comment est-ce qu'ils apprivoisent cette musique-là?

LISTNUM 1 \l 11844             Votre prémisse de base, c'est qu'il ne veut pas écouter la musique quand la partie parlée est dans leur langue de base puis en contre-partie, vous nous dites que ça croît puis qu'il y a énormément de marché pour ça.  Comment est-ce que ça existe si votre base soit que les gens ne veulent pas entendre la musique accompagnée de la langue d'origine?  Comment est-ce qu'ils apprivoise cette langue... cette musique-là?

LISTNUM 1 \l 11845             M. BARNABÉ :  Bien, c'est très simple.  C'est que de nos jours avec internet, les gens vont chercher ce dont ils ont besoin sur internet facilement et, nous, on veut l'offrir sur la radio parce que la radio a encore son rôle à jouer, sur les ondes de la radio.


LISTNUM 1 \l 11846             CONSEILLER FRENCH :  Alors, votre hypothèse, monsieur Barnabé, c'est que les gens aiment beaucoup la Musique du monde maintenant, non pas parce qu'ils l'ont écoutée à Radio-Canada ou sur Canadian Hellenic, mais parce qu'ils ont rencontré la Musique du monde sur l'internet.  C'est ça votre hypothèse?

LISTNUM 1 \l 11847             M. BARNABÉ :  Non, non.  Je dis les gens s'intéressent à cette musique-là et une des façons pour eux d'y avoir accès, c'est internet et nous, on eut l'offrir maintenant à la radio.  Mais pourquoi cette clientèle s'y intéresse?  C'est à cause de la composition démographique de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11848             Nécessairement, lorsqu'on vient... lorsqu'on est né dans un autre pays et qu'on vient ici, on va nécessairement chercher à avoir un peu ce qui se passe dans notre pays d'origine, mais c'est aussi parce que nous sommes dans une situation où il y a maintenant les nouveaux montréalais qui sont vraiment des citoyens du monde qui voyagent beaucoup ou qui veulent voyager et cette clientèle-là a ce besoin donc de présenter... qu'on leur présente de la musique en français, une musique très très variée, la Musique du monde en français plutôt que d'aller se réfugier dans des radios qui s'adressent à des communautés particulières.

LISTNUM 1 \l 11849             Les études de marché sont faites beaucoup en fonction de la rentabilité et si vous voulez, vous avez peut-être des questions, mais on peut parler aussi de rentabilité, de nos projections à l'égard de...


LISTNUM 1 \l 11850             CONSEILLER FRENCH :  Non.  Ce qui est intéressant, sur quelle base, compte tenu de... que vous vous basez sur 150 ans d'expérience?  La suite de la question puis je ne veux pas vous interrompre, monsieur Ferron, s'il y avait d'autres choses que vous vouliez ajouter là, mais c'est aussi l'attrait d'une telle offre sur le marché publicitaire pour les acheteurs de publicité?

LISTNUM 1 \l 11851             M. BARNABÉ :  Moi, je vais prendre l'exemple de Desjardins là.  Le président de DID nous dit récemment, notre marché à Montréal, notre part de marché, c'est 10 pour cent, il faut faire des efforts pour en avoir plus, alors qu'en province c'est souvent 50 ou 60 pour cent.


LISTNUM 1 \l 11852             Quand Desjardins va lancer sa campagne, c'est sûr qu'ils vont aller dans les grandes médias, La Presse, la télévision, et caetera, mais une grande campagne a besoin de retombées et a besoin en tout... parce que vous savez comment fonctionne le marché de la publicité, on met une somme importante puis on cherche aussi à aller dans les créneaux plus spécialisés et, nous, on pense qu'on bon argument de vente, ça va être de dire : bien sûr, vous pouvez aller rencontrer directement les haïtiens sur telle radio, et caetera, mais nous on a un public qui va être de diverses origines et il y aura dans ce public-là des gens que vous cherchez à séduire et surtout on pense des jeunes qui entrent sur le marché du travail et qui vont éventuellement ou qui ont déjà des revenus et pour qui Desjardins pourrait peut-être devenir plus attrayant.

LISTNUM 1 \l 11853             Alors, ça, c'est un exemple et donc, puisqu'on est une radio moderne, une radio urbaine, tous les créneaux publicitaires, par exemple, qui cherchent à attirer des publics jeunes, les acheteurs de publicité par exemple dans le domaine de la téléphonie ou même des boissons gazeuses ou alcooliques, et caetera, pourraient trouver là un véhicule intéressant pour la publicité.

LISTNUM 1 \l 11854             Nos projections de revenus sont modestes aussi et puis l'investissement est tel qu'on peut tenir le coup longtemps sur le plan financier.

LISTNUM 1 \l 11855             M. FERRON :  On veut... pardon.


LISTNUM 1 \l 11856             M. BARNABÉ :  Je pense que ça vaut la peine de vivre cette expérience-là pour aller chercher, offrir un produit nouveau, différent.  Contrairement à ce que certains ont dit, je le répète, ce n'est pas parce qu'il y a de la Musique du monde ailleurs que notre produit est répétitif.  Il est différent parce que, justement, on ne s'adresse pas à des communautés particulières.

LISTNUM 1 \l 11857             M. FERRON :  D'ailleurs, le succès de Canal Évasion, ce n'est pas un gros succès, mais à la télé, il évolue quand même de plus en plus du côté favorable.  Alors, c'est une... ils se font apprivoiser.  Ils apprivoisent la clientèle. 

LISTNUM 1 \l 11858             Nous, on compte apprivoiser également notre clientèle.  On ne veut pas dès les premières semaines aller courir de la pub à tour de bras puis crier de la pub.  On veut que la publicité soit dans le son du contenu et musical et oral de cette radio et ça peut prendre un certain temps, mais on va apprivoiser les gens.

LISTNUM 1 \l 11859             MME FERRON :  Si je veux ajouter aux 150 ans d'expérience, moi, j'ai monté deux chaînes spécialisées : Canal Vie et Canal Z et j'étais de l'équipe qui a mis Canal Vie au monde et on était parti avec un auditoire ciblé et on a dû se raviser et on est allé à tâtons et vraiment aujourd'hui on peut dire que Canal Vie a un positionnement très clair.


LISTNUM 1 \l 11860             Mais j'étais de l'équipe du début et avec Z aussi et ça prend du temps à trouver son auditoire, même si on fait des études de marché et on cible la femme 18-54 ou l'homme ou je n'irais pas dans tous ces détails-là, mais j'en ai fait partie, je l'ai vu.  Je nous ai vus évoluer et j'ai vu évoluer le produit.  On s'est rajusté dans l'habillage, dans tout ce qui était la chaîne.

LISTNUM 1 \l 11861             Canal Vie aujourd'hui n'est plus la même chaîne que j'ai partie du tout et on était parti avec beaucoup beaucoup d'études et beaucoup d'éminences grises et beaucoup d'expérience.

