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Prière de noter que la Loi sur les langues officielles exige que toutes publications gouvernementales soient disponibles dans les deux langues officielles.

Afin de rencontrer certaines des exigences de cette loi, les procès-verbaux du Conseil seront dorénavant bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des membres et du personnel du CRTC participant à l'audience et la table des matières.

Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu textuel des délibérations et, en tant que tel, est transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, compte tenu de la langue utilisée par le participant à l'audience.

 

 

 

 

 

 

 

              TRANSCRIPT OF PROCEEDINGS BEFORE

             THE CANADIAN RADIO‑TELEVISION AND

               TELECOMMUNICATIONS COMMISSION

 

 

 

 

             TRANSCRIPTION DES AUDIENCES DEVANT

              LE CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION

           ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES

 

 

                       SUBJECT/SUJET:

 

 

 

VARIOUS BROADCASTING APPLICATIONS /

PLUSIEURS DEMANDES EN RADIODIFFUSION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HELD AT:                              TENUE À:

 

Conference Centre                     Centre de conférences

Outaouais Room                        Salle Outaouais

Portage IV                            Portage IV

140 Promenade du Portage              140, promenade du Portage

Gatineau, Quebec                      Gatineau (Québec)

 

December 5, 2007                      Le 5 décembre 2007

 

 


 

 

 

 

Transcripts

 

In order to meet the requirements of the Official Languages

Act, transcripts of proceedings before the Commission will be

bilingual as to their covers, the listing of the CRTC members

and staff attending the public hearings, and the Table of

Contents.

 

However, the aforementioned publication is the recorded

verbatim transcript and, as such, is taped and transcribed in

either of the official languages, depending on the language

spoken by the participant at the public hearing.

 

 

 

 

Transcription

 

Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur les langues

officielles, les procès‑verbaux pour le Conseil seront

bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des

membres et du personnel du CRTC participant à l'audience

publique ainsi que la table des matières.

 

Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu

textuel des délibérations et, en tant que tel, est enregistrée

et transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues

officielles, compte tenu de la langue utilisée par le

participant à l'audience publique.


               Canadian Radio‑television and

               Telecommunications Commission

 

            Conseil de la radiodiffusion et des

               télécommunications canadiennes

 

 

                 Transcript / Transcription

 

 

 

            VARIOUS BROADCASTING APPLICATIONS /

            PLUSIEURS DEMANDES EN RADIODIFFUSION

 

 

 

 

 

BEFORE / DEVANT:

 

Michel Arpin                      Président / Chairperson

Len Katz                          Commissioner / Conseiller

Michel Morin                      Commissioner / Conseiller

 

 

 

 

ALSO PRESENT / AUSSI PRÉSENTS:

 

Jade Roy                          Secretary / Secrétaire

Lyne Cape                         Hearing Manager /

                                  Gérante de l'audience

Jean-Sébastien Gagnon             Legal Counsel /

                                  Conseiller juridique

 

 

 

 

 

 

HELD AT:                          TENUE À:

 

Conference Centre                 Centre de conférences

Outaouais Room                    Salle Outaouais

Portage IV                        Portage IV

140 Promenade du Portage          140, promenade du Portage

Gatineau, Quebec                  Gatineau (Québec)

 

December 5, 2007                  Le 5 décembre 2007

 


- iv -

 

           TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS

 

 

                                                 PAGE / PARA

 

PHASE I

 

 

PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY:

 

Radio du Golfe inc.                                 4 /   22

 

 

 

PHASE II

 

 

INTERVENTION PAR / INTERVENTION BY:

 

Radio Gaspésie                                    111 /  826

 

Député Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine            148 / 1030

 

Radio CHNC                                        171 / 1142

 

 

 

PHASE III

 

 

REPLY BY / RÉPLIQUE PAR:

 

Radio du Golfe inc.                               179 / 1182

 

 

 


- v -

 

           TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS

 

 

                                                 PAGE / PARA

 

PHASE I

 

 

PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY:

 

Radio CNHC                                        187 / 1235

 

 

 

PHASE II

 

 

INTERVENTION PAR / INTERVENTION BY:

 

CIEU-FM                                           266 / 1634

 

Radio du Golfe inc.                               278 / 1705

 

Radio Gaspésie                                    293 / 1791

 

 

 

PHASE III

 

 

REPLY BY / RÉPLIQUE PAR:

 

Radio CNHC                                        302 / 1854

 

 

 

 


                 Gatineau (Québec) / Gatineau, Quebec

‑‑‑ L'audience débute le mercredi 5 décembre 2007

    à 0930 / Upon commencing on Wednesday, December 5,

    2007 at 0930

LISTNUM 1 \l 11                LE PRÉSIDENT:  À l'ordre, s'il vous plaît.  Bonjour.

LISTNUM 1 \l 12                Mesdames et messieurs, bienvenue à cette audience publique.

LISTNUM 1 \l 13                Alors, je m'appelle Michel Arpin et je suis le vice‑président à la Radiodiffusion au CRTC.  Je présiderai l'audience en compagnie de mes collègues, monsieur Len Katz qui est vice‑président Télécommunications et monsieur Michel Morin, conseiller national.

LISTNUM 1 \l 14                L'équipe du Conseil qui nous assiste se compose notamment de la gérante de l'audience, madame Lyne Cape qui est aussi gestionnaire des Politiques et de l'analyse en matière de radio de langue française; de Jean‑Sébastien Gagnon, conseiller juridique et de Jade Roy, secrétaire de l'audience, auprès de qui vous pouvez vous renseigner sur toute question relative au déroulement de l'audience.


LISTNUM 1 \l 15                Au cours de cette audience, nous examinerons d'abord une demande présentée par Radio du Golfe Inc. qui touche l'obtention d'une licence pour exploiter une station de radio FM de langue française à Gaspé, au Québec, assortie d'un émetteur FM à Rivière‑au‑Renard.

LISTNUM 1 \l 16                Par la suite, le Comité se penchera sur une demande de Radio CHNC Limitée qui vise à convertir la station de Radio CHNC New Carlisle et son émetteur, CHGM Gaspé de la bande AM à la bande FM.

LISTNUM 1 \l 17                L'entreprise requérante propose également d'ajouter des nouveaux émetteurs FM à Carleton, à Chandler, à Percé.

LISTNUM 1 \l 18                De plus, le Comité discutera de questions diverses concernant Radio CHNC Limitée dont son non‑respect des exigences prescrites dans le Règlement de 1986 sur la radio.

LISTNUM 1 \l 19                Le Conseil avait prévu examiner à cette audience plusieurs demandes visant l'exploitation de stations de radio de la région d'Ottawa‑Gatineau.

LISTNUM 1 \l 110               Compte tenu de l'évolution récente concernant les limites techniques associées à l'utilisation des fréquences FM proposées, le Comité d'audition a décidé de reporter l'examen de ces demandes à une date ultérieure.

LISTNUM 1 \l 111               J'inviterais maintenant madame Jade Roy, secrétaire de l'audience, à expliquer la procédure que nous allons suivre.  Alors, madame Roy.


LISTNUM 1 \l 112               LA SECRÉTAIRE:  Merci, monsieur le président et bonjour à tous.

LISTNUM 1 \l 113               J'aimerais souligner quelques points d'ordre pratique qui contribueront au bon déroulement de cette audience publique.

LISTNUM 1 \l 114               Tout d'abord, lorsque vous êtes dans la salle d'audience, je vous demanderais d'éteindre vos téléphones cellulaires, télé‑avertisseurs et Black Berries.  Nous comptons sur votre collaboration à cet égard durant toute la durée de l'audience.

LISTNUM 1 \l 115               Please note that the Commission members may ask questions in either English or French.  You can obtain an interpretation receiver from the commissionaire sitting at the entrance of the Conference Centre.

LISTNUM 1 \l 116               Le service d'interprétation simultanée est disponible durant cette audience.  L'interprétation anglaise se trouve au canal 7 et l'interprétation française au canal 8.

LISTNUM 1 \l 117               L'audience durera une journée.  Une transcription des comparutions de la journée sera affichée sur le site internet du Conseil peu après la fin de l'audience.


LISTNUM 1 \l 118               Pendant la durée de l'audience, vous pourrez consulter les documents qui font partie du dossier public pour cette audience dans la salle d'examen qui se trouve dans la Salle Papineau située à l'extérieur de la salle d'audience, à votre droite.

LISTNUM 1 \l 119               Tel qu'indiqué dans l'Ordre du jour, le numéro de téléphone de la salle d'examen est le 819‑953‑3168.

LISTNUM 1 \l 120               Monsieur le président, nous débuterons maintenant avec la présentation de la requérante, Radio du Golfe.  Monsieur Jacques Vallée comparaît pour la requérante et il nous présentera sa collègue.  Vous disposerez ensuite de 20 minutes pour votre présentation.

LISTNUM 1 \l 121               Monsieur Vallée.

PRÉSENTATION / PRESENTATION

LISTNUM 1 \l 122               M. VALLÉE :  Merci beaucoup, madame Roy.

LISTNUM 1 \l 123               Monsieur Arpin, monsieur Katz, monsieur Morin, bonjour.  Je vous présente Françoise Martin qui est adjointe administrative.

LISTNUM 1 \l 124               Je vais prendre juste cinq secondes avant de commencer, si vous voulez bien, ce que j'ai à vous dire ce matin.


LISTNUM 1 \l 125               Voici un résumé de notre demande d'exploitation d'une entreprise de programmation de radio FM et commerciale de langue française dans le marché de Gaspé, afin de couvrir toute la RMC de la Côte de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 126               Considérant que l'unique station du marché, CJRG, diffuse sous un format adulte contemporain et, considérant que les résidents de Gaspé désirant s'informer ou se divertir sous un autre format se voient dans l'obligation de capter les stations radiophoniques de marchés extérieurs, nous proposons d'offrir une formule : *Le succès populaire et opinion+.

LISTNUM 1 \l 127               Plusieurs aspects motivent notre volonté de s'implanter à Gaspé.  Nous estimons que la formule *Le succès populaire et opinion+ de la station proposée contribuera à la diversité de la programmation offerte à Gaspé.

LISTNUM 1 \l 128               En ce sens, nous croyons que la nouvelle station, par son ton et sa programmation, bonifiera l'offre déjà disponible en y ajoutant une voix complémentaire.

LISTNUM 1 \l 129               Le marché de la MRC Côte de Gaspé qui compte près de 18 000 habitants n'est présentement desservie qu'en partie par une seule entreprise de radiodiffusion, la station de radio communautaire CJRG‑FM.


LISTNUM 1 \l 130               Le fait que CJRG‑FM cumule les deux tiers des heures radio écoutées dans le marché de Gaspé démontre une faiblesse certaine sur le plan de l'offre radio dans ce marché.  Cette tendance illustre aussi un intérêt manifeste des résidents à l'égard de leur communauté.

LISTNUM 1 \l 131               Présentement, il y a une certaine problématique car les résidents de Murdochville, Grande‑Vallée, Petite‑Vallée et Cloridorme reçoivent le signal de notre station CJNC à Sainte‑Anne‑des‑Monts.

LISTNUM 1 \l 132               Nous savons que ces populations seront beaucoup plus attirées par Gaspé, que ce soit au point de vue politique, commercial ou économique, c'est une tendance naturelle, compte tenu qu'ils sont tous de la MRC Côte‑de‑Gaspé.

LISTNUM 1 \l 133               Avec l'acceptation du CRTC à notre demande, il serait plus logique pour nous de changer le service audio en provenance de Sainte‑Anne‑des‑Monts pour le remplacer par celui de Gaspé.  Ceci augmenterait le bassin publicitaire, considérant que nous serons la seule radio à couvrir les municipalités de Grande‑Vallée, Petite‑Vallée et Cloridorme.

LISTNUM 1 \l 134               Notre format musical proposé, *Succès populaire et opinion+, attirera assurément le groupe démographique des jeunes de 18‑34 ans.


LISTNUM 1 \l 135               Pour éclairer davantage le Conseil, nous avons fait préparer par la firme média Touché PHD une analyse potentielle d'écoute.  Nous avons été étonnés par les résultats qui démontrent que la clientèle cible des 18‑34 ans est présentement très mal desservie par la radio existante.  Selon nous, les jeunes délaissent la radio en partie parce que la radio les a trop longtemps ignorés.

LISTNUM 1 \l 136               Le rapport de Touché PHD démontre un réel besoin d'une station de radio pour un marché en pleine expansion.

LISTNUM 1 \l 137               À la suite de cette étude, nous sommes convaincus que le groupe cible des 18‑34 ans est présentement laissé pour compte.  Le format et la programmation que nous proposons s'adressent directement à cette clientèle toujours négligée dans le marché.

LISTNUM 1 \l 138               Le document conçu par Touché PHD démontre clairement que le marché de Gaspé souffre du peu d'offre radio.  Les résidents de Gaspé écoutent actuellement moins de radio que quiconque au Québec.  Avec ses 13,6 heures d'écoute hebdomadaire per capita, le marché se situe loin derrière certains marchés similaires.


LISTNUM 1 \l 139               Le retard de Gaspé s'explique justement par la faible consommation radio des 18‑34 ans, avec 9,1 heures par semaine per capita, les jeunes de Gaspé écoutent 47 pour cent moins de radio que ceux du reste de la province.

LISTNUM 1 \l 140               Considérant que la ville bénéficie d'une dizaine d'écoles en plus du Cégep de la Gaspésie qui accueille plus de 1 000 étudiants annuellement, il est crucial d'offrir aux jeunes de la région un format s'adressant directement à eux.

LISTNUM 1 \l 141               L'unique station actuelle du marché diffuse sous un format adulte contemporain.  Les résidents de Gaspé qui désirent s'informer ou se divertir sous un autre format se voient dans l'obligation de capter les stations radiophoniques des marchés extérieurs par le câble ou les canaux spécialisés.

LISTNUM 1 \l 142               En ce sens, nous croyons que la nouvelle station, par son ton et sa programmation bonifiera l'offre déjà disponible en y ajoutant une voie complémentaire.

LISTNUM 1 \l 143               Les trois quarts de la clientèle de CJRG sont âgés de 45 ans et plus.  Les auditeurs de 18‑34 ans sont présentement très mal desservis et c'est précisément cette clientèle que nous voulons récupérer, sans bouleverser la station déjà existante.


LISTNUM 1 \l 144               Selon le scénario réaliste, nous estimons que la nouvelle station de radio de Gaspé atteindra le cap des 60 000 heures d'écoute ou 23 pour cent des parts de marché une fois à maturité.

LISTNUM 1 \l 145               Le nombre peu élevé de stations existantes dans le marché milite en faveur d'une évolution rapide de CJBM.  La première année sera consacrée à la mise en marché de la station et au développement de sa notoriété chez les jeunes des 18‑34 ans.

LISTNUM 1 \l 146               On prévoit un certain ajustement de l'écoute radio chez les jeunes au cours de la deuxième année, ajustement de courte durée puisque CJBM constituera la seule station locale à développer un produit qui leur est directement destiné puisque l'écoute de la nouvelle station proviendrait principalement de nouvelles heures générées par CJBM et des stations de l'extérieur du marché.

LISTNUM 1 \l 147               Nous estimons que la nouvelle station CJBM atteindra sa maturité dans sa troisième année d'existence.   Les deux stations que nous possédons génèrent amplement de profit pour supporter la nouvelle station CJBM de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 148               Nous aimerions rappeler au Conseil


que lors de la demande du 20 décembre 2006 de Radio Rimouski, le CRTC a donné dans sa décision une juste analyse de la radio communautaire de Rimouski, et je cite :

*Le Conseil n'est toutefois pas convaincu que la nouvelle station aura une incidence indue sur la station communautaire CKMN‑FM puisque les revenus publicitaires des stations de radio communautaire et les stations de radio commerciale proviennent généralement de sources différentes.+

LISTNUM 1 \l 149               Le Conseil ajoute que:

*Les radios communautaires ont également accès à d'autres sources de revenus, tels que les bingos, la contribution des membres et les dons qui ne sont pas accessibles aux radios commerciales.+

LISTNUM 1 \l 150               Je vous rappelle que monsieur Chartier a rendu public un portrait de la radiophonie communautaire du Québec citée dans notre demande sur le portrait démographie et économie de la Gaspésie produit par la firme Touché PHD.  Je cite :


*CJRG a connu une période difficile.  Les administrateurs ont été très prudents, ce qui a permis à CJRG d'accumuler une certaine réserve.+

LISTNUM 1 \l 151               Nous demandons donc au Conseil de nous donner les mêmes droits que la radio privée de Rimouski afin que notre entreprise obtienne toute la latitude nécessaire pour poursuivre le développement radiophonique de l'Est du Québec.

LISTNUM 1 \l 152               Nouveau service de l'information.  Avec l'implantation de CJBM Gaspé, nous misons sur un nouveau réseau d'information couvrant l'ensemble de la Gaspésie.  En fusionnant nos trois stations : CJNC, CFMV et CJBM nous venons de créer le seul réseau de l'information de l'Est du Québec qui profitera d'un journaliste dans chacune des stations : CJNC à Sainte‑Anne‑des‑Monts, CFMV à Chandler et CJBM à Gaspé.

LISTNUM 1 \l 153               Ces journalistes à temps plein seront appuyés sur l'ensemble du territoire par des pigistes à Port‑Daniel, Percé, Rivière‑au‑Renad, Murdochville et Grande‑Vallée.  Cette panoplie de collaborateurs est assistée par un lecteur de nouvelles qui livre l'information dans chacune de nos stations.


LISTNUM 1 \l 154               Grâce à ce réseau, nous diffuserons nos propres nouvelles locales, régionales, provinciales, nationales et internationales.

LISTNUM 1 \l 155               Advenant une réponse favorable du CRTC, nous diffuserons 24 heures sur 24 afin de diffuser les résultats sportifs de la soirée et nous aurons également de l'animation en direct de minuit à six heures du matin.  Nous serons la seule station de l'Est du Québec à être en onde 24 heures sur 24, ce qui est un très grand avantage pour les auditoires d'avoir une présence permanente.

LISTNUM 1 \l 156               Nous serons en étroit contact avec les activités qui se dérouleront en soirée et nous serons la seule station à diffuser en soirée et durant la nuit l'état des routes, la météo, les messages importants tout en accompagnant les travailleurs de soirée et de nuit de tout l'Est du Québec.

LISTNUM 1 \l 157               Nous en sommes à développer une radio avec le meilleur produit qui soit.  Nous nous adaptons présentement à une nouvelle technologie qui révolutionnera le monde de la radio.


LISTNUM 1 \l 158               Nous opérons présentement deux stations de radio avec neuf antennes de diffusion et nous réinvestissons continuellement nos profits dans le développement.  Selon nous, il est inadmissible qu'une communauté ne puisse avoir droit à un service radiophonique reflétant la réalité de la société d'aujourd'hui.

LISTNUM 1 \l 159               De son côté, n'ayant que quatre pour cent des parts de marché, la répétitrice de CHNC à Gaspé ne rejoint plus depuis longtemps la clientèle que nous voulons desservir.  La station CHNC située à plus de trois heures de route de Gaspé ne fait que rediffuser intégralement le signal venant de New Carlisle avec deux journalistes positionnés à Percé, à une heure de route de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 160               Nous estimons que la fermeture de la station CHGN‑AM à Gaspé en faveur d'une répétitrice de faible puissance basée seulement au centre‑ville de Gaspé, CHNC abandonne une fois de plus son marché en ne couvrant plus les secteurs de Cloridorme, Grande‑Vallée, Petite‑Vallée et Murdochville, ce qui laisse encore une fois toute la place, étant la station à couvrir dans son entier la MRC Côte‑de‑Gaspé.


LISTNUM 1 \l 161               De plus, nous nous engageons à déménager à Gaspé afin d'administrer la station pour qu'elle soit à l'image de notre organisation.  Présentement, nous avons une gérance à Sainte‑Anne‑des‑Monts et nous envisageons une gérance à la station de Chandler avec le directeur des programmes Jean‑François Proulx qui travaille depuis plus de quatre ans pour  notre organisation.  En demeurant à Gaspé, nous serons mieux positionnés régionalement afin de superviser les trois stations.


LISTNUM 1 \l 162               En considérant que CJRG est une entreprise communautaire sans but lucratif qui présente des surplus budgétaires et qu'elle a accès à des subventions gouvernementales; que CHNC abandonne le marché de la MRC Côte‑de‑Gaspé en fermant sa répétitrice CHGM, le signal ne couvrant plus Murdochville, Grande‑Vallée, Petite‑Vallée et Cloridorme avec, bien entendu, l'accord du Conseil, nous serions la seule radio à couvrir dans sa totalité la MRC de la Côte‑de‑Gaspé; que nous serions les seuls à diffuser l'information à toute la MRC Côte‑de‑Gaspé avec notre journaliste à Gaspé et nos pigistes à Rivière‑au‑Renard, Murdochville et Grande‑Vallée; que nous serions avec le service d'information de Gaspé le seul réseau d'information couvrant toute la Gaspésie, avec des journalistes basés à Sainte‑Anne‑des‑Monts, Chandler ainsi que des pigistes couvrant Percé et Port‑Daniel; que nous sommes à réinventer la radio avec une nouvelle technologie afin que les auditeurs puissent avoir le meilleur produit et qu'avec cette nouvelle technique il nous sera possible de contrer la radio XN ainsi que les canaux spécialisés, nous demandons au Conseil de faire confiance à nos 30 ans d'expérience en radio afin de relancer le média dans un marché qui a trop longtemps été mal desservi, d'autant plus que nous avons toujours très bien collaboré face aux exigences du Conseil.

LISTNUM 1 \l 163               Nous rappelons au Conseil que nous sommes la seule radio privée en Gaspésie et nous croyons fermement que nous sommes en droit de développer notre entreprise au même titre que n'importe quelle entreprise privée canadienne.

LISTNUM 1 \l 164               Vous trouverez en annexe des cartes de rayonnement, cartes de réalisation et nos prévisions et projets dans sa totalité.  Je vous invite à regarder notre carte.

LISTNUM 1 \l 165               À la première carte, vous retrouverez la couverture de la MRC du Rocher Percé qui entrera en opération le 18 décembre prochain.


LISTNUM 1 \l 166               À la deuxième page, vous avez ce qu'on a ouvert depuis 1974 et, avec le temps, couvert la MRC de la Haute‑Gaspésie qui s'étend de Les Méchins jusqu'à Grande‑Vallée.  C'est ce que la MRC de la Haute‑Gaspésie avec notre antenne à Sainte‑Anne‑des‑Monts, nous avons des répétitrices à Les Méchins, Marsoui, Mont‑Louis, Murdochville, Gros‑Morne, Grande‑Vallée et Cloridorme afin de couvrir cette partie du territoire.

LISTNUM 1 \l 167               Vous retrouvez dans la troisième carte la demande de Gaspé avec CJBM.

LISTNUM 1 \l 168               Dans la quatrième carte, vous avez la demande de Rivière‑au‑Renard.

LISTNUM 1 \l 169               Sur la cinquième carte, vous avez la réalisation de CJBM en contournant les antennes de Grande‑Vallée, Murdochville et Cloridorme pour qu'ils puissent capter le signal de Gaspé, avec des pigistes à Grande‑Vallée, Rivière‑au‑Renard, Murdochville et un journaliste à Gaspé, ce qui va nous donner cette couverture du territoire.

LISTNUM 1 \l 170               Comme cinquième carte, vous avez le réseau de CJMC, CFMV, et CJBM, ce qui est notre organisation future pour... avec des journalistes à CJMC, CJBM et CFMV.

LISTNUM 1 \l 171               Et vous avez, à la dernière page, la présentation de CHNC Gaspé, au centre‑ville de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 172               Oui, Monsieur?

LISTNUM 1 \l 173               LE PRÉSIDENT:  Vous avez complété votre présentation?

LISTNUM 1 \l 174               M. VALLÉE:  Oui.  Merci mesdames et messieurs les commissaire de m'avoir écouté ma demande au Conseil.


LISTNUM 1 \l 175               LE PRÉSIDENT: Parfait.  Je vais demander, maintenant, à mon collègue, monsieur Morin, de vous poser les premières questions.

LISTNUM 1 \l 176               M. VALLÉE:  Merci.

LISTNUM 1 \l 177               CONSEILLER MORIN:  Bonjour.

LISTNUM 1 \l 178               M. VALLÉE:  Bonjour, Monsieur Morin.

LISTNUM 1 \l 179               CONSEILLER MORIN:  Vous voulez vous attaquer au marché, disons, des plus jeunes et une des propositions que vous mettez de l'avant, c'est de favoriser les artistes émergeants.  Et vous placez la barre à 45 pour‑cent.  Quarante‑cinq pour‑cent, donc, de votre temps d'antenne, qui serait consacré aux artistes émergeants.

LISTNUM 1 \l 180               Est‑ce que vous avez d'autres exemples de radios qui auraient été aussi ambitieux, disons, dans leur proposition?

LISTNUM 1 \l 181               M. VALLÉE:  Présentement, à...  Parce que la demande que vous... a été faite par notre directeur musical Jean‑François Proulx, qui est très attentif à tout ce qui vient des nouveaux talents canadiens.

LISTNUM 1 \l 182               Et présentement, à Chandler, je lui avais demandé de sortir un rapport comme ça et nous nous alignons dans ce pourcentage.  Avec tous les nouveaux artistes émergeants, on a un suivi constant.


LISTNUM 1 \l 183               CONSEILLER MORIN:  Donc, vous pensiez que vous auriez (pardon!)...  Donc vous pensiez que vous auriez le bassin nécessaire, au niveau des artistes émergeants?

LISTNUM 1 \l 184               M. VALLÉE:  Excusez‑moi, j'ai 45 pour‑cent sur l'échelle canadienne.  Tous les autres...

LISTNUM 1 \l 185               CONSEILLER MORIN:  Oui, oui, bien sûr.  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 186               M. VALLÉE:  Oui, oui, oui.  D'accord.

LISTNUM 1 \l 187               CONSEILLER MORIN:  Oui, oui.  Absolument.

LISTNUM 1 \l 188               M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 189               CONSEILLER MORIN:  De langue française et de langue anglaise?

LISTNUM 1 \l 190               M. VALLÉE:  Oui... oui.

LISTNUM 1 \l 191               CONSEILLER MORIN:  Est‑ce que ‑‑

LISTNUM 1 \l 192               M. VALLÉE:  Concernant...  Je veux dire, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui composent et qui rentrent dans le marché habituellement, et puis, on...  je crois qu'on est une station qui rediffuse... qui diffuse continuellement.

LISTNUM 1 \l 193               CONSEILLER MORIN:  Mais ma question était :  Est‑ce qu'il y a d'autres stations, à votre connaissance, qui ont été aussi ambitieux?

LISTNUM 1 \l 194               M. VALLÉE:  Non...  Non, je ne crois pas.


LISTNUM 1 \l 195               CONSEILLER MORIN:  Non?  Et 45 pour‑cent, vous n'avez pas de noms à  nous donner, là, d'artistes émergeants?  Je regarde un peu... les artistes ‑‑

LISTNUM 1 \l 196               M. VALLÉE:  On n'avait produit une liste d'artistes émergeants, je crois?

LISTNUM 1 \l 197               CONSEILLER MORIN:  Oui.  Mais ça comprenait combien de noms?

LISTNUM 1 \l 198               M. VALLÉE: Je ne peux pas vous dire.  Malheureusement ‑‑

LISTNUM 1 \l 199               CONSEILLER MORIN:  Il me semble que ce n'est pas énorme, pour une programmation aussi importante et aussi favorable aux artistes émergeants.

LISTNUM 1 \l 1100              M. VALLÉE: Malheureusement, je n'ai pas le rapport sous la main.  C'est un rapport que j'avais demandé au directeur musical.

LISTNUM 1 \l 1101              CONSEILLER MORIN:  Qui n'est pas ici?

LISTNUM 1 \l 1102              M. VALLÉE:  Non.  Malheureusement, il n'est pas ici, non.


LISTNUM 1 \l 1103              CONSEILLER MORIN:  Vous affirmez dans...  Vous affirmez, dans le cadre de vos scénarios, que votre arrivée sur le marché va provoquer une hausse de 20 pour‑cent de l'écoute dans la région.  Et vous avez...  Dans votre présentation orale, vous avez démontré que finalement, la radio était laissée pour compte pour, notamment, au niveau de la population des 18 à 34 ans.

LISTNUM 1 \l 1104              Autrement dit, vous estimez que l'écoute moyenne va passer de 13.6 heures à 16.3 heures.  C'est une augmentation substantielle.  Comment vous expliquez que votre arrivée pourrait provoquer une hausse aussi substantielle de l'écoute dans la région?

LISTNUM 1 \l 1105              M. VALLÉE:  Suite à une analyse qu'on a fait faire, on arrive avec 75 pour‑cent de la clientèle qui...  Soixante‑quinze pour‑cent de la clientèle n'écoute pas CJRG, dans la clientèle cible qu'on a.

LISTNUM 1 \l 1106              On va aller récupérer des...  comme on disait, le marché dans des stations où les gens écoutent beaucoup de stations de l'extérieur.  On va aller chercher du Radio‑Canada et c'est ça, les marchés qui sont pour les jeunes.

LISTNUM 1 \l 1107              CONSEILLER MORIN:  Et en misant sur la...  Est‑ce que vous avez beaucoup de...?

LISTNUM 1 \l 1108              Je n'ai pas une très longue expérience au CRTC, mais ce que j'ai vu dans plusieurs applications jusqu'ici, c'est que généralement, on fait une enquête au niveau de la population cible, pour savoir un peu les goûts de la population, etc., sa capacité d'accueil pour différents formats musicaux.


LISTNUM 1 \l 1109              Est‑ce que vous avez fait ce genre d'enquête?  Est‑ce que vous avez sondé la population que vous voulez ‑‑

LISTNUM 1 \l 1110              M. VALLÉE:  Non, mais juste par écoute.  Juste avec l'écoute des deux stations que nous avons et la station que nous diffusons à Chandler avec le style de musique qu'on a, moi je considère qu'on a notre place à Gaspé, si je considère les autres stations qui sont là.  Juste par mon écoute et ma ‑‑

LISTNUM 1 \l 1111              CONSEILLER MORIN:  Mais cete...  Mais plus précisément, cette formule d'artiste émergeant, par exemple, est‑ce que vous avez tenté de la tester au niveau d'un sondage au niveau de la population?

LISTNUM 1 \l 1112              M. VALLÉE:  Mais c'est ce qu'on fait présentement à Chandler.  On a beaucoup d'artistes émergeants, beaucoup de gens qui commencent dans le métier.  On les lance, comprenez‑vous?

LISTNUM 1 \l 1113              CONSEILLER MORIN:  Quelle est la proportion à Chandler, d'artistes émergeants?

LISTNUM 1 \l 1114              M. VALLÉE:  Peut‑être 30 pour‑cent.

LISTNUM 1 \l 1115              CONSEILLER MORIN:  Trente pour‑cent?

LISTNUM 1 \l 1116              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1117              CONSEILLER MORIN:  Mais en ce qui concerne le marché que vous convoitez, ça n'a pas été quelque chose que vous avez trouvé le ‑‑


LISTNUM 1 \l 1118              M. VALLÉE:  Non, ce n'est pas quelque chose ‑‑

LISTNUM 1 \l 1119              CONSEILLER MORIN:  Vous savez qu'aujourd'hui l'internet est très important...  Je pense que vous avez innové, d'une certaine manière...  Est‑ce que c'est à cela que vous faites référence quand vous dites, dans votre présentation orale, que nous sommes à réinventer la radio avec une nouvelle technologie?

LISTNUM 1 \l 1120              M. VALLÉE:  Oui.  On dit qu'internet s'en vient avec une...  Quand on regarde les rapports internet, on a...  Nous autres, on a doublé, depuis deux mois, avec notre nouvelle technologie, avec notre nouvelle procédure.

LISTNUM 1 \l 1121              Internet est parti de 1 100, on est rendu à 2 400 personnes, par mois qui écoutent.  C'est plus que marginal, il y a à peu près 100, 150 personnes, 200 personnes qui écoutent par jour.

LISTNUM 1 \l 1122              Ce que j'en viens, à ça, c'est qu'avec les expériences qu'on a eues avec les animateurs qui sont passés, on peut développer maintenant, avec l'internet, justement, une radio presque en direct, avec une qualité d'animateurs qui... pour faire une émission qui est vraiment * écoutable +.  Ce qui veut dire ‑‑


LISTNUM 1 \l 1123              CONSEILLER MORIN:  Vous parlez d'animateurs de la région ou à l'extérieur de la région?

LISTNUM 1 \l 1124              M. VALLÉE:  Oui, relativement ‑‑  On peut avoir des animateurs de la région.  Également, il peut y avoir des émissions avec des gens de l'extérieur de la région qui sont en direct.

LISTNUM 1 \l 1125              Soit, on prend le procédé comme Comrex ou, par le temps qu'on peut en arriver avec une radio en direct avec internet, même avec un animateur de l'extérieur, pour avoir un produit qui est adapté aux besoins d'aujourd'hui.

LISTNUM 1 \l 1126              CONSEILLER MORIN:  Mais le développement de la technologie internet, pour vous, ça veut dire quoi?  Est‑ce que c'est d'importer des gens de l'extérieur, des présentateurs de l'extérieur, des animateurs de l'extérieur ou si c'est pour travailler avec la population de chez vous?

LISTNUM 1 \l 1127              M. VALLÉE:  Oui.  Vous savez...  C'est sûr que c'est pour travailler avec la population, autant chez nous...  On a l'opportunité, maintenant, d'avoir un outil qui peut faire travailler...


LISTNUM 1 \l 1128              Vous savez, avec le temps, il y a des réseaux où on va laisser tomber beaucoup de ces animateurs qui ont beaucoup d'expérience et qui (comment tu leur donnerais 1 000 $ par semaine), ne pourraient pas venir travailler en région parce qu'ils ont monté leur travail chez eux et puis ils ont leur famille et tout ça.

LISTNUM 1 \l 1129              Ça fait que maintenant, depuis deux mois, j'ai développé une nouvelle technologie qui peut...  On peut aller chercher des animateurs d'expérience en faisant du direct, une partie de la journée.  Je ne dis pas à tous les jours, mais dans les créneaux les plus importants.

LISTNUM 1 \l 1130              On peut avoir les demandes spéciales, les gens, les entrevues, tout se fait en direct, mais avec des gens d'expérience, pour ne pas avoir des...  Il y a des émissions qui peuvent commencer avec des animateurs pour la relève et tout ça, mais dans les créneaux les plus importants, on se doit d'avoir un animateur d'expérience pour tenir notre clientèle.

LISTNUM 1 \l 1131              Les radios s'en viennent avec les radios XM et les radios satellites.  Avec internet, on se doit de garder notre marché tout en  restant local, mais avec des animateurs qui sont d'expérience, qu'on ne pourrait pas avoir dans ce cas‑là.


LISTNUM 1 \l 1132              CONSEILLER MORIN:  Pour l'instant, est‑ce que vos animateurs d'expérience, c'est la majorité de vos animateurs qui sont à l'extérieur de la région?

LISTNUM 1 \l 1133              M. VALLÉE:  Non.  Non, non.  Non, non, non.

LISTNUM 1 \l 1134              CONSEILLER MORIN:  Est‑ce que vous pourriez me faire le portrait d'une journée à Chandler, par exemple?

LISTNUM 1 \l 1135              M. VALLÉE:  On a présentement un animateur qui est de l'extérieur, qui fait l'émission du matin en direct.  Nous avons Caroline Cyr, qui est à Chandler, et qui fait son émission de dix heures.  L'émission est transférée de dix heures à midi.  Elle est transférée à dix heures moins dix, à peu près.

LISTNUM 1 \l 1136              CONSEILLER MORIN:  Elle, elle est de Québec, je pense?

LISTNUM 1 \l 1137              M. VALLÉE:  Elle est à Québec, oui.

LISTNUM 1 \l 1138              CONSEILLER MORIN:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1139              M. VALLÉE:  Mais c'est une fille qui vient de déménager à Québec.  Elle était à Chandler, avant.

LISTNUM 1 \l 1140              En après‑midi, on a Jean‑François Proulx toute la journée, jusqu'à quatre heures.  Et il y a Bob Péloquin qui ‑‑

LISTNUM 1 \l 1141              CONSEILLER MORIN:  Qui lui, est de la région?


LISTNUM 1 \l 1142              M. VALLÉE:  Oui.  Il est de la région, oui...  Oui.

LISTNUM 1 \l 1143              CONSEILLER MORIN:  Et après cela?

LISTNUM 1 \l 1144              M. VALLÉE:  Et j'avais Bob Péloquin qui est sur * le retour +.

LISTNUM 1 \l 1145              CONSEILLER MORIN:  Qui lui, est de Sherbrooke?

LISTNUM 1 \l 1146              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1147              CONSEILLER MORIN:  Donc, ça fait trois sur quatre qui sont de l'extérieur?

LISTNUM 1 \l 1148              M. VALLÉE:  Oui.  Moi, je me dis que, si on veut offrir un produit de qualité, même les ventes ne sont...  On ne s'en est pas ressenti...  Vous savez?  Même les ventes ont continué à augmenter quand même.

LISTNUM 1 \l 1149              On a changé notre clientèle, la clientèle continue à nous écouter quand même, puis on a une nouvelle clientèle.  Si on dit qu'internet, même, a plus que doublé depuis deux mois avec cette nouvelle technologie, c'est parce qu'on met les personnes ressource.

LISTNUM 1 \l 1150              CONSEILLER MORIN: Et les gens apprécient que...?

LISTNUM 1 \l 1151              M. VALLÉE: Oui.  Oui, puis...

LISTNUM 1 \l 1152              CONSEILLER MORIN:  Et les annonceurs...?


LISTNUM 1 \l 1153              M. VALLÉE:  ... il est comme en direct, c'est un...  On peut se payer un gars de 15 ans d'expérience, qui a été (comme on peut dire) * tassé + par les grands réseaux.  Ces gars‑là sont disponibles, sur le marché.  Il ne peuvent pas déménager en région, mais avec notre nouvelle technologie, on parle à quelqu'un en direct le matin.

LISTNUM 1 \l 1154              Les voux de bonne fête, les nouvelles, les informations locales, tout est là.  Il s'agit juste d'avoir une collaboration avec le studio.  Les menus du jour... tout se fait.

LISTNUM 1 \l 1155              On a les demandes spéciales le matin, je peux vous expliquer un peu la technologie, mais c'est que les lignes sont transférées chez eux et ça sonne directement chez eux.  Lui, il le prend, il fait son enregistrement, et jamais...  Dans le temps que la pièce tourne, l'enregistrement est fait et tout de suite après, c'est rediffusé.