LISTNUM 1 \l 11862             M. FERRON :  Quand j'ai lancé Caméra à TQS, c'était une émission d'affaires publiques, c'était un mal nécessaire, des affaires publiques, il fallait en faire puis là, ça coûte cher, mais bon, j'ai fait, on appelle ça la *Bible+, j'ai décidé que ça serait ça. 

LISTNUM 1 \l 11863             On s'est lancé là-dedans, on n'a pas bifurqué et rapidement, lentement, rapidement, ça montait, ça montait et pendant sept ans les cotes d'écoute étaient de 1 200 000 téléspectateurs à TQS qui, à ce moment-là, techniquement ne couvrait pas toute la province et donc, on n'avait pas fait d'étude de marché.

LISTNUM 1 \l 11864             On a simplement dit, on va essayer ça, si on se trompe, on va se raviser, mais si on s'en va tout azimut, on sera toujours tout azimut puis on aura rien. 


LISTNUM 1 \l 11865             Ça ne répond pas tout à fait, mais je veux juste vous donner un peu l'esprit.

LISTNUM 1 \l 11866             M. BARNABÉ :  On a un beau projet, on est sûr que le public est là.  C'est sûr qu'il faut le trouver.  On a les moyens de le trouver, on a les moyens d'attendre. 

LISTNUM 1 \l 11867             Si vous nous donnez cette chance-là, il n'y aura pas de faillite dans six mois.  Je ne sais pas si vous voulez encore une fois qu'on parle de chiffres, mais il y a des garanties bancaires que ce n'est pas de l'argent emprunté.  L'argent est là.

LISTNUM 1 \l 11868             En plus, René possède un local dans le Vieux Montréal qui est déjà là, qui est payé entièrement et dans lequel les studios sont installés.  Ça, ça contribue à l'investissement aussi.  La garantie bancaire est de 2 300 000,00 $ pour une radio de cette envergure-là.  Ça nous permet d'être patient et de ne pas paniquer dans six mois si la publicité n'entre pas aussi rapidement.

LISTNUM 1 \l 11869             M. FERRON :  Et de réaliser le rêve de ma vie de, enfin...

LISTNUM 1 \l 11870             CONSEILLER FRENCH :  Vous pouvez commencer au début, monsieur Ferron.

LISTNUM 1 \l 11871             M. FERRON :  Non, non.  C'est parce que je répète.  Et de réaliser le rêve de ma vie de, enfin, pouvoir trouver une harmonie entre les peuples.


--- Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11872             CONSEILLER FRENCH :  Et c'est un bon moment d'arrêter puisque nous plongeons maintenant dans les opérations des turbides, de la technicité sous les auspices de mon collègue, une éminence grise s'il en est un.

LISTNUM 1 \l 11873             LE PRÉSIDENT :  Mais avant d'aller dans la technique, puis je ne veux pas mettre des mots dans votre bouche, messieurs Ferron et Barnabé, mais si je vous écoute puis j'essaie de cerner votre projet là, puis si vous aviez fait une étude de marché, je présume qu'on serait arrivé par dire que ce que vous cherchez, finalement, ça rejoint un groupe démographique qui va être mieux éduqué, plus jeune, mieux intégré à la communauté montréalaise francophone, plus à l'aise, donc qui a des moyens et qui est à caractère ethnique, mais bien, qui est déjà intégré.

LISTNUM 1 \l 11874             MME FERRON :  Une clientèle qui est plus en moyen et qui voyage beaucoup aussi.

LISTNUM 1 \l 11875             M. BARNABÉ :  Oui, oui.


LISTNUM 1 \l 11876             LE PRÉSIDENT :  Donc, effectivement, j'aurais pu ajouter qui voyage beaucoup.  Et donc, c'est votre groupe cible ni plus ni moins et, évidemment, vous dites que ces gens-là sont des consommateurs de Musique du monde parce que, un, ils parviennent de diverses communautés, ils connaissent l'univers et, donc, ils veulent le retrouver, le retrouver chez eux?

LISTNUM 1 \l 11877             MME FERRON :  Oui, mais aussi, je pense que ça serait aussi d'initier certaines personnes.  Les gens, moi, je pense que quand on ne connaît pas les cultures parce que... et aussi il va y avoir des émissions qui vont parler de certaines cultures, qui vont expliquer et tout ça là, mais sans que ça soit... mais c'est pour initier certaines personnes qui ne connaissent peut-être pas assez certaines choses.  Donc, ça va les... je ne sais pas comment dire... quand on ne connaît pas quelque chose des fois, on en a peur puis, là, au moins, ça ferait en sorte qu'on comprenne mieux chaque communauté et chaque communauté se comprenne mieux, dans le fond.

LISTNUM 1 \l 11878             M. BARNABÉ :  Et quand vous dites une clientèle déjà intégrée, quant à moi là, c'est ça la réalité de Montréal.  C'est que... moi, je suis depuis 20 ans...

LISTNUM 1 \l 11879             LE PRÉSIDENT :  Mais ils ne sont pas tous intégrés.

LISTNUM 1 \l 11880             M. BARNABÉ :  Ils ne sont pas tous, mais regardez...


LISTNUM 1 \l 11881             LE PRÉSIDENT :  Et ceux qui ne le sont pas, c'est ce que vous disiez tantôt, ils écoutent la radio communautaire haïtienne et...

LISTNUM 1 \l 11882             M. BARNABÉ :  C'est-à-dire que ce n'est pas négatif non plus.  Le fait d'écouter...

LISTNUM 1 \l 11883             LE PRÉSIDENT :  Non, non, non.  Écoutez...

LISTNUM 1 \l 11884             M. BARNABÉ :  Moi, c'est sûr que si je m'en vais...

LISTNUM 1 \l 11885             LE PRÉSIDENT :  Les mots font en sorte que des fois on peut avoir... on peut donner une indication tendancieuse, mais ce n'est pas ça que je cherche non plus.

LISTNUM 1 \l 11886             M. BARNABÉ :  Moi, je voyage beaucoup puis j'écoute les bulletins de nouvelles soit de Radio-Canada ou d'autres sur internet quand je suis à l'étranger et c'est tout à fait normal ça, de pouvoir se brancher comme ça là.


LISTNUM 1 \l 11887             Mais vous savez, prenons les cas les plus dramatiques là.  On dit, par exemple, que 25 pour cent des jeunes haïtiens autour de 25 ans sont en chômage.  Mais si 25 pour cent sont en chômage, c'est que 75 pour cent travaillent, hein!  C'est dramatique qu'il y en ait 25 pour cent sur le chômage, mais 75 pour cent travaillent et ces jeunes-là, on les voit, par exemple, à la Jeune Chambre de Commerce haïtienne de Montréal, ils sont extrêmement dynamiques.

LISTNUM 1 \l 11888             Les leaders de la Chambre de commerce, la jeune chambre, moi je suis ni jeune ni haïtien et je suis membre de la Jeune Chambre de commerce à titre de membre honoraire, mais ils n'ont pas 30 ans puis ils sont extrêmement dynamiques et c'est cette clientèle-là qui est là.  C'est la réalité de Montréal.

LISTNUM 1 \l 11889             Alors, toujours qu'il y ait d'autres... à côté, d'autres mécanismes, d'autres véhicules pour s'intéresser aux groupes qui ont plus de difficultés à vivre ici, c'est tant mieux, mais nous, on est dans le sens de l'avenir parce que ces gens-là sont là puis il y a plein d'indices qui nous permettent de croire qu'ils sont dans la voie, ne serait-ce que par la connaissance des langues maintenant, le fait qu'ils parlent tous français, quant à moi, presque tous, parlent aussi presque tous anglais plus une autre langue, c'est extrêmement positif ça. 

LISTNUM 1 \l 11890             Ils sont là, il faut aller leur offrir un produit qui va les intéresser.


LISTNUM 1 \l 11891             LE PRÉSIDENT :  Et quelle est la taille finalement de cette population montréalaise?  Vous avez réfléchi à la question, vous avez des contacts?  Je comprends que vous n'avez pas fait d'étude de marché, mais j'essaie de voir. 

LISTNUM 1 \l 11892             Est-ce qu'on parle ici quand même de masse certaine qui permet effectivement de soutenir financièrement le projet?

LISTNUM 1 \l 11893             M. BARNABÉ :  Oui, certainement.  Écoutez, je ne peux pas vous donner un chiffre comme ça, ça serait arbitraire, mais, nous, on voit que ce public-là existe et puis on voit aussi que même ceux qui sont à l'aise en français et qui sont à l'aise en anglais, bon, ils vont écouter beaucoup... tous les jeunes écoutent beaucoup la musique américaine et la musique anglo-saxonne, ça c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 11894             Mais sur les radios francophones, c'est toujours mainstream, c'est toujours un peu la même chose et puis il y a un intérêt, parce qu'on le voit.  Moi, ça fait 20 ans dans les médias que je me bats pour le recrutement de journalistes et d'artistes de communautés culturelles.  Je l'ai fait à Radio-Canada, je l'ai fait à TQS.


LISTNUM 1 \l 11895             Quand j'étais président de la Fédération des journalistes, j'ai mis sur pied le programme *Nouveaux visages+ avec une subvention d'ailleurs du Ministère des affaires culturelles à Québec quand monsieur French était dans ce gouvernement-là, un programme de subvention qui nous permettait de subventionner l'emploi de journalistes des communautés auprès des médias qui ne voulaient pas les engager.  Ils avaient peur.  Alors, le programme permettait de payer 50 pour cent du salaire pendant six mois puis après ça, les meilleurs embarquaient.

LISTNUM 1 \l 11896             Alors, on est là-dedans depuis une vingtaine d'années puis on sent que le besoin puis le public est là, on le voit.  On en a la certitude.

LISTNUM 1 \l 11897             Et puis, encore une fois, le Montréal moderne nous fait voir que c'est presque une évidence cette réalité-là.

LISTNUM 1 \l 11898             LE PRÉSIDENT :  Ma question, puis votre réponse m'amène, c'est qu'à Montréal il y a quand même déjà des stations dites spécialisées.  Je pense à Couleur Jazz notamment puis CJPX, la radio classique, mais je pense plus dans ma question... Couleur Jazz et d'ailleurs, Radionord ne s'en cache pas, ils en arrachent financièrement.  Ce n'est pas... ça n'a pas été... ce n'est pas facile pour eux de générer les revenus qu'ils avaient anticipés.


LISTNUM 1 \l 11899             Alors, sans divulguer de données financières, premièrement, je ne les ai même pas avec moi, mais sans... en tenant compte du fait que c'est difficile, économiquement et financièrement difficile pour eux d'atteindre leurs objectifs, comment votre projet va-t-il faire mieux?

LISTNUM 1 \l 11900             M. FERRON :  Vous parlez de Couleur Jazz, moi j'ai suivi ça fait quelques années que je lis tout ce qui se passe sur le site web et puis toutes les demandes et tout et quand Couleur Jazz a fait sa demande, ils ont commandé une étude de marché chez CARA et ça faisait ça de papier, et je ne sais pas si vous vous en rappelez, ça faisait ça de papier.  C'était incompréhensible et ça a coûté une fortune.

LISTNUM 1 \l 11901             LE PRÉSIDENT :  Je connais...  votre fille Sophie et moi on connaît bien CARA.

LISTNUM 1 \l 11902             M. FERRON :  Bon, O.K.   Alors, donc, d'accord pour l'étude du marché ça fait bien dans la conversation là, mais dans ce cas-ci si on n'avait pas fait faire... s'ils avaient... bien, peut-être qu'il y a eu un peu plus, peut-être qu'il aurait procédé autrement.


LISTNUM 1 \l 11903             MME FERRON :  Mais pour répondre un petit peu à la question, il ne faut pas oublier... il ne faut pas oublier une chose.  On ne parle pas de... on ne s'adresse pas à des ethnies.  Notre public cible n'est pas un public ethnique et par le fait même c'est un public montréalais parce que, maintenant, avec tout ce qui se passe à Montréal, qu'est-ce qui est technique, qu'est-ce qui ne l'est pas.  Moi, mes filles s'appellent Yeritso, est-ce qu'elles sont ethniques?  Je ne penserais pas.

LISTNUM 1 \l 11904             Alors, au fond, on s'adresse à des gens qui sont intéressés de façon générale.  Donc, je pense qu'on est peut-être spécialisés parce qu'on parle à un auditoire qui a une ouverture vers le monde, mais on n'est pas ciblé comme pour un poste ethnique avec un auditoire ciblé ethnique.  Donc, je pense que...

LISTNUM 1 \l 11905             M. NIÉMI :  Peut-être pour compléter ça, la difficulté aussi pour... de discuter de manière très empirique là-dessus, c'est qu'il existe très peu de données sur non seulement ce qu'on appelle les habitudes de consommation culturelle des groupes ethniques aussi, mais produits dits ethniques aussi.

LISTNUM 1 \l 11906             Par exemple, la consommation de la musique du monde par tranche de population, s'il y a des études surtout ici au Canada, au Québec, ça serait très bien que l'on le sache.

LISTNUM 1 \l 11907             MME FERRON :  On pourrait demander à CARA si vous voulez.