LISTNUM 1 \l 1156              CONSEILLER MORIN:  Hm‑hmm. Et la réaction de votre public est favorable?

LISTNUM 1 \l 1157              M. VALLÉE:  Oh!  Ils sont enchantés, oui.  C'est sûr qu'on avait un animateur, voilà deux mois, qui était de l'école de Québec, qui était l'image de monsieur Filion...

LISTNUM 1 \l 1158              CONSEILLER MORIN:  Mm‑hmm.


LISTNUM 1 \l 1159              M. VALLÉE: ... qui attirait beaucoup.  Alors en pleine émission, ce monsieur‑là nous a... s'est en allé.  Il a décidé, tu sais :  * choqué +.  Ça fait qu'il s'est en allé.  Il nous a laissé en plan avec une émission complète qu'il a fallu reproduire.

LISTNUM 1 \l 1160              Et on a engagé une personne sortant de l'école qui a encore * le même style que + et on a perdu deux semaines de notre temps avec un jeune étudiant qui n'avait pas la touche.  Tu sais, des fois on pense de... on étudie * à la Filion +, mais on arrive sur les marchés de la radio, puis on s'aperçoit que ce n'est pas cela du tout.

LISTNUM 1 \l 1161              Ça fait qu'on a pris...  Là, j'ai eu l'idée de prendre l'animateur, qui était Martin Bossé, l'après‑midi.  Il a dit :  * Je peux te faire du direct +.  Ça fait qu'on a fait une nouvelle...  C'est ça qu'on développe, là.  La nouvelle technologie de pouvoir aller chercher...

LISTNUM 1 \l 1162              Parce que lui, il s'est fait * tasser + par les réseaux...  Alors, le pouvoir d'aller chercher ces personnes‑là, puis faire du direct avec.


LISTNUM 1 \l 1163              On pourrait faire la même chose la nuit, à Gaspé, avec quelqu'un sur place.  On rediffuse, c'est‑à‑dire on transfère nos lignes de Sainte‑Anne‑des‑Monts et Chandler, afin de faire le réseau au complet et une personne de Gaspé pourrait animer dans les trois stations.  Mais...

LISTNUM 1 \l 1164              Oui, Monsieur?

LISTNUM 1 \l 1165              CONSEILLER MORIN:  La nuit, c'est important, mais ‑‑

LISTNUM 1 \l 1166              M. VALLÉE:  Oui... oui... oui.

LISTNUM 1 \l 1167              CONSEILLER MORIN:  Mais s'il arrive un gros événement, là, je ne sais pas, un accident quelconque, important pour la population, comment ‑‑

LISTNUM 1 \l 1168              M. VALLÉE:  Tout est prévu.  On a présentement quelqu'un à partir de 18 heures qui donne les résultats, justement, de trois ligues de hockey en direct.  De Rivière‑du‑Loup, tout le tour de la péninsule, nous avons trois ligues de hockey et ces résultats‑là sont donnés aux 15 minutes dans les deux stations de radio qu'on a.

LISTNUM 1 \l 1169              Cette personne‑là, on a envoyé un fax à la Sûreté du Québec, dans les hôpitaux et aux municipalités pour dire qu'à compter de 18 heures le soir, vous appelez à ce numéro‑là et automatiquement...

LISTNUM 1 \l 1170              Ça se fait automatique, on l'a fait, l'expérience.  Une route que...  L'autre fois on a traversé, la semaine passée, le parc de la Gaspésie était fermé.  On a téléphoné :  dix minutes après, c'était dans les deux stations.


LISTNUM 1 \l 1171              Alors, la personne, la nuit, de minuit à six heures du matin, qui sera basée possiblement à Gaspé, pourra animer dans les trois stations, pour faire du direct.  Les lignes seront transférées à Gaspé et la personne, s'il y a un bris ou quoi que ce soit à Sainte‑Anne‑des‑Monts ou à Chandler ou à Gaspé, bien les lignes sont transférées là et automatiquement ils en parlent.  Tout l'Est du Québec, peut avoir le suivi.

LISTNUM 1 \l 1172              CONSEILLER MORIN:  Donc, vous voulez faire un effort de cueillette sans précédent, dans la mesure où vous dites que vous serez le seul à être en opération 24 heures sur 24.  C'est bien ça?

LISTNUM 1 \l 1173              M. VALLÉE:  Oui...  Oui... oui, oui.  Bien, il y a peu de radios qui font 24 heures sur 24, je crois de Québec ‑‑

LISTNUM 1 \l 1174              CONSEILLER MORIN:  Dans votre région, il n'y en a pas?

LISTNUM 1 \l 1175              M. VALLÉE :  Non, non, non.  De Québec en ascendant, je ne crois pas qu'il y ait des...  Il y a des réseaux qui rediffusent un signal, mais des animateurs sur place?  Non, on n'a pas d'animateur sur place.


LISTNUM 1 \l 1176              CONSEILLER MORIN:  Alors, c'est paradoxal :  La nuit, pour des raisons d'urgence et tout ça, vous seriez desservis...?

LISTNUM 1 \l 1177              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1178              CONSEILLER MORIN:  Localement?

LISTNUM 1 \l 1179              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1180              CONSEILLER MORIN:  Au niveau du réseau d'information que vous voulez mettre sur pied?

LISTNUM 1 \l 1181              M. VALLÉE: Oui.

LISTNUM 1 \l 1182              CONSEILLER MORIN : Vous dites trois journalistes, si j'ai bien entendu?

LISTNUM 1 \l 1183              M. VALLÉE:  Oui...  oui.  Trois journalistes dans chacune des stations.  Pour la station de Chandler, qui va ouvrir le 18, on aura un pigiste à Percé et à Port‑Daniel comme dans la demande qu'on a eue, qu'on a été accordés l'année passée.

LISTNUM 1 \l 1184              Et également, on aura un pigiste à Rivière‑au‑Renard, à Grande‑Vallée et à Murdochville, avec un journaliste à Gaspé et un lecteur de nouvelles, qui fait la lecture des nouvelles dans toutes les stations.

LISTNUM 1 \l 1185              CONSEILLER MORIN:  Ça se trouve, des pigistes, à Grande‑Vallée?

LISTNUM 1 \l 1186              M. VALLÉE:  Oui, facilement.  Mais oui.

LISTNUM 1 \l 1187              CONSEILLER MORIN:  Oui?


LISTNUM 1 \l 1188              M. VALLÉE:  Oui.  Un pigiste...  Moi, je vois un pigiste, c'est quelqu'un... on en a aux sports.  C'est le gars qui sait tout dans la région, dans sa municipalité, une personne retraitée qui est là puis qui assiste à toutes les parties de hockey, qui assiste aux réunions de la ville.

LISTNUM 1 \l 1189              C'est facile à trouver, là.  Il y a toujours quelqu'un qui...  On lui donne un * jacket + de la station puis on le paie à la pige, puis c'est facile.

LISTNUM 1 \l 1190              CONSEILLER MORIN:  Et vous avez testé ça sur le terrain?  Vous avez des noms, et cetera?

LISTNUM 1 \l 1191              M. VALLÉE:  Oui, oui, c'est facile, ça.  Oui, c'est facile, ça.  On l'a déjà fait de toute façon.  On en a déjà.

LISTNUM 1 \l 1192              CONSEILLER MORIN:  Justement, en ce qui concerne l'information, vous annoncez six heures par semaine, hein?  Est‑ce que c'est de l'information pure, ça?  Des nouvelles pures ou si c'est des renseignements d'appoint, sur la météo, le sport, la circulation?

LISTNUM 1 \l 1193              M. VALLÉE: Non, non, non.  Non, à la radio, on reçoit beaucoup de communiqués différents.

LISTNUM 1 \l 1194              Moi, la radio, de puis nombre d'années, je dis aux journalistes :  * A moins d'avis contraire, que c'est important, très important. +


LISTNUM 1 \l 1195              Puis il faut dire... pour avoir une visibilité, parce que les maires des municipalités aiment bien avoir la radio locale de temps à autre.  Les régions sont grandes, si on prend une MRC au complet, alors, le jeune journaliste qui arrive veut couvrir tout le territoire.

LISTNUM 1 \l 1196              C'est impensable de prendre huit heures dans une journée ou quatre heures dans une journée pour aller faire une nouvelle de la MRC à l'autre bout du territoire.

LISTNUM 1 \l 1197              Alors, qu'est‑ce qu'il arrive, c'est que comme les journalistes qui vont dans, d'autres régions, le téléphone est là, puis il suit la nouvelle.  Après avoir lu le communiqué, il a le suivi de la nouvelle et il y a le reportage en ondes.

LISTNUM 1 \l 1198              Mais nos journalistes ne parcourent pas...  Sauf à Chandler, oui, on a une personne sur place qui fait la scène judiciaire et tout ça.

LISTNUM 1 \l 1199              CONSEILLER MORIN:  Mais ces six heures‑là...?

LISTNUM 1 \l 1200              M. VALLÉE:  Oui?

LISTNUM 1 \l 1201              CONSEILLER MORIN:  Elles seraient fabriquées par vos journalistes?

LISTNUM 1 \l 1202              M. VALLÉE:  Oui.


LISTNUM 1 \l 1203              CONSEILLER MORIN:  Puis ce serait vraiment de la nouvelle pure?

LISTNUM 1 \l 1204              M. VALLÉE:  Oui, de tout l'Est du Québec.

LISTNUM 1 \l 1205              CONSEILLER MORIN:  De la nouvelle...  Oui?

LISTNUM 1 \l 1206              M. VALLÉE:  Oui... oui.

LISTNUM 1 \l 1207              CONSEILLER MORIN:  Pas de météo, pas de sports...?

LISTNUM 1 \l 1208              M. VALLÉE:  Bien, il va y en avoir aussi.

LISTNUM 1 \l 1209              CONSEILLER MORIN:  Pardon?

LISTNUM 1 \l 1210              M. VALLÉE:  Il va y en avoir aussi, c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1211              CONSEILLER MORIN:  Mais dans les six heures?  Dans les six heures?

LISTNUM 1 \l 1212              M. VALLÉE:  Bien, on va les inclure dans les six heures, si vous voulez.

LISTNUM 1 \l 1213              CONSEILLER MORIN:  Il y aurait la météo?

LISTNUM 1 \l 1214              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1215              CONSEILLER MORIN:  Alors, si on enlève la météo, on est à combien?  Si on enlève le sport, on est à combien... du six heures dont vous parlez?


LISTNUM 1 \l 1216              M. VALLÉE:  Cinq heures...  On est à cinq heures, à peu près.

LISTNUM 1 \l 1217              CONSEILLER MORIN:  Cinq heures, ça ‑‑

LISTNUM 1 \l 1218              M. VALLÉE:  A peu près, parce que si vous considérez qu'on a un bulletin de sports le matin, l'après‑midi, on a tous les résultats sportifs en soirée également.

LISTNUM 1 \l 1219              CONSEILLER MORIN:  Alors, ça serait peut‑être plus bas que ça, en termes de nouvelles sur les conseil municipaux...

LISTNUM 1 \l 1220              M. VALLÉE:  Je ne crois pas. Je ne crois pas parce que l'information qu'on donne...  On suit, à l'heure actuelle toute l'information sur tous les marchés, dans différents...  Là, on a le marché de Chandler seulement.  C'est garanti que le journaliste, il va couvrir juste Chandler.

LISTNUM 1 \l 1221              Il n'est...  Parce que le style de radio que je fais, ce n'est pas de la radio où est‑ce qu'il se passe une nouvelle à Bonaventure ou à Gaspé...  Je me dis qu'on doit s'intéresser aux gens de Chandler, présentement.  Alors, les bulletins d'information sont peut‑être plus court à Chandler, ils ont moins... c'est‑à‑dire pas * plus court +, mais moins... positionnés à moins de municipalités.  Ils vont couvrir de Percé jusqu'aux abords de Chandler du côté Est à Newport.


LISTNUM 1 \l 1222              Tandis que le journaliste du côté Nord de la péninsule, lui, fait la MRC au complet et également l'extrême Est de l'autre MRC ou de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1223              CONSEILLER MORIN:  Donc, en termes de plage dédiée uniquement à l'information, hormis les sports et hormis la météo, on parle de quels chiffres pour un réseau, pour le premier réseau d'information de la Gaspésie avec trois journalistes permanents et...

LISTNUM 1 \l 1224              M. VALLÉE:  C'est cinq heures.

LISTNUM 1 \l 1225              CONSEILLER MORIN:  Pardon?

LISTNUM 1 \l 1226              M. VALLÉE:  Cinq heures.

LISTNUM 1 \l 1227              CONSEILLER MORIN:  Cinq heures?

LISTNUM 1 \l 1228              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1229              CONSEILLER MORIN:  D'informations?

LISTNUM 1 \l 1230              M. VALLÉE: Oui.

LISTNUM 1 \l 1231              CONSEILLER MORIN:  Donc, s'il y avait un accident majeur ‑‑

LISTNUM 1 \l 1232              M. VALLÉE:  Facilement.

LISTNUM 1 \l 1233              CONSEILLER MORIN:  ... on a l'assurance, la nuit en particulier...


LISTNUM 1 \l 1234              M. VALLÉE:   Oui...  Jour et nuit. Dans toutes nos stations et jour et nuit, parce que la station qui est en opération, ou la personne qui donne les sports, son numéro est à la Sûreté du Québec, comme je vous disais, à la Ville, dans les hôpitaux, pour les urgences.

LISTNUM 1 \l 1235              Puis c'est cette technologie‑là qu'avec le temps, qu'on va faire une radio qui est * écoutable +.  Moi, une radio avec des hésitations et des * Euh + et des... j'ai bien de la misère avec ça.  Moi, je veux avoir un professionnel, puis les professionnels, ils sont très durs à venir travailler en région.

LISTNUM 1 \l 1236              Puis là, maintenant, avec la nouvelle technologie, on peut le faire, puis ça ne dérange pas l'auditoire.  L'auditoire aime...  On fait les réveils, le matin.  Le gars, il n'est pas sur place, mais il fait les réveils, le matin, il appelle des gens.  Tu sais, ça passe une minute après.  Mais seulement, on a toujours une personne qu'on peut écouter sans qu'il y ait de bavure.

LISTNUM 1 \l 1237              Et également, on n'a pas d'animateur qui va nous sacrer là en pleine émission, qui va dire :  * Bye‑bye, moi je m'en vais. +

LISTNUM 1 \l 1238              CONSEILLER MORIN:  Est‑ce vous, avec ce réseau‑là, vos expériences passées, est‑ce que les synergies...  Vous pensez réaliser un certain nombre de synergies au point de vue administratif ou à...?


LISTNUM 1 \l 1239              M. VALLÉE:  Oui, ça, c'est facile aussi.  Avec le système qu'on a, on peut gérer, à l'heure actuelle, si vous parlez de...  Pour faire les * logs + musicaux, on a une personne attitrée aux * logs + musicaux et une personne qui est attitrée au routage.  On peut gérer quatre stations avec le routage.

LISTNUM 1 \l 1240              Présentement, à deux, ça se fait très facilement.  C'est présenté présentement à Chandler, où il y a une fille qui est attitrée à ça, en fin d'après‑midi pour les contrats de la journée.  Elle ferme ses contrats de la journée puis dans chacune des stations, c'est :  le * mix + se fait entre la musique et les commerciaux, et c'est très simple.  Ça prend...  Même pas une heure et c'est fait.

LISTNUM 1 \l 1241              CONSEILLER MORIN:  Et au développement au niveau du marché, du développement du marché commercial et tout?

LISTNUM 1 \l 1242              M. VALLÉE:  Parlez‑vous du marché de Gaspé?

LISTNUM 1 \l 1243              CONSEILLER MORIN: Oui, l'ensemble.  L'ensemble de la région que vous allez couvrir, de votre réseau.

LISTNUM 1 \l 1244              M. VALLÉE:  Oui.  Pour le marché publicitaire, vous dites?

LISTNUM 1 \l 1245              CONSEILLER MORIN:  Oui.


LISTNUM 1 \l 1246              M. VALLÉE:  Oui, c'est facile.  Parce que nous autres, présentement ‑‑

LISTNUM 1 \l 1247              CONSEILLER MORIN:   Est‑ce que ça...  C'est un levier, pour vous, d'avoir une ‑‑

LISTNUM 1 \l 1248              M. VALLÉE:  Gaspé?  Oui.

LISTNUM 1 \l 1249              CONSEILLER MORIN:   ... région aussi large?

LISTNUM 1 \l 1250              M. VALLÉE:  Oui. C'est sûr, tout l'Est du Québec. Parce que là, on s'en vient avec une station, je vous ai dit, adaptée à la clientèle d'aujourd'hui, avec les informations de la Gaspésie au complet, chacune des informations locales.  On a les suivis sportifs à tous les soirs en direct, on a des animateurs d'expérience.

LISTNUM 1 \l 1251              Les fins de semaine, on est sur place, on a des J.O. à Gaspé, on avait prévu de mettre un J.O. à Gaspé pour aller couvrir les informations qui se passent et les activités toute la fin de semaine.  Pour être là dans les trois stations de l'Est du Québec, 24 heures sur 24.

LISTNUM 1 \l 1252              CONSEILLER MORIN:  Dans votre demande, vous présentez... là j'ai pas les chiffres devant moi, mais des relevés escomptés qui sont plus bas que les stations existantes?

LISTNUM 1 \l 1253              M. VALLÉE:  Oui.


LISTNUM 1 \l 1254              CONSEILLER MORIN:  ... de Chandler et de Sainte‑Anne‑des‑Monts.  Est‑ce que vous pourriez expliquer ça?

LISTNUM 1 \l 1255              M. VALLÉE:  Oui.  Présentement, je m'occupe de la promotion et publicité pour les deux stations.  Et je récupère... on a un marché et on a des gens qui vont sur le terrain pour les commerçants et tout ça.

LISTNUM 1 \l 1256              Et Gaspé, vu qu'il y avait déjà une station là, nous autres ont est... on rentre tout ça dans notre marché, c'est plus facile.  Je pense que les chiffres qui sont avancés là, avec le national, sont conservateurs.

LISTNUM 1 \l 1257              CONSEILLER MORIN:  Conservateur?

LISTNUM 1 \l 1258              M. VALLÉE:  Oui.

LISTNUM 1 \l 1259              CONSEILLER MORIN:  Autrement dit, vous pensez que vous pourriez ramasser ou ratisser plus de revenus à Gaspé que ce que vous alléguez dans votre présentation?

LISTNUM 1 \l 1260              M. VALLÉE:  Avec le marché de Gaspé...  On a déjà une clientèle de Gaspé qui annonce à Chandler par notre style musical, peut aller rejoindre cette clientèle‑là.


LISTNUM 1 \l 1261              Automatiquement, c'est sûr qu'on aurait la clientèle des représentants nationaux.  Également, toutes les promotions qu'on y fait.  Il y a beaucoup de promotions qu'on fait de commandites, également de...  Surtout des commandites, puis notre base, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 1262              Et également, les nouvelles nationales...  Pardon!  Excusez‑moi!  * La publicité + nationale, qui amène, on avait dit, à peu près 150 000 $, 180 000 $.

LISTNUM 1 \l 1263              CONSEILLER MORIN:  Est‑ce que vous avez quand même ‑‑

LISTNUM 1 \l 1264              M. VALLÉE:  Tu sais que 18 000 $ par mois, c'est des sous, à aller chercher dans un marché, hein?

LISTNUM 1 \l 1265              CONSEILLER MORIN: 6 000 $...  De 6 000 $?

LISTNUM 1 \l 1266              M. VALLÉE:  Non, de quinze... de quinze à 18 000 $ par mois, là.

LISTNUM 1 \l 1267              CONSEILLER MORIN:  Quinze à 18 000 $?

LISTNUM 1 \l 1268              M. VALLÉE:  Tu sais, je trouve que c'est raisonnable.

LISTNUM 1 \l 1269              CONSEILLER MORIN: De qui vous allez...?  Où vous allez aller chercher ces revenus‑là?  De nouveaux annonceurs ou des... de la station existante ou des journaux?  C'est quoi, un peu?


LISTNUM 1 \l 1270              M. VALLÉE:  Bien, il y a un...  Oui, bien, il y a un peu de la station existante. Il y a les journaux, c'est sûr, de Quebecor, qui sont chargés de publicité.  Il y a également la représentation des gens aussi, qui... nos vendeurs, qui vont aller chez les commerçants.  Je veux dire...

LISTNUM 1 \l 1271              C'est :  il y a des gens qui ne sont pas capables dire non à...  Ils disent :  * Oui, oui, oui, oui, oui.  Oh! Oui. +  Ça fait qu'un deux...  Puis ça se fait comme ça, la vente de la publicité, je crois.  Avec un bon service qu'on va donner.

LISTNUM 1 \l 1272              CONSEILLER MORIN:  Est‑ce que vous pourriez nous donner une évaluation, même un peu grossière des revenus, auprès de qui vous allez aller chercher ces revenus‑là.

LISTNUM 1 \l 1273              M. VALLÉE:  Bien, Gaspé a deux centres d'achats, à l'heure actuelle.  Si vous prenez, comme en plus, qu'il y a des bases, le Tim Hortons est là, tu as Canadian Tire qui est là.  Il y a également, le marché de Gaspé, ou les annonceurs.

LISTNUM 1 \l 1274              Il ne faut pas oublier que nous serons la seule station à couvrir Petite‑Vallée, Grande‑Vallée, Murdochville et Cloridorme qui sont... qui sont tout de suite attirés par Gaspé.


LISTNUM 1 \l 1275              Alors un concessionnaire automobile, c'est sûrement avantageux d'annoncer chez nous.  Puis, en plus, il y a le marché de Chandler qui peut être, dépendant aussi si on veut lui vendre le marché de Chandler, qui couvre les deux parties qui sont intéressantes pour lui.

LISTNUM 1 \l 1276              Le marché de Sainte‑Anne‑des‑Monts intéressera moins le marché de Gaspé, mais Chandler, se déplace beaucoup aussi vers Gaspé, vu les deux gros centres d'achats qu'il y a là.  On peut facilement générer des profits dans les deux stations.  On le fait déjà à l'heure actuelle, parce qu'on a déjà des clients qui sont de Gaspé, et qui annoncent à Chandler, alors il serait facile pour nous autres de faire un combiné des deux stations....

LISTNUM 1 \l 1277              CONSEILLER MORIN:  Mais quelle est la partie qui viendrait de nouveaux annonceurs ou de nouvelles publicité dans les revenus?

LISTNUM 1 \l 1278              M. VALLÉE:  Excusez‑moi, je ne comprends pas votre question.

LISTNUM 1 \l 1279              CONSEILLER MORIN:  Les revenus que vous escomptez de la nouvelle station, quels sont les pourcentages de ces revenus‑là, qui proviendraient de nouveaux annonceurs ou de médias existants?

LISTNUM 1 \l 1280              M. VALLÉE:  Mais vous dites * de nouveaux annonceurs +...

LISTNUM 1 \l 1281              CONSEILLER MORIN:  Bien, le Canadian Tire, par exemple...


LISTNUM 1 \l 1282              M. VALLÉE:  Bien, oui.  Mais il y a des boutiques, il y a des commerces, il y a des commandites.  La commandite de l'horoscope, la commandite des nouvelles...

LISTNUM 1 \l 1283              CONSEILLER MORIN:  Mais votre vision du marché, c'est quoi, pour obtenir vos nouveaux revenus?  C'est beau de dire qu'ils vont être présents au rendez‑vous, mais dans quelle proportion ils vont être présents au rendez‑vous?

LISTNUM 1 \l 1284              Les nouveaux revenus seront générés par qui?  Est‑ce que vous avez une évaluation des revenus qui seraient...?  La provenance des nouveaux revenus que vous allez aller chercher.

LISTNUM 1 \l 1285              M. VALLÉE:  Je ne comprends...?

LISTNUM 1 \l 1286              CONSEILLER MORIN:  Bien, vous avez...  Vous connaissez votre marché?

LISTNUM 1 \l 1287              M. VALLÉE:  Oui, oui, c'est sûr.  Mais vous avez deux gros centres d'achat.  C'est sûr qu'en allant...  Forcément, comme le marché de Chandler et Sainte‑Anne‑des‑Monts, il va y avoir des...  Il y a des outils de travail de vente qui vont se faire automatiquement.  Et puis...  Excusez...  Ça va se faire automatiquement.  Je veux dire...

LISTNUM 1 \l 1288              LE PRÉSIDENT:  Monsieur Vallée?

LISTNUM 1 \l 1289              M. VALLÉE:  Oui?


LISTNUM 1 \l 1290              LE PRÉSIDENT:  Ce que monsieur monsieur veut savoir de vous...

LISTNUM 1 \l 1291              M. VALLÉE:  Oui?

LISTNUM 1 \l 1292              LE PRÉSIDENT:  Je veux dire, vous parlez des deux gros centres d'achats.  Ils sont probablement déjà en ondes, à la station de radio communautaire.  Il vous demande * des nouveaux annonceurs potentiels +.  Des boutiques, des commerces qui ne sont pas en ondes actuellement, à la station de Gaspé...

LISTNUM 1 \l 1293              M. VALLÉE:  Bien, ça va être dur pour moi‑‑

LISTNUM 1 \l 1294              LE PRÉSIDENT:  ... ou sur les ondes de CHNC.

LISTNUM 1 \l 1295              M. VALLÉE:  Non, non.  C'est dur pour moi de vous dire quel annonceur qui n'est pas en ondes présentement...

LISTNUM 1 \l 1296              LE PRÉSIDENT:  Non.  On ne vous demande pas des noms.  Mais vous nous dites que vous aurez des nouveaux annonceurs.  C'est quelle portion de vos revenus?  Vingt pour‑cent?  Quarante pour‑cent?  100 pour‑cent?


LISTNUM 1 \l 1297              M. VALLÉE:  Non. On peut mettre 20 pour‑cent, parce que si on considère toujours que Petite‑Vallée, Murdochville et Cloridorme sont un marché qui se déplace vers Gaspé, alors ça sera un outils de vente où on pourra aller chercher de nos annonceurs, alors 20 pour‑cent.

LISTNUM 1 \l 1298              LE PRÉSIDENT:  Parce que ce qu'on cherche à obtenir de vous, comme réponse, c'est :  de l'ensemble des revenus locaux que vous anticipez faire, quelle portion va venir de la station existante communautaire?

LISTNUM 1 \l 1299              Quelle portion va venir d'annonceurs qui, pour toutes sortes de motifs, sont dans les journaux... dans d'autres médias, mais ne sont pas à la radio.

LISTNUM 1 \l 1300              Et quelle...?  Troisième catégorie (et vous m'avez donné un chiffre de 20 pour‑cent...) de quelle autre...?  Quelle proportion d'annonceurs qui ne sont dans aucun média présentement, mais qui...  Parce qu'ils ne sont pas sollicités, parce que vous avez dit que les hebdos de Quebecor, c'est comme des catalogues et puis... donc, à un moment donné, il n'y a même plus assez de papier pour aller solliciter des nouveaux...


LISTNUM 1 \l 1301              C'est ce que j'ai compris.  Vous ne l'avez peut‑être pas dit comme ça, mais c'est ce que j'ai compris que vous nous disiez.  Donc...  on essaie donc de comprendre comment vous allez délimiter ce 100 pour‑cent de vos revenus que vous allez percevoir dans le marché de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1302              Puis, peut‑être qu'on peut ajouter, compte tenu des circonstances particulières, de la station de Chandler puis du rapatriement des réémettrices de Murdochville, Cloridorme et Grande‑Vallée, qu'est‑ce qui serait aussi des revenus qu'on pourrait qualifier * régionaux +?  Comment est‑ce qu'on peut arriver à 100 pour‑cent de vos revenus locaux?

LISTNUM 1 \l 1303              C'est une question, d'ailleurs, qui est dans le formulaire.  C'est une question qui a fait l'objet d'une lettre de lacune, d'une des questions de lacune, mais pour laquelle on n'a pas eu de réponse.

LISTNUM 1 \l 1304              M. VALLÉE: Okay.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 1305              LE PRÉSIDENT:  Écoutez, Monsieur Vallée...  On accepterait que vous déposiez une réponse par écrit...

LISTNUM 1 \l 1306              M. VALLÉE:  Oui.  Je pense que...

LISTNUM 1 \l 1307              LE PRÉSIDENT:  ... peut‑être dans les prochaines 24 heures ou...  Est‑ce que ça serait trop court?  Parce qu'il faut évidemment...

LISTNUM 1 \l 1308              M. VALLÉE:  Non, pas de problème.

LISTNUM 1 \l 1309              LE PRÉSIDENT:  D'accord.  Okay.

LISTNUM 1 \l 1310              M. VALLÉE:  Merci.


LISTNUM 1 \l 1311              CONSEILLER MORIN:  Comment pensez‑vous ouvrir de nouvelles stations, construire un nouvel émetteur alors que vous n'avez pas, semble‑t‑il, procédé à une modification technique qualifiée d'urgente à votre station de Chandler aux fins d'en augmenter la puissance?

LISTNUM 1 \l 1312              A l'époque, on disait que c'était dans le but d'offrir un meilleur service à la communauté...

LISTNUM 1 \l 1313              M. VALLÉE:  Monsieur, j'ai fait confiance à des gens de l'extérieur pour monter notre système qui nous a retardé et nous a coûté très cher.  On s'est fait arnaquer, en partie, ce qui a retardé toute l'histoire.  On a fallu...

LISTNUM 1 \l 1314              On a mis une tour à terre, on a reconstruit...  Ça a été assez pénible, merci.  Je suis le seul grand responsable de tout ça, de ce retard‑là.  Ce n'est pas...  C'est moi qui suis responsable, qui ai signé des ententes avec ces personnes‑là qui n'ont pas livré la marchandise à temps.


LISTNUM 1 \l 1315              Nous avions construit, l'été passé, une tour.  C'est toute l'histoire de tour, hein?  Nous avons construit, l'année passée une tour qui, quand les antennes sont arrivées, la structure de la tour...  Selon certains spécialistes, la structure de la tour était trop faible pour la grosseur des antennes.

LISTNUM 1 \l 1316              L'hiver est arrivé; au printemps on a recommencé.  Une firme a arrivé et a dit :  * Cette tour‑là ce n'est pas assez gros. +  On l'a mise à terre.  On a reconstruit une nouvelle tour avec des nouvelles installations, des nouvelles fondations et tout.

LISTNUM 1 \l 1317              Les messieurs d'Industrie Canada sont passés le mois passé et ils nous ont demandé un système de télémétrie.  Ils sont très, très, très exigeants depuis les derniers temps.  Ils nous demandent un système de télémétrie pour chaque émetteur qui... nos principaux émetteurs.  Il a fallu en commander un de la Californie.

LISTNUM 1 \l 1318              Présentement, ce matin, nous avons...  Bien, ils devait venir la semaine passée, puis je sais qu'avec la tempête, ils n'ont pas venu.  On a monsieur Gérard Gosselin de Québec, qui est sur place, ce matin, avec notre technicien, pour installer le système de télémétrie.  Et également, la deuxième fois que Monsieur, d'Industrie Canada est venu...  Bon, la première fois, c'était un disque qui nous... on pouvait tourner pendant...


LISTNUM 1 \l 1319              Là, ils ont décidé que c'était un système de liens STL que ça nous prenait.  Ça fait qu'il a fallu louer un système de liens STL pour rediffuser les deux stations en même temps.  Et messieurs Gosselin et Pelletier sont en train d'installer ça.

LISTNUM 1 \l 1320              J'ai pris rendez‑vous avec monsieur Bisson, on va le rappeler le 10 pour qu'il vienne mettre en ondes la station le 18 décembre prochain.

LISTNUM 1 \l 1321              Suite à ça, nous allons avoir un pigiste à Percé et nous allons avoir un pigiste à Port‑Daniel.  Les démarches sont faites, pour ça. Mais avant ça, je n'avais pas besoin de...  Tu sais?  C'est sûr que les travaux ont été retardés.  Je suis le grand responsable de ça, c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1322              CONSEILLER MORIN:  On est ici pour examiner votre demande.  Et je vois que des intervenants en votre faveur...  Il y a beaucoup d'opposants, mais il n'y a pas d'intervenants en votre faveur.  Comment vous expliquez ça?

LISTNUM 1 \l 1323              M. VALLÉE:  Bon, écoutez... Des intervenants en notre faveur...  Moi, plus un individualiste, je crois que le marché est là.


LISTNUM 1 \l 1324              Je ne crois pas que les intervenants, les...  Le marché, il existe présentement, si on parle * publicitaire +.  Je ne crois pas que des intervenants puissent changer grand' chose dans ce que...  C'est sûr qu'on a eu des interventions et c'est tout à fait normal.

LISTNUM 1 \l 1325              Mais les intervenants sont des associations qui ne font que passer.  Les radios restent.  Depuis 30 ans que je fais de la radio et j'ai vu bien des maires passer, j'ai vu bien des députés passer, mais ils ne sont là que pour passer, eux autres.  Les radios sont là pour rester et se développer.

LISTNUM 1 \l 1326              CONSEILLER MORIN : Mais c'est quand même avec tout ce monde là que vous allez travailler...

LISTNUM 1 \l 1327              M. VALLÉE : En partie, peut‑être trois mois, peut‑être un an.

LISTNUM 1 \l 1328              CONSEILLER MORIN : ...que vous pourriez travailler éventuellement si le Conseil décidait de l'octroi d'une licence.

LISTNUM 1 \l 1329              M. VALLÉE : Oui.  Oui.  Mais j'aime mieux prouver à ces gens là ce que je suis capable de faire que de dire, bien, on va aller s'installer chez vous, et puis on va... t'sais.

LISTNUM 1 \l 1330              CONSEILLER MORIN : Vous n'avez pas senti le besoin de...

LISTNUM 1 \l 1331              M. VALLÉE : Non.  Non.

LISTNUM 1 \l 1332              CONSEILLER MORIN : ...de les solliciter, de leur présenter votre projet?


LISTNUM 1 \l 1333              M. VALLÉE : Non.  Moi, j'ai un projet qui est rentable pour la station.  La vision de couvrir l'est du Québec, je l'ai.  Ça fait 30 ans que je construis des stations, des antennes et tout.  Si je présente un dossier à un président quelconque d'association, il est dépassé par les événements, il va dire, oui, oui.  Bon, t'sais.

LISTNUM 1 \l 1334              On l'a déjà fait, par exemple, pour Chandler, oui.  Mais pour Gaspé, non, je ne l'ai pas fait.  Puis c'est sûr que j'ai des oppositions.  C'est comme une partie de hockey, hein!  Il faut jouer ensemble.  On ne peut pas être tout seul pour jouer au hockey.

LISTNUM 1 \l 1335              Puis la demande aussi au CRTC, il ne faut pas oublier quelque chose, Monsieur Morin.  C'est comme une partie de chasse, hein!  Ça, c'est juste du papier là.  C'est quand on met un orignal à terre, puis il faut le sortir du bois, puis le débiter, c'est là que le trouble commence.  C'est là qu'il faut rentrer dans le jeu.  Ça, c'est juste du papier, ça.

LISTNUM 1 \l 1336              CONSEILLER MORIN : Il semble qu'il y ait une embolie au niveau de l'ensemble de la conjoncture économique en Gaspésie, particulièrement en Gaspé avec le développement de l'industrie éolienne, notamment.


LISTNUM 1 \l 1337              Comment vous voyez ça?  Est‑ce que c'est l'affaire d'un an ou vous voyez ça plus à long terme?

LISTNUM 1 \l 1338              M. VALLÉE : Le développement des éoliennes, ça commence, c'est un début.  De toute façon, il y a d'autres choses ici.  Il n'y a pas seulement les éoliennes.  La grosse usine est là.

LISTNUM 1 \l 1339              Moi là, ce que j'ai appris dans les 30 ans, j'ai appris à gérer la décroissance.  Pour moi, ça été simple comme bonjour de fermer la clé quand c'était le temps et de la rouvrir quand c'est le temps.

LISTNUM 1 \l 1340              A Sainte‑Anne‑des‑Monts en Haute Gaspésie, j'ai fermé la clé durant longtemps.  Chandler, on avait un espoir en s'installant là.  J'ai fermé la clé à Chandler parce que la situation économique, en attendant, elle est difficile, mais on réussit tant bien que mal à tirer de très bons profits de nos deux stations.

LISTNUM 1 \l 1341              Alors, pour Gaspé, avec le marché économique qu'il y a à Gaspé, c'est sûr qu'il existe une station présente sur place, mais avec le nouveau créneau qu'on va aller chercher, je suis sûr et certain qu'on peut développer un marché d'une radio qui n'existe pas en donnant un service 24 heures sur 24 à tout l'est du Québec.


LISTNUM 1 \l 1342              CONSEILLER MORIN : Vous avez fourni une liste d'organismes du Grand Gaspé...

LISTNUM 1 \l 1343              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1344              CONSEILLER MORIN : ...qui seraient susceptibles de recevoir les montants excédentaires du DCC là, le contenu canadien.

LISTNUM 1 \l 1345              En parcourant cette liste là, telle que le Comité folklorique de Rivière‑au‑Nord, l'École de Cirque de Gaspé...

LISTNUM 1 \l 1346              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1347              CONSEILLER MORIN : ...ou la Fête du Quartier...

LISTNUM 1 \l 1348              M. VALLÉE : Mm‑hmm.

LISTNUM 1 \l 1349              CONSEILLER MORIN : ...ça ne semble pas être des activités admissibles au titre du DCC.

LISTNUM 1 \l 1350              Est‑ce que vous avez une nouvelle liste ou est‑ce qu'on pourrait s'assurer que les organismes qui recevront des argents de votre part satisferont aux critères du Conseil en tant que parties...

LISTNUM 1 \l 1351              M. VALLÉE : Moi, cette liste m'a été fournie par les Loisirs de Gaspé.  Si cette liste là n'est pas valide, on va en faire une autre.


LISTNUM 1 \l 1352              Présentement, on en a encore.  Cette semaine, on avait une école pour les jeunes à Sainte‑Anne‑des‑Monts.  On a remis un chèque.  On en a un autre à Chandler.  Ce sera facile.

LISTNUM 1 \l 1353              Mais je peux... est‑ce que je peux ouvrir une parenthèse sur les DCC?

LISTNUM 1 \l 1354              On a beaucoup de misère à faire un suivi pour pouvoir payer ces DCC là.  Il y a une personne qui nous a appelés.  On est en retard pour cette année ou l'année passée.  On n'a pas eu de suivi.  La personne était à contrat.  J'ai rappelé l'autre personne, et puis, on s'est perdu là‑dedans.  Il n'y a pas de facturation.  Vous savez, une compagnie là, ça prend une facture, ça prend quelque chose.