LISTNUM 1 \l 11908             M. FERRON :  Si vous permettez aussi, moi, je me souviens des débuts du journal *Voir+, ça a commencé vraiment là à la mitaine, les gens ont cru que ça pouvait marcher et maintenant Voir, c'est sûrement peut-être un des journaux les plus rentables et notre clientèle sera un peu la clientèle de Voir également.  Et dans Voir, il y en a de la pub et il y en a des articles sur les communautés culturelles, les artistes qui réussissent.  Ça sera un peu ça et on voit un exemple où quand on a un peu de pif, ça marche.

LISTNUM 1 \l 11909             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Ferron, la politique commerciale sur la radio qui a été rendue publique en décembre dernier fait état que les stations devraient avoir des nouvelles et vous avez pris tantôt l'engagement, le risque que s'il doit y avoir des nouvelles, il y aura des nouvelles. 

LISTNUM 1 \l 11910             Mais pouvez-vous... vous avez certainement réfléchi à la question, compte tenu que la politique, telle qu'elle est connue présentement va nous amener à conclure qu'il devrait y avoir des nouvelles.  Donc, qu'est-ce que c'est que vous pourriez faire comme nouvelles puis combien de nouvelles en terme d'allocation de temps vous y consacreriez et comment est-ce que... quelles seraient vos sources de nouvelles?


LISTNUM 1 \l 11911             M. FERRON :  Bien, moi, j'aurais pensé à 8 h 00 le matin, tu te lèves puis un bon petit dix minutes, le midi et le soir à 6 h 00.  Je crois que ça serait suffisant et les sources... MTR ça ne coûte peut-être pas cher mais, moi, je ne suis pas fou de ça.  J'aimerais lui donner un son très particulier.  Un son, je dirais *européen+ là.  Je ne sais pas si...

LISTNUM 1 \l 11912             LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11913             M. FERRON :  Très chic là, quelque chose de bien écrit, pas juste des chiens écrasés, quelque chose qui a de l'envergure là et je ne détesterais pas les lire en plus.

LISTNUM 1 \l 11914             LE PRÉSIDENT :  Ça ne serait pas 11 h 02 le soir.

LISTNUM 1 \l 11915             M. FERRON :  Zotique Lespérance.

LISTNUM 1 \l 11916             LE PRÉSIDENT :  Non, non, mais Radio-Canada tous les soirs, est-ce que c'est à 10 h 00 ou à 11 h 00 le soir, ils ont le bulletin de RFI, donc ils font à peu près une minute de local puis ils suivent avec un 10 minutes de RFI.

LISTNUM 1 \l 11917             M. FERRON :  Il pourrait y avoir des ententes avec RFI, avec peut-être Radio Suisse-romande et ainsi de suite.  Ça serait encore là quel beau rapprochement.


LISTNUM 1 \l 11918             LE PRÉSIDENT :  Une source, mais... donc, je vois que...  Donc, vous parlez de bulletins majeurs d'une... distincte évidemment, mais trois fois par jour : 8 h 00, midi et mettons 17 h 00 et puis ça serait, quoi, une dizaine de minutes de nouvelles, donc très complet en somme pour les gens qui ne veulent pas être informés à toutes les demi-heures, mais qui veulent peut-être quand même savoir ce qui se passe dans leur univers.

LISTNUM 1 \l 11919             M. FERRON :  Pour ne pas que, même s'ils écoutent notre radio, ils aiment ça, tout à coup, ils disent, bien, écoute donc, avant de rentrer j'aimerais ça savoir un peu ce qui se passe.  Ça serait uniquement dans ce but-là.  Et il y aurait aussi des nouvelles, comme on a mis dans notre mémoire complémentaire, des renseignements, des trucs un peu bizarres ou des trucs nouvelles qui se passent en...             Comme en Asie là, ça a l'air qu'il y a une compagnie d'aviation qui sort une nouvelle dont on n'entend jamais parler, une compagnie d'aviation, il y a tellement de gens qui veulent prendre l'avion et qu'il  y a tellement peu d'avion puis d'espace, c'est qu'ils ont décidé de mettre des planches, les gens sont debout, sont attachés puis, là, ils peuvent mettre quatre fois plus de...

LISTNUM 1 \l 11920             Alors, mais ça, ça fait une petite nouvelle amusante, non? 

LISTNUM 1 \l 11921             LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11922             M. FERRON :  Peut-être que ça fait un voyage pas trop cher.


LISTNUM 1 \l 11923             LE PRÉSIDENT :  Et monsieur French qui adore voyager en Asie il va peut-être faire un tour en avion.

LISTNUM 1 \l 11924             M. BARNABÉ :  Moi, j'ai dirigé des salles de nouvelles en radio télévision pendant une vingtaine d'années à plusieurs endroits.  Ce qui me semble important aussi, c'est la rédaction.  C'est que ce que j'entends sur certaines radios qui font des nouvelles, comme ils n'ont pas beaucoup de moyens, ils prennent une dépêche qui a été écrite pour le journal et ils lisent la dépêche telle quelle. 

LISTNUM 1 \l 11925             Ça, c'est un mauvais travail journalistique.  Il faut ré-écrire la nouvelle en utilisant le langage radiophonique ou le langage de la télévision si c'est dans le cas de la télévision.

LISTNUM 1 \l 11926             Alors, ça, c'est extrêmement important et il va falloir penser à des ressources pour l'écriture.  La lecture ne serait peut-être pas faite par ceux et celles qui écriraient les nouvelles. 


LISTNUM 1 \l 11927             On n'aura pas de reporter, je ne pense pas qu'on ait les moyens d'avoir de reporter, mais l'écriture et la sélection des nouvelles à partir des sources d'informations extrêmement nombreuses qui existent maintenant et qui sont facilement accessibles, en particulier sur internet, on pourrait faire un bulletin de nouvelles qui donnerait à la fois l'essentiel disons de la nouvelle internationale et canadienne et puis l'essentiel des nouvelles culturelles liées au mandat de la station.

LISTNUM 1 \l 11928             Tu sais, par exemple, il y a le chanteur haïtien le plus populaire présentement qui s'appelle *Belo+ a participé au concours de Radio-France, RFI Musique du monde, comme par hasard, il a gagné ce concours-là.  Bien, ça, c'est une nouvelle culturelle qui est liée à notre mandat et dont on pourrait parler.

LISTNUM 1 \l 11929             D'ailleurs, au fait, les contacts Radio-France International est un peu dans le même domaine que Réseau Liberté, dans le sens où ils ont des programmes d'appui aux médias et on a des contacts avec eux et cette branche, Découvertes RFI Musique du monde, pourrait devenir un partenaire de Radio-Monde aussi.

LISTNUM 1 \l 11930             LE PRÉSIDENT :  Évidemment, les sources internet, je présume que vous vous assureriez qu'elles sont fiables?