LISTNUM 1 \l 1355              Là, il y a une coupure en quelque part qui se fait, où on a de la difficulté ‑‑ en tout cas, pour moi là ‑‑ à pouvoir remettre le montant d'argent.  J'ai beau dire :  Regardes, j'ai cette personne là.  Si... parce que le retard que j'ai pris, est‑ce que je le donne à un organisme présentement?  Mettons, si je dois $1 200, je dois payer ça.  Je n'ai pas eu de nouvelles, parce que j'aimerais que...

LISTNUM 1 \l 1356              LE PRÉSIDENT : Pas de nouvelles de qui?


LISTNUM 1 \l 1357              M. VALLÉE : De la personne qui était à contrat.  Depuis l'année passée là, je n'ai pas eu de nouvelles, t'sais.  Puis là, il y a une autre personne qui m'a rappelé, puis on s'est reperdu.  Je travaille continuellement.

LISTNUM 1 \l 1358              Ça fait qu'on n'a pas de suivi, dire, regardes, vous devez ça, une facture, quelque chose, t'sais.  On a un petit e‑mail de temps en temps là, puis on se perd là‑dedans là, t'sais.

LISTNUM 1 \l 1359              Un meilleur suivi plus... parce que moi, je suis prêt à les payer.  Mais la dernière question que j'ai demandée, est‑ce que je peux la payer à un organisme pour cette... c'est‑à‑dire à plusieurs organismes de cette année?  Le $1 200, je vais le diviser en trois organismes pour cette année.  Il m'a dit : Je vous reviens là‑dessus.  Je n'ai pas eu de nouvelles.  Puis ce monsieur là est à contrat, puis je ne sais plus son nom, je n'ai plus rien, malheureusement.  Mais on est prêt à payer ça, faire un chèque.  T'sais, c'est normal.

LISTNUM 1 \l 1360              Mais si vos organismes de Gaspé, ça ne fait pas, le personnel du CRTC va nous le dire, puis on va faire les chèques aux bonnes personnes.  Moi, c'est cette liste là que Gaspé m'a fournie pour l'année.

LISTNUM 1 \l 1361              CONSEILLER MORIN : Bien merci, c'est tout pour moi.

LISTNUM 1 \l 1362              LE PRÉSIDENT : Monsieur Vallée...


LISTNUM 1 \l 1363              M. VALLÉE : Oui, Monsieur.

LISTNUM 1 \l 1364              LE PRÉSIDENT : ...il y en a un organisme, hein, qui s'appelle MUSICACTION, puis eux, ils vont vous envoyer une facture, puis vous allez l'avoir à toutes les années.

LISTNUM 1 \l 1365              M. VALLÉE : Oui, je comprends, mais je suis bien prêt à payer les organismes de la région avant, puis de donner la différence à MUSICACTION.

LISTNUM 1 \l 1366              Je comprends le principe, t'sais, mais moi, envoyer $500 à MUSICACTION quand je peux en donner $300 ou $400 à un organisme de la région, c'est ça que je voulais faire.  J'ai dit : Bon bien, est‑ce que je peux payer au moins cette année pour toutes les autres années, parce qu'on s'était perdu.

LISTNUM 1 \l 1367              LE PRÉSIDENT : C'est parce que vous me donnez l'impression que vous êtes peut‑être un commerçant à succès, mais que votre implication locale est minimaliste.

LISTNUM 1 \l 1368              M. VALLÉE : Bien non, arrêtez ça là.

LISTNUM 1 \l 1369              LE PRÉSIDENT : Parce que, normalement, quelqu'un qui est...

LISTNUM 1 \l 1370              M. VALLÉE : On ne pourrait pas faire de la radio, impliqué dans des régions comme ça si...


LISTNUM 1 \l 1371              LE PRÉSIDENT : Ça peut être votre personnel, pas nécessairement vous.  Je parle de vous là, Jacques Vallée.

LISTNUM 1 \l 1372              M. VALLÉE : Répétez‑moi ça, s'il vous plaît.

LISTNUM 1 \l 1373              LE PRÉSIDENT : J'ai dit : Vous m'apparaissez ne pas connaître les organismes culturels de votre région, et puis donc, pas savoir avec qui vous transigez.  Moi, j'ai été dans ce domaine d'activités là une bonne partie de ma vie, dans des grosses entreprises, puis qui ont de grosses stations de radio et de petites stations de radio, et nos gens connaissaient tout le monde.  Ils savaient... ce n'était pas compliqué.  Est‑ce qu'on peut nous donner des organismes à qui on peut envoyer, et puis il y avait toujours une liste.

LISTNUM 1 \l 1374              M. VALLÉE : Bien oui, mais je vous donne la liste de Gaspé qui m'a été fournie.  Moi, les organismes de Gaspé, je ne suis pas installé là, moi là, t'sais.

LISTNUM 1 \l 1375              LE PRÉSIDENT : Non, non, mais vous m'avez dit que vous aviez du retard.  Ce n'est certainement pas pour Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1376              M. VALLÉE : On s'est perdu dans cette histoire là.

LISTNUM 1 \l 1377              LE PRÉSIDENT : Le retard que vous me dites, vous devez $1 200 là.


LISTNUM 1 \l 1378              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1379              LE PRÉSIDENT : C'est soit pour Chandler, soit pour Sainte‑Anne‑des‑Monts, hein?

LISTNUM 1 \l 1380              M. VALLÉE : C'est les deux, oui.

LISTNUM 1 \l 1381              LE PRÉSIDENT : Bien, c'est pour les deux.

LISTNUM 1 \l 1382              M. VALLÉE : Mais je vous l'ai dit pourquoi.  On s'est perdu, et écoutez, ce n'est pas à $1 200 près là.  Je suis prêt à le donner à un organisme de Sainte‑Anne‑des‑Monts et Chandler.  C'est ça que j'attends.  Je vous dis que ça été mal fait.  Le gars qui était à contrat, je n'ai plus eu de nouvelles.  C'est pour ça que je vous dis que je n'ai pas payé.

LISTNUM 1 \l 1383              LE PRÉSIDENT : Espérons que les organisateurs communautaires et culturels de Chandler et de Sainte‑Anne‑des‑Monts vous entendent, et puis qu'ils frappent à votre porte dès demain matin.

LISTNUM 1 \l 1384              M. VALLÉE : Je suis en étroit contact avec ces organismes là.  Même, je leur ai dit : Je vais vous payer un montant d'argent.  J'attends de régler ça.  J'ai Gospel de Sainte‑Anne‑des‑Monts.  Il y a le Centre de musique de Ste‑Anne, également, pour les jeunes.  Je les connais.  A Chandler, également, on les connaît là.


LISTNUM 1 \l 1385              Mais à Gaspé, il faut dire que c'est sûr que je ne connais pas le marché, mais j'ai demandé une liste.

LISTNUM 1 \l 1386              LE PRÉSIDENT : Oui, oui.  Ça, j'ai compris votre réponse.

LISTNUM 1 \l 1387              M. VALLÉE : D'accord.

LISTNUM 1 \l 1388              LE PRÉSIDENT : Écoutez, je vais revenir sur certaines des questions que monsieur Morin vous a posées, et j'en aurai d'autres moi‑même.

LISTNUM 1 \l 1389              Premièrement, on a parlé au tout début de talent émergent, et vous nous avez avancé des hypothèses là.  Cependant, pour toute sorte de motifs qui découlent de l'étude par le Conseil, au moment où on se parle, on en n'a pas de définition de talent émergent.  Donc, c'est entreprise par entreprise qui nous définissent leur notion de talent émergent.

LISTNUM 1 \l 1390              Pour votre groupe, c'est quoi un talent émergent?

LISTNUM 1 \l 1391              M. VALLÉE : C'est tout le nouveau talent qui revient au Canada, qui commence dans la chanson.

LISTNUM 1 \l 1392              LE PRÉSIDENT : Qui est à son premier disque, parce qu'il peut y avoir...

LISTNUM 1 \l 1393              M. VALLÉE : Non, il peut avoir plusieurs disques là.  Ça peut durer un certain temps un émergent là.  Ce n'est pas juste une pièce.


LISTNUM 1 \l 1394              Il y a même des groupes qu'on a été cherché à Montréal.  Le nouveau groupe là qui tourne là, l'animateur est allé le cherche, puis il s'est occupé lui‑même pour le mettre en ondes.  On est une des premières stations à le faire tourner, Tricot Machine, justement.

LISTNUM 1 \l 1395              C'est qu'on a une personne attitrée... la musique, c'est important.  Si on n'a pas de bon produit... le produit là en radio, ce n'est pas compliqué : une bonne musique, une bonne publicité pour que ton commanditaire soit satisfait, puis des bonnes interventions en ondes.  Avec ça, tu as de la radio pour faire un bon chemin.

LISTNUM 1 \l 1396              Si tu n'as pas de bonne musique, tu ne suis pas le courant de ce qui se passe présentement, si tu as des animateurs qui sont so‑so, puis de la publicité qui est so‑so, bien, tu n'iras pas loin.  Tu ne feras pas de business.  Tu ne développeras pas.

LISTNUM 1 \l 1397              LE PRÉSIDENT : On va recouper un peu de ces questions là dans quelques instants.

LISTNUM 1 \l 1398              Un peu plus tôt, vous nous avez dit quand on a parlé de l'information que vous en auriez à peu près cinq heures par semaine.


LISTNUM 1 \l 1399              Pouvez‑vous me faire une distribution entre la portion qui sera information locale par rapport à ce qui est régional, par rapport à ce qui est national et international?

LISTNUM 1 \l 1400              Par régional là, prenons le cas... puis je parle de Gaspé là.  Je ne parle pas de Chandler, puis Sainte‑Anne‑des‑Monts.  Vous les avez vos permis.  Mais par régional, je vais y inclure, pour les fins de la discussion, Murdochville, Grande‑Vallée, puis Cloridorme, qui seraient rattachés.

LISTNUM 1 \l 1401              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1402              LE PRÉSIDENT : Ils ne sont pas... ce n'est pas le marché local de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1403              Donc, comment est‑ce que c'est... quelle sorte de distribution...

LISTNUM 1 \l 1404              M. VALLÉE : Les bulletins d'information régionale commencent à 6 h 00 le matin par un lecteur de nouvelles des trois stations.  Le journaliste en base à Gaspé revient en ondes à 7 h 00 moins quart et aux demi‑heures avec l'animation du matin.  Et à toutes les heures, on a un bulletin d'information locale, et le régional qui suit.

LISTNUM 1 \l 1405              Les fins de semaine, on a le suivi des bulletins d'information.

LISTNUM 1 \l 1406              LE PRÉSIDENT : Et le bulletin de nouvelles, en moyenne, a quelle durée?

LISTNUM 1 \l 1407              M. VALLÉE : De cinq à sept minutes.


LISTNUM 1 \l 1408              LE PRÉSIDENT : Cinq à sept minutes à l'heure?

LISTNUM 1 \l 1409              M. VALLÉE : Oui.  Le local à Chandler, il est présentement...  Si vous parlez de Gaspé, il va être plus court.

LISTNUM 1 \l 1410              LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 1411              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1412              LE PRÉSIDENT : A Gaspé, il va être plus court?

LISTNUM 1 \l 1413              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1414              LE PRÉSIDENT : Cinq heures, c'est généreux en tout cas.  Les stations de Montréal ne font pas cinq heures de nouvelles par semaine, je peux vous dire ça.  Mais les circonstances de Gaspé font peut‑être qu'il y a suffisamment d'information.

LISTNUM 1 \l 1415              M. VALLÉE : Bien, si vous prenez les nouvelles régionales, les nouvelles nationales et internationales, les bulletins, si vous prenez l'information locale et le suivi information, puis toute l'information sportive de soirée.


LISTNUM 1 \l 1416              LE PRÉSIDENT : Mais là, on s'est entendu tantôt pour dire que du six heures, on en retranchait une heure pour enlever le sport, pour enlever la météo, puis les conditions routières.  Donc, je m'en tiens à ce qu'on appelle dans le jargon les nouvelles locales, régionales, nationales et internationales.

LISTNUM 1 \l 1417              De toute façon, l'international... on va commencer à l'inverse.  L'international, comment les chiffres...

LISTNUM 1 \l 1418              M. VALLÉE : C'est minime.

LISTNUM 1 \l 1419              LE PRÉSIDENT : Oui.  Mais êtes‑vous affilié à un service d'information comme la Presse canadienne ou vous allez les chercher dans les journaux ou sur l'internet?

LISTNUM 1 \l 1420              M. VALLÉE : Sur l'internet.

LISTNUM 1 \l 1421              LE PRÉSIDENT : Sur l'internet?

LISTNUM 1 \l 1422              M. VALLÉE : Les nouvelles du matin surtout, oui.

LISTNUM 1 \l 1423              LE PRÉSIDENT : Avez‑vous des systèmes de contre‑vérification ou bien si c'est publié sur Cyberpresse ou bien c'est...

LISTNUM 1 \l 1424              M. VALLÉE : Sur Cyberpresse.

LISTNUM 1 \l 1425              LE PRÉSIDENT : C'est acquis, vous ne faites pas de contre‑vérification?

LISTNUM 1 \l 1426              M. VALLÉE : Non, c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1427              LE PRÉSIDENT : Bon.

LISTNUM 1 \l 1428              Le national, vous procédez comment?

LISTNUM 1 \l 1429              M. VALLÉE : C'est la même chose.

LISTNUM 1 \l 1430              LE PRÉSIDENT : C'est la même chose.


LISTNUM 1 \l 1431              Le régional, vous procédez comment?

LISTNUM 1 \l 1432              M. VALLÉE : Bon bien, le régional, on a chacun...

LISTNUM 1 \l 1433              LE PRÉSIDENT : Parce que vous m'avez dit que votre journaliste était en studio...

LISTNUM 1 \l 1434              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1435              LE PRÉSIDENT : ...et que vous receviez des communiqués de presse; c'est ça?

LISTNUM 1 \l 1436              M. VALLÉE : Oui.  Mais il téléphone aussi aux organismes, qu'est‑ce qui se passe, t'sais, c'est sûr.  Chacun des journalistes dans chacune des stations couvre son marché de l'information.  Il fait son suivi avec des entrevues des personnes responsables.  Ça se passe de même présentement.

LISTNUM 1 \l 1437              LE PRÉSIDENT : Maintenant, j'ai vu que vous aviez des sites internet...

LISTNUM 1 \l 1438              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1439              LE PRÉSIDENT : ...et vous aviez de l'information aussi sur vos sites internet.

LISTNUM 1 \l 1440              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1441              LE PRÉSIDENT : C'est les mêmes journalistes qui font l'information sur l'internet?

LISTNUM 1 \l 1442              M. VALLÉE : Ils font une copie, oui.

LISTNUM 1 \l 1443              LE PRÉSIDENT : Huh?

LISTNUM 1 \l 1444              M. VALLÉE : Ils font la copie.


LISTNUM 1 \l 1445              LE PRÉSIDENT : Ils font du copier‑coller?

LISTNUM 1 \l 1446              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1447              LE PRÉSIDENT : Et ça, c'est une personne qui fait ça par station?

LISTNUM 1 \l 1448              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1449              LE PRÉSIDENT : Et...

LISTNUM 1 \l 1450              M. VALLÉE : C'est la personne responsable...

LISTNUM 1 \l 1451              LE PRÉSIDENT : Et dans le cas de Gaspé, il va en faire cinq heures par semaine?

LISTNUM 1 \l 1452              M. VALLÉE : La personne de Gaspé va redistribuer l'information sur l'internet, oui.

LISTNUM 1 \l 1453              LE PRÉSIDENT : Sur l'internet?

LISTNUM 1 \l 1454              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1455              LE PRÉSIDENT : J'espère que vous l'attachez après son bureau pour pas qu'il se sauve, parce que c'est beaucoup de travail.

LISTNUM 1 \l 1456              M. VALLÉE : C'est beaucoup.

LISTNUM 1 \l 1457              LE PRÉSIDENT : C'est beaucoup de travail pour un seul individu.  Pas d'après vous?


LISTNUM 1 \l 1458              M. VALLÉE : Bien, si mes calculs ne sont pas bons ou peut‑être ils sont exagérés, mais un animateur qui rentre avec l'information qui se fait, ils ont toujours eu un journaliste pour faire le travail dans chacune des stations, puis ça se fait très bien.

LISTNUM 1 \l 1459              LE PRÉSIDENT : Non, mais vous nous avez dit que votre station était une station qui jouait beaucoup sur les opinions aussi.  Donc, vos journalistes alimentent le secteur des opinions?

LISTNUM 1 \l 1460              M. VALLÉE : Un journaliste et l'animateur du matin également.

LISTNUM 1 \l 1461              LE PRÉSIDENT : Est aussi animateur le matin?

LISTNUM 1 \l 1462              M. VALLÉE : Non, non.  Non, non, non.  L'animateur du matin et un journaliste...

LISTNUM 1 \l 1463              LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 1464              M. VALLÉE : ...qui alimente... l'animateur du matin a les entrevues également avec les personnes responsables.

LISTNUM 1 \l 1465              LE PRÉSIDENT : O.K.  Et à votre avis, son volume de travail est satisfaisant et bien distribué?

LISTNUM 1 \l 1466              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1467              LE PRÉSIDENT : Puis vous avez dit qu'il y en avait en fin de semaine de l'information.  Il est couvert comment?


LISTNUM 1 \l 1468              M. VALLÉE : Bien, les personnes qui sont présentement... qui sont en poste en direct là couvrent l'information qui se passe en général et le suivi de l'information de la semaine.

LISTNUM 1 \l 1469              LE PRÉSIDENT : Il fait le suivi de l'information de la semaine?

LISTNUM 1 \l 1470              M. VALLÉE : Oui, en fin de semaine, il y a eu telle chose.

LISTNUM 1 \l 1471              LE PRÉSIDENT : Et ça, c'est l'animateur en direct?

LISTNUM 1 \l 1472              M. VALLÉE : En devoir, c'est ça, oui.

LISTNUM 1 \l 1473              LE PRÉSIDENT : En devoir.

LISTNUM 1 \l 1474              M. VALLÉE : En direct, oui.

LISTNUM 1 \l 1475              LE PRÉSIDENT : C'est ça.  Maintenant, s'il y a un événement majeur un samedi à Gaspé...

LISTNUM 1 \l 1476              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1477              LE PRÉSIDENT : ...il va le savoir comment l'animateur qui est en direct?

LISTNUM 1 \l 1478              M. VALLÉE : Quel événement majeur, comme...?

LISTNUM 1 \l 1479              LE PRÉSIDENT : Bien, on va commencer par un fait divers.

LISTNUM 1 \l 1480              M. VALLÉE : O.K.  D'accord.  On va être renseigné d'avance.  Si vous avez un spectacle ou activité quelconque...

LISTNUM 1 \l 1481              LE PRÉSIDENT : Mais ce n'est pas un fait divers, ça.


LISTNUM 1 \l 1482              M. VALLÉE : Non.  O.K.

LISTNUM 1 \l 1483              LE PRÉSIDENT : Un fait divers là, c'est qu'il y a une collision majeure avec...

LISTNUM 1 \l 1484              M. VALLÉE : Oui, bien, c'est comme j'expliquais tantôt là.

LISTNUM 1 \l 1485              LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 1486              M. VALLÉE : L'animateur en devoir, bien, s'il y avait quelque chose, il y a une route de bloquer ou quoi que ce soit, les numéros de téléphone sont...

LISTNUM 1 \l 1487              LE PRÉSIDENT : Ce n'est pas un fait divers, ça.  Le Ministère des transports va faire son suivi.

LISTNUM 1 \l 1488              M. VALLÉE : Bien, peut‑être deux jours après peut‑être.

LISTNUM 1 \l 1489              LE PRÉSIDENT : Je parle d'une collision là.

LISTNUM 1 \l 1490              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1491              LE PRÉSIDENT : Il y a une collision, puis il y a des blessés, et puis c'est de substance, ou il y a un feu.  C'est peut‑être encore plus facile.

LISTNUM 1 \l 1492              M. VALLÉE : O.K.

LISTNUM 1 \l 1493              LE PRÉSIDENT : Il y a un feu à l'hôpital.


LISTNUM 1 \l 1494              M. VALLÉE : Bien présentement, notre journaliste de Chandler fait le suivi les fins de semaine également.  Je ne vois pas pourquoi Gaspé ne le ferait pas également.  On a une personne qui est là tout le temps.  S'il arrive quelque chose, il est là les fins de semaine.  On l'appelle, puis il va sur place.  Oui, on a quelqu'un sur place les fins de semaine également.

LISTNUM 1 \l 1495              LE PRÉSIDENT : Donc, il y a des gens qui sont capables de se déplacer s'il y a des...

LISTNUM 1 \l 1496              M. VALLÉE : Oui.  Oui, c'est facile.

LISTNUM 1 \l 1497              LE PRÉSIDENT : On leur signifie, puis...

LISTNUM 1 \l 1498              M. VALLÉE : Oui, ils peuvent aller sur place.  On le fait présentement à Chandler et Sainte‑Anne‑des‑Monts, oui.

LISTNUM 1 \l 1499              LE PRÉSIDENT : Maintenant, si je reviens, en termes de pourcentage du temps consacré à l'information, êtes‑vous capable de me...

LISTNUM 1 \l 1500              Avez‑vous, comme dans le cas de la publicité locale, besoin d'y réfléchir, puis de nous revenir avec une réponse détaillée dans les prochaines 24 heures?

LISTNUM 1 \l 1501              M. VALLÉE : D'accord.  O.K.  Je vais reformuler... je vais re‑demander aux journalistes, et je vais revenir avec ça.  Merci.


LISTNUM 1 \l 1502              LE PRÉSIDENT : Vous parlez d'animation radiophonique.

LISTNUM 1 \l 1503              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1504              LE PRÉSIDENT : Vous nous avez parlé de programmation locale de style Filion.  Vous avez utilisé, d'ailleurs, vous‑même cette expression là.  Le style Filion a eu peut‑être des succès d'écoute mais a eu aussi des conséquences pour la station qui l'employait, et pour monsieur Filion lui‑même parce que ce n'est pas juste qu'il a perdu son emploi mais il a aussi fait l'objet de poursuite.

LISTNUM 1 \l 1505              Comment contrez‑vous ce type de difficulté?

LISTNUM 1 \l 1506              M. VALLÉE : Premièrement, on n'a plus de ce genre d'émission là.

LISTNUM 1 \l 1507              LE PRÉSIDENT : Bien là, vous n'en avez plus, puis vous en avez là.

LISTNUM 1 \l 1508              M. VALLÉE : Non, non, non, on n'en a plus.

LISTNUM 1 \l 1509              LE PRÉSIDENT : Vous avez dit que vous aviez du style Filion, puis là, vous n'en avez plus.


LISTNUM 1 \l 1510              M. VALLÉE : Non, non, excusez‑moi, vous ne m'avez pas compris tantôt.  J'ai dit qu'on a eu un style Filion.  On a eu une personne qui sortait de l'école de Québec, qui est venue deux semaines de temps, qui essayait de faire le style de Filion, et ça n'a pas fonctionné.  Deux semaines après, je l'ai mis à la porte.

LISTNUM 1 \l 1511              Et puis, j'ai pris l'animateur de l'après‑midi, qui est un animateur d'expérience, Martin Bossé, qui anime le matin, et on n'a plus ces problèmes là, parce que je suis très conscient qu'on aurait pu ou on a eu, par le Conseil de presse, des notes du Conseil de presse.

LISTNUM 1 \l 1512              Mais comme j'ai répondu, et je réponds toujours, au Conseil de presse, ce n'est pas un organisme qui a aucun pouvoir décisionnel.  Le seul organisme qui a le pouvoir décisionnel sur la radio, c'est le CRTC, et il y a une marche à suivre, une demande, qui est toujours la même depuis 30 ans, et puis, ce n'est pas le Conseil de presse qui va venir changer quelque chose.  S'il y a une plainte, ils ont seulement à prendre...

LISTNUM 1 \l 1513              LE PRÉSIDENT : Est‑ce que vous êtes membre du Conseil canadien des normes de la radiodiffusion?

LISTNUM 1 \l 1514              M. VALLÉE : Non, trop cher.

LISTNUM 1 \l 1515              LE PRÉSIDENT : Trop cher?

LISTNUM 1 \l 1516              M. VALLÉE : Mm‑hmm.


LISTNUM 1 \l 1517              LE PRÉSIDENT : Puis le Conseil de presse, qui, lui, est gratuit?

LISTNUM 1 \l 1518              M. VALLÉE : Je ne suis pas... il n'y a... en tout cas, je ne respecte pas...

LISTNUM 1 \l 1519              LE PRÉSIDENT : Parce que le Conseil des normes, c'est des sanctions morales aussi, ce n'est pas...

LISTNUM 1 \l 1520              M. VALLÉE : Oui, mais on va où avec ça?

LISTNUM 1 \l 1521              LE PRÉSIDENT : Hein?

LISTNUM 1 \l 1522              M. VALLÉE : Je suis géré par le CRTC, je ne suis pas géré par le Conseil de presse, mon cher monsieur.

LISTNUM 1 \l 1523              LE PRÉSIDENT : Bien, écoutez, je ne veux pas prendre la défense...

LISTNUM 1 \l 1524              M. VALLÉE : Moi, quand j'ai demandé mon permis, le CRTC m'a dit : Si tu fais des accrocs, tu vas te faire pincer sur les doigts.

LISTNUM 1 \l 1525              LE PRÉSIDENT : Je ne veux pas prendre la défense du Conseil de presse.

LISTNUM 1 \l 1526              M. VALLÉE : D'accord.

LISTNUM 1 \l 1527              LE PRÉSIDENT : Ils sont assez grands pour s'occuper d'eux‑mêmes.  Mais je vous dirais quand même que si je prends Quebecor Media, ses journaux et ses stations de télévision, si je prends Cogeco, ses radios et ses stations de télévision...


LISTNUM 1 \l 1528              M. VALLÉE : Mm‑hmm.

LISTNUM 1 \l 1529              LE PRÉSIDENT : ...si je prends Astral, toutes ses stations de radio, si je prends Corus, toutes ses stations de radio, si je prends Radio‑Nord, toutes ses stations de radio, ils sont tous des adhérents et des contributeurs financiers au Conseil de presse.

LISTNUM 1 \l 1530              M. VALLÉE : Radio du Golfe ne l'est pas.

LISTNUM 1 \l 1531              LE PRÉSIDENT : Hum?

LISTNUM 1 \l 1532              M. VALLÉE : Radio du Golfe ne l'est pas.

LISTNUM 1 \l 1533              LE PRÉSIDENT : Radio du Golfe ne l'est pas, puis Radio du Golfe ne...

LISTNUM 1 \l 1534              M. VALLÉE : Ne le sera pas non plus.

LISTNUM 1 \l 1535              LE PRÉSIDENT : ...ne répond pas non plus.  Mais écoutez, je ne veux pas...  Le Conseil de presse, s'il y a des plaintes, ils vont continuer à dire que vous n'avez pas coopéré, c'est tout.  Et ça, c'est votre droit.  Je ne vous l'enlève pas.  Cependant...

LISTNUM 1 \l 1536              M. VALLÉE : Il y a une norme à suivre, Monsieur Arpin.

LISTNUM 1 \l 1537              LE PRÉSIDENT : Est‑ce que vous référez les gens qui...


LISTNUM 1 \l 1538              M. VALLÉE : Oui.  Excusez‑moi...

LISTNUM 1 \l 1539              LE PRÉSIDENT : Est‑ce que vous référez les gens qui se plaignent au CRTC ou vous dites au Conseil de presse : Moi, je ne vous réponds pas, c'est tout?

LISTNUM 1 \l 1540              M. VALLÉE : Non.  Bien, j'ai dit à la madame du Conseil de presse : Je suis géré par le CRTC.

LISTNUM 1 \l 1541              LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 1542              M. VALLÉE : Alors, faites référence au CRTC.

LISTNUM 1 \l 1543              LE PRÉSIDENT : Oui, d'accord.

LISTNUM 1 \l 1544              M. VALLÉE : Quand je reçois, par exemple, une lettre du Conseil de presse, comme j'ai déjà eu, je rencontre l'animateur, et on en discute, on en parle, parce que quand la lettre du Conseil de presse est arrivée, j'ai déjà eu des directives avec la personne en question.  C'est déjà fait ça.  Suite à ça, on en a discuté.  C'est ça.

LISTNUM 1 \l 1545              LE PRÉSIDENT : Vous parlez d'une radio d'opinions?

LISTNUM 1 \l 1546              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1547              LE PRÉSIDENT : Est‑ce que vous avez une politique de contenus verbaux, et si oui, pouvez‑vous nous la produire...

LISTNUM 1 \l 1548              M. VALLÉE : Non.


LISTNUM 1 \l 1549              LE PRÉSIDENT : ...et si non, vous avez besoin de combien de temps pour nous en produire une?

LISTNUM 1 \l 1550              C'est une question qu'on pose à tous les demandeurs qui veulent se spécialiser dans les contenus verbaux, et vous, vous dites, d'ailleurs, que vous êtes une radio d'opinions.

LISTNUM 1 \l 1551              Et puis cette politique là, évidemment, on va vous demander aussi de la publiciser, que les auditeurs sachent que vous avez une politique.  Peut‑être une façon de la faire connaître, ce serait de la mettre sur vos sites internet...

LISTNUM 1 \l 1552              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1553              LE PRÉSIDENT : ...pour que les gens puissent la connaître.  Et je comprendrais bien que dans votre politique, vous auriez une section qui dirait que les gens peuvent se plaindre qui ont à se plaindre et peuvent aussi le signifier au CRTC.

LISTNUM 1 \l 1554              M. VALLÉE : Oui.  Début de semaine prochaine.

LISTNUM 1 \l 1555              LE PRÉSIDENT : La semaine prochaine?

LISTNUM 1 \l 1556              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1557              LE PRÉSIDENT : Dans une semaine.  D'accord.


LISTNUM 1 \l 1558              M. VALLÉE : Il faut se rendre à la maison là.

LISTNUM 1 \l 1559              LE PRÉSIDENT : Oui, oui, je le sais, puis il faut prendre le temps de l'écrire.

LISTNUM 1 \l 1560              M. VALLÉE :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1561              LE PRÉSIDENT:  Je vois que madame Martin prend des notes et puis c'est... il faut prendre le temps de l'écrire.

LISTNUM 1 \l 1562              Vous dites que...

LISTNUM 1 \l 1563              M. VALLÉE :  Mais je voudrais revenir sur un point.  Je vous disais que c'est trop cher.  Également, j'ai déjà fait partie de cette association‑là un nombre d'années et je n'en ai pas ressenti... tu sais, je n'ai pas eu rien pour, tu sais, je n'ai rien reçu pour.  Tu sais, payer quelque chose puis ne rien recevoir en échange, sauf des papiers là.

LISTNUM 1 \l 1564              LE PRÉSIDENT:  De quelle association parlez‑vous?

LISTNUM 1 \l 1565              M. VALLÉE :  Vous parliez de l'Association des radiodiffuseurs là.

LISTNUM 1 \l 1566              LE PRÉSIDENT :  Oui, mais moi, je vous ai parlé du Conseil des normes de la radiodiffusion.  Je n'ai pas parlé de l'Association canadienne des radiodiffuseurs.

LISTNUM 1 \l 1567              M. VALLÉE :  D'accord.


LISTNUM 1 \l 1568              LE PRÉSIDENT :  Mais pour être membre du Conseil des normes de la radiodiffusion, je reconnais qu'il faut être membre de l'Association canadienne des radiodiffuseurs parce que ça fait partie de la cotisation annuelle à l'Association qui est... c'est l'Association qui finance.

LISTNUM 1 \l 1569              M. VALLÉE :  Savez‑vous, monsieur Arpin, toute l'énergie que je mets là, je la mets dans une radio locale, régionale, dans mon développement à moi, O.K.

LISTNUM 1 \l 1570              LE PRÉSIDENT :  Non, non, puis c'est... je reconnais, ce sont des... mais c'est de la petite entreprise, ça, que vous avez là.  On ne peut pas...  et donc, il faut que vous soyez très attentif à la fois sur vos revenus et vos dépenses.

LISTNUM 1 \l 1571              M. VALLÉE :  Oui.  Ce qu'on vous demande également là, c'est 30 ans de ma vie à avoir monté ça là, antenne par antenne, tour par tour, pour ne pas déstabiliser les revenus publicitaires, hein!  On ne s'est pas embarqué dedans nous autres là... on fait ça dans trois mois là.  Tu sais, c'est 30 ans de ma vie que j'ai construit des tours et développé des marchés.


LISTNUM 1 \l 1572              Le marché, on est rendu au marché de Gaspé présentement, dans la suite logique de notre développement pour couvrir l'Est du Québec.  Nous croyons que le marché publicitaire...

LISTNUM 1 \l 1573              LE PRÉSIDENT :  Et quand je regarde votre carte de rayonnement là...

LISTNUM 1 \l 1574              M. VALLÉE :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1575              LE PRÉSIDENT :  ... celle qui montre votre consolidation, je vois quand même que vous avez... il vous restera tout le secteur autour de Gaspé qui... ce qui s'appelle réseau CJMC, CFMV, CJBM

LISTNUM 1 \l 1576              M. VALLÉE :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1577              LE PRÉSIDENT :  L'Est du Québec, bien là, on voit bien qu'entre CFMV et CJBM, il y a un trou là, éventuellement.  Ce sera la prochaine étape?

LISTNUM 1 \l 1578              M. VALLÉE :  On peut facilement mettre une répétitrice là, mais par la couverture qu'on a présentement, on va... il y a un débordement qui va se faire.

LISTNUM 1 \l 1579              LE PRÉSIDENT :  Non, mais c'est sûr que ces cartes‑là sont théoriques et ne sont pas des cartes pratiques.

LISTNUM 1 \l 1580              M. VALLÉE :  Également beaucoup... je me suis aperçu que beaucoup de gens sont câblés puis...

LISTNUM 1 \l 1581              LE PRÉSIDENT :  Mais le monde dans les automobiles, le câble, ça ne marche pas bien fort.


LISTNUM 1 \l 1582              M. VALLÉE :  Bien, dans les automobiles, vous allez rejoindre les deux ici là facilement.

LISTNUM 1 \l 1583              LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1584              M. VALLÉE :  Avec l'automobile, vous allez rejoindre facilement.  Le reste, les gens sont câblés puis ils nous écoutent sur le câble avec... il faut que tu passes par le câble automatiquement, ça fait que ça donne... c'est juste pour les automobiles en fin de compte puis le radio de table qui est sur le coin du salon là.

LISTNUM 1 \l 1585              Mais si la couverture n'est pas... si on n'est pas capable, c'est sûr qu'on peut mettre une répétitrice de faible puissance.

LISTNUM 1 \l 1586              LE PRÉSIDENT :  Monsieur Vallée, dans vos projections financières, comme vous avait reconnu d'ailleurs mon collègue, monsieur Morin, qu'elles étaient conservatrices, est‑ce que vous avez inclus les revenus potentiels qui viendront des marchés du territoire de Murdochville, Grande‑Vallée et Cloridorme?


LISTNUM 1 \l 1587              M. VALLÉE :  Non, il n'y a pas de marché assez potentiel pour...   Si vous prenez un vendeur qui va aller faire la tournée là‑bas pour aller vendre, on va prendre des... je le fais avec Sainte‑Anne‑des‑Monts puis le marché, je l'ai déjà fait.  J'ai déjà pris une journée pour aller vendre 300 $ à Grande‑Vallée là, c'est...  Tu sais, on fait un coup de téléphone de temps en temps le suivi là, mais c'est très marginal.

LISTNUM 1 \l 1588              LE PRÉSIDENT :  C'est marginal.  Donc, c'est...

LISTNUM 1 \l 1589              M. VALLÉE :  C'est plus la clientèle qui se déplace vers Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1590              LE PRÉSIDENT :  Si le Conseil vous autorise puis vous permet de changer la source de programmation des émetteurs de Murdochville, Grande‑Vallée et de Cloridorme, ça n'a pas d'incidence économique sur votre projet de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1591              M. VALLÉE :  Non.

LISTNUM 1 \l 1592              LE PRÉSIDENT :  Et, en contrepartie, ça n'a pas d'incidence économique sur Sainte‑Anne‑des‑Monts.

LISTNUM 1 \l 1593              M. VALLÉE :  Non.

LISTNUM 1 \l 1594              LE PRÉSIDENT :  Maintenant, est‑ce que votre demande au Conseil...

LISTNUM 1 \l 1595              M. VALLÉE :  Bien, il y a une incidence économique, je parle de publicité.

LISTNUM 1 \l 1596              LE PRÉSIDENT :  Oui, oui, de revenus.

LISTNUM 1 \l 1597              M. VALLÉE :  Vous comprenez.  Mais je veux dire pas... c'est la clientèle qui va se déplacer vers Gaspé qui est importante.


LISTNUM 1 \l 1598              LE PRÉSIDENT :  Oui, mais... oui, oui.  Mais donc, effectivement, ce n'est pas la clientèle de Murdoch... les gens de Gaspé ne vont pas... ils vont peut‑être à Murdochville pour d'autres motifs que pour aller...

LISTNUM 1 \l 1599              M. VALLÉE :  Oui, peut‑être travailler, mais les gens... parce que quand on a commencé à avoir des antennes dans ce coin‑là c'est que Sainte‑Anne‑des‑Monts était plus fort que Gaspé pour attirer la clientèle.

LISTNUM 1 \l 1600              Maintenant, la clientèle est plus attirée vers Gaspé.  Murdochville est plus attirée vers Gaspé et du côté de Grande‑Vallée.  Avant ça c'était le contraire, mais maintenant c'est comme ça.

LISTNUM 1 \l 1601              LE PRÉSIDENT :  Et quels sont les phénomènes qui ont fait que ça s'est déplacé de Sainte‑Anne‑des‑Monts vers Gaspé?

LISTNUM 1 \l 1602              M. VALLÉE :  C'est le développement économique de Gaspé et...

LISTNUM 1 \l 1603              LE PRÉSIDENT :  Oui. C'est l'arrivée des... ce qu'on appelle en anglais les *Big Box+.

LISTNUM 1 \l 1604              M. VALLÉE :  Le boom économique.

LISTNUM 1 \l 1605              LE PRÉSIDENT :  Les grandes surfaces.


LISTNUM 1 \l 1606              M. VALLÉE :  Oui.  Puis le développement économique de Gaspé.  Les gens sont dynamiques et ont vu à leur développement tandis qu'à Sainte‑Anne‑des‑Monts, on a... on a traîné un peu puis on en a perdus avec le temps puis on n'a pas de centre d'achats, ça fait que les centres d'achats les gens sont plus attirés, c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1607              LE PRÉSIDENT :  Monsieur, vous nous parlez de Murdochville, Grande‑Vallée et...

LISTNUM 1 \l 1608              M. VALLÉE :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1609              M. VALLÉE :  Mais vous n'avez pas déposé de demande pour rapatrier ces émetteurs‑là vers... sur Gaspé.  Ce que vous entendez, si le Conseil vous autorise votre station à Gaspé, est‑ce que...

LISTNUM 1 \l 1610              M. VALLÉE :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1611              LE PRÉSIDENT :  Est‑ce qu'on peut prendre votre engagement que vous demanderez au Conseil pour changer la source de programmation?

LISTNUM 1 \l 1612              M. VALLÉE :  Oui, je me suis... oui, je l'ai même d'ailleurs marqué dans mes dossiers que je le ferais suite au consentement du Conseil.

LISTNUM 1 \l 1613              LE PRÉSIDENT :  Parce que ne prenez pas pour acquis qu'une décision favorable du Conseil entraînerait par la même occasion le réaménagement des sources de programmes pour Murdochville, Cloridorme et Grande‑Vallée.


LISTNUM 1 \l 1614              M. VALLÉE :  Je peux en faire, mais pas tout faire, bon.

LISTNUM 1 \l 1615              LE PRÉSIDENT :  Je ne vous demande pas de faire toute la même semaine là.

LISTNUM 1 \l 1616              M. VALLÉE :  C'est sûr.  Mais c'est quelque chose qui est simple hein!  Je veux dire, la programmation, il s'agit de le demander c'est sûr.

LISTNUM 1 \l 1617              LE PRÉSIDENT :  Oui.  Je reviens à la programmation puis à vos... est‑ce que vos animateurs comme monsieur Péloquin, madame Cyr, monsieur Bossé, vont aussi être en onde à Gaspé?

LISTNUM 1 \l 1618              M. VALLÉE :  Moi, je vais vous dire, Gaspé, on va prioriser.  On va faire un gros effort pour avoir des animateurs sur place, des créneaux.  Mais avec ce que je développe présentement puis laissez‑moi aller quelques années là‑dedans là, on va réussir à avoir des animateurs pas sur place; on est en train de développer quelque chose là, tu sais.

LISTNUM 1 \l 1619              On a quelque chose d'intéressant entre les mains à offrir à la population.  On va prioriser les gens sur place, c'est sûr, c'est très important.  Mais il y a des créneaux, s'il y a des animateurs qui nous frappent la porte et qui s'en vont et qu'il faut recommencer à zéro avec des animateurs sans expérience, et puis perdre du marché, là je n'embarque plus.


LISTNUM 1 \l 1620              LE PRÉSIDENT :  Vous m'avez dit tantôt, puis...

LISTNUM 1 \l 1621              Mme G. BEAUCHEMIN :  Si monsieur... excusez‑moi.  Si ça ne fonctionne pas, si... on ne vendra pas de publicité, on ne fonctionnera pas, tu sais, ça va...    Moi, ce que je veux, c'est de vendre de la publicité pour rentabiliser mon affaire, tu sais, alors, en réponse à votre question.

LISTNUM 1 \l 1622              LE PRÉSIDENT :  Oui.  Mais si... mettons que ça fonctionne pour les fins de l'hypothèse, comme base d'hypothèse pour ma prochaine question.

LISTNUM 1 \l 1623              M. VALLÉE :  Oui

LISTNUM 1 \l 1624              LE PRÉSIDENT :  Et ça s'applique présentement là, est‑ce que messieurs Péloquin, Bossé et Cyr sont aussi à Sainte‑Anne‑des‑Monts présentement ou s'ils sont seulement à Chandler?

LISTNUM 1 \l 1625              M. VALLÉE :  Ils sont à Chandler.  Péloquin est à Chandler et Sainte‑Anne‑des‑Monts; Martin Bossé est seulement à Chandler et Caroline Cyr est à Chandler.  Sainte‑Anne‑des‑Monts, ils ont leur animateur.


LISTNUM 1 \l 1626              LE PRÉSIDENT :  Maintenant, comment faites‑vous avec monsieur Péloquin pour... puis là, je parle de la mécanique pure et simple parce que vous avez dit que vous cherchiez quand même à avoir une saveur locale pour que monsieur Péloquin sache, pas juste les grands traits d'événements, mais c'est... il pleut aujourd'hui à Sherbrooke, mais il fait soleil à Chandler puis c'est du grésil à Sainte‑Anne‑des‑Monts, comment...

LISTNUM 1 \l 1627              M. VALLÉE :  Par internet c'est...

LISTNUM 1 \l 1628              LE PRÉSIDENT :  Comment monsieur Péloquin le sait?

LISTNUM 1 \l 1629              M. VALLÉE :  Par internet, c'est facile.  Si vous prenez comme exemple...

LISTNUM 1 \l 1630              LE PRÉSIDENT :  Par internet?

LISTNUM 1 \l 1631              M. VALLÉE :  Oui, bien, c'est facile en météo en direct, même on peut avoir une caméra, tu sais.

LISTNUM 1 \l 1632              LE PRÉSIDENT :  Bien oui, c'est ça.  Il est branché sur Météomédia, il est branché sur Cyberpresse, il est branché...

LISTNUM 1 \l 1633              M. VALLÉE :  Oui, mais il y a d'autre chose qui est fait.  C'est que...

LISTNUM 1 \l 1634              LE PRÉSIDENT :  ... sur le conseil de presse, je suppose.

LISTNUM 1 \l 1635              M. VALLÉE :  Mais, monsieur Arpin, le matin, le menu du jour disons... la météo là est enregistrée, O.K.  Elle passe continuellement.


LISTNUM 1 \l 1636              LE PRÉSIDENT :  Oui, mais si elle change pendant la journée?

LISTNUM 1 \l 1637              M. VALLÉE :  Bien, il va la changer, l'animateur local va la changer.  C'est l'information ça.

LISTNUM 1 \l 1638              LE PRÉSIDENT :  Donc, monsieur Péloquin...

LISTNUM 1 \l 1639              M. VALLÉE :  Excusez; il ne s'occupe pas de la météo, lui.

LISTNUM 1 \l 1640              LE PRÉSIDENT :  Il ne le fait pas.

LISTNUM 1 \l 1641              M. VALLÉE :  Lui, il s'occupe d'animer et de divertir les gens, c'est le retour pour les gens, tu sais.

LISTNUM 1 \l 1642              LE PRÉSIDENT :  Oui, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 1643              M. VALLÉE :  L'émission du matin en tant que telle, ça serait peut‑être plus adéquat de vous dire comment ça fonctionne, O.K.  Je ne vais pas dire tous mes trucs‑là, mais les lignes sont transférées le matin chez... sur une voix locale et la météo est dite par le gars justement, avec qu'est‑ce qui se passe.


LISTNUM 1 \l 1644              Les employés qui rentrent au bureau, on donne toute l'information, les menus du jour, on donne tout... on transfère tout ce qu'il y a de dossiers pour lui, qu'il puisse en parler.  Il a toute l'information locale où il peut en parler.  Il y a l'information nationale et, également, il y a des gros sports qui rentrent, il y a les journalistes qui rentrent entre‑temps dans cette émission‑là.

LISTNUM 1 \l 1645              Les piliers sont là pour divertir.  Les piliers sont là pour divertir et les autres, c'est les journalistes du sport, les journalistes locaux, la météo, ça tourne autour de ça.

‑‑‑ Discussion hors dossier

LISTNUM 1 \l 1646              LE PRÉSIDENT :  On va prendre une pause de 15 minutes et puis on va revenir, j'aurai encore d'autres questions.

‑‑‑ Suspension à 1059 / Upon recessing at 1059

‑‑‑ Reprise à 1114 / Upon resuming at 1114

LISTNUM 1 \l 1647              LE PRÉSIDENT :  À l'ordre, s'il vous plaît.

LISTNUM 1 \l 1648              Monsieur Vallée, on va reprendre.  Vous avez fait allusion à plusieurs reprises, y compris dans votre présentation orale ce matin, que vous aviez adapté une...

LISTNUM 1 \l 1649              M. VALLÉE :  Une nouvelle technologie.


LISTNUM 1 \l 1650              LE PRÉSIDENT :  ... une nouvelle technologie qui va révolutionner le monde radiophonique.  Je suis sûr que tous les radiodiffuseurs veulent connaître votre nouvelle technologie.  Pouvez‑vous nous la décrire et nous éclairer sur ça?

LISTNUM 1 \l 1651              M. VALLÉE :  C'est un peu comme je disais tantôt, mais avec internet maintenant, avec les nouveaux logiciels qui sont disponibles, on peut faire une interaction régionale entre les stations.

LISTNUM 1 \l 1652              Alors, autant quelqu'un qui peut être en direct à Sainte‑Anne‑des‑Monts peut diffuser à Chandler, comme Chandler peut diffuser à Gaspé et Gaspé peut diffuser dans les deux autres stations, ça peut facilement se faire.  On a la technologie maintenant pour le faire.

LISTNUM 1 \l 1653              Internet va parler aussi aux gens au régional, tu sais.  C'est un outil de triangle entre les trois stations, en plus, c'est sûr, d'avoir des animateurs d'expérience, comme je vous ai dit, qui sont, eux, des... j'appelle ça les *piliers+ puis autour de tout ça vous avez les animateurs locaux qui font la nouvelle, les sports, la météo.

LISTNUM 1 \l 1654              LE PRÉSIDENT :  Mais vous avez aussi parlé au tout début de votre comparution de l'utilisation de ce qu'on appelle le *système Comrex+.

LISTNUM 1 \l 1655              M. VALLÉE :  Oui.


LISTNUM 1 \l 1656              LE PRÉSIDENT :  Vous le liez à des liens internet votre système Comrex ou à des lignes téléphoniques?

LISTNUM 1 \l 1657              M. VALLÉE :  Le système Comrex... c'est des lignes téléphoniques.  Le système Comrex, c'est une alternative.  C'est beaucoup plus dispendieux, mais ça fait encore plus direct.  Ça fait qu'au lieu d'avoir l'intervention après la pièce musicale, vous l'avez avant la pièce musicale.

LISTNUM 1 \l 1658              C'est une possibilité qu'on a regardée, mais avec l'expérience qu'on a depuis deux mois avec l'émission du matin, je ne crois pas qu'on puisse revenir sur le système Comrex.  C'était dans nos notes, mais...

LISTNUM 1 \l 1659              LE PRÉSIDENT :  Et quand vous parlez... évidemment, l'internet, vous parlez d'internet à très haute vitesse, je suppose?

LISTNUM 1 \l 1660              M. VALLÉE :  Oui, oui, c'est sûr.  Imaginez comme l'émission de nuit de Gaspé.  On parlait de nouvelle technologie puis, tu sais, de développer la radio régionale.

LISTNUM 1 \l 1661              L'animateur est là à partir de minuit le soir, les lignes sont transférées à Gaspé et les trois animateurs... les trois ordinateurs fonctionnent au quart de tour ensemble, la musique est toujours dans les trois... c'est comme ça que ça fonctionne.


LISTNUM 1 \l 1662              L'animateur en devoir rentre en onde...

LISTNUM 1 \l 1663              LE PRÉSIDENT :  C'est la même musique dans les trois stations?

LISTNUM 1 \l 1664              M. VALLÉE :  Oui, qui tourne, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 1665              LE PRÉSIDENT :  O.K. donc.  Mais à partir d'une seule source.

LISTNUM 1 \l 1666              M. VALLÉE :  C'est ça.  Alors...

LISTNUM 1 \l 1667              LE PRÉSIDENT :  Donc, vous opérez en réseau

LISTNUM 1 \l 1668              M. VALLÉE :  C'est ça.  Et l'animateur peut, avec les lignes téléphoniques, prendre les demandes spéciales autant quelqu'un de Port‑Cartier que du nord du Nouveau‑Brunswick, de Chandler, de partout dans l'Est du Québec et faire le suivi en fin de compte de ce qui se passe la nuit puis tout ça.  Également, on peut le faire également en réseau les fins de semaine dans des émissions de demandes spéciales, également dans des émissions de nouvelles le matin où les journalistes peuvent se parler ensemble.


LISTNUM 1 \l 1669              Dans les ordinateurs, on l'a présentement, les journalistes du matin parlent avec le commentateur aux sports par internet pour avoir une qualité sonore et c'est comme s'ils étaient en direct là.

LISTNUM 1 \l 1670              LE PRÉSIDENT :  Mais c'est la qualité sonore de l'internet?

LISTNUM 1 \l 1671              M. VALLÉE :  Non, non, non.  Ça a une qualité... non, non, non.

LISTNUM 1 \l 1672              LE PRÉSIDENT :  Non, non, mais quand vous êtes sur les...

LISTNUM 1 \l 1673              M. VALLÉE :  Non, non, non.  C'est une très... c'est comme... c'est comme si ce serait...

LISTNUM 1 \l 1674              LE PRÉSIDENT :  Mais c'est en monophonie; ce n'est pas en stéréo?

LISTNUM 1 \l 1675              M. VALLÉE :  Non, non; c'est en stéréo, monsieur.

LISTNUM 1 \l 1676              LE PRÉSIDENT :  C'est en stéréophonie également?

LISTNUM 1 \l 1677              M. VALLÉE :  Oui, oui, oui.  Même que plus que... on a une émission country venant de Sainte‑Anne‑des‑Monts le samedi soir puis je vous dirais que sur internet, la qualité sonore des... parce qu'ils font tourner des CDs là‑bas qui passent par internet là puis la qualité sonore dans la stéréophonie, je crois qu'il y a une meilleure qualité sonore même.

LISTNUM 1 \l 1678              Non, non, ce n'est pas... je pense que ça a évolué.


LISTNUM 1 \l 1679              LE PRÉSIDENT :  Ce n'est pas un signal dégradé.  Les niveaux de compression...

LISTNUM 1 \l 1680              M. VALLÉE :  Je ne pourrais pas vendre de publicité si j'avais un signal dégradé hein!

LISTNUM 1 \l 1681              LE PRÉSIDENT :  Effectivement.  Je comprends ce que vous me dites.

LISTNUM 1 \l 1682              Monsieur Vallée, on va parler un peu de la capacité financière du marché de Gaspé et que, bon, vous avez fait faire une analyse par Touché PHD pour essayer de trouver un créneau qui vous... de programmation qui vous serait... qui pourrait vous distinguer par rapport à ce qui est disponible actuellement dans le marché.

LISTNUM 1 \l 1683              Une de vos hypothèses c'est que, actuellement, il y a une bonne partie des heures d'écoute du marché qui sont dévolues à des stations qui ne sont pas... qui ne diffusent pas à partir de Gaspé.  Ces stations‑là, est‑ce que vous êtes capable de les identifier?  Est‑ce que c'est des stations du Nouveau‑Brunswick?  Est‑ce des stations... parce que ce n'est pas dans l'étude de Touché.

LISTNUM 1 \l 1684              M. VALLÉE :  Bien, moi, c'est des stations comme des stations de Montréal et de Québec qui sont sur le câble, qui sont diffusées par le câble.  Vous avez une série de radios qui sont diffusées là.


LISTNUM 1 \l 1685              LE PRÉSIDENT :  Oui.  Qui sont?

LISTNUM 1 \l 1686              M. VALLÉE :  Il y a peut‑être une partie sur internet aussi, mais c'est marginal, internet.  Ce n'est pas encore développé pour...  On a les rapports de gens qui font de la radio sur internet là puis il y a 50 personnes par jour qui les écoutent.  Ce n'est pas assez... c'est tout à développer puis ce n'est pas une technologie, d'après moi.

LISTNUM 1 \l 1687              LE PRÉSIDENT :  Selon BBM, c'est 1.1 pour cent des heures d'écoute totales du Canada.

LISTNUM 1 \l 1688              M. VALLÉE :  O.K.  Mais, par exemple, comme je vous ai dit tantôt, on avait... je vais revenir, j'en ai parlé tout à l'heure avec un monsieur ici.  C'est qu'avec internet et la... le laisser‑aller sur internet des nouvelles stations de radio internet qu'on appelle ‑‑ je ne sais pas pourquoi on appelle ça *radio internet+; une caisse populaire, c'est une caisse populaire, une église c'est une église, une radio c'est une radio.  On ne vend pas de bière dans les caisses populaires puis il y a des lois pour tout le monde ‑‑ un animateur peut accrocher son manteau puis le lendemain matin partir une radio sur internet dans un même marché, vendre de la publicité dans le même marché sans qu'il soit... qu'il passe ici là, tu sais.


LISTNUM 1 \l 1689              Il va aller fouiller dans le marché, il va aller travailler le marché, mais il peut vous conter un paquet de menteries pour dire : ah! moi, je couvre 3 000, mais quand on regarde les rapports là, 40, 50 personnes qui l'écoutent, mais il va fouiller dans le marché quand même.

LISTNUM 1 \l 1690              LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1691              M. VALLÉE :  Puis c'est tout ce qu'on subit présentement.

LISTNUM 1 \l 1692              LE PRÉSIDENT :  En avez‑vous à Chandler?

LISTNUM 1 \l 1693              M. VALLÉE :  Oui.  Le dernier animateur qu'on a eu justement ‑‑ j'en viens à ça ‑‑ *Succès populaire et opinion+, opinion c'était la tangente qu'on avait avec notre dernier animateur du matin qui a décidé de s'en aller.  On voulait l'amener à Gaspé.  C'est garanti que depuis les deux derniers mois on n'a pas été dans l'option pour Opinion.

LISTNUM 1 \l 1694              On sait que vous ne gérez pas les structures de ça, mais j'aimerais vous faire part que peut‑être, selon moi, on devrait faire disparaître Opinion parce que ce n'est pas tellement la tangente qu'on va prendre dans les prochains mois avec l'expérience qu'on a eue de style de radio qu'on avait.  C'était plus succès populaire.


LISTNUM 1 \l 1695              LE PRÉSIDENT :  Le type adulte contemporain.

LISTNUM 1 \l 1696              M. VALLÉE :  Oui, parce que, justement, ces genres d'animateurs‑là, tu as beau les reprendre, les refaire, parce qu'il faut dire, je ne sais pas là, c'est... on dirait que les animateurs disent, à 11 h 00 le matin quand un animateur finissait de travailler, c'était le style de...

LISTNUM 1 \l 1697              L'animateur du matin finissait de travailler, s'il s'était passé des choses, on s'assoyait, on en discutait puis la veille qu'il est parti même, je suis allé à l'extérieur avec lui, je lui ai tout expliqué.  J'ai dit : regarde, si tu t'en allais dans une salle communautaire, on dirait : regarde, ce soir, c'est moi qui anime, tu aurais peut‑être bien du monde, mais au bout de la cinquième journée, tu n'en aurais plus  Alors, il faut que tu fasses attention.

LISTNUM 1 \l 1698              Puis le lendemain, c'était encore dérapé, ça fait qu'il n'y avait plus rien à faire.  Il est parti puis il s'est parti une radio internet.  Alors, comme je vous disais tantôt, on devrait enlever le... parce que, lui, il devait s'en aller en... on devrait enlever de notre mémoire Opinion.


LISTNUM 1 \l 1699              LE PRÉSIDENT :  Le volet Opinion.  Est‑ce que ça a une incidence sur votre... la possibilité de générer vos revenus anticipés?

LISTNUM 1 \l 1700              M. VALLÉE : Positive, je crois, parce que, avec l'animateur qu'on a le matin présentement, on a des interventions qui sont sensées, et sur internet, on a doublé la cote d'écoute présentement.  On est parti de mille quelque chose, 1 100, puis dans le dernier rapport, on était à 2 250 sur internet qui nous écoutaient, qui venaient dans le mois là, une fois.  On a eu également des bons commentaires.

LISTNUM 1 \l 1701              LE PRÉSIDENT : Puis vos messieurs Péloquin et Bossé...

LISTNUM 1 \l 1702              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1703              LE PRÉSIDENT : ...ne font‑ils pas de la radio d'opinion parce que...

LISTNUM 1 \l 1704              M. VALLÉE : Non.

LISTNUM 1 \l 1705              LE PRÉSIDENT : ...CIGR, qui est leur employeur de base, est dans la radio d'opinion?

LISTNUM 1 \l 1706              M. VALLÉE : Non.  Monsieur Bossé travaille seulement pour nous autres.  Il a son studio chez eux.  Il ne travaille plus pour... il a été remercié suite, justement, à l'achat de la station.  Ils ont mis monsieur...

LISTNUM 1 \l 1707              LE PRÉSIDENT : Bien, ce n'est pas encore acheté, mais en tout cas...


LISTNUM 1 \l 1708              M. VALLÉE : Oui.  Il a été remercié, de toute façon.  Il travaillait les fins de semaine là.  Alors, on peut avoir...

LISTNUM 1 \l 1709              LE PRÉSIDENT : La décision du Conseil n'est pas encore connue, mais j'espère bien que Corus, qui est une entreprise majeure, n'a pas fait d'infraction au Règlement.  En tout cas, j'en prends bonne note que vous me dites que ça été acheté, mais il y a une offre d'achat.

LISTNUM 1 \l 1710              M. VALLÉE : Bien, c'est ça, il y une offre d'achat, les employés ont été remerciés, monsieur Bossé travaille pour chez nous à plein temps le matin, et avec la nouvelle technologie, on peut avoir un pilier, comme je vous ai dit, mais avec tout le monde autour qui est régional pour aller chercher la meilleure cote d'écoute, pour que les gens aient une bonne radio là.

LISTNUM 1 \l 1711              LE PRÉSIDENT : Et c'est avec cette bonne radio que vous allez générer les revenus locaux que vous anticipez?

LISTNUM 1 \l 1712              M. VALLÉE : Oui.  Oui.

LISTNUM 1 \l 1713              LE PRÉSIDENT : Alors, vous dites que vous allez avoir une incidence négligeable sur Radio Gaspésie.


LISTNUM 1 \l 1714              M. VALLÉE : On parle de deux... excusez‑moi.

LISTNUM 1 \l 1715              LE PRÉSIDENT : Vous êtes arrivé à cette conclusion là en utilisant quelle hypothèse?

LISTNUM 1 \l 1716              M. VALLÉE : Avec le dossier de Touché! 75 pour cent de la clientèle n'écoutait pas CJRG... avec 45 ans et plus, excusez‑moi.  Je vais le retrouver ici.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 1717              M. VALLÉE : Officiellement, vous arrivez avec des heures d'écoute dans les 18‑34, où il y a très peu d'heures d'écoute dans les derniers sondages BBM.

LISTNUM 1 \l 1718              On dit que 75 pour cent de l'auditoire de CJRG‑FM est âgé de 45 ans et plus.  Alors, il reste de la place pour une autre station, je pense.

LISTNUM 1 \l 1719              LE PRÉSIDENT : D'accord.

LISTNUM 1 \l 1720              M. VALLÉE : On dit que le format de la station, le créneau est actuellement très mal desservi à Gaspé, 9 heures d'écoute radio chez les 18‑34.

LISTNUM 1 \l 1721              LE PRÉSIDENT : Mais comme ils sont la seule station du marché...

LISTNUM 1 \l 1722              M. VALLÉE : Oui.


LISTNUM 1 \l 1723              LE PRÉSIDENT : ...avec une présence locale...

LISTNUM 1 \l 1724              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1725              LE PRÉSIDENT : ...est‑ce qu'il n'est pas possible que les annonceurs, malgré que ça ne soit pas le créneau idéal pour eux, ne soient pas annonceurs à Radio Gaspésie, à CJRG.  Je pense, par exemple, à des bars qui vont être plus attirés par un format musical comme celui que vous proposez.

LISTNUM 1 \l 1726              M. VALLÉE : Mm‑hmm.

LISTNUM 1 \l 1727              LE PRÉSIDENT : Mais comme CJRG est tout seul présentement dans son marché, est‑ce que c'est pensable que ces annonceurs là soient à l'antenne de Radio Gaspésie ou ils ont opté pour annoncer dans les hebdos de Quebecor ou de ne pas annoncer du tout?

LISTNUM 1 \l 1728              M. VALLÉE : Si la clientèle cible...

LISTNUM 1 \l 1729              LE PRÉSIDENT : Sauf qu'un bar, s'ils annoncent pas, il y a moins..

LISTNUM 1 \l 1730              M. VALLÉE : Bien, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 1731              LE PRÉSIDENT : ...ça amène moins de monde dans le bar.

LISTNUM 1 \l 1732              M. VALLÉE : Oui.  Présentement, ils vont travailler avec les outils qu'ils ont.  On va ouvrir...

LISTNUM 1 \l 1733              LE PRÉSIDENT : Donc, c'est pour ça.  J'essaie de mesurer cet impact là.


LISTNUM 1 \l 1734              D'après vous... vous avez étudiez le marché de Gaspé, vous voulez même aller vous y établir.

LISTNUM 1 \l 1735              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1736              LE PRÉSIDENT : Donc, vous avez étudié le marché de Gaspé.  Donc, d'après vous, quelle portion des revenus de publicité locale qui est actuellement en ondes à CJRG est susceptible de se déplacer vers chez vous?

LISTNUM 1 \l 1737              Parce qu'il est possible qu'il y a des clients qui vont décider... parce qu'il peut y avoir trois options : des clients qui vont carrément se déplacer; d'autres qui vont partager le budget; puis d'autres qui vont accroître le budget.

LISTNUM 1 \l 1738              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1739              LE PRÉSIDENT : Mais je commence par la première cible là.  Avez‑vous fait vous‑même une estimation?  Vous avez fait des projections?

LISTNUM 1 \l 1740              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1741              LE PRÉSIDENT : Vous dites que ça fait 30 ans que vous faites ça, puis que vous figurez comment vous allez générer vos revenus.  Donc, vous avez fait des projections financières, que vous avez déposées, évidement, mais elles sont consolidées.


LISTNUM 1 \l 1742              Mais j'essaie de savoir de vous c'est quoi l'impact réel anticipé... évidemment, peut‑être qui n'est pas réel.  Je vais enlever le mot * réel +.

LISTNUM 1 \l 1743              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1744              LE PRÉSIDENT : C'est quoi l'impact anticipé de votre nouvelle station sur la station locale CJRG?  Puis ne venez pas me dire qu'il n'y en aura pas, ça serait assez pour que je ne vous crois pas.

LISTNUM 1 \l 1745              M. VALLÉE : Moi, je me dis qu'on peut aller chercher 25 pour cent, 20‑25 pour cent.

LISTNUM 1 \l 1746              LE PRÉSIDENT : Vingt‑25 pour cent de leurs revenus?

LISTNUM 1 \l 1747              M. VALLÉE : Oui.  Puis à 20‑25 pour cent, je crois qu'on atteint déjà nos ventes annuelles.

LISTNUM 1 \l 1748              LE PRÉSIDENT : Vos ventes annuelles.

LISTNUM 1 \l 1749              M. VALLÉE : Mm‑hmm, à 20 pour cent.

LISTNUM 1 \l 1750              LE PRÉSIDENT : Je pose la même question par rapport à CHNC parce qu'on sait par le dossier de CHNC qu'ils vont en chercher eux autres aussi de l'argent en Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1751              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1752              LE PRÉSIDENT : Maintenant, vous allez être dans... CHNC lui aussi s'adresse à un auditoire qui est plus âgée que vous.  Est‑ce que vous anticipez aller faire du déplacement publicitaire sur les annonceurs qui sont actuellement à CHNC?


LISTNUM 1 \l 1753              M. VALLÉE : Je connais plus les annonceurs qui annoncent à CHNC qui venaient de Gaspé, et je croirais plus que ces annonceurs là vont accroître leur marché, parce que ce que CHNC va chercher à Gaspé, c'est plus des garages comme... et également certains créneaux dans l'année, mais c'est très marginal.  Je m'attends plus que ça va être une augmentation, vu que notre station va couvrir Chandler également, dans ces marchés là.

LISTNUM 1 \l 1754              LE PRÉSIDENT : Maintenant, vous avez dit dans votre présentation que l'auditoire de Gaspé était, en terme d'heures d'écoute hebdomadaires, inférieure à la moyenne québécoise et que votre plan d'affaires était basé essentiellement sur le retour en ondes... ou à l'écoute, pardon, d'une partie, en tous les cas, de ces auditeurs.  Cependant, il doit y avoir une partie des auditeurs de CJRG et de CHNC que vous anticipez aller chercher.

LISTNUM 1 \l 1755              Est‑ce que vous avez une idée de ce que serait cette part d'écoute là?

LISTNUM 1 \l 1756              M. VALLÉE : On parle des parts du marché à peu près de 10 pour cent la première année, 20 pour cent la deuxième année, et 23 pour cent la troisième année, dans les heures totales, dans la clientèle qu'ils ont présentement.


LISTNUM 1 \l 1757              LE PRÉSIDENT : Oui.  Dans la clientèle actuelle des deux stations?

LISTNUM 1 \l 1758              M. VALLÉE : Oui.  Il ne faut pas se leurrer non plus.  Il faut dire que même si tu as 18 ans ou 30 ans, on écoute quand même CJRG, la seule station de radio locale.

LISTNUM 1 \l 1759              LE PRÉSIDENT : Puis dans les stations de Montréal ou de Québec qui sont disponibles sur le câble, quelle portion d'écoute anticipez‑vous aller récupérer?

LISTNUM 1 \l 1760              M. VALLÉE : On avait marqué...

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 1761              M. VALLÉE : Moi, je dis un pourcentage au moins de 30 pour cent de ça, facilement, justement parce que là, présentement, on écoute une station et on n'a pas d'autre choix que d'écouter les autres stations dans notre créneau qui viennent de Québec ou de Montréal, sans aucune information locale.  Facilement 30 pour cent.

LISTNUM 1 \l 1762              On a vécu l'expérience à Sainte‑Anne‑des‑Monts également.  Avec une radio locale, il y a beaucoup moins de monde qui écoute les stations de Montréal et Québec dans un créneau.


LISTNUM 1 \l 1763              LE PRÉSIDENT : Maintenant, si je prends votre troisième année d'exploitation comme barème...

LISTNUM 1 \l 1764              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1765              LE PRÉSIDENT : ...je vois que vos revenus publicitaires anticipés sont inférieurs à ce que vous réalisez à Chandler.

LISTNUM 1 \l 1766              Est‑ce que c'est parce que le marché de Chandler est plus dynamique que le marché de Gaspé?

LISTNUM 1 \l 1767              M. VALLÉE : Le marché de Chandler est un marché qu'on a développé avec le temps.  On a des annonceurs qui sont là depuis X temps.  On travaille notre marché.  On est les seuls dans ce marché là, et on le travaille.

LISTNUM 1 \l 1768              Gaspé, c'est optimiste de trouver ce marché là.

LISTNUM 1 \l 1769              LE PRÉSIDENT :  Maintenant, Monsieur Vallée ‑‑ puis ça, je vais la poser cet après‑midi à CHNC, puis je vais la poser à CJRG aussi ‑‑ quelle incidence aurait, sur votre plan d'affaires, une décision du Conseil qui permettrait, qui vous autoriserait et qui permettrait à CHNC aussi de passer du AM et du FM, et éventuellement de devenir station locale?


LISTNUM 1 \l 1770              M. VALLÉE : Oui.  Moi, je vais vous dire, ils sont rendus là eux autres aussi.  Je n'ai rien contre, moi, qu'ils changent du AM au FM.  Il ne faut pas oublier que CHNC, en changeant leur émetteur AM de Gaspé qui couvrait tout le territoire, changer pour une petite antenne au centre‑ville de Gaspé, il n'y a plus de radio qui couvre le territoire de la MRC au complet.  Alors, nous serons la seule radio à couvrir les...

LISTNUM 1 \l 1771              LE PRÉSIDENT : Mais là, je parle en termes économiques.  Vous avez dit que Murdochville, Grande‑Vallée, puis Cloridorme, ça n'apportait rien en termes de revenus.

LISTNUM 1 \l 1772              M. VALLÉE : Oui, mais les auditeurs sont là.

LISTNUM 1 \l 1773              LE PRÉSIDENT : Ça fait que ça n'a pas d'incidence.

LISTNUM 1 \l 1774              M. VALLÉE : Moi, Monsieur...  Non, non, on ne parle pas de revenus, on parle de...  Il n'y a plus de radio là.  Les gens n'ont plus aucun contact avec ce qui se passe présentement avec la Gaspésie là.  Ça fait que CHNC sortir, CJRG n'est pas là, puis nous autres, on couvre Sainte‑Anne.  Ça fait qu'il n'y a plus personne qui a le contact avec Gaspé là.  On se retire, on abandonne des marchés.

LISTNUM 1 \l 1775              LE PRÉSIDENT : Ce n'est pas ça que je vous ai dit.

LISTNUM 1 \l 1776              M. VALLÉE : Non, O.K.


LISTNUM 1 \l 1777              LE PRÉSIDENT : J'ai dit, on vous autorise...

LISTNUM 1 \l 1778              M. VALLÉE : Oui, d'accord.

LISTNUM 1 \l 1779              LE PRÉSIDENT : ...à Gaspé...

LISTNUM 1 \l 1780              M. VALLÉE : Oui, c'est vrai, ce n'est pas ça que vous m'avez dit.

LISTNUM 1 \l 1781              LE PRÉSIDENT : ...et puis, on vous autorise éventuellement à changer la source de programmation de Murdochville, Grande‑Vallée et Cloridorme.  Vous êtes le seul à avoir tout ce territoire là parce que ce n'est pas la proposition qui est devant nous de la part de CHNC d'un côté, puis CJRG n'a pas cette couverture là non plus.

LISTNUM 1 \l 1782              Je vous demande c'est quoi l'incidence économique sur votre plan d'affaires que...

LISTNUM 1 \l 1783              M. VALLÉE : Aucune incidence.

LISTNUM 1 \l 1784              LE PRÉSIDENT : ...que tout ça se matérialise?

LISTNUM 1 \l 1785              M. VALLÉE : Aucune incidence.  Vous pouvez leur donner leur permis, mais seulement, il y a des... en tout cas, on verra après‑midi qu'est‑ce qu'ils ont à dire.  Mais on peut leur donner leur permis, c'est sûr.  Comme moi, j'en ai fait du AM, puis on est rendu là au FM.


LISTNUM 1 \l 1786              LE PRÉSIDENT : Bien non, on n'est plus au AM là, on est rendu au FM.

LISTNUM 1 \l 1787              M. VALLÉE : C'est ça, oui.  Quand ce n'est plus le temps de porter des culottes carreautées verte et rouge, on ne les porte plus, on met d'autre chose.

LISTNUM 1 \l 1788              LE PRÉSIDENT : Bon.

LISTNUM 1 \l 1789              M. VALLÉE : T'sais, c'est normal.  Donnez‑leur, pas de problème.  Je n'ai aucune misère avec ça, mais s'ils continuent dans ce créneau là, bien, ils auront leur station à rouler avec du FM, c'est tout à fait normal.

LISTNUM 1 \l 1790              LE PRÉSIDENT : Bon.  Écoutez, ça complète mes questions.

LISTNUM 1 \l 1791              Monsieur Katz.

LISTNUM 1 \l 1792              CONSEILLER KATZ : Non.

LISTNUM 1 \l 1793              M. VALLÉE : Pas de questions?

LISTNUM 1 \l 1794              LE PRÉSIDENT : Monsieur le conseiller juridique?

LISTNUM 1 \l 1795              Me GAGNON : Oui.  Écoutez, moi, je n'ai pas de questions comme telles.  Par contre, je voudrais juste confirmer les engagements que vous avez pris un peu plus tôt, pour les fins du dossier public.

LISTNUM 1 \l 1796              L'engagement numéro 1, ça serait de déposer le détail de vos sources de revenus.  Ça, ça vous va, dans les 24 heures?


LISTNUM 1 \l 1797              L'engagement numéro 2, on vous demandait le pourcentage de vos nouvelles locales parmi le total de vos nouvelles.  Je pense le total des nouvelles, c'était six heures.  Donc, on aurait voulu avoir le...

LISTNUM 1 \l 1798              M. VALLÉE : Si on enlève les sports, ça fait cinq heures.

LISTNUM 1 \l 1799              Me GAGNON : O.K.  Donc, ça, c'est déjà répondu.

LISTNUM 1 \l 1800              M. VALLÉE : Par semaine, hein!

LISTNUM 1 \l 1801              Me GAGNON : Cinq heures par semaine?

LISTNUM 1 \l 1802              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1803              MME MARTIN : Vingt‑quatre heures, je trouve que c'est un délai qui est court.  Le temps de se rendre chez nous, Monsieur...

LISTNUM 1 \l 1804              Me GAGNON : Est‑ce que 48 heures, ça vous va?

LISTNUM 1 \l 1805              M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 1806              Me GAGNON : Oui?


LISTNUM 1 \l 1807              MME MARTIN : Ça serait plus que ça.  Il faudrait nous donner... on arrive chez nous le lundi, on commence le dossier.  Ça fait qu'il faudrait aller comme... mercredi, on pourrait le rendre.  Parce qu'on est mercredi.  On part demain pour Chandler.  On a la route à faire.  On va arriver là le vendredi, samedi.  On va manquer d'information peut‑être à des endroits.  Le lundi, il faut commencer le dossier.

LISTNUM 1 \l 1808              Me GAGNON : Ça va.  Ça va pour mercredi.

LISTNUM 1 \l 1809              MME MARTIN : Mercredi?

LISTNUM 1 \l 1810              Me GAGNON : Oui.

LISTNUM 1 \l 1811              MME MARTIN : Merci.

LISTNUM 1 \l 1812              Me GAGNON : J'avais un troisième engagement aussi.  C'était pour une politique sur le contenu verbal, si vous pouviez nous en faire part.

LISTNUM 1 \l 1813              M. VALLÉE : Si j'enlève l'opinion, est‑ce que je dois quand même parler de verbal?  Je dois monter un dossier quand même si j'ai enlevé l'opinion dans mon dossier?

LISTNUM 1 \l 1814              Me GAGNON : Bien, à ce moment là, est‑ce que vous pensez toujours que vous auriez des lignes ouvertes ou quelque chose dans ce genre là?

LISTNUM 1 \l 1815              M. VALLÉE : Oui, oui, c'est sûr.  On avait parlé de ça déjà.

LISTNUM 1 \l 1816              Me GAGNON : O.K.  Donc, à ce moment là, je pense que ça serait peut‑être nécessaire quand même.

LISTNUM 1 \l 1817              M. VALLÉE : D'accord.  Merci.

LISTNUM 1 \l 1818              LE PRÉSIDENT : Monsieur Vallée, je vous remercie.  On va vous revoir en réplique.