LISTNUM 1 \l 11931             M. BARNABÉ :  Bien, regardez, moi ce que j'ai en tête, c'est qu'il y a de nombreux journalistes qui ont pris leur retraite plus jeune que nous et qui sont disponibles et qui savent comment d'abord écrire une nouvelle et vérifier l'information et savoir quelles sont les sources auxquelles on peut avoir accès et même des fois, sans trop se casser la tête parce que si la source est bonne, en général, c'est sûr qu'on va faire certaines vérifications, mais ça va être moins lourd que si on prend un texte qui vient d'un blog ou je ne sais pas trop quoi, tout ce qu'on trouve sur internet.

LISTNUM 1 \l 11932             Alors, ça c'est... donc, c'est le choix des personnes et il y a tous ces journalistes-là qui sont disponibles et qui sont de jeunes retraités et qui sont prêts à le faire à la pige et ça peut se faire avec des collaborateurs pigistes assez aisément. 

LISTNUM 1 \l 11933             Mais si vous voulez, pour mercredi on peut vous faire une projection chiffrée du coût d'une opération comme celle-là.

LISTNUM 1 \l 11934             LE PRÉSIDENT :  D'accord.

LISTNUM 1 \l 11935             M. BARNABÉ :  À partir de ce que René a proposé.

LISTNUM 1 \l 11936             LE PRÉSIDENT :  D'accord.

LISTNUM 1 \l 11937             CONSEILLER FRENCH :  Monsieur le président, il faudrait essentiellement intégrer la proposition nouvelle avec la partie pré-enregistrée et la partie parlée pour avoir un portrait total à l'effet de 126 heures.


LISTNUM 1 \l 11938             MME FERRON :  Mais les coûts d'opérations au fond, c'est un petit peu ça que vous demandez?

LISTNUM 1 \l 11939             LE PRÉSIDENT :  Non, non.  On parle d'horaire.

LISTNUM 1 \l 11940             CONSEILLER FRENCH :  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 11941             MME FERRON :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11942             LE PRÉSIDENT :  On parle d'horaire.

LISTNUM 1 \l 11943             CONSEILLER FRENCH :  Les coûts, c'est votre affaire.

LISTNUM 1 \l 11944             MME FERRON :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11945             M. FERRON :  Est-ce qu'on pourrait... on vous le dirait ou si on vous l'enverrait par...

LISTNUM 1 \l 11946             LE PRÉSIDENT :  Vous pourriez le remettre à la secrétaire de l'audience par écrit.

LISTNUM 1 \l 11947             M. FERRON :  Par lettre ou par...

LISTNUM 1 \l 11948             LE PRÉSIDENT :  Par écrit.  Vous pourriez...

LISTNUM 1 \l 11949             M. FERRON :  Par écrit?

LISTNUM 1 \l 11950             LE PRÉSIDENT :  Oui.  Êtes-vous capable de le produire dans la journée de demain?

LISTNUM 1 \l 11951             M. FERRON :  Bien là, demain, on va être encore ici nous?

LISTNUM 1 \l 11952             LE PRÉSIDENT :  Oui? 

LISTNUM 1 \l 11953             CONSEILLER FRENCH :  On vous excuse là; cette nuit.


LISTNUM 1 \l 11954             M. FERRON :  Alors, pouvez-vous nous en...

--- Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11955             LE PRÉSIDENT :  Cette nuit, non?  On peut peut-être penser à une semaine.

LISTNUM 1 \l 11956             M. FERRON :  Oui, ça serait apprécié.

LISTNUM 1 \l 11957             M. BARNABÉ :  Non, non.

LISTNUM 1 \l 11958             ME LAGACÉ :  Si c'était possible de le fournir avant la période de réplique, ça permettrait aux autres requérantes de commenter aussi.

LISTNUM 1 \l 11959             LE PRÉSIDENT :  Oui, c'est vrai parce que, autrement, on va être obligé de demander à tout le monde.  Donc, c'est mercredi matin... mercredi dans l'avant-midi à tout le moins.

LISTNUM 1 \l 11960             M. BARNABÉ :  Il y a une autre dimension aussi sur la question des nouvelles.  Moi, je dirige une organisation qui donne l'occasion à des... non seulement des jeunes, mais des gens un peu plus expérimentés comme moi de voyager beaucoup et puis moi-même je voyage beaucoup et, par exemple, depuis deux ans, je vais beaucoup en Jordanie.


LISTNUM 1 \l 11961             Et lorsque j'y suis allé pour la première fois il y a deux ans -- je ne lis pas encore l'arabe --j'ouvre le Jordan Times, le quotidien publié en langue anglaise et je n'ai jamais mis les pieds en Jordanie et ce jour-là il y a un article sur le Cirque du Soleil puis le Centre culturel français présente le dernier film de Denys Arcand à l'époque, voyez-vous?

LISTNUM 1 \l 11962             Alors, Radio-Monde, ce n'est pas juste la musique.  Quand on dit l'information culturelle.  Alors, là, ce jour-là, j'aurais appelé à Montréal puis j'aurais fait une petite conversation puis on aurait parlé de ça.  C'est intéressant de savoir ça.  Et on a des collaborateurs qui sont constamment -- bien, on n'est pas 2 00- là, on est une équipe d'une vingtaine de collaborateurs qui voyagent assez souvent -- et on peut, c'est tout un réseau qui peut être au service, qui va être au service de Radio-Monde pour donner cette information-là directement dans les pays où on voyage.

LISTNUM 1 \l 11963             Des fois, c'est qu'en information, vous savez que c'est important d'établir un lien entre le public et la nouvelle et si la nouvelle qui vient de la Jordanie est au sujet d'un groupe québécois, bien le public va être plus intéressé et ça ne sera pas uniquement ça là parce qu'il va y avoir aussi de l'information culturelle sur ce qui se passe dans ces pays-là, indépendamment de ce lien-là, mais c'est un peu pédagogique.


LISTNUM 1 \l 11964             LE PRÉSIDENT :  Alors, monsieur Ferron, j'arrive aux questions plus techniques qui concernent votre projet et qui est basé sur l'utilisation d'une fréquence qui est la deuxième adjacente à celle qui est déjà attribuée à Aboriginal Voice Radio.

LISTNUM 1 \l 11965             Au départ, ma première question, c'est à savoir : est-ce que vous avez... premièrement, est-ce que vous avez prévu co-localiser avec AVR?  Est-ce que votre projet va être co-localisé avec AVR?

LISTNUM 1 \l 11966             M. BEAUSÉJOUR :  Dans le projet initial qu'on avait déposé, on avait prévu co-localiser avec les autochtones, oui, avec AVR.

LISTNUM 1 \l 11967             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, comme vous le savez, actuellement ils sont sur un site temporaire et ils prévoient aménager à un autre site.  Pour l'instant on ne sait pas à quel endroit, mais je crois qu'ils seront en mesure de nous le dire mercredi matin.