LISTNUM 1 \l 1819              On va passer maintenant à la phase des interventions.

LISTNUM 1 \l 1820              M. VALLÉE : Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 1821              LE PRÉSIDENT : Madame la Secrétaire.

LISTNUM 1 \l 1822              LA SECRÉTAIRE : Merci.

LISTNUM 1 \l 1823              Nous procéderons maintenant à la deuxième phase, au cours de laquelle les autres parties comparaîtront dans l'ordre indiqué dans l'ordre du jour afin de présenter leur intervention.

LISTNUM 1 \l 1824              Je demanderais à Radio Gaspésie de venir en avant.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 1825              LE PRÉSIDENT : Alors, messieurs, quand vous serez prêts.

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 1826              M. SOUCY : Merci, Monsieur le Président, et, messieurs les conseillers, bonjour.

LISTNUM 1 \l 1827              Je suis Achille Soucy, conseiller en communications, et j'accompagne ici monsieur Jacques Chartier, à ma droite, qui est directeur général de la station communautaire de Gaspé, CJRG‑FM, et à mon extrême droite, monsieur Ronald Martineau, consultant en mise en marché.


LISTNUM 1 \l 1828              L'opposition écrite de CJRG à la demande soumise par Radio du Golfe expliquait bien la situation d'un marché ne pouvant supporter la venue d'une station de radio additionnelle, selon nous.

LISTNUM 1 \l 1829              Radio Gaspésie a choisi de remettre ici en évidence uniquement les faits saillants de cette situation qui motivent sa position, et je laisserai à monsieur Jacques Chartier le soin de vous énumérer ces points.

LISTNUM 1 \l 1830              M. CHARTIER : Monsieur Arpin, Monsieur Morin, Monsieur Katz, bonjour.  Merci de nous donner l'occasion de vous rencontrer et de faire valoir nos points.

LISTNUM 1 \l 1831              Donc, de façon très ramassée, succincte, l'acceptation des demandes de CHNC...

LISTNUM 1 \l 1832              M. SOUCY : Ce n'est pas ce texte là, c'est l'autre.

LISTNUM 1 \l 1833              M. CHARTIER : Non, c'est celui là.  C'est la version finale, mon cher.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 1834              LE PRÉSIDENT : On vous écoute, Monsieur Chartier.

LISTNUM 1 \l 1835              M. CHARTIER : Merci.


LISTNUM 1 \l 1836              L'acceptation des demandes de CHNC et de Radio du Golfe modifierait de façon importante le marché de la MRC, Côte de Gaspé.  Radio Gaspésie n'a rien contre la concurrence dans la mesure où cette concurrence dessert mieux le marché, tout en permettant la viabilité des joueurs présents.

LISTNUM 1 \l 1837              Or, le marché n'a pas la taille suffisante pour assurer la rentabilité des médias qui y seraient présents plus activement qu'ils y sont déjà.  De plus, les consommateurs de la région bénéficient d'une offre de radio qui est déjà diversifiée.

LISTNUM 1 \l 1838              Nos principales préoccupations vont à l'encontre des demandes de Radio du Golfe.  Nous estimons que les informations soutenant leur demande tracent un portrait qui ne correspond pas à la dynamique concurrentielle et commerciale du marché.  Leur projet aura un impact important sur le marché publicitaire de la région, ce qui affectera particulièrement la rentabilité de notre station.

LISTNUM 1 \l 1839              Pour vous parler de la suite, j'invite monsieur Ronald Martineau.

LISTNUM 1 \l 1840              M. MARTINEAU : Bonjour.

LISTNUM 1 \l 1841              Dans notre demande d'intervention, nous avons résumé d'une façon assez détaillée les informations qui justifiaient nos motifs de position.  Ce qu'on aimerait faire maintenant, c'est plus adressé les faits saillants de ces motifs là.


LISTNUM 1 \l 1842              Le principal critère, c'est de mentionner que l'offre du marché de Radio Gaspésie est beaucoup plus dynamique que ce qui est prétendu par la requérante, et on y reviendra tantôt.

LISTNUM 1 \l 1843              Le deuxième point, c'est que le marché mature.  C'est un marché qui est difficile.  Il y a difficilement de croissance.  Il n'a pas de potentiel d'auditoire, d'une part, et commercial, de l'autre part, pour assurer la rentabilité des médias nouveaux et existants.

LISTNUM 1 \l 1844              Le troisième point.  On se questionne d'une façon assez particulière concernant les hypothèses de revenus et dépenses et les scénarios envisagés par Radio du Golfe pour présenter son plan d'affaires.  Ça nous apparaît beaucoup plus théorique que pratique.

LISTNUM 1 \l 1845              Enfin, le point saillant, c'est que les revenus générés par Radio du Golfe seront essentiellement issus de la cannibalisation des revenus des médias en place, incluant, évidemment, nous‑mêmes, et cette baisse de revenus là, qui s'avère assez importante de ce qu'on prévoit, va se traduire par une baisse du niveau de services, et c'est, malheureusement, la population de la région de Gaspé qui en souffrirait.


LISTNUM 1 \l 1846              L'autre point qui est important de mentionner, parce que tout l'argumentaire du document de Touché! ‑‑ qui est très bien fait, soit dit en passant ‑‑ se base essentiellement sur des BBM et des faits de Statistiques Canada.  Nous aussi, on utilise ces informations là.

LISTNUM 1 \l 1847              Ce qui est important de mentionner, par contre, c'est la région qui a été utilisée pour faire les projections de revenus par Touché! est une nouvelle région dans les BBM, puis vous savez que la région de Gaspé est un marché qui est éloigné.

LISTNUM 1 \l 1848              Les BBM sont davantage conçus pour des marchés urbains, et ils ont extrapolé... en fait, ils ont créé deux sous‑cellules, deux sous‑groupes, pour faire l'analyse de ce marché là, et en faisant ça, ça fait des questionnaires assez limités.

LISTNUM 1 \l 1849              Ils demandent la question à 350 personnes.  En fait, ils font parvenir des cahiers d'écoute à 350 personnes.  Il y en a 260 qui y répondent, de 12 ans et plus.  Alors, ces informations là permettent de dresser un portrait à une date donnée, mais n'expliquent pas le comportement et la satisfaction des auditeurs.


LISTNUM 1 \l 1850              Ce que la station a fait en avril 2006, on a fait une étude Geocom Design Marketing avec une approche beaucoup plus rigoureuse en termes de nombre.  Ça nous permettait de réduire les marges d'erreur, et en ciblant les 18 ans et plus.

LISTNUM 1 \l 1851              Mais vous constaterez... vous l'avez vu en regardant nos dossiers qu'on tire globalement les mêmes conclusions que les BBM.  Par contre, ça nous permet d'avoir une meilleure compréhension de la concurrence et du comportement des auditeurs.

LISTNUM 1 \l 1852              Cette étude là a été faite aussi pour la station pour comprendre comment elle pouvait mieux répondre aux besoins des auditeurs et évaluer d'une façon plus spécifique certains scénarios de programmation.

LISTNUM 1 \l 1853              Du point de vue de Statistiques Canada et de l'Institut de la Statistique du Québec, on utilise les mêmes données, évidemment.  C'est les seules données qui sont les plus fiables pour bien comprendre la dynamique de marché.

LISTNUM 1 \l 1854              La différence principale, c'est qu'on les analyse dans une perspective beaucoup plus historique et prévisionnelle que strictement en regardant ce qui s'est passé dans l'année 2006, 2005.  Alors, si on veut examiner un marché, il faut davantage le regarder dans une perspective d'ensemble que strictement à une date donnée.


LISTNUM 1 \l 1855              Revenons maintenant sur l'offre concurrentielle dans le marché de Gaspé.  Vous avez, je pense, eu une carte qui vous a été distribuée, qui n'est pas une carte rigoureuse sur le plan des techniques, pour bien comprendre les rayons de diffusion.

LISTNUM 1 \l 1856              Mais ce qui est important de mentionner...

LISTNUM 1 \l 1857              LA SECRÉTAIRE : Je suis désolée, mais nous n'avons pas la carte.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 1858              M. MARTINEAU : Je ne veux pas nécessairement perdre beaucoup de temps sur cette carte là, mais ce que cette carte là permet de voir, elle permet de voir le portrait média de la Gaspésie, et non seulement c'est les médias électroniques, mais c'est aussi les médias imprimés.

LISTNUM 1 \l 1859              Alors, comme vous le savez, les médias imprimés sont dominés par les publications de Quebecor.  Alors, vous les voyez très, très bien là : * Échos de la Baie +, le journal * Le Havre +, et caetera.  Et ce qui est important de mentionner, c'est particulièrement dans la région de Gaspé, alors, vous voyez les intersections des stations qui diffusent dans ce marché là.


LISTNUM 1 \l 1860              Alors, c'est évident... c'est certain, on ne renie pas que notre station Radio Gaspésie est dominante en terme de part de marché, mais qui dit dominance ne dit pas monopole.  Il y a quand même des stations qui diffusent dans ce marché‑là et BBM, les études déposées par Touché, ils en ont mentionné quelques‑unes, ils ne les ont pas toutes mentionnées parce qu'il y en a qui ne paient pas pour avoir les BBMs, mais l'approche que, nous, on a faite nous a permis d'avoir un portrait un petit peu plus total de ce qui se passe dans le marché et vous l'avez à la page 6 des tableaux qui sont là.

LISTNUM 1 \l 1861              Alors, comme vous voyez, alors Radio‑Canada est quand même là, CHNC‑AM est là, Radio du Golfe est aussi présent particulièrement dans le sud et les autres stations, toutes sortes de stations confondues, Montréal, Québec, et caetera, ont une portée sur semaine qui varie de 13 à 26.

LISTNUM 1 \l 1862              Alors, ce que vous voyez, c'est que, oui, effectivement, Radio Gaspésie détient une part dominante, mais cette part‑là varie selon les heures de la journée et selon la fin de semaine ou la semaine.

LISTNUM 1 \l 1863              Les conclusions de BBM GEOCOM sont similaires sur la majorité des points inclus notamment dans l'étude.  La portée hebdomadaire : 86 pour cent BBM, 86 pour cent GEOCOM, alors on arrive avec les mêmes conclusions.


LISTNUM 1 \l 1864              Par contre, les heures moyennes d'écoute, on voit 13.6 heures pour les 12 ans et plus alors que notre étude, l'étude GEOCOM démontrait un 14.6.  C'est effectivement inférieur à ce qu'on constate dans la moyenne.  Par contre, BBM évolue et modifie les conclusions qui ont servi à projeter les revenus de Radio du Golfe.

LISTNUM 1 \l 1865              Alors, vous avez les deux tableaux ici qui permettent de voir un contre‑jour important et c'est stratégique parce que les projections de revenus sont basées sur le fait, comme on l'a mentionné tantôt, qu'ils allaient hausser la valeur moyenne des heures d'écoute et qu'ils allaient chercher un pourcentage des heures d'écoute hors du marché.

LISTNUM 1 \l 1866              Alors, comme vous voyez, les derniers BBM qui ont été publiés lundi passé, mais démontrent que leur moyenne d'écoute hebdomadaire de la cellule 4029 n'est pas de 13.6 heures, mais de 16.9 heures maintenant.


LISTNUM 1 \l 1867              Et vous avez aussi ‑‑ j'ai fait un comparatif avec les autres marchés où on voit que tous les autres marchés ont aussi augmenté.  Et les heures d'écoute hebdomadaires totales, mais on voit Radio Gaspésie avait un chiffre qui frôlait le 142 000 heures, mais ce montant‑là est rendu maintenant 150 000 et dans le marché, le marché passait de 215 à 800.  La part de marché de Radio Gaspésie a baissé d'un point dans la même intervalle à l'intérieur d'un an sur une base comparable.

LISTNUM 1 \l 1868              Alors, ça démontre quand même (1), qu'il y a de la concurrence, (2) que si on le regarde dans une date donnée, effectivement les chiffres peuvent nous être défavorables, et quand je parle *nous+, je parle de la région de Gaspé.  Mais dans un autre contexte on s'aperçoit que ces chiffres‑là peuvent avoir augmenté.

LISTNUM 1 \l 1869              Alors, quand on inclut tout ça bien strictement... ou particulièrement aux marges d'erreurs là qu'on peut expliquer par un échantillon trop petit au niveau des BBM.

LISTNUM 1 \l 1870              Le profil de l'auditoire de Radio Gaspésie est moins âgé que montre l'analyse de Radio du Golfe.  Alors, évidemment, les statistiques qui ont été démontrées en allant chercher le 12 ans et plus, une conglutinée mathématique, ça permet de gonfler le pourcentage des gens qui sont âgés un petit peu plus vieux.


LISTNUM 1 \l 1871              La façon que GEOCOM a structuré le marché, toujours en se référant à la répartition de la population canadienne et la répartition des auditeurs avec un échantillonnage plus élevé, démontre que notre auditoire, finalement, n'est pas plus âgé que la moyenne.  On voit les index de 25 à 34 ans qui sont 139, 111 et 115 pour 45 ans et plus et 55 ans et plus on est même sous performants.

LISTNUM 1 \l 1872              Là où on a une certaine difficulté et *on+ étant aussi les stations de façon générale, pas juste Gaspé, c'est effectivement les 18 à 24 ans et c'est là qu'on admet que, effectivement, notre station, la station de Radio Gaspésie peut‑être ne répond pas à 100 pour cent à ces gens‑là, mais peut‑être que ces gens‑là ont d'autres comportement que d'écouter la radio aussi.

LISTNUM 1 \l 1873              Et quand on regarde les jeunes de 18 à 24 ans, les statistiques d'écoute de la radio démontre que, effectivement, ces gens‑là sont en chute libre... enfin, chute libre, depuis 2001 à 2006 ont perdu 2.7 heures moyennes d'écoute de la radio.  Alors jusqu'à quel point que c'est un problème ou pas, on constate qu'il y a une part là, mais c'est certain qu'en terme de potentiel de marché c'est moins évident.


LISTNUM 1 \l 1874              L'autre point qui était mentionné parce que l'étude faisait état beaucoup du potentiel de marché de la Côte‑de‑Gaspé qui est le marché principal de la Gaspésie, bien on constate qu'entre 2001 et 2006, ce marché‑là a connu une décroissance de population de moins huit pour cent, ce qui est presque deux fois plus que la population de la Gaspésie.

LISTNUM 1 \l 1875              Et quand on regarde les projections de croissance pour les années 2011 à 2026 bien là, faites par l'Institut de la statistique du Québec, on s'aperçoit que ce marché‑là va encore décroître de l'ordre de 19 pour cent par rapport à moins 15 pour cent des marchés de la Gaspésie.

LISTNUM 1 \l 1876              Alors, c'est évident qu'on ne parle pas d'un marché ici en croissance sur le plan des auditoires.

LISTNUM 1 \l 1877              Si on regarde maintenant au niveau du potentiel économique, à savoir le pouvoir d'achat de ces gens‑là, bien c'est un peu la même chose.  J'ai repris un peu un tableau qu'on avait utilisé dans notre démarche, mais on voit très bien que les taux d'emplois, les taux d'activités, le taux de chômage de la Côte‑de‑Gaspé performent un peu mieux que l'ensemble des autres régions de la région de Gaspé Îles‑de‑la‑Madeleine, mais sont quand même nettement en‑deça des moyennes provinciales.


LISTNUM 1 \l 1878              Et l'évolution du nombre d'emplois totaux et là on ne l'a pas strictement pour le marché de Gaspé, mais on voit que la Gaspésie et les Îles‑de‑la‑Madeleine ont une décroissance de 1.5 pour cent du nombre d'emplois.  Bref, de 33.9 à 33.4, on peut appeler ça finalement le statu quo alors que le Québec a obtenu pour la même période une croissance de cinq et demi pour cent.

LISTNUM 1 \l 1879              Ensuite, si on parle maintenant au niveau du potentiel des annonceurs, c'est quand même le nerf de la guerre, mais on s'aperçoit que le nombre d'établissements de la MRC de Gaspé, selon les statistiques compilés par Statistique Canada, le Registres des entreprises, bien on a constaté une baisse de neuf pour cent entre juin 2003 et juin 2007.  Alors, c'est quand même significatif.  C'est ces gens‑là qui sont des annonceurs.

LISTNUM 1 \l 1880              Et comme vous le savez, l'activité économique de la région est davantage basée sur des secteurs en décroissance : les pêcheries, la foresterie et saisonnier telle que l'industrie touristique, les secteurs en développement puis ici on parle de secteur énergétique, ils sont à en devenir puis ne semblent pas aussi générateurs d'emplois et de richesse économique que prévu, malheureusement.


LISTNUM 1 \l 1881              Il y a des chantiers qui se construisent puis il doit y avoir du monde qui y travaillent, mais après le nombre de personne qui travaillent à temps plein est *questionable+ à ce stade‑ci.

LISTNUM 1 \l 1882              Et pour en venir aux conditions de marché, bien on parlait d'environ 1 050 entreprises présentement.  On sait par expérience et on l'a constaté dans d'autres marchés, qu'il y a au moins 50 pour cent des entreprise qui ne sont pas des annonceurs télévision.  En fait, TV et écrit et électronique, tout média confondu, pour toutes sortes de raisons, parce qu'ils sont tout petits ou parce qu'ils ont une proximité de clientèle qui nécessite pas des investissements.

LISTNUM 1 \l 1883              Bref, on parle de beaucoup moins d'entreprises.  On parle d'un potentiel d'annonceurs de l'ordre de 600 et malgré qu'on a une structure commerciale qui est bien établie dans la région et on plafonne... nos revenus plafonnent depuis 2000, sauf lorsqu'il y a des événements spéciaux tels que des élections, tels que des événements majeurs qui font en sorte qu'il y a des annonceurs se mobilisent.  Mais si on enlève ces événements spéciaux‑là, on suit à peine le pourcentage d'inflation, malgré les efforts de ventes persistants.


LISTNUM 1 \l 1884              Alors, ça, c'est nos points au niveau de l'analyse de marché puis on peut répondre à des questions par après.

LISTNUM 1 \l 1885              Ensuite, on regarde le plan d'affaires déposé.  On ne veut pas adresser ici le contenu au niveau de la qualité de la programmation.  Je pense que vous avez adressé ces questions‑là ce matin.  Là où on se questionne davantage, c'est au niveau de l'argumentation, au niveau des 18‑34 ans, c'est un créneau qui est limité et il se présente à peine, même moins que 4 000 personnes dans le potentiel total de la région.

LISTNUM 1 \l 1886              Alors, ce qu'on se questionne puis on le sait puis on l'a vu tantôt que ces gens‑là écoutent de moins en moins la radio.  Et en plus, ce ne sont pas des gens qui sont ciblés au niveau de annonceurs; 34 ans peut‑être plus, mais 18‑24, ce n'est pas ces gens‑là qui ont le potentiel d'achat le plus élevé.

LISTNUM 1 \l 1887              Alors ce qu'on conclut, nous, c'est que les heures d'écoute vont provenir majoritairement des autres créneaux et pour atteindre les projections de revenus visés et nécessaires pour en assurer la rentabilité d'une nouvelle station.

LISTNUM 1 \l 1888              Alors, c'est certain qu'ils vont devoir avoir une programmation qui est beaucoup plus... satisfaire un peu tout le monde plus que cibler un groupe en particulier.


LISTNUM 1 \l 1889              Alors, la maturité du marché, on l'a mentionné tantôt, la manque de potentiel, le manque de croissance, à ce moment‑là ces revenus proviendront essentiellement des annonceurs existants, ce qui va affecter la rentabilité des médias desservant le marché.  Évidemment, comme on est là d'une façon plus dominante, ça va nous toucher plus.

LISTNUM 1 \l 1890              Et on ne croit pas que des annonceurs vont mettre plus d'argent parce qu'il y a des médias de plus, on est très perplexe face à cette argumentation‑là.  Ça va être plus un partage des médias existants.

LISTNUM 1 \l 1891              Et l'autre côté aussi, on a regardé du côté des revenus qui sont quand même assez élevés, on ne les questionne pas, on les prend comme ça, mais on regarde aussi les dépenses qui nous apparaissent sous‑évaluées particulièrement le coût des ventes.

LISTNUM 1 \l 1892              On pense aller chercher des chiffres de 166 000 $ à 215 000 $ de ventes avec un coût des ventes qui varie de 16 000 $ à 25 000 $ avec deux personnes, alors, on questionne beaucoup.


LISTNUM 1 \l 1893              Et maintenant le budget de programmation est faible par rapport à la volonté de développer le talent local, de participer à des événements culturels locaux, assurer une politique d'information locale, expérience que Radio Gaspésie a nécessite des coûts nécessairement supérieurs à ceux qui sont déposés dans leur plan d'affaires.

LISTNUM 1 \l 1894              On constate que malgré ces objectifs très optimistes de revenus avec des hypothèses d'aller chercher des heures d'écoute ou d'aller chercher des nouveaux budgets des annonceurs sont quand mêmes assez élevés, selon nous, et avec les dépenses qui sont malgré tout sous‑évaluées, selon nous, on constate que le plan d'affaires les amène à avoir un seuil de rentabilité après quatre ans d'opérations avec un léger revenu.  En tout cas, on est très sceptique.

LISTNUM 1 \l 1895              Alors, on peut présumer qu'il peut y avoir des synergies possibles.  On n'a pas eu accès à toutes les informations confidentielles, mais ces budgets‑là, malgré tout, nous apparaissent peu réalistes par rapport à nos propres coûts.


LISTNUM 1 \l 1896              Alors, nous, en conclusion, on s'interroge beaucoup sur la capacité de Radio du Golfe à implanter une station avec une programmation conforme au projet déposé.  On se questionne sur leur capacité à générer des revenus, mais on ne doute pas qu'il va y en avoir, c'est certain quand il y a quelqu'un, un joueur nouveau dans le marché, c'est certain qu'il y a des revenus qui sont partagés, mais on sait que Radio du Golfe s'en vient avec une hausse de leur capacité d'émission à Chandler qui va avoir augmenté le débordement vers Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1897              Et on sait que CHNC qui s'en vient, bon, on ne veut pas présumer d'une décision du CRTC, mais on présume que, en tout cas, ça risque d'être favorable et c'est évident que les trois joueurs majeurs qui sont déjà là, je l'explique, Radio du Golfe est quand même là aujourd'hui dans le sud, mais ça va définitivement affecter nos ventes et, ultimement, la rentabilité de notre station.

LISTNUM 1 \l 1898              On peut avoir chiffré, mais on sait que si on prend un montant de 100 000 $ qui est nettement inférieur aux objectifs de ventes de Radio du Golfe et nettement aussi inférieurs aux objectifs de ventes de CHNC qu'on n'a pas eu accès, mais on l'a vu dans leur dossier, qu'ils avaient une hausse des revenus sur ce marché‑là, mais c'est certain que ça va affecter notre qualité et notre capacité de maintenir la qualité des services vis‑à‑vis la population de la région.


LISTNUM 1 \l 1899              LE PRÉSIDENT :  Ça complète votre présentation?  Messieurs, puis c'est ma question peut‑être à vous, monsieur Chartier, puis vous déterminerez qui devrait y répondre, à la toute fin de la comparution de Radio du Golfe a écrit comme hypothèse que le Conseil autorisait les deux requérants à aller desservir Gaspé.

LISTNUM 1 \l 1900              Je sais que monsieur Martineau, dans sa conclusion, en a fait une allusion puis peut‑être même en le chiffrant peut‑être à 100 000 $ comme impact financier, mais en terme d'écoute ça signifierait quoi pour CJRG que le Conseil autorise les deux demandeurs?

LISTNUM 1 \l 1901              M. CHARTIER :  En terme d'écoute?

LISTNUM 1 \l 1902              LE PRÉSIDENT :  Oui

LISTNUM 1 \l 1903              M. CHARTIER :  C'est certain que nous serions affectés, devoir d'établir un pourcentage, déjà l'amélioration, CHNC a déjà sa clientèle de développer sur leur territoire, ils sont même depuis... avant nous.  Ils ont des créneaux spécialisés et des auditeurs donc fidèles.

LISTNUM 1 \l 1904              On a étudié justement le dernier BBM et on a vu leur part de marché.  On a vu les heures d'écoute, ce qui démontre très bien qu'ils ont leur clientèle et une clientèle fidèle.  Donc, en passant au FM, on pourrait facilement arriver à la conclusion que cette clientèle pourrait augmenter.


LISTNUM 1 \l 1905              Et naturellement qu'on le voit déjà dans l'étude que nous avons réalisée avec TAO Marketing l'an passé, dans le secteur sud, Radio du Golfe va chercher une tranche d'auditeurs d'écoute, donc qui est quand même importante puisqu'ils étaient à faible puissance.

LISTNUM 1 \l 1906              Donc, avec une forte puissance, une antenne qui peut couvrir un grand territoire, probablement que... c'est difficile de mettre un pourcentage, mais c'est certain que nous allons perdre de l'auditoire.

LISTNUM 1 \l 1907              LE PRÉSIDENT :  Vous avez entendu ce matin monsieur Vallée décrire son mode de fonctionnement, l'utilisation d'animateurs extérieurs au marché, de l'interaction avec... entre ces animateurs‑là puis différents systèmes en place.  Si c'était un système semblable qui était implanté à Gaspé, quelle sorte d'impact que vous pourriez anticiper?

LISTNUM 1 \l 1908              Vous connaissez le marché, vous avez bien étudié, de toute façon, les tableaux que vous nous avez déposés ici parlent par eux‑mêmes, ils sont clairs et c'est l'évidence que vous le démarchez bien ce marché‑là, le succès de la station en est très apparents là.

LISTNUM 1 \l 1909              M. CHARTIER :  Merci.

LISTNUM 1 \l 1910              LE PRÉSIDENT :  Mais l'arrivée de *personnalités+ de l'extérieur?


LISTNUM 1 \l 1911              M. CHARTIER :  De l'extérieur, oui.

LISTNUM 1 \l 1912              LE PRÉSIDENT :  De l'extérieur, ça aurait quel...

LISTNUM 1 \l 1913              M. CHARTIER :  Jusqu'à quel point que ça pourrait nous affecter?

LISTNUM 1 \l 1914              LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1915              M. CHARTIER :  Au niveau de la cote d'écoute?

LISTNUM 1 \l 1916              LE PRÉSIDENT :  Bien oui.  Ça va après ça vous affecter dans les dollars.

LISTNUM 1 \l 1917              M. CHARTIER :  Oui, tout à fait.

LISTNUM 1 \l 1918              LE PRÉSIDENT :  Là, ce serait la question à monsieur Martineau, c'est lui l'expert.

LISTNUM 1 \l 1919              M. CHARTIER :  Oui, tout à fait.  Vous avez tout à fait compris.

LISTNUM 1 \l 1920              M. MARTINEAU :  Quand je regarde à la page 6, les portées sur semaine, les fins de semaine, les joueurs qui sont déjà là qu'on a mesurés, bien vous avez, par exemple CHNC au AM qui a une part d'écoute qui varie de sept à 14, évidemment là, vous ne l'avez pas dans le détail, mais ce n'est pas l'objectif, mais l'idée, ça démontre que quelque part dans le journée il y a des parts de marchés de CHNC qui sont de sept pour cent et qui va jusqu'à 14 pour cent.  Ça varie selon les émissions.


LISTNUM 1 \l 1921              Alors, c'est évident que plus une station de radio a des émissions qui vont chercher le maximum des intérêts des gens, ces chiffres‑là vont se réaliser.

LISTNUM 1 \l 1922              Alors, aujourd'hui, Radio Gaspésie a un pourcentage de 66 pour cent, on l'a vu tantôt, en totalité, mais quand on le regarde dans ses strates de jour, le maximum c'est 64.3 sur semaine et ça va à 69 pour cent les fins de semaine et le minimum c'est 51.

LISTNUM 1 \l 1923              Alors, moi, je pense qu'une nouvelle radio arriverait avec une part qui varierait entre cinq et 15 pour cent des marchés.  CHNC va définitivement, en passant au FM, accroître d'une façon substantielle, peut‑être pas du double, mais d'une façon substantielle sa part de marché existante.  Radio du Golfe aussi avec sa décision de faire fonctionner son émetteur à Chandler vers le sud va avoir des pourcentages qui vont être supérieurs au trois à neuf pour cent qu'on voit là.

LISTNUM 1 \l 1924              Alors, quelque part, il va y avoir des joueurs qui vont être là avec des parts de marchés qui vont varier entre cinq et 15 pour cent.  Il va y avoir autant de joueurs qui vont avoir des parts‑là et les perdants, évidemment, c'est Radio Gaspésie.


LISTNUM 1 \l 1925              Est‑ce que ça va aller chercher des débordements à l'extérieur?  Est‑ce que ça va inciter les gens à écouter plus la radio?  Personnellement, mon expérience que j'ai là‑dedans me rend sceptique par rapport à ça, mais ça part du business case.  Il est possible qu'il y en ait qui l'écoute plus, mais sur une longue haleine, ces chiffres‑là s'aplanissent et particulièrement si on vise les jeunes.

LISTNUM 1 \l 1926              LE PRÉSIDENT :  Maintenant, Radio‑Canada ne fait pas de programmation locale à Gaspé.  Par les lettres d'appel, je vois bien que c'est sa station de Matane ça?

LISTNUM 1 \l 1927              M. CHARTIER :  Oui. Ils ont quand même des journalistes sur place, oui.

LISTNUM 1 \l 1928              LE PRÉSIDENT :  Qui font des insertions locales

LISTNUM 1 \l 1929              M. CHARTIER :  Oui.

LISTNUM 1 \l 1930              LE PRÉSIDENT :  Ou si c'est... l'information est envoyée à Matane.

LISTNUM 1 \l 1931              M. CHARTIER :  À Matane, oui, elle est envoyée à Matane.

LISTNUM 1 \l 1932              LE PRÉSIDENT :  Mais c'est exclusif pour Gaspé parce qu'ils peuvent diffuser en étoile à un moment donné, ils peuvent... ou si ça passe aussi en même temps à Matane?


LISTNUM 1 \l 1933              M. CHARTIER :  Ça passe à Matane en même temps.  En même temps à Matane, oui.

LISTNUM 1 \l 1934              LE PRÉSIDENT :  Parce que quand même, on a vu dans les sondages de lundi que Radio‑Canada soudainement, très performant à travers tout le pays là.

LISTNUM 1 \l 1935              M. CHARTIER :  Hum‑hum!

LISTNUM 1 \l 1936              LE PRÉSIDENT :  Donc, c'est... est‑ce que c'est aussi vrai dans le marché de Gaspé?

LISTNUM 1 \l 1937              M. CHARTIER :  Tout à fait.  On voit Radio‑Canada a des parts qui varient entre 14 et 26 pour cent sur semaine et entre 13 et 19 pour cent les fins de semaine, alors c'est définitivement une station de radio qui est écoutée par les gens de la région.

LISTNUM 1 \l 1938              Est‑ce qu'elle est écoutée toute la journée, évidemment c'est... on le voit, ça varie de journée en journée, mais il y a définitivement des émissions qui répondent aux besoins de la population.

LISTNUM 1 \l 1939              LE PRÉSIDENT :  Et ce n'est pas un auditoire 18‑34.

LISTNUM 1 \l 1940              M. MARTINEAU :  Et ce n'est pas un auditoire 18‑34.

LISTNUM 1 \l 1941              LE PRÉSIDENT :  Peut‑être; peut‑être dans certains créneaux horaires là, mais certainement pas dans...


LISTNUM 1 \l 1942              M. MARTINEAU :  Sur une  base continue.

LISTNUM 1 \l 1943              LE PRÉSIDENT :  Sur une base continue.  Écoutez, personnellement, monsieur Morin aurait quelques questions.  Moi, vos tableaux parlent par eux‑mêmes et puis c'est... et ils sont éloquents.  Donc, je vais demander à monsieur Morin.

LISTNUM 1 \l 1944              CONSEILLER MORIN :  Oui.  La dernière phrase là, *une perte de 100 000 $) affectera notre capacité de maintenir la qualité ou le nombre+, est‑ce que vous en êtes à ce point‑là avec les surplus que vous avez engrangés avec toute votre historique?  Est‑ce que vraiment ce...

LISTNUM 1 \l 1945              M. CHARTIER :  Une perte de 100 000 $ de revenus?  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 1946              M. MORIN :  Oui, la dernière phrase de votre...  Oui?

LISTNUM 1 \l 1947              M. CHARTIER :  Mais le sens de votre question?

LISTNUM 1 \l 1948              M. MORIN :  Le sens, ce que vous dites que, conséquemment une perte de plus de 100 000 $ affectera notre capacité de maintenir la qualité ou le nombre de services offerts à la population de la région.  Est‑ce que vous n'êtes pas un peu dramatique?

LISTNUM 1 \l 1949              M. CHARTIER :  Non.  Écoutez...

LISTNUM 1 \l 1950              M. MORIN :  Alarmiste?


LISTNUM 1 \l 1951              M. CHARTIER :  Non.  On a vécu un peu l'expérience en 1997 où avec l'arrivée dans le marché d'un nouveau journal qui a tenté sa chance et de la télévision communautaire qui avec son bingo, sont venus déranger et bousculer un peu le marché et cette année‑là on avait connu une baisse de 10 pour cent de nos revenus.  Et donc, nous avions dû intervenir et restructure l'organisme et c'est dans ce sens‑là.

LISTNUM 1 \l 1952              Si on s'aperçoit que l'arrivée de ces nouveaux joueurs vient gruger annuellement 100 000 $, c'est un manque à gagner de 100 000 $.  On n'a pas de réserve.  La réserve représente à peine l'équivalent d'une année de la masse salariale, donc on n'a pas de réserve pour durer longtemps.

LISTNUM 1 \l 1953              M. MORIN :  Mais est‑ce que...

LISTNUM 1 \l 1954              M. CHARTIER :  C'est bien le sens de votre question.

LISTNUM 1 \l 1955              M. MORIN :  Oui, mais est‑ce qu'au niveau de la qualité ça se traduirait comment par les coupures que vous devriez faire?


LISTNUM 1 \l 1956              M. CHARTIER :  Écoutez, lorsque nous disons, nous sommes vraiment ouvert à la concurrence parce que nous la vivons et pour l'affronter, pour être capable de garder nos auditeurs, on réalise avec le temps qu'on doit avoir recours à de plus en plus de ressources humaines.  Il faut que... un animateur tout seul derrière son micro, en tout cas à Gaspé, ça ne fonctionne plus.  Il faut qu'il y ait plus de... ça prend naturellement la présence du journaliste mais de la co‑animation et il faut être présent.  Il faut organiser les trucs.

LISTNUM 1 \l 1957              Nous, on se dit toujours pertinence, participation, proximité.  Il faut être dans le milieu et vraiment s'impliquer dans le milieu, sinon pourquoi les gens nous écouteraient‑ils plutôt qu'une radio professionnelle de l'extérieur qui peut offrir tout finalement et qui n'aurait qu'à se brancher sur les bulletins d'information ou une émission d'affaires publiques.  Donc, on a besoin de plus de ressources pour affronter la concurrence.

LISTNUM 1 \l 1958              M. MORIN :  Puis, est‑ce que vous n'êtes pas au niveau de la conjoncture économique actuelle?

LISTNUM 1 \l 1959              Je me souviens quand monsieur Landry a annoncé, le Premier Ministre Landry, le développement éolien, c'était une expansion sans limite pour la Gaspésie.  Ce n'est pas la lecture que vous faites avec?


LISTNUM 1 \l 1960              M. CHARTIER :  Non, ce n'est pas la lecture que nous en faisons.  À titre d'exemple, le Parc de l'Anse à Valleau vient d'être inauguré.  Pendant sa construction, 350 travailleurs pendant la période de pointe.

LISTNUM 1 \l 1961              M. MORIN :  C'est un parc éolien?

LISTNUM 1 \l 1962              M. CHARTIER :  Un parc éolien, 67 éoliennes donc qui vient vendredi, inauguration officielle.  Mais une fois tout ça installé, c'est une dizaine à une vingtaine de personnes d'emplois qui vont être créés.  Ce n'est pas 350 là.  Et c'est vrai que l'usine de balle produit et fonctionne bien, mais il ne faut pas oublier que si nous avons eu tant d'assistance gouvernementale, c'est que nous avions traversé une crise vraiment difficile avec le moratoire sur les pêches avec la fermeture de Murdochville et c'était les salaires que nous avons perdus dans le marché, c'était d'excellents salaires.


LISTNUM 1 \l 1963              Ce n'est pas équivalent.  Les centres d'appels qui ont été installés sur place pour un peu faire travailler les gens de la grande région compensent au niveau de la statistique, mais au niveau total de l'économie qui circule...   Et dès que les parcs seront installés, dans le secteur de Gaspé déjà, c'est presque complet.  Murdochville a été complété.  L'Anse à Valleau le prochain, il est plus petit.  Il est dans le secteur de Cloridorme et ensuite on quitte la région pour aller dans le secteur de Carleton.

LISTNUM 1 \l 1964              Donc, on est... chez nous, le travail déjà d'implantation est fait.  Le gros de la masse sera donc l'usine qui est déjà en poste et qui fonctionne.

LISTNUM 1 \l 1965              M. MORIN :  Dernière question.  En tant que station communautaire, est‑ce que ça vous donne un signal là qu'un concurrent s'organise pour présenter ici une demande, de créer, de mettre sur pied un réseau d'information?  Est‑ce que ça vous... d'offrir le service 24 heures par jour pendant sept jours par semaine, ce qui ne semble pas que vous offriez vous‑même?

LISTNUM 1 \l 1966              M. CHARTIER :  Oui.  Vous avez raison et nous avons perçu le signal par deux points.  Déjà avec les collaborateurs, les autres radios communautaires de la grande région, vous pourriez poser la question à monsieur St‑Laurent de CUFM qui est ici également, nous sommes à mettre sur pied un réseau d'information parce que déjà nous collaborons.


LISTNUM 1 \l 1967              Chaque semaine les journalistes échangent des nouvelles, font un suivi de ce qui se passe et dans le secteur entre les deux à tour de rôle nous envoyons un journaliste pour aller à Chandler en fonction de disponibilités.  Donc, on se déplace sur le territoire pour avoir une couverture à peu près complète.  Chez nous, on travaille avec un minimum de deux journalistes et à CIEU également.

LISTNUM 1 \l 1968              Donc, on a perçu... on a perçu ce besoin‑là, ça chemine.  Le dossier a été déposé à la CRÉ, entre autres, pour avoir un petit complément, un petit soutien financier pour voir l'intérêt, pour créer peut‑être un poste ou deux pour après.

LISTNUM 1 \l 1969              CONSEILLER MORIN : Peut‑être...

LISTNUM 1 \l 1970              M. CHARTIER : S'achemine, et là, c'est aussi fonction de la décision que vous allez rendre.  On sent la menace.  La menace est à nos portes.  On ne veut pas engager l'organisation dans des dépenses et se retrouver avec l'impossibilité de livrer la marchandise.

LISTNUM 1 \l 1971              CONSEILLER MORIN : Mais je veux dire, votre projet, il est sérieux?

LISTNUM 1 \l 1972              M. CHARTIER : Il est sérieux.  Il est sérieux.

LISTNUM 1 \l 1973              CONSEILLER MORIN : A quel pourcentage vous pensez que vous pourriez réaliser ce...


LISTNUM 1 \l 1974              M. CHARTIER : Écoutez, je ne veux pas m'avancer pour mon confrère ou mes confrères de la Baie‑des‑Chaleurs et des Iles, mais il a été déposé parce qu'on voulait le réaliser d'ici, on s'est dit, il y a trois... on se donnait trois ans.  Nous sommes à peu près à mi‑parcours.

LISTNUM 1 \l 1975              Donc, on va revoir... de part et d'autre, ce dossier là est venu un peu ralentir nos efforts dans ce dossier, mais dès que nous aurons un peu l'art juste du développement des décisions du CRTC, nous serons en mesure de le faire progresser.  Je crois, moi, qu'on a 80 pour cent de chance que ça fonctionne.

LISTNUM 1 \l 1976              CONSEILLER MORIN : Combien?

LISTNUM 1 \l 1977              M. CHARTIER : Je dirais 80 pour cent de chance que ça fonctionne.

LISTNUM 1 \l 1978              CONSEILLER MORIN : Merci.

LISTNUM 1 \l 1979              M. CHARTIER : Et simplement pour ajouter.  C'est vrai que pour l'animation en soirée et la nuit, c'est vrai qu'il n'y a pas de service comme tel, sauf certaines soirées très achalandées quand il y a des matchs de hockey et qu'on sait que les gens vont circuler sur le territoire, il y a des animateurs en poste au moins jusqu'à minuit.


LISTNUM 1 \l 1980              Et pour ce qui est de l'information, vous savez, une radio communautaire, c'est un grand groupe, finalement.  Il y a toute l'équipe des administrateurs bénévoles.  Au total, on est 12 employés réguliers temps plein.  Il y a les employés, une demi‑douzaine qui sont réguliers temps partiel.  Donc, c'est un réseau tricoté serré, et dès qu'il y a quelque chose qui se passe sur le territoire, on a un coup de fil, et les journalistes sont toujours en standby à tour de rôle.

LISTNUM 1 \l 1981              CONSEILLER MORIN : Mais vous ne lisez pas nécessairement les dépêches...

LISTNUM 1 \l 1982              M. CHARTIER : Non, toute la nouvelle est traitée...

LISTNUM 1 \l 1983              CONSEILLER MORIN : ...la nuit, entre minuit et six heures?

LISTNUM 1 \l 1984              M. CHARTIER : S'il le faut.  On a une entente particulière avec le centre hospitalier.  Là, c'est très sérieux.  Donc, c'est certain que nous allons avoir quelqu'un en poste, s'il le faut, toute la nuit pour tout le moins au moins enregistré le bulletin, dès que possible le communiquer pour qu'il soit diffuser en boucle tant qu'il le faudra.

LISTNUM 1 \l 1985              LE PRÉSIDENT : Monsieur Martineau, j'aurais peut‑être une dernière question.

LISTNUM 1 \l 1986              Si le Conseil autorisait Radio du Golfe, vous anticipez quelle part d'écoute qu'il pourrait avoir, et est‑ce qu'une partie de cette part d'écoute là proviendrait de l'écoute d'auditeurs de CJRG?


LISTNUM 1 \l 1987              Le sens de la question, c'est que, évidemment, monsieur Vallée met une hypothèse, et Touché! fait la même chose, que l'auditoire cible visé consomme très peu de radio.  Vous en avez fait allusion, qu'avec le temps, ces choses là se rebalancent, et puis, ce n'est pas nécessairement...

LISTNUM 1 \l 1988              Mais vous‑même, à partir de votre propre expertise, vous attribueriez la perte d'heures d'écoute à CJRG à combien?

LISTNUM 1 \l 1989              M. MARTINEAU : J'ai un peu de difficulté à...

LISTNUM 1 \l 1990              LE PRÉSIDENT : Pouvez‑vous ouvrir votre micro, s'il vous plaît?

LISTNUM 1 \l 1991              M. MARTINEAU : J'ai un peu de difficulté à bien saisir la qualité de la programmation de Radio du Golfe.  Ce matin, il parlait d'une radio d'opinion.  Là, l'opinion est enlevée.  Je sais très bien, probablement... en tout cas.

LISTNUM 1 \l 1992              Quand on parle d'une radio d'opinion, on sait très bien que ça ne cible pas les jeunes, de façon générale, ça cible davantage la clientèle plus âgée, d'une part, et comme je le mentionnais tantôt, s'il cible essentiellement les jeunes, il n'aura pas le succès escompté à cause de la petitesse de cette strappe là.


LISTNUM 1 \l 1993              Donc, il va devoir modifier sa programmation pour se rapprocher de ce qui existe déjà, et en s'inspirant du modèle de Radio Gaspésie.  Et dans cette optique là, on peut présumer qu'ils peuvent, effectivement, avoir un succès, comme je le mentionnais tantôt, qui varie entre 5 pour cent dans une journée ou dans les émissions qui seront les moins proches des préoccupations des gens, jusqu'à 15 ou 20 pour cent, comme actuellement, on le voit avec Radio‑Canada ou qu'on le voit déjà avec CHNC ou AM qui obtient des scores de 14 pour cent.

LISTNUM 1 \l 1994              Donc, si on parle d'un score net confondu, ça peut être une part de marché nette de 10 à 15 pour cent, quelque part dans le temps.

LISTNUM 1 \l 1995              LE PRÉSIDENT : Monsieur Chartier, puis vous vivez à Gaspé...

LISTNUM 1 \l 1996              M. CHARTIER : Oui.

LISTNUM 1 \l 1997              LE PRÉSIDENT : ...monsieur Vallée affirmait que le CéGEP et les écoles ‑‑ je présume que vous avez parlé d'écoles secondaires ou d'écoles techniques là, ça n'a pas été spécifié ‑‑ mais ça pouvait représenter une clientèle de 1 000 auditeurs.

LISTNUM 1 \l 1998              Est‑ce que c'est une donnée qui vous apparaissait réaliste?

LISTNUM 1 \l 1999              M. CHARTIER : Mille auditeurs supplémentaires non‑répertoriés là?


LISTNUM 1 \l 11000             LE PRÉSIDENT : Non, non, non.  La clientèle du CéGEP et de 10 écoles, c'est ça qui est écrit dans son texte.

LISTNUM 1 \l 11001             M. CHARTIER : D'accord, oui.

LISTNUM 1 \l 11002             LE PRÉSIDENT : C'était 1 000 personnes.

LISTNUM 1 \l 11003             M. CHARTIER : Oui.  Déjà lorsqu'ils sont au CéGEP pour une bonne partie de la journée, il y a une radio étudiante à laquelle nous collaborons.  Il y a de nos animateurs... des animatrices qui vont superviser un peu, accompagnées les animateurs là‑bas pour leur apprendre le métier, partager.  Donc, sur place, ils sont en circuit fermé, ils écoutent la radio étudiante, et en soirée, bien, le iPod et le... écoutez...

LISTNUM 1 \l 11004             LE PRÉSIDENT : Évidemment, vous donnez... dans votre présentation de ce matin, vous avez une donnée à l'effet que cet auditoire là s'accumule à peu près 3 400 quelques personnes...

LISTNUM 1 \l 11005             M. CHARTIER : Oui.  Et plusieurs viennent...

LISTNUM 1 \l 11006             LE PRÉSIDENT : ...dont 1 000 seraient des étudiants.


LISTNUM 1 \l 11007             M. CHARTIER : Oui.  Et plusieurs... si vous me permettez.  Plusieurs viennent de l'extérieur...

LISTNUM 1 \l 11008             LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 11009             M. CHARTIER : ...et ont des habitudes de consommer déjà une radio différente, et c'est tellement facile de se brancher sur CKOI ou sur Sept‑Iles s'ils viennent de Sept‑Iles ou sur la Baie‑des‑Chaleurs ou sur les Iles‑de‑la‑Madeleine.  Maintenant, c'est facile de le faire par internet, et ces habitudes là...

LISTNUM 1 \l 11010             LE PRÉSIDENT : Ils le font par internet ou voire même par le câble.

LISTNUM 1 \l 11011             M. CHARTIER : Tout à fait!  Tout à fait!  C'est ce que...

LISTNUM 1 \l 11012             LE PRÉSIDENT : Comme l'affirmait monsieur Vallée, oui.

LISTNUM 1 \l 11013             M. CHARTIER : C'est ce que je veux préciser.  Nous avons une répétitrice à Murdochville...

LISTNUM 1 \l 11014             LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 11015             M. CHARTIER : ...et nous desservons via le câble, naturellement.  C'est pas la meilleure solution, mais nous desservons Grande‑Vallée, Petite‑Vallée, Cloridorme, où nous sommes très écoutés.

LISTNUM 1 \l 11016             LE PRÉSIDENT : Parfait!

LISTNUM 1 \l 11017             Oui.


LISTNUM 1 \l 11018             M. MARTINEAU : Juste un complément d'information.  A la page 7 là, quand on voit... la page 7 présente les derniers BBM qui ont paru lundi.  Alors, quand on voit, par exemple, que le marché de Gaspé, leur moyenne d'écoute hebdomadaire, la partie supérieure du tableau, est passée de 13.6 de données BBM, que nous, on a constaté, et montée à 16.9.  Il faut admettre que le 16.9 est beaucoup plus près de la moyenne provinciale...

LISTNUM 1 \l 11019             LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 11020             M. CHARTIER : ...et conforme à...

LISTNUM 1 \l 11021             LE PRÉSIDENT : Mm‑hmm.

LISTNUM 1 \l 11022             M. CHARTIER : Donc, une hypothèse qui dit qu'il faut aller chercher 20 pour cent ou 30 pour cent ‑‑ je ne me souviens plus du chiffre ‑‑ la différence entre 13 et 17, bien, quand on voit ce chiffre là, cette hypothèse là est fondue au soleil en ce qui nous concerne.

LISTNUM 1 \l 11023             LE PRÉSIDENT : Eh bien, messieurs, nous vous remercions.

LISTNUM 1 \l 11024             M. CHARTIER : Merci.

LISTNUM 1 \l 11025             LE PRÉSIDENT : Nous allons entendre le second intervenant.

LISTNUM 1 \l 11026             Madame la Secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11027             LA SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur Arpin.


LISTNUM 1 \l 11028             Je demanderais au député de la Gaspésie‑Iles‑de‑la‑Madeleine, monsieur Jacques (sic) Blais, de venir à la table... Raynald, excusez.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 11029             LA SECRÉTAIRE : Monsieur Blais, vous avez 10 minutes pour votre intervention.  Merci.

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 11030             M. BLAIS : Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11031             Bonjour, tout le monde.  Ça me fait plaisir d'être ici aujourd'hui.  Vous comprendrez aisément que je vais revenir essentiellement sur ce que j'ai pu affirmer par écrit, avec l'opposition que j'ai présentée au CRTC.

LISTNUM 1 \l 11032             Dans un premier temps, je vous dirais, à la limite, je suis de passage devant vous.  Le poste que j'occupe, évidemment, c'est un siège éjectable.  Ça été rappelé ce matin.  Mais je sais pertinemment aussi qu'à la limite, toutes les situations sont éphémères, et également aussi, celle de monsieur Vallée relativement à son projet d'une radio d'opinion qui maintenant n'est plus une radio d'opinion.

LISTNUM 1 \l 11033             LE PRÉSIDENT : Ainsi que nos fonctions sont éphémères.


LISTNUM 1 \l 11034             M. BLAIS : Toutes les fonctions sont éphémères, à la limite.  Ça fait que dans ce sens là, je pense que c'est bien relatif ce mot là.

LISTNUM 1 \l 11035             Toujours est‑il, je vous dirais que je base beaucoup ma présentation ou ce que je veux vous dire sur mon expérience personnelle, comme député, oui, depuis trois ans et demi, après deux mandats, et en essayant une première fois en 2000, mais ayant subi la défaite à ce moment là.  Donc, politiquement parlant, j'ai une expérience en arrière du micro de sept ans.  Quand je dis en arrière du micro, c'est comme député ou autre intervenant.

LISTNUM 1 \l 11036             Mais j'ai également une expérience radiophonique, qui, je pense, est importante, soit de 1977 à 2000, à la station de radio CHNC à New Carlisle.  Pendant ce temps là, de '77 à 2000, j'ai eu l'occasion d'expérimenter beaucoup de choses.  J'ai eu l'occasion aussi de faire en sorte de pouvoir établir pour la première fois, dans la station de radio qui existe depuis 1933, un premier service de nouvelles.


LISTNUM 1 \l 11037             Moi, je suis arrivé en '77, et en '77, à ce moment là, il y avait un directeur de l'information, mais il n'y avait pas de journaliste attitré.  Au départ, j'étais animateur à temps partiel, et par la suite, je suis devenu journaliste à temps plein, et j'ai eu à établir un service de nouvelles à CHNC.

LISTNUM 1 \l 11038             J'ai eu également comme travail ou comme fonction de pouvoir faire en sorte de recruter des gens comme pigistes ou comme journalistes qui pouvaient nous permettre d'avoir des collaborations ou des collaborateurs, éventuellement, sur tout le territoire.

LISTNUM 1 \l 11039             Il faut se rappeler que de '77 à 2000, il s'en est passé beaucoup de choses à l'échelle régionale et au niveau de l'entreprise également, et ce que je me suis aperçu, c'est que, malheureusement, je constate que le projet de Radio du Golfe, c'est purement à la limite de la pensée magique, parce qu'établir un réseau de correspondants sur un territoire, peu importe sur quel territoire, c'est excessivement difficile.


LISTNUM 1 \l 11040             On peut réussir, oui, mais il faut être une radio très implantée, il faut connaître très, très bien son territoire, et il faut, à la limite, obtenir des gens qui vont collaborer de façon régulière, parce qu'on peut toujours avoir un collaborateur, un pigiste, éventuellement, pour quelques semaines, pour quelques jours, sur un sujet particulier, mais de là à ce qu'il devienne journaliste ou qu'il fasse son travail de façon assez régulière, c'est beaucoup plus difficile, mais c'est faisable.

LISTNUM 1 \l 11041             D'autre part, je vous dirais, ça m'étonne beaucoup d'entendre les propos de monsieur Vallée ce matin.  J'avais déjà entendu parler que ça avait été dit, mais là, je l'ai entendu de vive voix, à savoir qu'il n'y avait pas de confiance relativement à la main‑d'ouvre locale.

LISTNUM 1 \l 11042             Je considère être un exemple, et il y en a d'autres, comme quoi si CHNC ne m'avait pas fait confiance en 1977, je ne serais pas devenu ce que je suis devenu, et je n'aurais pas eu accès à un poste temps plein de journaliste à CHNC non plus, et que j'ai occupé pendant plus d'une vingtaine d'années.


LISTNUM 1 \l 11043             Je vous dirais qu'il y a de la main‑d'ouvre locale d'expérience sur le territoire.  Il y a des possibilités d'aller chercher des gens sur le territoire pour faire de la radio locale collée à la réalité des gens de chez nous, et je pense que les radios qui existent déjà sur le territoire que je couvre comme député, soit CFIM aux Iles‑de‑la‑Madeleine, avec CIEU‑FM à Carleton, CHNC‑CHGM à New Carlisle et Gaspé, et Radio Gaspésie aussi, bien, on s'aperçoit, effectivement, qu'il y a eu de la main‑d'ouvre locale qui a été embauchée, et il y a des gens de l'extérieur, oui, qui sont venus, mais ils sont venus s'établir sur le territoire.

LISTNUM 1 \l 11044             Il y a des gens de chez nous qui ont commencé, qui étaient, si on veut, des Gaspésiens ou des Madelinots de souche, et qui ont pris le micro, et qui n'avaient pas d'expérience, et qui, oui, faisaient des erreurs, comme j'en ai fait, moi aussi, comme d'autres en ont fait, mais il faut faire confiance à cette main‑d'ouvre locale.

LISTNUM 1 \l 11045             Et dans ce sens là, je déplore cette attitude là de présenter un projet qui, comme par pensée magique, on se retrouvait dans une situation où la radio, finalement, peut être faite et couvrir une localité ou des communautés avec un animateur qui viendrait de l'extérieur.

LISTNUM 1 \l 11046             Et dans ce sens là, je vous dirais... j'ajouterais ceci, en toute logique, toute personne qui a même 15 ans ou 20 ans d'expérience a débuté quelque part.  Donc, il y a des gens qui ont fait confiance aux messieurs ou aux mesdames qui prennent actuellement la... qui sont à la Radio du Golfe.


LISTNUM 1 \l 11047             Dans ce sens là, j'ai beaucoup de difficulté, soit à accepter ou à comprendre un comportement comme celui‑là, parce qu'à la limite, j'ai toujours pensé qu'une station de radio, et c'est l'expérience que j'en ai, ça devient un acteur local de développement.  Ça devient un acteur local d'importance.

LISTNUM 1 \l 11048             Et également, je considère que le travail que j'ai pu faire, et que le travail que les journalistes font actuellement, bien, on est des témoins privilégiés de ce qui se passe, mais pour pouvoir l'être, acteur local de développement, acteur local d'importance, témoin privilégié de l'actualité, il faut être sur place.  Il n'y a pas d'autre façon.

LISTNUM 1 \l 11049             Même les grands réseaux, lorsqu'ils veulent couvrir des événements, malheureusement, des catastrophes, pour la plupart du temps... parce qu'ils sont venus en Gaspésie, je me rappelle, en '97, si je ne me trompe pas.  Lorsqu'il y a eu l'incendie à Mine Gaspé à Murdochville, j'ai eu à le couvrir, moi aussi, mais j'ai vu beaucoup de journalistes de l'extérieur qui sont venus.  Mais veut, veut pas, quand tu veux couvrir un événement, il faut que tu sois sur place.

LISTNUM 1 \l 11050             Et dans ce sens là, la pensée magique relativement à une couverture journalistique ou, à la limite, une couverture par des animateurs, s'ils ne sont pas sur place, bien, ça comporte de sérieuses lacunes, et ça perd de son identité, et j'imagine qu'éventuellement, ça peut causer des problèmes.


LISTNUM 1 \l 11051             En tout cas, ce n'est pas comme ça que je vois la radio.  Ce n'est pas comme ça que je l'ai vécue, et ce n'est pas comme ça que je la vois pour demain non plus.

LISTNUM 1 \l 11052             D'autre part, j'aimerais peut‑être terminer en disant que pour ce qui est de la couverture actuellement faite, je la subis d'une certaine façon, mais j'ai à intervenir avec les gens des stations de radio qui existent actuellement, et je vous dirais, pour prendre l'exemple de Radio Gaspésie, parce qu'on parle surtout du territoire de Gaspé, il y a eu un événement fort important qui est survenu le 9 août 2007 à Rivière‑au‑Renard, et si ça n'avait pas été de Radio Gaspésie, je pense que les gens n'auraient pas été aussi bien informés qu'ils l'ont été sur la situation, pas jour après jour, c'était minute après minute.

LISTNUM 1 \l 11053             J'ai eu l'occasion d'écouter, moi aussi, la station de radio en question, et si on voulait être au courant de ce qui se passait par rapport à ce dossier là et l'évolution, bien, on écoutait Radio Gaspésie.


LISTNUM 1 \l 11054             En même temps, ça témoigne de l'attachement que peuvent avoir les gens de la région parce que les derniers BBM, je pense, témoignent d'un attachement profond des gens du secteur par rapport à Radio Gaspésie, mais c'est en même temps pour témoigner que la radio qui existe actuellement... et j'entendais des réponses tantôt aux questions que vous posiez par rapport à un réseau d'information.

LISTNUM 1 \l 11055             J'ai été mis au courant, moi aussi, que la radio des Iles‑de‑la‑Madeleine, le réseau des radios communautaires, préparait un projet d'avoir éventuellement un réseau, et je le salue et je pense que ça va être une très belle occasion de pouvoir collaborer et de faire en sorte qu'il y a encore plus d'information qui puisse circuler dans les stations en question.

LISTNUM 1 \l 11056             Mais déjà, ils le font parce que ça m'arrive des fois, exemple, de faire une entrevue ou d'avoir un événement qui est couvert aux Iles‑de‑la‑Madeleine, et je m'aperçois par après que c'est repris à Carleton, ou encore à Gaspé, ou l'inverse.

LISTNUM 1 \l 11057             Dans ce sens là, je pense que déjà, il y a une volonté de le faire, et j'entendais monsieur Chartier tantôt mentionné qu'il y a 80 pour cent de chance.  J'espère qu'on se rendra à cent pour cent et que ça arrivera bientôt.

LISTNUM 1 \l 11058             En tout cas, ça conclut ma présentation.  Je voulais simplement réitérer ce que j'ai écrit.


LISTNUM 1 \l 11059             Le dernier élément que je voudrais mentionner, je sais que vous l'avez couvert pas mal dans les dernières heures, dans les dernières minutes, mais c'est sur la fragilité du marché.  Effectivement, nous sommes dans un marché très fragile, pour l'avoir connu personnellement.

LISTNUM 1 \l 11060             A la station de radio à CHNC en 1977, je vous dirais, à l'époque, CHNC régnait presque comme roi et maître des ondes, à la limite, mais est arrivé CJVA à Caraquet.  Est arrivé, par après également, CIEU‑FM à Carleton.  Est arrivé Radio Gaspésie.  Et tranquillement, pas trop vite, ça s'est effrité, effectivement.

LISTNUM 1 \l 11061             Et pour vous dire que la station... puis il y avait de la place pour de la concurrence à l'époque, ça, je le conçois très bien.  Mais en même temps, je vous dirais que la fragilité du secteur de Gaspé... on peut penser à un certain boom économique à Gaspé, mais regardons les choses de façon très claire, et je pense qu'on vous a présenté des tableaux là‑dessus.


LISTNUM 1 \l 11062             Mais en même temps qu'il y a un boom économique d'une certaine façon avec L.M. Glassfiber qui a 300 emplois à Gaspé, on en a perdu 600 à Murdochville.  En même temps, on en perd beaucoup dans le secteur des pêcheries.  On en perd dans le secteur des forêts.  Donc, c'est encore très, très fragile.

LISTNUM 1 \l 11063             Dans ce sens là, je réitère ce qui a été mentionné, c'est que la situation économique de la région Gaspésie‑les Iles, en tout cas, c'est là‑dessus que je travaille en particulier, c'est extrêmement fragile et c'est extrêmement difficile, et dans ce sens là, je vous dirais que les défis économiques et sociaux de la région sont énormes.  Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11064             LE PRÉSIDENT : Merci, Monsieur Blais.

LISTNUM 1 \l 11065             Monsieur Morin.

LISTNUM 1 \l 11066             CONSEILLER MORIN : Oui, Monsieur Blais, vous êtes député de cette région magnifique...

LISTNUM 1 \l 11067             M. BLAIS : Oui.

LISTNUM 1 \l 11068             CONSEILLER MORIN : ...mais c'est quand même un geste important que vous posez comme député que de venir vous opposer à une nouvelle station, fut‑elle commerciale.

LISTNUM 1 \l 11069             Est‑ce que vous avez des liens avec la station communautaire?


LISTNUM 1 \l 11070             M. BLAIS : Bien, j'ai des liens de cour, à la limite.  J'ai des liens de cour avec CHNC parce que j'ai été là‑bas, comme je vous le disais, de '77 à 2000, mais aucun lien avec la station de Radio Gaspésie, sauf celui de connaître les propriétaires, de rencontrer les gens, compte tenu de la proximité, mais sans plus.

LISTNUM 1 \l 11071             CONSEILLER MORIN : Mais est‑ce que l'entreprise privée, c'est quelque chose qui vous gêne ou...

LISTNUM 1 \l 11072             M. BLAIS : Non, non.  Pourquoi je m'objecte?  Je pense que le témoignage que je fais aujourd'hui veut justement souligner pourquoi.

LISTNUM 1 \l 11073             Étant une personne de radio, je considère que je comprends ce qui se passe actuellement, et je considère que l'arrivée d'une nouvelle station comme celle de Radio du Golfe peut être préjudiciable à ce qui existe déjà, et ça, ça m'inquiète au plus haut point.

LISTNUM 1 \l 11074             Et après ça, après cette inquiétude, j'ai voulu regarder de quoi avait l'air le concurrent ou l'éventuel adversaire pour les stations de radio en question, parce que je me suis dit, bien, ça sera intéressant de voir quel genre de projet il veut présenter.

LISTNUM 1 \l 11075             Mais malheureusement, le projet qu'il présente, je le souligne, ce n'est pas la radio que je reconnais ou ce n'est pas cet acteur local de développement dont on a besoin pour la région.


LISTNUM 1 \l 11076             Je sais très bien qu'un député qui se présente devant vous, c'est une chose, mais qui se permet publiquement, de façon très publique, de s'objecter à l'arrivée d'une nouvelle station de radio, qu'elle soit privée, je dirais que ça, c'est un geste possiblement important d'une certaine façon.

LISTNUM 1 \l 11077             Mais je le fais aussi, en même temps, en me disant, j'ai le devoir de dire ce que j'ai à dire.  J'ai le devoir de faire ce que j'ai à faire parce que je ne comprends pas qu'on puisse accepter l'arrivée d'une station de radio dans le marché actuel avec le projet qu'il y a.  Je ne trouve pas ça sérieux comme projet, compte tenu du vécu que j'ai en terme de radio.

LISTNUM 1 \l 11078             CONSEILLER MORIN : Parce que, évidemment, dans la mesure où un entrepreneur privé veut développer une radio, à prime abord, ce n'est pas une question idéologique pour vous...

LISTNUM 1 \l 11079             M. BLAIS : Bien, on peut peut‑être...

LISTNUM 1 \l 11080             CONSEILLER MORIN : ...c'est plutôt le projet comme tel?

LISTNUM 1 \l 11081             M. BLAIS : Bien, on peut peut‑être le comparer... si je peux me permettre une comparaison.


LISTNUM 1 \l 11082             Il y a eu un débat qui s'est fait un moment donné à Gaspé et ailleurs sur la présence d'un Wal‑Mart.  Est‑ce qu'un Wal‑Mart est bienvenue dans une communauté où ça va créer X emplois?  On peut se poser la question, effectivement, est‑ce que la création de ces emplois là se fait au détriment de d'autres.

LISTNUM 1 \l 11083             Quand le marché le permet, et peut le supporter surtout, j'ai l'impression que oui, et là, c'est la concurrence qui mène le tout.  Dans ce sens là, personnellement ou autrement, lorsque est arrivé le temps ou CIEU‑FM est devenu le concurrent de CHNC où je travaillais, bien, je me disais, O.K., pas de problème, c'est un concurrent, ça va nous faire travailler davantage, il y a de la place pour de la concurrence.

LISTNUM 1 \l 11084             Mais dans la situation actuelle, je ne vois pas cette place là pour une concurrence.  Que la concurrence fasse en sorte que ça enlève 10 pour cent, 15 pour cent, 20 pour cent de marché, que ça puisse avoir un aspect financier X, Y ou Z, je vous dirais que le marché, à mon avis, est trop fragile, de ce que j'en connais, pour supporter l'arrivée d'un nouvel acteur.

LISTNUM 1 \l 11085             CONSEILLER MORIN : Vous dites que vous n'avez pas de lien avec la station communautaire, mais est‑ce que vous avez des connaissances au niveau du marketing, de la publicité, pour dire ce que vous dites?


LISTNUM 1 \l 11086             M. BLAIS : Bien, j'ai l'expérience que j'ai au niveau de la station de radio avec CHNC, et...

LISTNUM 1 \l 11087             CONSEILLER MORIN : Mais le marché évolue là actuellement.

LISTNUM 1 \l 11088             M. BLAIS :  Oui, oui, je le vois.  Je le vois également, mais je vous dirais ce que j'en comprends, c'est qu'au niveau économique la situation à Gaspé en particulier, parce qu'on parle de Gaspé davantage, à Gaspé peut paraître meilleure qu'elle ne l'était, d'une certaine façon, oui, parce qu'il y a eu, effectivement, après la perte des gros employeurs comme Mines Noranda et dans le secteur des pêcheries, il y a eu l'arrivée, effectivement, de Lenglass Fibre et également d'autres employeurs comme les centres d'appels.

LISTNUM 1 \l 11089             Mais en même temps, je vous dirais, les chiffres, malheureusement, nous rejoignent.  La situation économique de façon générale dans ce secteur‑là ne s'est pas améliorée compte tenu du fait que dans le secteur des pêcheries, notamment avec l'usine Marinard à Rivière‑au‑Renard qui emploi grosso modo entre 150 et 300 personnes dans le domaine de la crevette, mais ils vivent des situations excessivement difficiles.  D'ailleurs, c'est un dossier sur lequel je travaille en particulier.


LISTNUM 1 \l 11090             Ça fait que même si en apparence on croirait qu'il y a un boom économique à Gaspé parce qu'il y a l'arrivée d'un employeur à 300 personnes ou à peu près, qu'il y a des centres d'appels, mais en même temps il y a d'autres places où ça s'effrite en terme de... pas de marché, mais en terme de vie économique.  Et ça, ça a une incidence automatiquement sur le marché.

LISTNUM 1 \l 11091             Mais je comprends aussi en même temps qu'à Gaspé, la concurrence, elle est vive, d'après ce que je peux comprendre parce que il y a les stations de radio d'une certaine façon, mais en même temps il y a d'autres médias qui sont là, comme le journal Le Farion du Groupe Québécor et d'autres également qui, d'une certaine façon, finissent par toucher le marché.

LISTNUM 1 \l 11092             CONSEILLER MORIN :  Vous avez eu des démêlés, je pense, avec monsieur... enfin, la station de Chandler, je pense?

LISTNUM 1 \l 11093             M. BLAIS :  Oui.  Hum‑hum!

LISTNUM 1 \l 11094             CONSEILLER MORIN :  Est‑ce que ça s'est arrangé depuis?  Est‑ce que...

LISTNUM 1 \l 11095             M. BLAIS :  Ah!  Je pourrais faire peut‑être une petite historique là‑dessus, si vous le permettez.


LISTNUM 1 \l 11096             CONSEILLER MORIN :  Parce que j'essaie de voir votre position avec ce que vous avez eu comme expérience.

LISTNUM 1 \l 11097             M. BLAIS :  Ah!  Pour voir si je veux me venger ou quoi que ce soit là, dans ce style‑là?

LISTNUM 1 \l 11098             CONSEILLER MORIN :  Je vous laisse les mots, choisir les mots.

LISTNUM 1 \l 11099             M. BLAIS :  Mais ce n'est pas mon style.  Ce n'est pas mon style.  De 2004 à 2006, je vous dirais, j'ai collaboré avec les gens de Radio du Golfe.  J'ai eu l'occasion de faire des entrevues là‑bas et ça allait bien.  Et comme partout ailleurs, les questions qui peuvent être posées, comme les vôtres, peuvent être difficiles et je ne m'en fais pas pour ça.

LISTNUM 1 \l 11100             Maintenant, comme député, peut‑être que je comprends très bien la réalité, cette réalité‑là.  Donc, en 2004 et 2006, c'est ça que j'ai fait.  J'ai collaboré avec notamment Radio du Golfe.  Mais est arrivée la journée du 23 janvier 2006, ça c'est l'élection, la dernière où, là, ce qu'on m'a rapporté c'est que, effectivement, à la station de radio en question l'animateur demandait aux gens d'aller voter Conservateur.


LISTNUM 1 \l 11101             Moi, je suis du Bloc Québécois et je me suis dit, ça n'a pas de bon sens.  Je veux dire, je veux bien comprendre qu'on puisse avoir une opinion, un commentaire disant, n'importe quand pendant toute la campagne électorale, Dieu sait que la campagne électorale a été longue, elle a été de deux mois en plus.

LISTNUM 1 \l 11102             Ça fait que je me suis dit, à ce moment‑là, les gens peuvent se faire une opinion rendu la journée du vote et j'avais comme l'impression que la journée du vote, compte tenu de ce que j'avais comme expérience, que ce n'était pas une chose à faire en radio responsable, de se présenter au micro puis de dire : bien, votez de tel bord ou de tel bord, pour toutes sortes de raisons.  Ça fait que je me disais, on a le temps de le dire bien avant, pas le 23 janvier.


LISTNUM 1 \l 11103             Ça fait que ça, ça m'a offusqué beaucoup.  Offusqué comme personne candidate, mais offusqué surtout comme personne ayant vécu déjà en arrière du micro et savoir que le micro en question, c'est très intéressant, mais en même temps il faut être responsable de ce qu'on dit et il faut être responsable de ce que les gens écoutent.  Il ne faut pas prendre... il faut faire en sorte de se retrouver dans une situation de dire, bien, je vais me comporter de la façon la plus digne possible, de la façon la plus responsable possible et je vais faire confiance à la population.

LISTNUM 1 \l 11104             Et donc, la journée du vote se présenter au micro et de dire de voter d'un bord ou de l'autre, ça, je n'avais pas... j'avais beaucoup de difficultés avec ça.

LISTNUM 1 \l 11105             Donc, ce que j'ai fait, la première chose que j'ai fait, j'ai envoyé une lettre au propriétaire de Radio du Golfe pour lui demander de m'expliquer qu'est‑ce qui s'était produit, pourquoi?  J'ai eu zéro réponse.  Et là après, bien, là, j'y ai été avec les plaintes, les plaintes au CRTC, la plainte au Conseil de presse, la plainte à un autre niveau aussi, c'est au niveau de la Direction des élections parce que je trouvais que...  Et en même temps, j'ai eu l'occasion de faire des entrevues sur ce sujet‑là.

LISTNUM 1 \l 11106             Et après, ce que j'ai entendu, c'est finalement j'ai entendu parler parce que la radio... je demeure à Chandler en passant, et la radio, il y avait un animateur là‑bas dont je ne me souviens plus du nom, mais qui continuait à marteler son message relativement au poste que j'occupe et, semble‑t‑il, d'une façon très très irresponsable.

LISTNUM 1 \l 11107             CONSEILLER MORIN :  Je vous arrête là.  Vous dites *semble‑t‑il+, est‑ce que vous avez...


LISTNUM 1 \l 11108             M. BLAIS :  Oui, oui, parce que, là, je ne l'écoutais pas.

LISTNUM 1 \l 11109             CONSEILLER MORIN :  Mais est‑ce que vous avez vraiment les preuves que tout ce que vous dites...

LISTNUM 1 \l 11110             M. BLAIS :  Bien, les gens qui me le disaient l'avaient écouté, donc je considérais que ce que les gens me disaient qui l'avaient écouté savaient très bien de quoi ils parlaient, dans ce sens‑là la preuve était là.

LISTNUM 1 \l 11111             CONSEILLER MORIN :  Mais vous n'avez pas le verbatim, c'est ce que je veux dire?

LISTNUM 1 \l 11112             M. BLAIS :  Non, non, je n'ai pas le verbatim.  Et je me suis dit, qu'est‑ce que je fais.  Est‑ce que je continue à faire en sorte que mon nom soit traîné dans la boue ou qu'on dise n'importe quoi sur mon compte ou sur mon travail?


LISTNUM 1 \l 11113             Je veux dire, je peux comprendre qu'on soit critiqué, ça fait partie... ça fait partie inhérente de la fonction que j'occupe.  Ça fait que, là, je me suis dit... chaque fois je me suis dit, peut‑être qu'à un moment donné on va me donner l'opportunité ou l'occasion de m'exprimer au micro de Radio du Golfe.  Et à l'époque, je n'ai eu aucun contact de leur part, me demandant de réagir ou quoi que ce soit.  Et ça, ça a duré un certain temps‑là.  Je parle de 2006 là, ça s'est déroulé pendant un certain temps.

LISTNUM 1 \l 11114             Et là, bien, j'en suis venu à la conclusion bien que le temps allait faire son oeuvre, qu'une radio de ce genre‑là qui dit n'importe quoi sur n'importe qui, mais je ne pense pas que...

LISTNUM 1 \l 11115             CONSEILLER MORIN :  Mais il semble que monsieur André Bécus vous a lancé trois invitations.

LISTNUM 1 \l 11116             M. BLAIS :  Ah! récemment, oui, récemment.  Effectivement, je le confirme.  Et j'ai dit à André que je connais très bien parce qu'on a déjà travaillé ensemble à CHNC, j'ai dit : André, ce n'est pas avec toi que j'ai un problème, c'est avec la station.  Je ne peux pas accepter de collaborer avec une station qui agit d'une façon irrespectueuse à mon égard.  C'est comme dire, bien, bravo ce que tu as fait, j'oublie complètement et je fais table rase.

LISTNUM 1 \l 11117             Puis en même temps je sais très bien que je... qu'à la limite, je me prive d'un certain auditoire, mais... comment je pourrais dire...

LISTNUM 1 \l 11118             CONSEILLER MORIN :  Mais vous ne connaissez pas qu'il aurait pu y avoir un certain dérapage à une certaine époque et que...


LISTNUM 1 \l 11119             M. BLAIS :  Mais ça a duré très longtemps là et un dérapage, je peux le comprendre, ça se comprend ça un dérapage, une fois.  C'est comme je vous dis, la première chose que j'ai fait après le...

LISTNUM 1 \l 11120             CONSEILLER MORIN :  Le journalisme, ce n'est pas une science exacte comme vous savez hein!

LISTNUM 1 \l 11121             M. BLAIS :  Oui.  Le 23 janvier, je considérait que c'était un dérapage, mais j'ai offert la... j'ai offert à la personne en question, au responsable, de pouvoir m'exprimer de vive voix qu'est‑ce qui s'était produit et j'ai écrit une lettre lui proposant une rencontre pour pouvoir régler ça parce que c'était un dérapage; aucune réponse.

LISTNUM 1 \l 11122             Aucune réponse après ça au niveau du Conseil de presse.  Là, je me suis dit se je vais agir de cette façon‑là, ça me donne quoi de collaborer éventuellement dans une station qui agit de façon irrespectueuse et je me suis dit, non, je ne suis pas... je ne suis pas obligé à ce point‑là de me retrouver dans une situation de porter...

LISTNUM 1 \l 11123             Parce que je vous dirais franchement, j'avais l'impression que si je m'amusais... pas m'amusais, mais si j'allais à la station de radio en question, je finirais par donner caution et je me disais à la limite, ce que je vais dire en onde ou quoi que ce soit, on va faire quoi avec après?