LISTNUM 1 \l 11968             Mais vous comprenez que s'ils changent de place, vous serez appelé vous aussi à déménager?


LISTNUM 1 \l 11969             M. BEAUSÉJOUR :  Bien, il faut comprendre, si on retourne lorsque le mémoire a été préparé, lorsque les éléments techniques ont été préparés à l'époque, AVR prévoyait s'installer sur la tour de la Place Square Victoria à Montréal et puis pour différentes raisons, il semblerait qu'ils ne soient pas installés là puis ils ont mis une installation temporaire.

LISTNUM 1 \l 11970             Mais on est tout à fait conscient que pour un bon fonctionnement autant de leur système que du nôtre, il faudrait co-localiser, mais il était de notre intention de discuter avec ces gens-là advenant une réponse positive.

LISTNUM 1 \l 11971             LE PRÉSIDENT :  Et parce qu'au moment où on se parle, vous n'avez pas encore initié d'échange avec eux.  Vous n'avez pas d'entente formelle avec eux pour partager, ne serait-ce qu'au plan théorique, un site?

LISTNUM 1 \l 11972             M. BEAUSÉJOUR :  Il y avait une entente qui avait été obtenue des gens de AVR lorsqu'on a préparé le mémoire, qui disait qu'on s'engageait à s'abriter l'un l'autre advenant une réponse positive.

LISTNUM 1 \l 11973             LE PRÉSIDENT :  Et ça, c'est un échange, elle est au dossier, avec un monsieur Ferminger.

LISTNUM 1 \l 11974             M. BEAUSÉJOUR :  Exactement, oui.

LISTNUM 1 \l 11975             LE PRÉSIDENT :  Mais ce n'est pas...

LISTNUM 1 \l 11976             M. FERRON :  C'est adressé à John Dexter qui est le...


LISTNUM 1 \l 11977             LE PRÉSIDENT :  Qui est le directeur de l'ingénierie à Industries Canada, un des.  Mais donc, ce n'est pas un document, ce n'est pas une entente contractuelle, ce n'est pas une entente formalisée.  C'est juste un échange entre vous et AVR et qui a été communiquée à monsieur Dexter à Industries Canada.

LISTNUM 1 \l 11978             M. BEAUSÉJOUR :  Exactement, à l'époque du dépôt du mémoire technique, c'était l'information qui était requise.  On devait avoir l'autorisation de l'opérant sur le deuxième adjacent, de façon à pouvoir déposer cette demande-là.

LISTNUM 1 \l 11979             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, c'est sûr que...

LISTNUM 1 \l 11980             M. FERRON :  Ils ont écrit une lettre disant : peu importe qui va avoir la licence, s'ils veulent venir avec nous, ils vont venir avec nous là où nous on voudra être.  Et nous, on avait écrit une lettre dans le temps qu'on acceptait ça, mais eux ne l'avaient pas signée parce que, forcément, ça n'aboutissait nulle part, alors...

LISTNUM 1 \l 11981             M. BEAUSÉJOUR :  En fait c'était même si vous avez la lettre au dossier, la lettre indiquait aussi clairement que, eux, jugeaient un peu prématuré pour entrer dans une entente formelle.  Ils voulaient se laisser, je présume, plus de porte ouverte.


LISTNUM 1 \l 11982             LE PRÉSIDENT :  On aura l'occasion de les entendre de manière plus spécifique.

LISTNUM 1 \l 11983             Vous êtes conscient, évidemment, qu'il y a possibilité que l'un et l'autre se cause du brouillage un sur l'autre et que, eux ont une priorité en somme?  Ils ont la licence d'origine et...

LISTNUM 1 \l 11984             M. BEAUSÉJOUR :  Ce qu'il faut bien comprendre, je pense, dans le cas de la station AVR et puis du projet proposé sur le 106,3, c'est qu'une des principales limitations est en provenance de la station de Saint-Hyacinthe et ils sont eux aussi premier adjacent avec Saint-Hyacinthe. 

LISTNUM 1 \l 11985             On est premier adjacent avec Saint-Hyacinthe, ce qui fait que les paramètres qui avaient été proposés par AVR étaient à toutes fins pratiques les mêmes que ceux que nous proposions dans notre demande justement pour essayer de faire en sorte que les niveaux de leur station et de notre station soient les plus près possible les uns des autres pour éviter d'avoir une trop grande différence puis, à ce moment-là, améliorer la réception des deux stations.


LISTNUM 1 \l 11986             LE PRÉSIDENT :  Et si je comprends bien, un des aspects de la problématique d'un deuxième adjacent, c'est que certains récepteurs vont avoir de la difficulté à bien recevoir le signal que vous allez émettre, surtout les récepteurs dits de moins bonne qualité, les récepteurs les plus communs seront susceptibles de brouillage et d'interférence?

LISTNUM 1 \l 11987             M. BEAUSÉJOUR :  C'est un fait que des récepteurs de moins bonne qualité pourraient avoir de la difficulté à dissocier un signal de l'autre, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a des essais qui avaient été faits à Montréal en 2005 par une firme de Winnipeg pour le compte de CORUS et ces essais-là semblaient démontrer que la réception sur un deuxième adjacent était quand même satisfaisante et qu'une partie importante de la problématique ne venait pas du second adjacent, mais venait plutôt d'un canal même fréquence situé en périphérie, à très grande distance.

LISTNUM 1 \l 11988             LE PRÉSIDENT :  Mais ce n'était pas sur la fréquence 106,3.

LISTNUM 1 \l 11989             M. BEAUSÉJOUR :  Ce n'était pas sur 106,3 que ça avait été fait à l'époque, non.  C'était avec CFQR, le deuxième adjacent de CFQR.

LISTNUM 1 \l 11990             LE PRÉSIDENT :  Et donc, ça, à toutes fins utiles du moins à ce jour, c'est demeuré lettre morte.  On n'a jamais vu de projets qui ont été déposés, à ma connaissance, tant à Industries Canada qu'au CRTC pour utiliser un second adjacent de CFQR.

De toute façon, ce n'est pas l'objet de l'audience.


LISTNUM 1 \l 11991             Mais, avez-vous une idée du pourcentage de récepteur si on regarde le parc de récepteurs disponibles, combien... est-ce que c'est un nombre infime ou si c'est un nombre important de récepteurs qui sont susceptibles d'avoir de l'interférence?

LISTNUM 1 \l 11992             M. BEAUSÉJOUR :  Écoutez, ça m'est extrêmement difficile de répondre à cette question-là.  C'est des choses qui ont été discutées au BITAC, alors c'est des questions qui ont été amenées.

LISTNUM 1 \l 11993             Je ne pense pas qu'à ce jour, les personnes responsables chez Industries Canada aient fait d'essai complet sur la sensibilité des récepteurs deuxième adjacent.