LISTNUM 1 \l 11124             Ça fait que là j'avais comme perdu... j'avais perdu la confiance dans la station de radio, dans le propriétaire et de la façon que ça fonctionnait et c'est pour ça que lorsque André m'a approché récemment, je lui ai dit bien franchement : je n'ai pas de problème avec toi, André, on a déjà travaillé ensemble, ça va me faire plaisir éventuellement de collaborer avec toi, mais tant que la situation demeure, oubliez ça.

LISTNUM 1 \l 11125             LE PRÉSIDENT :  Me permets‑tu une question?

LISTNUM 1 \l 11126             CONSEILLER MORIN :  Certainement.

LISTNUM 1 \l 11127             LE PRÉSIDENT :  Vous avez dit que vous avez écrit au propriétaire, pas de réponse.  Vous avez écrit au Conseil de presse, évidemment il nous a dit ce matin que le Conseil de presse n'en tenait pas compte.  Vous aviez dit aussi que vous avez écrit au CRTC.

LISTNUM 1 \l 11128             M. BLAIS :  Hum‑hum!

LISTNUM 1 \l 11129             CONSEILLER MORIN :  Avez‑vous eu des résultats cette fois‑là parce qu'il a dit ce matin qu'il répondait quand c'était au CRTC.


LISTNUM 1 \l 11130             M. BLAIS :  Bien, le résultat que j'ai eu du CRTC c'est que, compte tenu de la situation d'une élection, ça ne les concernait pas.  Ça a rebondi, autrement dit.

LISTNUM 1 \l 11131             LE PRÉSIDENT :  Ça découlait de la Loi sur les élections et que ça devait aller au Directeur général des élections comme plainte.

LISTNUM 1 \l 11132             M. BLAIS :  C'est ça, exact.

LISTNUM 1 \l 11133             LE PRÉSIDENT :  Et vous êtes‑vous plaint au Directeur général des élections?

LISTNUM 1 \l 11134             M. BLAIS :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11135             LE PRÉSIDENT :  Est‑ce que vous avez eu un résultat?

LISTNUM 1 \l 11136             M. BLAIS :  Ça a rebondi également à ce niveau‑là.  Moi, je pensais que, naïvement probablement, mais naïvement je pensais qu'une journée des élections, il n'y avait pas...

LISTNUM 1 \l 11137             LE PRÉSIDENT :  Vous m'instruisez là.

LISTNUM 1 \l 11138             M. BLAIS :  Bien, moi aussi je me suis instruit en même temps et je me suis dit, ça n'a pas de bon sens une journée des élections, on ne peut pas... on ne peut pas faire de... à ce que je sache, on ne peut pas faire de publicité cette journée‑là.


LISTNUM 1 \l 11139             Donc, je me suis dit, on ne peut pas, encore pire, demander aux gens d'aller voter pour un ou pour un autre ou contre un ou contre un autre, mais semble‑t‑il que non.  Ça ne cause pas de problème.  Donc, la seule réception que j'ai vue au suivi, ça a été avec le Conseil de presse.

LISTNUM 1 \l 11140             LE PRÉSIDENT :  Merci, monsieur Blais.  Madame la secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11141             LA SECRÉTAIRE :  Merci, monsieur le président.  Je demanderais à Radio CHNC de venir en avant.  S'il vous plaît vous présenter et vous avez dix minutes.  Merci.

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 11142             M. MORIN :   Bonjour.  Mon nom est Michel Morin, président de la Coopérative des travailleurs de CHNC, un autre monsieur Morin, et j'ai ici à ma droite Francis Rémillard qui est vice‑président de la Coopérative et, également de CHNC.  À mes côtés ici, Michel Mathieu de Communications,  Michel Mathieu qui est en charge de notre dossier au niveau technique et j'ai monsieur Macauley à côté de lui qui est l'ingénieur finalement pour tout notre projet de CHNC.

LISTNUM 1 \l 11143             Tout d'abord, je ne vous dérangerai pas très longtemps parce que ma partie va être assez courte et, par la suite, monsieur Mathieu va prendre la parole.


LISTNUM 1 \l 11144             Je voudrais tout d'abord revenir sur un point; en fait, deux, mais le premier concerne évidemment au niveau des animateurs qui sont actuellement à l'emploi de la station CFMV à Chandler.

LISTNUM 1 \l 11145             Si j'ai bien compris ce matin, actuellement sur 12 heures de programmation il y en a neuf qui sont faites, en fait, par des gens qui sont de l'extérieur de la région et monsieur Vallée dit que, bon, si évidemment, lui n'a pas d'animateur en place c'est que, et de un, il n'en trouve pas et de deux, il semblerait que pour lui du moins, une bonne partie des gaspésiens n'ont finalement pas les capacités nécessaires pour remplir le poste d'animateur.

LISTNUM 1 \l 11146             J'aimerais tout de même rappeler à monsieur Vallée dans ce cas‑ci que, bon, CHNC tout comme CIEU‑FM et CJRG vivent de temps en temps avec le départ d'animateurs et que, nous, on a aucun problème à combler ces postes parce qu'on est en mesure de former ces gens‑là pour qu'ils demeurent avec nous et en espérant, évidemment, le plus longtemps possible, mais un départ, je pense que tout le monde vit avec ça et on ne s'est jamais tourné vers l'extérieur pour combler un poste, que ce soit sur semaine ou la fin de semaine à CHNC et c'est la même chose pour CIEU‑FM et CJRG.

LISTNUM 1 \l 11147             Je voudrais vous revenir, par exemple, également concernant la fameuse salle des nouvelles, le fameux système d'information à laquelle monsieur Vallée faisait référence ce matin.


LISTNUM 1 \l 11148             Moi, c'est surtout là‑dessus que j'ai contesté.  Je suis journaliste depuis 15 ans et s'il y a une chose qui m'irrite au plus haut point, c'est le plagia et je peux vous dire que pour ce qui est de CFMV de Chandler de même que la station de Sainte‑Anne‑des‑Monts, on semble prendre pour acquis que ce qui appartient aux autres nous appartient également.

LISTNUM 1 \l 11149             Alors, ce n'est pas la première fois, moi‑même j'ai dû appeler la station pour que cessent les copies des nouvelles de CHNC, mais ça se poursuit toujours avec Radio‑Canada, avec des quotidiens et les sites internet, que ce soit de CIEU‑FM ou de CJRG qui régulièrement font finalement affaires aux deux stations de monsieur Vallée puisque ce dernier utilise les textes sans trop de problème.

LISTNUM 1 \l 11150             Je voudrais vous dire là‑dessus que, compte tenu que les journalistes, et monsieur Morin le sait, c'est quand même un travail qui est assez exigeant là, on passe plusieurs heures par semaine... on dépasse régulièrement, finalement, les 35 ou 40 qui nous sont allouées en terme de paie pour se rendre à 50 et 60.


LISTNUM 1 \l 11151             S'il y a quelque chose qui est désagréable à la lumière de tout ça, c'est quand vous vous rendez compte qu'il y en a d'autres là qui prennent vos affaires et qui les utilisent comme si rien n'étant, sans évidemment en mentionner la source en onde, parce qu'on ne précise pas que, selon CIEU‑FM ou selon Le Soleil ou selon La Presse, choses que font par contre les autres médias.

LISTNUM 1 \l 11152             Alors, il y a énormément de difficulté à croire que monsieur Vallée va être en mesure de faire un vrai réseau de l'information en ce qui a trait à ça, et de un, et de deux, je pense que les gens de la radio ici ou même dans le reste de la province vont être d'accord avec moi, se trouver un animateur, ce n'est pas excessivement difficile, mais par contre, c'est très difficile de trouver des journalistes.  Il y en a moins finalement qui sortent de l'école comme journaliste ou comme animateur.


LISTNUM 1 \l 11153             Alors, on se retrouve avec un réseau d'information sur le nouveau système de monsieur Vallée avec trois journalistes à temps plein et cinq pigistes.  Et d'ailleurs, j'ai constaté que pour monsieur Vallée, embaucher des journalistes, ce n'est pas trop compliqué, on lui donne un jacket puis, let's go mon petit garçon, va nous faire des nouvelles.  Ça n'a pas l'air bien trop compliqué finalement de monter des salles de nouvelles, mais je peux vous dire que ce n'est pas le cas du tout.

LISTNUM 1 \l 11154             Il y a du temps pour former les journalistes.  Trouver des pigistes, en Gaspésie, ce n'est pas facile.  On finit par en trouver, mais ce n'est pas facile, mais c'est un peu la pensée magique finalement que, oui, trois à temps plein et cinq à temps partiel, nous, il n'y a pas de problème, il va y en avoir à Murdochville puis c'est assez... assez particulier.

LISTNUM 1 \l 11155             Et je vais conclure en vous disant une... je m'excuse, je suis un petit peu nerveux.  Ce n'est pas parce que je ne suis pas habitué de parler devant le micro, mais je suis quand même nerveux un petit peu.


LISTNUM 1 \l 11156             Il y a également la question des communiqués.  Non seulement ils font du plagia, mais ils lisent les communiqués de façon intégrale en onde.  J'aime beaucoup la député Ministre Nathalie Normandeau qui est la député du comté de Bonaventure.  Par contre, ce qu'elle m'envoie, je ne le lis pas intégralement en onde parce qu'il y a un minimum de notre travail journalistique qui doit se faire, que ce soit en la contactant elle ou en contactant la personne qui est concernée, par exemple, par une subvention.  Il me semble que c'est le minimum d'un travail de journaliste de commencer par ça avant de livrer la nouvelle en onde.

LISTNUM 1 \l 11157             Sauf qu'à Chandler, ce n'est pas ça qu'on fait.  On prend le communiqué textuel et on le lit jusqu'à la fin.  C'est bien juste si on n'a pas les points virgules qui sont nommés également à la fin des nouvelles et ça, ça se fait sans problème.

LISTNUM 1 \l 11158             Ils ont un journaliste actuellement qui est à Chandler.  Moi, j'ai un pigiste à Percé qui couvre le secteur qui est à peu près à 40 minutes de route.  Or, Thierry Haroun qui est actuellement pour CHNC couvre les conférences de la MRC à tous les mois.  Ça, c'est tous les maires du coin qui se regroupent à Chandler pour discuter des enjeux et des dossiers régionaux importants et on a également les conseils municipaux à Chandler qui sont couverts régulièrement par Thierry Haroun, sauf qu'on n'a pas trace du journaliste de Chandler qui ne va ni à une ni à l'autre.


LISTNUM 1 \l 11159             Alors, évidemment, avec un projet pour aller s'implanter à Gaspé puis faire un grand réseau d'information à la lumière de ce que l'on voit actuellement, il n'y aura pas grand journaliste sur le terrain non plus du côté du nouveau service de nouvelles de monsieur Vallée puisqu'on ne les voit déjà pas dans les secteurs concernés.

LISTNUM 1 \l 11160             Alors, ça c'est ma partie.  Monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11161             M. MATHIEU:  Alors, merci Michel.  Bonjour mesdames et messieurs du Conseil.

LISTNUM 1 \l 11162             Alors, voici; très brièvement je vais aller à travers de l'intervention écrite.  Vous l'avez en main et vous avez notre point de vue là‑dessus.

LISTNUM 1 \l 11163             La station CHGM, filiale de CHNC dessert Gaspé au point de vue commercial.  La station CJRG...

LISTNUM 1 \l 11164             LE PRÉSIDENT :  Mais ça, vous allez avoir l'occasion de passer l'après‑midi là‑dessus là.

LISTNUM 1 \l 11165             M. MATHIEU :  Oui, mais je veux juste...

LISTNUM 1 \l 11166             LE PRÉSIDENT :  Focalisez parce que je vois bien ce que vous avez déposé.

LISTNUM 1 \l 11167             M. MATHIEU :  Mais je veux faire un point.

LISTNUM 1 \l 11168             LE PRÉSIDENT :  C'est ce que monsieur Morin vient de nous dire.

LISTNUM 1 \l 11169             M. MATHIEU :  Mais, moi, je veux faire un point.


LISTNUM 1 \l 11170             LE PRÉSIDENT :  Ce n'est pas de le dire deux fois là, nous l'avons entendu puis il y en a qui veulent... qui veulent aller luncher aussi là.

LISTNUM 1 \l 11171             M. MATHIEU :  Nous autres aussi, monsieur le juge.  Je suis diabétique, j'ai faim.  Je veux juste vous dire que la station CHGM et la station CJRG desservent présentement Gaspé.  Il n'y a pas de place pour un troisième joueur.  Ça, ça a été dit.

LISTNUM 1 \l 11172             LE PRÉSIDENT :  Vous aurez l'occasion cet après‑midi de le faire.  Ce n'est pas ça l'objet de l'intervention.

LISTNUM 1 \l 11173             M. MATHIEU :  Alors, moi, je vais vous dire quelque chose.  Quand on n'a pas... on ne connaît pas les organismes dans notre marché à desservir...

LISTNUM 1 \l 11174             LE PRÉSIDENT :  Encore là, vous aurez l'occasion de parler pour vous‑même.

LISTNUM 1 \l 11175             M. MATHIEU :  Alors, on parlera de ça cet après‑midi, monsieur Arpin.

LISTNUM 1 \l 11176             LE PRÉSIDENT :  Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11177             M. MATHIEU :  Bonne journée.

LISTNUM 1 \l 11178             LE PRÉSIDENT :  Avez‑vous des questions?  Merci, monsieur Blais.  On va entendre la réplique de la requérante et puis on vous reverra cet après‑midi.

LISTNUM 1 \l 11179             LA SECRÉTAIRE :  Merci.  Monsieur Vallée.  Oui.


LISTNUM 1 \l 11180             J'aimerais juste souligner pour les fins du dossier que nous allons accepter les nouvelles cartes de contour que vous avez soumises pendant votre présentation, les cartes de contour de Radio du Golfe puis elles vont être versées à votre demande, donc au dossier public.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 11181             LE PRÉSIDENT :  On vous écoute, monsieur Vallée.

RÉPLIQUE / REPLY

LISTNUM 1 \l 11182             M. VALLÉE :  Laissez‑moi le temps de me replacer un peu là, avec tous ces événements‑là.  On parle de... j'écoute un peu tout le monde là puis je prends des notes, on semble dire que je n'ai pas d'employé.  J'ai quand même 15 employés sur place qu'on paie à toutes les semaines.  On paie nos redevances, on développe un marché.  On est en train de travailler quelque chose d'exceptionnel là.


LISTNUM 1 \l 11183             Moi, je veux en venir à dire, regarde, c'est vrai en Gaspésie, il n'y en a pas d'annonceurs.  Maintenant, quand tu t'en vas dans une école d'annonceurs, avant ça on disait, envoie‑moi le meilleur, on va le développer.  Maintenant, bien, envoie ta demande puis on va l'afficher puis si ça les intéresse, ils vont y aller.  On se ramasse avec quoi?  Des gars, parce que les écoles sont à Québec, on n'a pas de gars qui veulent sortir du Pont de Québec.  On a des gens qui veulent continuer à travailler chez Yellow.

LISTNUM 1 \l 11184             Il y en a un de temps en temps qui sort.  On le travaille pendant deux semaines, il n'est pas bon, on met ça à la porte.  Je n'accepte pas qu'un animateur, que j'aie le temps de montrer à un animateur qui sort de l'école comment travailler, je n'accepte pas ça.

LISTNUM 1 \l 11185             Moi, ce que je veux avoir, c'est un produit fini en onde parce que, moi, je vends de la publicité et je veux rentabiliser mon affaire.  Moi, des gens qui... je ne suis pas capable payer du monde qui...  O.K., ça, c'est bien ça.

LISTNUM 1 \l 11186             C'est ça.  On a 15 employés sur place dans nos deux stations.  On génère des profits amplement pour soutenir la station de Gaspé durant sans déplacer le marché actuel.


LISTNUM 1 \l 11187             Si on parle de l'information, je vous ai laissé dans la demande de monsieur Desgagnés Chantigny un rapport de... pour lui l'information c'était quoi.  Monsieur Chantigny est là du matin jusqu'à 11 h 00, il refait ses émissions l'après‑midi, il prend ses communiqués, il les retravaille, il communique avec les personnes et il fait son bulletin d'information régionale et son bulletin d'information locale.

LISTNUM 1 \l 11188             Dans son habitude il sort à peu près quatre à six nouvelles par jour.  C'est sûr que les communiqués... si on regarde dans l'exemple qui a été déposé, c'est des communiqués des ministères qu'on a eus, c'est sûr que les activités sont toujours les mêmes, tu sais.  Un gars qui vend des chars, c'est un gars qui vend des chars.  La nouvelle, le maire est à une telle place, bien, *mautadis+, moi, je ne me déplace pas pour aller à une conférence de presse.

LISTNUM 1 \l 11189             Je vais inviter le maire après l'activité qui a lieu pour le conseil de ville parce que je ne paie pas des animateurs à 15 $ et 18 $ de l'heure pour aller s'asseoir dans une salle pendant quatre heures pour... en fin de compte, il pourrait faire le travail le lendemain matin ou inviter le maire ou monsieur le directeur de la MRC pour venir parler en onde.  On l'appelle le matin puis on fait le travail.  C'est notre politique.

LISTNUM 1 \l 11190             Pour couper court, j'ai dit que les profits servaient nous autres à faire du développement.


LISTNUM 1 \l 11191             Monsieur Blais me déçoit beaucoup.  Monsieur Blais dit supposément qu'il n'a pas compris que...  On a demandé à monsieur Blais suite... la date de... monsieur Blais est venu une fois à la station enregistrer des voeux de Noël puis peut‑être une entrevue, je pense, dans le temps qu'il y avait d'autres animateurs.

LISTNUM 1 \l 11192             C'est sûr qu'on avait un animateur qui était bouillant puis la journée des élections, il l'a lancé.  Il a été réprimandé, on en a parlé.  Monsieur Morin est arrivé... monsieur Blais est arrivé avec des lettres.  La procédure, elle est là.  C'est le CRTC qui décide de.

LISTNUM 1 \l 11193             Monsieur Morin, s'il avait envoyé une lettre au CRTC, j'aurais eu dans la même journée, comme d'habitude, un fax nous expliquant de s'expliquer avec monsieur Blais dont on n'a jamais eu de fax.

LISTNUM 1 \l 11194             On a demandé à monsieur Morin de venir, je lui ai demandé personnellement, il n'est jamais venu.  Monsieur Bécus qui est journaliste à temps plein chez nous, qui fouine dans tous les coins de Chandler pour trouver de la nouvelle, il a demandé quatre fois qu'il m'a dit, il n'a jamais voulu.


LISTNUM 1 \l 11195             Si on parle de l'inondation; monsieur Blais parlait ou quelqu'un; l'inondation à Rivière‑au‑Renard est arrivé durant la nuit.  Personne à CJRG n'était là.  On m'ouvre une porte.  Si avec la station il arrive quelque chose du genre, l'animateur est en place et la procédure se fait automatiquement.

LISTNUM 1 \l 11196             Le policier appelle à notre station que l'animateur soit à Gaspé, que le cataclysme arrive à Sainte‑Anne‑des‑Monts ou à New Carlisle ou à Chandler ou à Gaspé, on aura une personne en poste tout le temps, 24 heures sur 24, pour remédier à la situation puis annoncer aux gens puis mettre tout le monde en place pour le lendemain matin puis appeler le journaliste qu'il soit de bonne heure le matin.

LISTNUM 1 \l 11197             Le cataclysme est arrivé en pleine nuit, personne n'était là.

LISTNUM 1 \l 11198             L'information sur le plagia, aussi, j'ai de la misère avec ça.  Nos journalistes vont chercher l'information et traitent l'information.  Il y a eu des accrocs déjà.  Monsieur Morin nous a écrit v'là ‑‑ je l'ai dans mes notes ‑‑ avec un animateur qui avait fait du plagia, je me souviens, monsieur Tremblay.  On l'a réglé.


LISTNUM 1 \l 11199             On a écrit à monsieur Morin, je ne me souviens pas trop là, mais ça s'est réglé entre les deux gars, je me souviens.  Mais par après, je n'ai jamais eu de lettre de monsieur Morin qui me dise : Tu fais du plagia sur quoi que ce soit.  Il a profité de la tribune pour dire qu'on ne faisait pas notre travail.

LISTNUM 1 \l 11200             Si on ne livre pas l'information locale, puis si on ne dit pas aux gens ce qui se passe à soir dans leur communauté, bien, on ne vendra pas de publicité.  On va tourner de la musique, on va s'appeler une radio XM de Chandler ou de Gaspé ou de Sainte‑Anne‑des‑Monts.

LISTNUM 1 \l 11201             On se doit d'être près de la population.  Ça fait 30 ans qu'on est près.  On agit avec les moyens du bar qu'on a, avec les 15 personnes qui... soit dit en passant, le personnel de bureau travaille aussi fort que les autres personnes pour faire le suivi des émissions.

LISTNUM 1 \l 11202             Pour ce qui est des BBM et des statistiques, comme monsieur disait, j'étais moins à l'aise avec ça parce que le vice‑président de Touché! Média est dans les BBM cette semaine, il n'a pas pu se rendre.  Je lui ai demandé deux fois.  Il était près à venir, mais il n'a pas pu se rendre.

LISTNUM 1 \l 11203             Alors, malheureusement, vous n'avez pas tout le service technique, mais on peut vous le fournir par la firme Touché! si vous avez besoin de d'autres documents techniques.

LISTNUM 1 \l 11204             Pour moi, ça fait le tour de toute l'histoire.  Merci.


LISTNUM 1 \l 11205             LE PRÉSIDENT : Je vous remercie pour l'offre de Touché!  Mais, évidemment, le Conseil est abonné à microBBM et est en mesure de faire des analyses similaires, pas nécessairement les mêmes, mais du moins en faire des semblables, et peut‑être les tableaux sont moins sophistiqués, mais les...

LISTNUM 1 \l 11206             M. VALLÉE : Je vous remercie de la qualité que vous avez vue dans mon dossier.

LISTNUM 1 \l 11207             LE PRÉSIDENT : Les...

LISTNUM 1 \l 11208             M. VALLÉE : Non, c'est pour vous dire que si le monsieur aurait été là, j'aurais plus de...

LISTNUM 1 \l 11209             LE PRÉSIDENT : Oui.  Non, non.  Évidemment, je comprends, mais...

LISTNUM 1 \l 11210             M. VALLÉE : O.K.  D'accord.

LISTNUM 1 \l 11211             LE PRÉSIDENT : De toute façon, je saisis la portée de votre offre.  Je l'apprécie, mais on est en mesure de faire les études nous‑mêmes.  On a accès aux mêmes bases de données.

LISTNUM 1 \l 11212             M. VALLÉE : D'accord.

LISTNUM 1 \l 11213             LE PRÉSIDENT : Le Conseil est abonné à microBBM.

LISTNUM 1 \l 11214             Monsieur Morin, avez‑vous des questions?  Monsieur Katz?  Non.

LISTNUM 1 \l 11215             J'ai une seule question pour vous, Monsieur Vallée...


LISTNUM 1 \l 11216             M. VALLÉE : Oui, Monsieur.

LISTNUM 1 \l 11217             LE PRÉSIDENT : ...et puis, elle est hors contexte là, si vous me permettez.

LISTNUM 1 \l 11218             Avez‑vous déposé votre rapport annuel le 30 novembre 2007?

LISTNUM 1 \l 11219             M. VALLÉE : Le rapport annuel est parti chez le comptable.  Ça fait à peu près deux semaines qu'il m'est passé entre les mains.  Je l'ai envoyé au comptable, oui.

LISTNUM 1 \l 11220             LE PRÉSIDENT : Donc, il n'a pas été encore transmis au Conseil?

LISTNUM 1 \l 11221             M. VALLÉE : Je ne pourrais pas vous dire, mais si vous ne l'avez pas, il n'a pas été transmis, mais...

LISTNUM 1 \l 11222             LE PRÉSIDENT : A 17 h 00 hier soir, on ne l'avait pas.

LISTNUM 1 \l 11223             M. VALLÉE : Oui.  Je vais m'en occuper personnellement.  J'ai appelé... j'ai envoyé un e‑mail... il m'a passé deux semaines entre les mains là, puis c'est le rapport comptable qui doit le faire dans les prochains jours.  Mais on l'a toujours soumis d'année en année.

LISTNUM 1 \l 11224             LE PRÉSIDENT : Vous êtes d'accord avec moi que c'est une infraction au règlement?


LISTNUM 1 \l 11225             M. VALLÉE : On va faire tout dans notre possible et notre pouvoir pour appeler cet après‑midi les comptables pour que ça se fasse automatiquement.

LISTNUM 1 \l 11226             LE PRÉSIDENT : Bon, d'accord.

LISTNUM 1 \l 11227             Écoutez, je vous remercie, Monsieur Vallée.

LISTNUM 1 \l 11228             On va revenir à 14 h 15 pour reprendre l'audience.  Donc, l'audience est ajournée jusqu'à 14 h 15.

LISTNUM 1 \l 11229             M. VALLÉE : Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11230             LE PRÉSIDENT : Merci.

‑‑‑ Upon recessing at 1304 / Suspension à 1304

‑‑‑ Upon resuming at 1417 / Reprise à 1417

LISTNUM 1 \l 11231             LE PRÉSIDENT : Bonjour.

LISTNUM 1 \l 11232             Madame la Secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11233             LA SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur le Président.

LISTNUM 1 \l 11234             Maintenant, nous entendrons la présentation de la requérante Radio CHNC.  Monsieur Michel Morin comparaît pour la requérante et nous présentera ses collègues.  Vous disposerez, ensuite, de 20 minutes pour faire votre présentation.  Merci.

PRÉSENTATION / PRESENTATION


LISTNUM 1 \l 11235             M. MORIN : Alors, bonjour, messieurs les commissaires.  Encore une fois, mon nom est Michel Morin, président de la Coopérative des travailleurs de CHNC, et je suis également journaliste et directeur de l'information à CHNC‑CHGM.

LISTNUM 1 \l 11236             M'accompagnent, aujourd'hui :

LISTNUM 1 \l 11237             ‑ monsieur Francis Rémillard, vice‑président de la Coopérative et directeur de CHNC‑CHGM.  Monsieur Rémillard, qui est assis deux places à ma droite, est également responsable de la programmation;

LISTNUM 1 \l 11238             ‑ monsieur Michel Mathieu, conseiller en radiodiffusion, qui a piloté l'ensemble de notre dossier et qui nous guide face aux divers règlements et politiques du Conseil, ainsi qu'Industrie Canada.  D'ailleurs, monsieur Mathieu, qui est assis à ma gauche, a travaillé en étroite collaboration avec monsieur Doug Macaulay, ingénieur dans le dossier des mémoires techniques soumis à Industrie Canada;

LISTNUM 1 \l 11239             ‑ monsieur Luc Benjamin, qui est assis à ma droite, comptable agréé de la firme MCE Conseils, qui a piloté le dossier de formation de la Coopérative, ainsi que le montage financier d'achat de l'entreprise, de même que du présent dossier de conversion AM vers le FM;


LISTNUM 1 \l 11240             ‑ deux places plus loin, à ma gauche, monsieur Doug Macaulay, ingénieur en radiodiffusion, qui a produit les mémoires techniques soumis à Industrie Canada aux fins de la présente demande;

LISTNUM 1 \l 11241             ‑ et également, monsieur Daniel Robert, trois places à ma gauche, qui est spécialiste en informatique de radiodiffusion.  Monsieur Robert possède plus de 30 années d'expérience en radio en tant qu'annonceur, producteur et directeur musical.

LISTNUM 1 \l 11242             Je demanderais maintenant à monsieur Michel Mathieu de bien vouloir vous présenter notre demande.

LISTNUM 1 \l 11243             Monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11244             M. MATHIEU : Merci, Michel.

LISTNUM 1 \l 11245             Alors, rebonjour, messieurs, mesdames du Conseil.

LISTNUM 1 \l 11246             La présente demande vise à convertir de la bande AM à la bande FM le service offert par les stations CHNC et CHGM AM, tout en leur conservant autant que possible la desserte dont ils jouissent sur la bande AM sur la presque totalité de l'ensemble de leur marché, c'est‑à‑dire de Pointe‑à‑la‑Croix jusqu'à la Côte de Gaspé.


LISTNUM 1 \l 11247             Considérant le fait de la vaste diffusion de la fréquence AM CHNC, 610 kHz, ainsi que la topographie gaspésienne, parce que vous avez des montages avec des populations qui demeurent en bas de ces montagnes là, ce qui cause des problèmes aux ondes FM, cinq émetteurs sont requis afin de redonner à la station CHNC et CHGM une partie de leur desserte actuelle sur le AM.

LISTNUM 1 \l 11248             D'ailleurs, monsieur Macaulay, à ma gauche, élaborera sur ce sujet dans quelques instants.

LISTNUM 1 \l 11249             Le Conseil notera que la station CHNC est une des plus anciennes stations francophones en Amérique.  Elle diffuse depuis 1933.  Depuis ce temps, de par sa vocation régionale, la station offre son service aux populations gaspésiennes sises entre Pointe‑à‑la‑Croix jusqu'à la région de Gaspé.  Afin d'offrir un meilleur service à cette région, en 1982 fut créée la station CHGM.

LISTNUM 1 \l 11250             Aujourd'hui, presque en 2008, le Conseil appréciera que CHNC‑CHGM demeurent des rares stations AM au Québec à ne pas encore diffuser sur la bande FM.

LISTNUM 1 \l 11251             Les nouveaux actionnaires de l'entreprise, la COOP, ont pour priorité la conversion FM de ces deux stations, et c'est la raison de notre demande.  Il y va de la survie de l'entreprise.


LISTNUM 1 \l 11252             CHNC‑CHGM subit beaucoup de compétition, spécialement la compétition de deux radios communautaires, CJRG Gaspé et CIEU à Carleton, ainsi que la radio commerciale de Chandler, CFMV, qui diffusent tous en FM.  En AM, la compétition est inégale, tandis qu'en FM, CHNC‑CHGM seront mieux équipées pour faire face à la concurrence et ainsi consolider leurs actifs dans le marché.

LISTNUM 1 \l 11253             Afin de mieux éclairer le Conseil sur l'utilisation des cinq émetteurs et dans un but de maximiser l'utilisation de fréquences FM, je donne maintenant la parole à monsieur Doug Macaulay, ingénieur qui a préparé les mémoires techniques.

LISTNUM 1 \l 11254             Doug.

LISTNUM 1 \l 11255             M. MACAULAY : Merci, Michel.

LISTNUM 1 \l 11256             Bonjour, mesdames et messieurs du Conseil.  Excusez‑moi pour parler en anglais, mais je pense que je peux expliquer les détails techniques du projet mieux en anglais qu'en français.

LISTNUM 1 \l 11257             THE CHAIRPERSON:  You have an absolute right to speak English.

LISTNUM 1 \l 11258             M. MACAULAY : Merci, Monsieur Arpin.

LISTNUM 1 \l 11259             In designing the FM system, the following guiding principles have been adhered to.


LISTNUM 1 \l 11260             (a) Spectrum conservation.  Using a lot of channels that close to their classes and the drop‑ins or first adjacent to other stations in the system so as to avoid occupying unnecessary spectral space.

LISTNUM 1 \l 11261             (d) Duplicating in a practical sense the service area of CHNC‑AM and CHGM‑AM, particularly in Quebec, while at the same time avoiding unnecessary duplication of services between the rebroadcasters.  In consideration of the limitations imposed by Touraine, which are mostly shadowed areas, of which there are plenty, consideration was given to the fact that half a millivolt per metre of the AM stations provide solid coverage in many areas in spite of the CRTC contention that anything less than 5 millivolts per metre AM doesn't count.

LISTNUM 1 \l 11262             (c) Living within practical constraints of site availabilities, namely, access, electric power and so on, and costs since funds available are strictly limited and the capability of the market to support huge expenses is just not there.  However, Radio CHNC has been serving the southern Gaspé area for many decades and deserves a chance to upgrade from AM to FM in order to stay in business and continue the service.

LISTNUM 1 \l 11263             Over to you, Mike.

LISTNUM 1 \l 11264             MR. MATHIEU:  Thank you, Doug.  Merci beaucoup, Doug.


LISTNUM 1 \l 11265             Alors, j'aimerais préciser au Conseil qu'une étude fut effectuée sous l'ancienne administration.  Je l'ai ici en ma possession.  Si jamais vous voulez en discuter, il y a les cartes là‑dedans.

LISTNUM 1 \l 11266             Cette étude suggère deux émetteurs à haute puissance situés sur des sites qui appartiennent à des entreprises télévisuelles.  Les coûts d'implantation et d'opération de ces sites sont complètement hors prix pour CHNC.  De plus, en raison de la topographie, la station subirait, même avec ces sites, des lacunes de pénétration de signal, et de plus, la région de Gaspé dans ce scénario n'était pas desservie.

LISTNUM 1 \l 11267             Afin d'élaborer sur la situation financière maintenant, j'invite monsieur Luc Benjamin de la firme MCE Conseils à prendre la parole.

LISTNUM 1 \l 11268             Monsieur Benjamin.

LISTNUM 1 \l 11269             M. BENJAMIN : Merci, Monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11270             Bonjour, messieurs les commissaires.


LISTNUM 1 \l 11271             Mon nom est Luc Benjamin.  Je suis comptable agréé.  Effectivement, je suis avec la firme MCE Conseils, et puis les instances du CRTC ont eu, au moins à deux occasions, à constater le travail professionnel qui a été mené au niveau de deux corporatives qui ont fait l'acquisition de licence, notamment, CFXM, mieux connue sous M105 à Granby, et avec CJLM, M103 à Joliette.

LISTNUM 1 \l 11272             Au profit de l'opposant à la présente, nous tenons donc à faire valoir notre entreprise, vieille déjà de 20 ans.  Voici quelques faits saillants.

LISTNUM 1 \l 11273             MCE Conseils est un organisme à but lucratif dédié au maintien et à la création d'emplois qui fut fondé en 1987.

LISTNUM 1 \l 11274             MCE Conseils compte au moins cinq experts comptables, dont trois comptables agréés de plus de 20 ans d'expérience.

LISTNUM 1 \l 11275             Notre secteur d'expertise, on fait des études sectorielles, des études de marché et de faisabilité, développement organisationnel, des plans de formation, des analyses et des évaluations...

LISTNUM 1 \l 11276             LE PRÉSIDENT : Monsieur Benjamin, je ne veux pas vous interrompre...

LISTNUM 1 \l 11277             M. BENJAMIN : Oui.

LISTNUM 1 \l 11278             LE PRÉSIDENT : ...mais cette portion là de votre allocution, puis je viens de regarder la page suivante, c'est monsieur Mathieu qui revient, c'est la réplique.  Vous aurez l'occasion de la faire tantôt.


LISTNUM 1 \l 11279             M. BENJAMIN : Bon.  Je tenais quand même à préciser qu'au niveau de la phase comme telle de notre implication financière...

LISTNUM 1 \l 11280             LE PRÉSIDENT : Bien, c'est dans le dossier, de toute façon.

LISTNUM 1 \l 11281             M. MATHIEU : Oui, c'est parce qu'on voulait vous expliquer qu'est‑ce monsieur Benjamin fait dans le dossier.

LISTNUM 1 \l 11282             LE PRÉSIDENT : C'est dans le dossier, puis je l'ai lu, puis mes collèges également, et vous aurez l'occasion de revenir.  Au moment de la réplique, à la suite des interventions, ça sera le moment de venir nous dire ça.

LISTNUM 1 \l 11283             M. BENJAMIN : Ça me fera plaisir de le faire à ce moment, très bien.

LISTNUM 1 \l 11284             LE PRÉSIDENT : Parfait!

LISTNUM 1 \l 11285             Monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11286             M. MATHIEU : Merci, Monsieur Arpin.

LISTNUM 1 \l 11287             Alors, on va remercier monsieur Benjamin et on va inviter monsieur Daniel Robert, qui est un bonhomme qui est formateur agréé au gouvernement du Québec et qui est consultant en informatique de radiodiffusion, à vous adresser la parole sur des systèmes qui ont été installés depuis que la COOP a pris possession de la station de radio.


LISTNUM 1 \l 11288             M. ROBERT : Monsieur Mathieu, merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11289             Je dois dire que depuis 1999, je suis responsable d'au moins 22 implantations de systèmes informatiques dans des stations de radio au Québec et au Nouveau‑Brunswick.

LISTNUM 1 \l 11290             Lors de mon arrivée dans le dossier dans la transition entre les deux administrations, mon mandat qui m'a été donné par la Coopérative était d'installer à la station tous les systèmes nécessaires à une mise en ondes professionnelle, avec, bien sûr, tous les logiciels requis afin d'assurer que la station rencontre les exigences politiques du Conseil, ainsi que la Loi sur la radio, et surtout qui corrige les lacunes d'auparavant.

LISTNUM 1 \l 11291             J'ai donc installé un système d'automation que l'on appelle Simian, mais ça, ça plus ou moins d'importance.  C'est un système d'automation qui a été choisi, d'abord, pour son rapport qualité/prix de la compagnie Broadcast Software International.


LISTNUM 1 \l 11292             Il y aussi les logiciels Natural Music, qui, lui, est un éditeur de musique, et Skimmer Plus, qui sert de témoin à la station, ce qui permet à la station de contrôler le ratio de pièces vocales de langue française à un minimum de 65 pour cent.

LISTNUM 1 \l 11293             Le contenu canadien a un minimum de 40 pour cent, ainsi que des rubans témoins audibles, disponibles au‑delà de la période requise de 28 jours, car ces archives audio sont conservées au minimum 90 jours, avec une qualité sonore exceptionnelle, stéréo et autre fidélité qu'on peut rediffuser.

LISTNUM 1 \l 11294             De plus, les coopérants ont extensionné mon mandat à une surveillance via internet, en plus d'auto‑évaluation, afin de s'assurer que la station est conforme en tout temps.

LISTNUM 1 \l 11295             En terminant, j'aimerais ajouter ma petite touche personnelle.  J'ai été surpris quand j'ai commencé le travail à CHNC de constater combien la population était sensible au service d'information à CHNC.  Ça se comprend parce qu'ils sont là depuis 1933 au service de l'information.

LISTNUM 1 \l 11296             M. MORIN : Donc, merci, messieurs du Conseil.  Je désire vous assurer personnellement que l'incident de non‑conformité que vous avez constaté, qui est survenu au tout début de notre prise de contrôle de l'entreprise ne se produira plus.  Avec l'aide, évidemment, de messieurs Mathieu et Robert, nous avons pris les moyens pour toujours être en conformité.