LISTNUM 1 \l 11994             LE PRÉSIDENT :  Mais ma question subsidiaire est peut-être pour monsieur Ferron ou les membres de son équipe.

LISTNUM 1 \l 11995             C'est par rapport à votre plan d'affaires, le fait que les récepteurs sont susceptibles de subir de l'interférence, donc ça fait en sorte que certains auditeurs potentiels pourraient malheureusement ne pas recevoir un signal de qualité, donc ne pas aller à l'écoute de votre station.


LISTNUM 1 \l 11996             Est-ce que vous avez anticipé... est-ce que c'est un des facteurs que vous avez pris en considération quand vous avez développé votre plan d'affaires ou si c'est une révélation pour vous?

LISTNUM 1 \l 11997             M. BARNABÉ :  Notre conseiller vient de dire qu'il y a eu des tests qui n'ont pas été concluants à cet égard-là et, donc, on n'a pas d'information précise sur le nombre de récepteurs qui seraient touchés par ce problème-là.

LISTNUM 1 \l 11998             LE PRÉSIDENT :  Dites-vous que nous autres non plus. 

LISTNUM 1 \l 11999             M. BARNABÉ :  C'est ça.

LISTNUM 1 \l 12000             LE PRÉSIDENT :  C'est pour ça qu'on vous interroge.

LISTNUM 1 \l 12001             M. BARNABÉ :  Oui, mais puisqu'on veut s'adresser beaucoup aux jeunes, à des jeunes professionnels de Montréal, des jeunes pas nécessairement professionnels, mais des jeunes qui seraient un peu notre clientèle, une partie de notre clientèle, bien ces jeunes-là aiment beaucoup les nouveaux produits et probablement qu'ils se seront dotés d'appareils un peu plus modernes et capables de recevoir le signal.

LISTNUM 1 \l 12002             Et il y a aussi, il ne faut pas oublier que notre radio est diffusée sur internet aussi.


LISTNUM 1 \l 12003             M. FERRON :  Moi, j'ai fait des recherches sur les radios à San Francisco, Los Angeles, Philadelphie, New York, Paris, Londres et je ne suis pas technicien, mais je sais que le second adjacent c'est, bon, 103... ça fait que prend quatre doigts pour... quatre doigts de seconds adjacents; 103, tu peux aller jusqu'à 107. 

LISTNUM 1 \l 12004             Alors, il y avait toute la liste de ces radios-là à travers le monde et il y en a beaucoup et beaucoup qui sont seconds adjacents.  Ils ont peut-être une technologie là-bas particulière, ils ont peut-être des conditions climatiques, ils ont peut-être, je ne sais trop, mais d'après moi tôt ou tard, ça va aboutir.

LISTNUM 1 \l 12005             LE PRÉSIDENT :  Cependant, la norme canadienne n'est pas la même que la norme américaine et c'est peut-être que monsieur Beauséjour peut éclairer nos lanternes respectives.

LISTNUM 1 \l 12006             M. BEAUSÉJOUR :  Il semble que sans rentrer dans les différentes normes qui peuvent exister, je pense que ce qu'il est important de souligner, c'est que si les deux stations opèrent avec des paramètres similaires à partir d'un même site, vous avez des signaux à ce moment-là de même intensité, ce qui fait que ça va réduire énormément la problématique au niveau des récepteurs.


LISTNUM 1 \l 12007             La plupart du temps quand les essais sont faits, on fait des essais avec un signal extrêmement faible sur la fréquence qu'on veut recevoir puis, là, on regarde en mettant un signal de différente intensité sur une fréquence adjacente ou deuxième adjacente, troisième adjacente pour voir quels sont les effets.

LISTNUM 1 \l 12008             Mais, habituellement, quand les niveaux sont sensiblement les mêmes, il y a moyen de mettre les stations beaucoup plus rapprochées.  Un exemple, si vous écoutez la radio qui est alimentée à partir d'un câblodistributeur, vous allez avoir des canaux beaucoup plus rapprochés parce que le niveau de signal est quasi le même pour l'ensemble des stations.     C'est sûr qu'il n'y a pas de fluctuation qu'on va remarquer lorsque la propagation se fait dans les airs, mais il reste qu'en ayant un signal d'intensité similaire, transmis à partir d'un même site, vous avez à ce moment-là plus de chance de votre côté, si on peut s'exprimer ainsi.

LISTNUM 1 \l 12009             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, ma dernière question ou ma dernière série de questions concernant... 


LISTNUM 1 \l 12010             Vous savez qu'en décembre dernier, le Conseil a fait le bilan de l'introduction de la radio numérique au Canada et a conclu que le DAB n'avait pas encore donné ses fruits et, à la même occasion, il a dit qu'il était prêt, dans la mesure où Industries Canada y consentirait, à autoriser l'utilisation de la technologie de "in band on channel de HD Radio". 

LISTNUM 1 \l 12011             Or, si AVR voulait utiliser effectivement la technologie IBOC, quel serait l'impact sur votre projet?

LISTNUM 1 \l 12012             M. BEAUSÉJOUR :  Vous êtes rendu extrêmement loin dans le temps possiblement.  Ce n'est pas un élément qui a été analysé.  Si on regarde actuellement au niveau d'Industries Canada, ils en sont simplement à vérifier quelle serait l'introduction de IBOC sur les stations actuelles.  Je ne pense pas qu'il y ait de plan qui ait été encore proposé ou mis de l'avant pour nous donner l'information requise quant à savoir quelles sont les règles au sujet de IBOC.

LISTNUM 1 \l 12013             LE PRÉSIDENT :  Mais est-ce que vous croyez qu'il peut y avoir des difficultés d'implantation du IBOC avec un deuxième adjacent?


LISTNUM 1 \l 12014             M. BEAUSÉJOUR :  Bien, il est certain que plus les fréquences sont rapprochées, plus ça peut engendrer des problèmes, mais encore une fois, je reviendrais à mon exposé précédent.  Si les niveaux sont sensiblement les mêmes et si on a le même site d'émission, on a à ce moment-là des niveaux de signaux qui sont comparables et on diminue énormément les risques de problèmes au niveau de la réception.

LISTNUM 1 \l 12015             LE PRÉSIDENT :  Messieurs, mesdames, messieurs, notre conseillère juridique a quelques questions, une ou quelques.

LISTNUM 1 \l 12016             ME LAGACÉ :  Oui.  Je vais tenter de faire ça le plus clairement possible.

LISTNUM 1 \l 12017             Je voudrais discuter avec vous de votre programmation.  Vous avez répondu aux questions de monsieur French plus tôt aujourd'hui et vous avez dit que l'ensemble de la musique qui serait diffusée, serait de la catégorie 3.  Est-ce que c'est exact?

LISTNUM 1 \l 12018             M. FERRON :  La catégorie 3, international et... oui, oui.

LISTNUM 1 \l 12019             ME LAGACÉ :  Donc, je crois que dans votre demande originale, 70 pour cent devait être de la sous-catégorie 33?

LISTNUM 1 \l 12020             M. FERRON :  C'est ça.

LISTNUM 1 \l 12021             ME LAGACÉ :  Donc, le 30 pour cent relèverait quand même de la catégorie 3?

LISTNUM 1 \l 12022             M. BARNABÉ :  Est-ce que le 30 pour cent relève de la catégorie 3?


LISTNUM 1 \l 12023             M. FERRON :  La catégorie 3 c'est Musique du monde et internationale.  Et le reste, le 30 c'est musique canadienne.  Non?  Ça serait catégorie 2 à ce moment-là, non?

LISTNUM 1 \l 12024             ME LAGACÉ :  Ce que je pourrais peut-être vous demander, c'est de nous fournir peut-être un document écrit, vous nous ventilez les types de musique que vous allez diffuser et de préciser le pourcentage de musique canadienne que vous allez diffuser sur toute la journée de radiodiffusion, la semaine peut-être de radiodiffusion.

LISTNUM 1 \l 12025             M. FERRON :  Trente pour cent.

LISTNUM 1 \l 12026             ME LAGACÉ :  C'est à vous de nous expliquer c'est quoi vos projets au niveau de la programmation.  C'est ce que j'aimerais que vous puissiez nous préciser.

LISTNUM 1 \l 12027             M. FERRON :  Oui, mais je veux dire, ce n'est pas le pourcentage que vous voulez là.  Vous voulez quoi?  Je ne comprends pas.  C'est parce qu'on l'a écrit ça dans la...

LISTNUM 1 \l 12028             ME LAGACÉ :  Plus tôt aujourd'hui, vous avez expliqué à monsieur French que 100 pour cent de la musique que vous allez diffuser allait provenir de la catégorie 3.

LISTNUM 1 \l 12029             M. FERRON :  Soixante-dix pour cent, oui.

LISTNUM 1 \l 12030             ME LAGACÉ :  Non, ce n'est pas ça.


LISTNUM 1 \l 12031             CONSEILLER FRENCH :  Non.  Écoutez, la catégorie 3 c'est une catégorie du CRTC.  Il faudrait aller regarder cette catégorie-là.

LISTNUM 1 \l 12032             M. FERRON :  Non; 33 je veux dire.

LISTNUM 1 \l 12033             CONSEILLER FRENCH :  Monsieur Ferron, ça c'est sous-catégorie d'une catégorie qui est 3.  Alors, on comprend bien que 70 pour cent c'est le 33.

LISTNUM 1 \l 12034             M. FERRON :  Oui.

LISTNUM 1 \l 12035             CONSEILLER FRENCH :  On est d'accord là-dessus.  Semble-t-il qu'il y ait un problème, c'est-à-dire, est-ce que l'autre 30 pour cent va être dans la catégorie, la grande catégorie 3, oui ou non?

LISTNUM 1 \l 12036             M. FERRON :  Ça veut dire que ça peut être country, ça peut être ci.  C'est ça?

LISTNUM 1 \l 12037             LE PRÉSIDENT :  Country, c'est dans la catégorie 2.

LISTNUM 1 \l 12038             CONSEILLER FRENCH :  Voilà, il faut... monsieur Ferron, je vous recommanderais d'aller voir la définition de 3.  Vous allez... ça va être très facile une fois que vous aurez vu la catégorisation de par le Conseil des différents types de musique, auquel moment je vous recommande donc de spécifier dans quelle catégorie va tomber le 30 pour et le communiquer avec la partie 70 pour cent sur laquelle on est tous clairs, au Conseil.  Non?  Plus?


LISTNUM 1 \l 12039             ME LAGACÉ :  J'ai besoin de plus de précision.  Donc, oui, ce que monsieur French vous demande c'est important de nous le préciser, mais il faudrait préciser aussi le pourcentage de contenu canadien de chaque catégorie puisqu'il y a des niveaux prévus par règlement et, s'il y a lieu, et que vous proposez des niveaux supérieurs aux exigences de base, j'aimerais savoir si vous seriez prêt à ce que ces niveaux-là soient intégrés dans une condition de licence.

LISTNUM 1 \l 12040             CONSEILLÈRE CRAM :  Excusez; 100 pour cent de votre musique sera la Musique du monde?

LISTNUM 1 \l 12041             COMMISSIONER FRENCH :  He said 70 per cent.

LISTNUM 1 \l 12042             CONSEILLÈRE CRAM :  Non, non, attends, attends.  et 30 pour cent de ça sera la Musique du monde qui est canadienne.  Est-ce que ça c'est correct?


LISTNUM 1 \l 12043             M. BARNABÉ :  Tout ça sera précisé dans le document de mercredi.  Quand monsieur French a posé ses questions, ça semblait assez clair, en tout cas les réponses semblaient claires et on va revoir tout ça puis ça sera... oui, c'est prêt et moi je pense que c'est déjà claire dans les documents qu'on a déjà soumis, mais on va refaire le point sur ça pour mercredi.

LISTNUM 1 \l 12044             CONSEILLER FRENCH :  Honnêtement, ça ne l'est pas clair dans ce que vous avez soumis.

LISTNUM 1 \l 12045             M. BARNABÉ :  Non.

LISTNUM 1 \l 12046             CONSEILLER FRENCH :  Mais je pense qu'on est tous clair sur l'exigence.

LISTNUM 1 \l 12047             M. BARNABÉ :  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 12048             CONSEILLER FRENCH :  Merci.

LISTNUM 1 \l 12049             ME LAGACÉ :  Alors, je vous inviterai peut-être à regarder les catégories qui sont dans le Règlement sur la radio et vous aurez...

LISTNUM 1 \l 12050             M. BARNABÉ :  Oui.

LISTNUM 1 \l 12051             COONSEILLER FRENCH :  Ça va rendre la vie plus facile pour tout le monde là.

LISTNUM 1 \l 12052             LE PRÉSIDENT :  Mesdames, messieurs, je vous remercie.  Nous reprendrons demain matin à 8 h 30 avec l'ingénieur de Canadian Hellenic Cable Radio et nous suivrons immédiatement après avec la demande de monsieur Ray.

--- L'audience est ajournée à 1809, pour reprendre

    le mardi 1er mai 2007 à 0830 / Whereupon the

    hearing adjourned at 1809, to resume on

    Tuesday, May 1st, 2007 at 0830

 

 


  

 

 

 

                      REPORTERS

 

 

 

 

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Johanne Morin             Ginette Fournier

 

 

 

 

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Madeleine Matte

 

 

 

 

 

 

 

  

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