LISTNUM 1 \l 11297             Je conclurais en vous disant que la survie de l'entreprise passe par l'approbation de la présente demande.  Nous y avons investi, d'ailleurs, nos propres avoirs, et nous vous remercions à l'avance et sommes disposés à répondre aux questions que vous voudrez bien nous adresser.

LISTNUM 1 \l 11298             Je vais terminer en simplement saluant nos collègues et coopérants de CHNC qui, actuellement, visionnent notre comparution devant le CRTC via internet.

LISTNUM 1 \l 11299             LE PRÉSIDENT : Merci, Monsieur Morin.  Merci, Monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11300             Je vois que vous nous avez soumis en liasse quelques documents.  Est‑ce que vous pouvez décrire ce qui a été soumis?

LISTNUM 1 \l 11301             M. MATHIEU : Monsieur Arpin, suite aux déficiences que vous avez notées, on voulait vous expliquer ce qui s'est passé.  Je pense que je l'ai fait dans une lettre de lacunes, mais quand même, on voulait vous prouver la bonne foi.

LISTNUM 1 \l 11302             Alors, j'ai demandé à mes clients de préparer une auto‑évaluation de la performance de la station de radio sur les ondes pour s'assurer que les systèmes sont bien en place et qu'on rencontre bien les exigences du Conseil.


LISTNUM 1 \l 11303             Je peux vous assurer, Monsieur Arpin, que monsieur Robert et moi‑même, on a été engagé, on est sur le cas, et on aide... les gens sont très sérieux, et on veut en tout temps que la station rencontre les politiques et les exigences du Conseil.

LISTNUM 1 \l 11304             LE PRÉSIDENT : Et ces documents là représentent une semaine du mois de novembre, c'est‑à‑dire...

LISTNUM 1 \l 11305             M. MATHIEU : Monsieur Rémillard pourrait sûrement vous commenter ce qu'il a fait.

LISTNUM 1 \l 11306             M. RÉMILLARD : Oui, effectivement, on a pris une semaine du mois de novembre, pas la semaine dernière, l'autre d'avant, pour avoir le temps de faire l'étude en question, parce qu'il fallait... une longue histoire.  Pourquoi ce n'est pas la semaine passée?

LISTNUM 1 \l 11307             Donc, c'était pour vous prouver, évidemment qu'on avait travaillé fort à corriger les lacunes qu'on avait auparavant concernant ce point et qu'on prend ça très au sérieux.

LISTNUM 1 \l 11308             LE PRÉSIDENT : D'accord.  De toute façon, dans mon plan d'interrogatoire, je vais y revenir parce que je pense qu'on a besoin de clarifier un certain nombre de choses là.


LISTNUM 1 \l 11309             Au départ, ma première série de questions, je vais m'adresser à vous, Monsieur Morin, puis vous déterminerez qui répond à la question.

LISTNUM 1 \l 11310             Ma première question, c'est essayé d'identifier avec qui, réellement, on fait affaire, parce que le formulaire fait état que la requérante, c'est la Coopérative des travailleurs de Radio CHNC.  Diverses lettres en communication à Michel Mathieu mentionnent notre projet, notre demande.  Monsieur Luc Benjamin dans sa lettre à Michel Morin au cours de l'été dernier, lui, il nous dit que c'est Radio CHNC Ltée qui est sa cliente.

LISTNUM 1 \l 11311             Or, pour les fins du dossier, pouvez‑vous me confirmer que (1) Radio CHNC est toujours la titulaire de la licence; et (2) que la Coopérative des travailleurs de CHNC en est son seul actionnaire...

LISTNUM 1 \l 11312             M. BENJAMIN : Vous avez bien dit...

LISTNUM 1 \l 11313             LE PRÉSIDENT : ...et (3) que Michel Mathieu est un conseiller, soit à la Coopérative, soit à CHNC, et, personnellement, qu'il n'a pas d'intérêt dans la présente demande autre que celle d'assister les gens?

LISTNUM 1 \l 11314             M. BENJAMIN : Oui.  Je vais y répondre aux trois.  Effectivement, le seul propriétaire de la licence actuelle présentement, c'est Radio CHNC.


LISTNUM 1 \l 11315             LE PRÉSIDENT : Bon.

LISTNUM 1 \l 11316             M. BENJAMIN : On est en transition présentement.  Il y a eu une coopérative qui... puis il y a eu la demande comme telle qui a été adressée au CRTC lorsqu'il y a eu le changement de contrôle de la station, et puis, ça s'est fait sous l'entité juridique de la Coopérative des travailleurs de CHNC.

LISTNUM 1 \l 11317             Et puis, éventuellement, ce qui va arriver, aussi, il va y avoir la fusion de ces deux entités là, qui est prévue dans l'année qui s'en vient.

LISTNUM 1 \l 11318             Alors, probablement que c'est un imbroglio au niveau du libellé, mais je voudrais vous rassurer que le propriétaire de l'actuelle licence est Radio CHNC.

LISTNUM 1 \l 11319             LE PRÉSIDENT : Mais cet après‑midi, Radio CHNC Ltée, étant toujours une société active, est toujours titulaire de la licence?

LISTNUM 1 \l 11320             M. BENJAMIN : Justement.

LISTNUM 1 \l 11321             LE PRÉSIDENT : Pourtant, je vous prierais de noter que ça va vous prendre l'autorisation préalable du Conseil avant de faire la fusion...

LISTNUM 1 \l 11322             M. BENJAMIN : Effectivement.


LISTNUM 1 \l 11323             LE PRÉSIDENT : ...une décision purement administrative qui se fait assez rapidement, mais quand même qui est un processus juridique qui permet au Conseil d'avoir des dossiers qui sont complets.

LISTNUM 1 \l 11324             M. BENJAMIN : Tout à fait.

LISTNUM 1 \l 11325             LE PRÉSIDENT : Une autre question de clarification aussi, et peut‑être encore, ça va probablement être vous, Monsieur Benjamin, à qui on va demander de répondre.

LISTNUM 1 \l 11326             Nous désirons connaître la séquence des événements dans la transaction qui a amené Radio CHNC à devenir la propriété de la Coopérative des travailleurs, et pour vous faciliter votre travail, je vais énumérer un certain nombre de faits que vous pourrez, soit corroborer ou infirmer.

LISTNUM 1 \l 11327             En octobre 2006, Radio CHNC a déposé au Conseil une demande de modification pour changer l'actionnaire de contrôle de André Houde à Coopérative, et ceci fait suite à une entente qui était intervenue le 20 mars 2006.  Le CRTC lui a autorisé par lettre l'acquisition en date du 8 décembre 2006.

LISTNUM 1 \l 11328             Selon ce qui ressort de votre lettre, Monsieur Benjamin, du 19 novembre 2007 à monsieur Morin, en réponse à la première question, la clôture de la transaction se serait faite le 19 février 2007.

LISTNUM 1 \l 11329             Est‑ce exact?

LISTNUM 1 \l 11330             M. BENJAMIN : Je n'ai pas...


LISTNUM 1 \l 11331             LE PRÉSIDENT : Parce que dans le dossier, on parle du début février, après ça, c'est la mi‑février, mais dans la vôtre, vous, vous êtes le 19 février.

LISTNUM 1 \l 11332             M. BENJAMIN : Effectivement, la transaction a eu lieu... avec les dates, puis mes différentes correspondances avec le président de la Coopérative, je pouvais attribuer des dates différentes, mais la date officielle qu'on a sur les documents était du 19 février.

LISTNUM 1 \l 11333             LE PRÉSIDENT : C'est ce que votre lettre...

LISTNUM 1 \l 11334             M. BENJAMIN : Oui.

LISTNUM 1 \l 11335             LE PRÉSIDENT : ...du mois de novembre dit, alors que les autres, dans les documents qui ont été déposés, c'est toujours... c'est vague, c'est début février, c'est mi‑février, mais au moins, vous, vous avez une date précise là.

LISTNUM 1 \l 11336             M. BENJAMIN : Effectivement...

LISTNUM 1 \l 11337             LE PRÉSIDENT : C'est probablement vous qui avez le dossier, de toute façon.


LISTNUM 1 \l 11338             M. BENJAMIN : C'est ce qui est arrivé.  Aujourd'hui, je n'ai pas amené le dossier lors de l'acquisition de la radio, mais j'y vais vraiment de mémoire, puis au niveau des chiffres là, il y une chose qui me frappe, et, effectivement, le 19, ça serait la date qui est sur les statuts.

LISTNUM 1 \l 11339             LE PRÉSIDENT : D'accord.

LISTNUM 1 \l 11340             Maintenant, est‑ce que la transaction était rétroactive au 27 août 2006?  La raison pour laquelle je vous pose la question...

LISTNUM 1 \l 11341             M. BENJAMIN : Oui.

LISTNUM 1 \l 11342             LE PRÉSIDENT : ...c'est que les états financiers qui ont été déposés par Raymond Chabot de Grant Thornton me laissent croire par une des notes que la transaction était rétroactive au 27 août 2006.

LISTNUM 1 \l 11343             Est‑ce qu'à votre connaissance, c'est une transaction rétroactive?  Parce que ça, ça n'est pas dans le dossier public du CRTC.  Ça ne faisait pas partie de la documentation juridique qui avait été déposée auprès du CRTC.

LISTNUM 1 \l 11344             M. BENJAMIN : On ne peut pas insinuer qu'il y avait une transaction qui s'est faite rétroactive.  C'est une discussion qu'on a eue avec le comptable agréé, et puis, je devrais juste préciser aussi que les états financiers qui ont été déposés très, très récemment...

LISTNUM 1 \l 11345             LE PRÉSIDENT : Oui, je les...

LISTNUM 1 \l 11346             M. BENJAMIN : ...c'est très chaud là comme document.


LISTNUM 1 \l 11347             LE PRÉSIDENT : J'en ai une copie avec moi, puis c'est pour ça, c'est parce que je les ai lus, puis en lisant les notes, je me suis posé la question, est‑ce que la transaction a été faite rétroactivement, puis si oui, bien, on aimerait bien le savoir.  Sinon, bien, ça s'est fait...

LISTNUM 1 \l 11348             M. BENJAMIN : J'ai réservé un complément d'information à cet effet là, parce qu'il y a peut‑être une technicalité, je me rappelle, que le vérificateur voulait me faire valoir.  Mais dans mes discussions, j'ai toujours précisé que la date de la transaction devait avoir lieu quand même le 19 février.  Mais je sais qu'il voulait me parler, puis j'avais prévu de faire une visite sur place la semaine prochaine, le 12 prochain.  Ça fait que c'était au sujet de la transaction.

LISTNUM 1 \l 11349             Puis là, vous m'embêtez parce que je n'ai pas amené le dossier en tant que tel de cette transaction là aujourd'hui.

LISTNUM 1 \l 11350             LE PRÉSIDENT : D'accord.  Mais de toute façon...

LISTNUM 1 \l 11351             M. BENJAMIN : Mais je me réservais le temps de répondre de façon plus explicite à cette question là.


LISTNUM 1 \l 11352             LE PRÉSIDENT : Est‑ce qu'on pourrait avoir l'assurance qu'on aura une réponse rapide pour être capable d'avoir un dossier complet?

LISTNUM 1 \l 11353             M. BENJAMIN : Comme j'ai déjà un rendez‑vous cédulé avec cette personne là, la semaine prochaine, le 12, je pourrais immédiatement répondre à la Commission par la suite.

LISTNUM 1 \l 11354             LE PRÉSIDENT : Parfait!

LISTNUM 1 \l 11355             Maintenant, Monsieur Morin, ça finit les questions de technicalités.

LISTNUM 1 \l 11356             Si je comprends bien, l'enjeu de la présente demande, c'est la conversion de CHNC‑AM à la bande FM, et que, pour réaliser votre projet ‑‑ d'ailleurs, vous le dites dans votre représentation orale ‑‑ que, pour des raisons de nature économique, la meilleure façon de le réaliser, tout en ayant plus ou moins la même couverture, c'est de le convertir en utilisant cinq sites de transmission FM.

LISTNUM 1 \l 11357             Maintenant, quand je regarde le périmètre de 15 microvolts par mètre de la station actuelle CHNC, le marché local de CHNC, quand je regarde vos cartes de rayonnement, ça m'indique que ce signal... sur les cartes là, je ne parle pas dans la réalité, parce que, des fois, il y des différences.


LISTNUM 1 \l 11358             Mais à partir des cartes existantes, le signal se rend aux limites de ce qui s'appelle la Pointe‑au‑Maquereau.  C'est pour ça que je me promène avec ma loupe.

‑‑‑ Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11359             LE PRÉSIDENT : Parce que j'ai eu un élément d'incertitude, mais c'est bien et bien ça que j'ai lu.  De toute façon, c'est un poisson de la région.

‑‑‑ Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11360             LE PRÉSIDENT : Et au sud‑ouest jusqu'à la Baie de Cascapédia, du moins dans la partie québécoise, parce que, effectivement, après ça, il y a du débordement du côté du Nouveau‑Brunswick.

LISTNUM 1 \l 11361             Alors, dans le cas de la réémettrice de Gaspé, quant à elle là, encore là, son 15 microvolts par mètre couvre Gaspé, le Parc de Forillon, et Cortéréal.

LISTNUM 1 \l 11362             Vous êtes d'accord avec moi que c'est ça que donne la couverture dites locale là de 15 microvolts par mètre?

LISTNUM 1 \l 11363             M. MORIN : Monsieur Mathieu.

LISTNUM 1 \l 11364             M. MATHIEU : O.K.  Bon, on va vous expliquer ce qu'il en est.  C'est que le Conseil reconnaît, pour sa définition d'un marché, que c'est le 15 millivolts au mètre de jour d'une station AM, sauf que la station CHNC existe depuis 1933.


LISTNUM 1 \l 11365             Ce matin, on m'a remis un document, puis j'aimerais pouvoir en faire des copies, éventuellement, pour le Conseil, d'une preuve de performance qui date de 1947 de la firme Norton Electric, et à l'époque, CHNC, son signal de nuit de 2.24 millivolts couvrait tout l'ensemble du sud de la Gaspésie, O.K., et ça, je vous offre de vous le faire parvenir.

LISTNUM 1 \l 11366             Il faut comprendre une chose.  C'est que c'est sûr qu'au niveau strictement légalement, le marché... votre définition du marché qui date du... je crois que c'est le début des années '90 ou quelque chose du genre.  C'est sûr que CHNC a un marché plus vaste que ça, de par sa présence, son implication depuis 1933.  O.K.

LISTNUM 1 \l 11367             Alors, on n'essaie pas d'augmenter ce qu'on a comme auditeurs, puis comme commanditaires.  C'est sûr que si vous regardez le 15 millivolts au mètre qu'on a présentement, puis on va mettre des répéteurs tout le tour de ça, c'est sûr qu'on est en dehors du 15 millivolts, mais le but de l'exercice, c'est de tout simplement conserver le maximum à la station, la desserte qu'elle jouit au moment où on se parle.


LISTNUM 1 \l 11368             Moi, je suis allé avec monsieur Arthur Houde à Gaspé.  La station CHGM était hors d'ondes.  Il y a quelqu'un qui est venu nous parler pour nous dire qu'il écoutait CHNC en attendant que CHGM revienne en ondes.  Alors, cette station là, elle jouit d'une couverture sur l'ensemble de la Gaspésie.

LISTNUM 1 \l 11369             Ce qu'on demande au Conseil, c'est d'avoir au moins la possibilité sur la bande FM de couvrir le sud jusqu'à Gaspé, avec des moyens, évidemment, économiques.  Vous pouvez nous poser des questions, on a les réponses.

LISTNUM 1 \l 11370             LE PRÉSIDENT : Maintenant, Monsieur Mathieu, évidemment, vous avez donné un élément de réponse, mais si je m'en tiens qu'au 14 microvolts par mètre, les villes de Carleton, Chandler et Percé ne sont pas à l'intérieur du 15 microvolts par mètre de CHNC ou de CHGM?

LISTNUM 1 \l 11371             M. MATHIEU : O.K.  Effectivement, je n'ai pas le contour actuel de CHNC devant moi, mais je vous crois sur parole qu'il est fort possible que Carleton soit...

LISTNUM 1 \l 11372             LE PRÉSIDENT : Ça fait partie des cartes qui ont été déposées avec la demande.

LISTNUM 1 \l 11373             M. MATHIEU : D'accord.  Je peux regarder, je l'ai ici.


LISTNUM 1 \l 11374             Une chose est certaine, c'est que... je viens de vous expliquer ce qu'il en est.  C'est que la station CHNC, puis il n'y a personne qui conteste aujourd'hui notre besoin d'aller FM...

LISTNUM 1 \l 11375             LE PRÉSIDENT : Votre légitimité comme station de radio AM.

LISTNUM 1 \l 11376             M. MATHIEU : C'est ça.  Mais simplement, il faut comprendre une chose, c'est que, comme je vous le dis, CHNC existe depuis 1933.  Dans l'histoire, le marché de Carleton, c'est le marché de CHNC.  On est présent là.  On y fait des affaires.  On a des auditeurs.

LISTNUM 1 \l 11377             Moi, si je ne savais pas que le 15 millivolts au mètre ne se rend pas là, je ne m'en rendrais pas compte parce que je les ai visités à plusieurs reprises, puis à Carleton, la station, elle rentre très bien.  Il y a des auditeurs là, et la station y fait des affaires.

LISTNUM 1 \l 11378             Peut‑être que monsieur Morin ou monsieur Rémillard veulent commenter.

LISTNUM 1 \l 11379             Vous avez, Francis, la feuille avec les pourcentages en lacunes ‑‑ on nous a posé des questions ‑‑ les pourcentages de revenus que nous puisons de chaque région.  Alors, on peut peut‑être vous dire ce qu'on puise de Carleton.  Ça va vous donner une idée.


LISTNUM 1 \l 11380             M. RÉMILLARD : Mais, en fait, nous, on donnait des pourcentages par émetteur FM proposé.  Donc, Carleton, évidemment, était incluse dans l'émetteur de... bien, c'est ça, de Carleton, effectivement.

LISTNUM 1 \l 11381             Donc, on a 27 pour cent actuellement des revenus qui proviennent du secteur qui serait couvert par l'émetteur de Carleton sur la bande FM, et sur la bande FM proposée, en fait, nous, on pense qu'on va avoir 26 pour cent des revenus qui vont provenir du secteur, et on y va sensiblement avec les mêmes montants dans le secteur de Chandler.

LISTNUM 1 \l 11382             Donc, présentement, on a 26 pour cent des revenus qui proviennent du secteur.  Donc, je pense que si on n'était pas une station locale et pas écoutée, on ne vendrait absolument rien à Chandler, il me semble.  En tout cas, nous, ce qu'on a, en fait, regardé là, c'est une diminution de 1 pour cent sur la bande FM du fait que l'augmentation va venir de d'autres secteurs, l'augmentation des ventes.

LISTNUM 1 \l 11383             Donc, juste pour vous dire que ça va demeurer stable dans nos prévisions de revenus de ventes pour les secteurs qu'on couvre actuellement sur la bande FM.


LISTNUM 1 \l 11384             M. MATHIEU : Monsieur Arpin, ça fait deux ans que je travaille là‑dessus avec monsieur Macaulay, et je vais vous dire quelque chose, le répéteur de Carleton va nous aider à mieux couvrir le côté, si on veut, de New Carlisle, entre New Carlisle puis Carleton.  A cause des montagnes, il y a des endroits où une station ne passera pas, puis l'autre va passer.  C'est les montagnes.

LISTNUM 1 \l 11385             Ça été un travail que je suis très fier d'avoir accompli, et j'apprécie beaucoup la collaboration de monsieur Macaulay là‑dessus parce que la seule autre façon, et j'ai les mémoires techniques ici que la firme YRH à préparé pour l'ancienne administration.  On parlait de deux émetteurs avec des puissances de 50, puis 100 000 watts.  Ça ne donnait pas la desserte qu'on a maintenant.

LISTNUM 1 \l 11386             Je peux vous assurer qu'oui, je reconnais que votre définition d'un marché, c'est le 15 millivolts au mètre.  Cependant, vous allez comprendre que CHNC, en tout cas, c'est ce qu'on entend démontrer, on a une couverture qui est beaucoup plus, comment dirais‑je, au niveau commercial, est beaucoup plus vaste que ça.


LISTNUM 1 \l 11387             LE PRÉSIDENT : Vous reconnaissez que c'est ça la définition, mais dans la demande, je n'ai pas trouvé nulle part où vous nous demandiez une dérogation.

LISTNUM 1 \l 11388             M. MATHIEU : Bien, on ne l'a pas demandé.  Peut‑être qu'on aurait dû le demander.

LISTNUM 1 \l 11389             LE PRÉSIDENT : C'est parce que vous avez invoqué des droits ancestraux ou d'aînesse, et là, je me demande c'est quoi ces droits là.  En tout cas, ils remontent à 1933.  Ils remontent pas au moins à Jacques Cartier, mais...

LISTNUM 1 \l 11390             M. MATHIEU : Non, non, mais ils remontent au début de la station, qui a toujours, historiquement, desservi l'ensemble de la Gaspésie.

LISTNUM 1 \l 11391             On ne vient pas vous demander d'augmenter notre marché.  Nous, tout ce qu'on fait, c'est qu'on veut consolider.  On veut garder ce qu'on a là le plus possible, parce que, écoutez, Monsieur Arpin, je pense que vous le savez bien, avec l'expérience que vous avez, si vous allez en Nouvelle‑Écosse, le jour, on entend CHNC.

LISTNUM 1 \l 11392             Avec 610 au cadran, puis des tours de 400 pieds, je vais vous dire, moi, j'ai entendu cette station là l'été passé.  J'étais en vacances dans Charlevoix, puis dans ma voiture ‑‑ monsieur Robert peut en témoigner parce qu'on était ensemble ‑‑ je lui ai fait entendre CHNC.  On s'entend que ce n'était pas un service là, mais...


LISTNUM 1 \l 11393             LE PRÉSIDENT : Je repose ma question.  Vous y avez fait allusion tantôt en parlant d'une politique qui est en place depuis le début des années '90.  Je peux vous dire que c'était en 1993 que cette politique là a été mise en place par le Conseil.

LISTNUM 1 \l 11394             C'est une politique qui dit essentiellement que l'autorisation de solliciter de la publicité dans des marchés locaux, elle est conditionnelle à ce que ‑‑ surtout dans les marchés où il y une présence de concurrence ‑‑ à ce qu'il y ait, au minimum, 42 heures de programmation locale, ce qui signifierai que pour être... pour répondre aux exigences qui remontent à 1993, monsieur Mathieu, que l'émetteur de Carleton devrait avoir une programmation de Carleton en raison de 42 heures, celle de Chandler la même chose puis celle Gaspé également.

LISTNUM 1 \l 11395             Je prends pour acquis que celle qui va desservir New Carlisle, elle aura son 42 heures de programmation locale.

LISTNUM 1 \l 11396             Or... et sinon, puis dans le cas de... c'est la même chose pour Percé, sinon il faut traiter par dérogation puis vous y avez fait quand même allusion à quelques reprises, mais pouvez‑vous me réitérer pourquoi le Conseil devrait considérer une dérogation?


LISTNUM 1 \l 11397             M. MATHIEU :  Monsieur Arpin, cette situation‑là a été discutée avec le personnel du Conseil et monsieur Morin pourrait vous en parler.  Je lui en ai parlé lorsqu'on parlait de ré‑émetteur.  On a regardé tout ça.

LISTNUM 1 \l 11398             Le Conseil devrait considérer ça d'abord par l'ancienneté de CHNC et de son service.  Je pense que je viens d'expliquer le plus clairement possible ce qui en est et aussi par le fait que, comment dirais‑je, la station est reconnue pour être une station régionale.

LISTNUM 1 \l 11399             La programmation de CHNC s'adresse aussi bien à Carleton qu'à Chandler, qu'à Percé, qu'à Gaspé puis tout ce qu'il y a entre ça et peut‑être que Michel ou mon ami voudrait, comment dirais‑je, bonifier ça.

LISTNUM 1 \l 11400             M. MORIN :  Bien déjà, nous, évidemment au niveau du service de la salle des nouvelles, par exemple, on a non seulement deux journalistes à temps plein à CHNC, mais on a également deux pigistes qui couvrent le secteur en direction de Gaspé, l'information se fait.


LISTNUM 1 \l 11401             Au niveau régional, c'est sûr qu'on... c'est sûr que sans dire qu'il n'y a pas... on privilégie en fait pas vraiment de région en Gaspésie par rapport à une autre.  On a vraiment des nouvelles qui vont de la Vallée de la Matapédia jusqu'à Cloridorme puisque CHNC, dans son auto‑promotion, si vous voulez, diffuse de Cloridorme à l'entrée de la Vallée de la Matapédia.

LISTNUM 1 \l 11402             Même si on en avait déjà discuté un petit peu du point que vous soulevez maintenant, je ne voyais pas que ça semble poser problème.  Écoutez, CHNC et non seulement existe depuis 1933 mais, à l'époque, était la seule radio des Maritimes, se définissait d'ailleurs comme étant la voix des Maritimes si on veut parce qu'elle diffusait quand même extrêmement loin, à l'Île‑du‑Prince‑Édouard, vous avez évidemment tout le côté nord du Nouveau‑Brunswick et ça se rendait même à Terre‑Neuve.

LISTNUM 1 \l 11403             M. MATHIEU :  Aux Îles‑de‑la‑Madeleine.

LISTNUM 1 \l 11404             M. MORIN :  Aux Îles‑de‑la‑Madeleine, oui, également, qui diffusait également là‑bas.  Puis, nous, ça ne nous empêche pas non plus de se déplacer.  On a déjà sorti des émissions du matin, par exemple, ou d'après‑midi qui se font ailleurs dans les restaurants à Gaspé, par exemple, ça s'est déjà fait, à chandler également.


LISTNUM 1 \l 11405             Bref, le statut régional de CHNC, de un, n'a jamais été contesté par personne et, nous, on a toujours fonctionné en fonction de la région qu'on desservait.

LISTNUM 1 \l 11406             LE PRÉSIDENT :  C'est sûr qu'il n'a pas été contesté par personne jusqu'à aujourd'hui, mais c'est un des objets de l'audience et il y a des intervenants qu'on entendra un peu plus tard qui, eux, contestent ou à tout le moins nous rappellent la mise en place de la politique de 1993 finalement.

LISTNUM 1 \l 11407             Et, bon, si je prends le cas de Chandler plus spécifiquement où il a déjà une station commerciale présente à Chandler.  Du moins dans le cas de Carleton et Gaspé, ce ne sont pas des radios commerciales, ce sont des radios communautaires qui sont là, mais je vais commencer par parler à partir de l'exemple de Chandler.

LISTNUM 1 \l 11408             Pourquoi le Conseil devrait‑il vous donner une dérogation, une politique qui a déjà 14 ans d'existence et qui est d'application générale à travers tout le pays?


LISTNUM 1 \l 11409             M. MORIN :  Moi, je vous donnerais deux raisons et si mes collègues veulent en ajouter deux autres... d'autres, pardon, il n'y a pas de problème, mais la première, c'est que nous sommes déjà et depuis très longtemps dans le secteur de Chandler.  Et la deuxième, c'est que nous estimons que les gens de Chandler sont beaucoup mieux desservis par CHNC qu'il ne le sont actuellement par la station privée qui est installée là‑bas.

LISTNUM 1 \l 11410             Vous savez, ce n'est pas juste une question de faire des affaires puis de dire qu'on va faire de l'argent puis on veut que ça marche et tout ça.  Il y a aussi une question de passion, si vous voulez, au niveau de la radio.

LISTNUM 1 \l 11411             On est une petite gang de jeunes nous autres qui avons pris une station qui a quand même énormément de vécu et il y a plusieurs personnalités d'ailleurs qui sont passées à CHNC; René Lévesque, entre autres, Jean‑Pierre Coallier, monsieur Champagne qui a sûrement passé à quelques reprises devant vous qui est à Jonquière actuellement, qui ont passé par CHNC, ont commencé.

LISTNUM 1 \l 11412             LE PRÉSIDENT :  Dans le cas de monsieur Champagne, je vais être obligé de dire qu'il a passé à côté de moi parce que je travaillais pour l'entreprise pour laquelle il était animateur.

‑‑‑ Rires / Laughter


LISTNUM 1 \l 11413             M. MORIN :  D'accord.  Et plusieurs ont commencé leur carrière à CHNC pour ensuite partir à l'extérieur et nous, on veut que ça continue à être comme ça.  Comme je vous disais, on a travaillé quand même d'arrache‑pied, je vous dirais là, pendant deux ans pour mettre sur pied et, de un, la coop. et de deux, acheter une entreprise, je veux dire, moi je suis journaliste, Francis, c'est un animateur, on n'avait pas vraiment de connaissance dans toute cette technicalité‑là, mais comme on vous dit, nous autres, le projet, on veut que ça fonctionne et on estime que le service... que CHNC va encore mieux desservir les services qu'ils offrent aux gens comme ça que si on demeure AM.

LISTNUM 1 \l 11414             Je comprends qu'on n'est peut‑être pas au niveau du 15 et quelques microvolts‑là qui n'est pas vraiment mon dossier, le 15 millivolts qui n'est pas vraiment mon dossier, que c'est peut‑être en dehors des normes exigées par le CRTC, sauf qu'on ne se le cachera pas que si vous accordez une licence FM à CHNC en disant, bien, écoutez, vous ne diffuserez pas à Chandler, mais on vous accorde quand même à Carleton et à Gaspé, comme quelque chose qui ne fonctionnera pas là.b


LISTNUM 1 \l 11415             M. MATHIEU :  Moi, si vous me permettez, messieurs, mon mandat était très clair qui m'a été donné par la coop.  C'était de donner et de redonner à la station sur la bande FM la couverture où elle fait des affaires, où elle fait son marché.  On m'a dit le Nouveau‑Brunswick, ce n'est pas grave, mais c'est important de garder de Pointe‑à‑La‑Croix jusqu'à Gaspé, de garder la station.

LISTNUM 1 \l 11416             Alors, c'est sûr qu'au niveau technique, on ne fait pas les choses des fois comme on veut.  Quand on installe et j'ai expliqué à mes camarades pas plus tard qu'hier soir, quand on installe les ré‑émetteurs, on a dans le premier contour le trois millivolts au mètre.  On ne peut pas s'en défaire parce que si on s'en défait, on n'a plus d'émetteur.

LISTNUM 1 \l 11417             Alors, c'est important de comprendre que quand on met une antenne, le premier rayon c'est un trois millivolts, le deuxième c'est un demi‑millivolt.  Il y a des endroit où on est très heureux d'avoir un demi‑millivolt au mètre sur la bande FM.  Mais pour avoir ça, ça nous prend le trois millivolts.


LISTNUM 1 \l 11418             Si le Conseil choisissait de nous refuser ça, je pense qu'on pourrait dire que ce serait la fin de CHNC parce que, écoutez, j'ai des études ici, je m'engage à vous en faire des copies et à vous envoyer ça par poste prioritaire le plus tôt possible et vous allez voir là‑dedans, c'est des émetteurs.  Ici, j'ai un émetteur ici de... attendez un petit peu là, 17 540 watts de puissance d'émetteur pour 100 000 watts de PAR.  Puis ici, bien, j'ai une autre histoire qui ressemble à ça là, PAR de 23 000 watts d'émetteur puis un PAR de 43 000 watts.

LISTNUM 1 \l 11419             Avec les coûts afférents, le marché de CHNC ne peut pas payer des choses comme ça et d'autant plus qu'on a négocié, hein! avec les entreprises télévisuelles.  J'ai personnellement rencontré quelqu'un.  On nous demandait entre 30 et 35 000 $ par année la première année pour le loyer.

LISTNUM 1 \l 11420             Ensuite de ça, vous avez des tours qui ont des quatre cinq pieds de face, alors ça veut dire... puis je m'adresse à vous, monsieur Arpin, parce que je sais que vous connaissez ça, je ne peux pas aller mettre une petite antenne là.  Ça prend une antenne à panneaux, or une antenne à panneaux, ça coûte cher.

LISTNUM 1 \l 11421             Alors, on a fait avec ce qu'on a quelque chose de viable.  On a besoin de la diligence du Conseil, s'il vous plaît, pour pouvoir continuer ce que CHNC fait maintenant, sans ça on a un problème majeur.

LISTNUM 1 \l 11422             Monsieur Benjamin peut‑être pourra commenter de ça parce qu'il me l'a commenté à moi personnellement, mais c'est ça.


LISTNUM 1 \l 11423             M. BENJAMIN :  Moi, je pourrais ajouter un peu d'information là‑dessus.  Je ne suis pas au fait au niveau technique, mais la commande que monsieur Mathieu a reçue, que j'ai insisté dessus quand on a pris le mandat, l'ancienne administration avait commandé une étude pour faire la transformation FM et quand j'ai vu réellement ce que ça pouvait donner et les marchés qu'on pouvait atteindre, déjà le prix même du projet était exorbitant et n'était même pas à considérer et on ne pouvait même pas faire... Le rayonnement comme tel n'était même pas la moitié du territoire actuel.

LISTNUM 1 \l 11424             Il est toujours considéré puis c'est ça que j'ai toujours mis de l'avant au niveau du groupe en tant que tel puis la commande était bien simple, c'est qu'on voulait au moins préserver... pour moi c'est important que CHNC ait une transformation de sa voix AM à sa voix FM pour arrêter l'hémorragie de son auditoire.

LISTNUM 1 \l 11425             C'est une station qui a toujours eu puis c'est bien documenté dans toutes sortes de documents que j'ai lus de façon historique à l'intérieur de la boîte, où est‑ce que ça a toujours été une radio régionale puis c'est une vocation comme telle.


LISTNUM 1 \l 11426             Puis j'avoue que le projet de la façon qu'il a été monté à l'heure actuelle, ça a été même une promesse à l'ancienne direction, que c'est la volonté de ce projet‑là puis ça a été même une condition qui a été mise de l'avant au niveau des bailleurs de fonds, ce n'était pas une radio de New Carlisle qu'on mettait, c'était la voix de la Gaspésie qu'on mettait de l'avant, qu'on voulait préserver.

LISTNUM 1 \l 11427             Et c'est ça qui a été vendu aux bailleurs de fonds et puis c'est ça que, aujourd'hui, je pourrais vous dire même que les bailleurs de fonds à venir jusqu'ici, j'ai la moitié déjà des lettres d'intentions de financement de ce projet‑là puis sans compter qu'ils ont déjà approuvé le plan de redressement pour faire l'acquisition de cette radio‑là.

LISTNUM 1 \l 11428             Si je n'ai pas 100 pour cent, c'est une question de date parce qu'avant les fêtes, les réunions vont être faites puis j'ai eu l'assurance que le financement va être accepté, mais tout le projet a été monté en fonction d'un projet ferme, d'une transformation de la voix qui est actuelle pour devenir une voix FM.


LISTNUM 1 \l 11429             M. MATHIEU :  Et si vous me permettez, en terminant, monsieur Arpin et messieurs les commissaires, c'est que CHNC fait présentement des affaires à Carleton, à Chandler, à Paspébiac, à Percé et à Gaspé.  Je pense que vous allez comprendre qu'il y a sûrement moyen de trouver des aménagements pour que ces affaires‑là se continuent.

LISTNUM 1 \l 11430             Et comme je vous dis, on a travaillé très fort, ça fait deux ans et peut‑être que monsieur Macauley a un commentaire, mais on a travaillé ensemble, on a regardé tous les moyens possibles.  On a même essayé de le faire avec moins d'émetteurs.  On avait trouvé sur la carte un endroit qui s'appelle *Pelgrin+.  Monsieur Houde de l'ancienne administration et moi‑même on a ratissé le terrain puis il n'y avait rien là.  Tout ce qu'on a vu, c'est un cimetière.

LISTNUM 1 \l 11431             Alors, il n'y avait pas beaucoup de place pour mettre un émetteur, sans compter les lignes de l'Hydro puis ainsi de suite.  Alors, on a été contraints d'aller mettre une antenne à Chandler puis une autre antenne à Percé puis, en tout cas, ça a été un peu un jeu.

LISTNUM 1 \l 11432             Et comme monsieur Macauley vous l'a dit, on a travaillé les fréquences pour ne pas enlever le moins possible du plan d'*allottissement+ pour essayer, par exemple, d'avoir une fréquence, je ne sais pas, moi, à 107.1 puis l'autre à 107.3 parce qu'ils sont éloignés là.


LISTNUM 1 \l 11433             On a même essayé d'avoir les mêmes fréquences si ça avait été possible, malheureusement ça ne rencontrait pas les normes d'Industries Canada, mais on a fait ça pour que le plan soit le plus efficace possible.

LISTNUM 1 \l 11434             Malheureusement, on ne peut pas rencontrer votre norme du 15 millivolts au mètre, mais je peux vous dire quelque chose, vous me connaissez bien, je suis un praticien, c'est vrai que c'est votre définition, mais dans la bande AM à 610 au cadran, une station de 10 000 watts avec des tours de 400 pieds, je vais vous dire quelque chose, même un demi‑millivolt au mètre, ça se rend loin.

LISTNUM 1 \l 11435             Puis si on regarde le cinq millivolts au mètre, on va s'apercevoir que nos émetteurs sont pas mal dans ce contour‑là.  Alors, je pense qu'il y a moyen de trouver une compréhension qui peut permettre la survie de l'entreprise.


LISTNUM 1 \l 11436             LE PRÉSIDENT :  On va regarder une autre section de votre projet puis vous en avez fait allusion d'ailleurs monsieur Morin, quand vous nous avez présenté monsieur Robert à l'effet que le Conseil avait identifié une apparence de non‑conformité en ce qui regarde la musique vocale de langue française et puis dans une correspondance que vous aviez eue, finalement l'acquisition s'était faite quasiment au moment où le Conseil, à moins de l'intérieur d'une semaine avant que... après que l'acquisition se soit réalisée.

LISTNUM 1 \l 11437             Mais maintenant, c'est le passé, c'est le passé, moi ce qui m'intéresse c'est le futur puis vous avez déposé avec vous aujourd'hui, auprès de nous le résultat d'une écoute d'une semaine, mais peut‑être que j'aimerais entendre de vous quels sont les mécanismes qui ont été mis en place puis quels sont les... donc vous avez introduit des nouvelles technologies, un système informatisé de gestion de la musique, mais quels sont les mécanismes de contrôle aussi qui vont au‑delà de l'utilisation d'un logiciel?

LISTNUM 1 \l 11438             M. MORIN :  Si vous me permettez, monsieur Arpin, je vais laisser mon collègue Francis Rémillard répondre à votre question.

LISTNUM 1 \l 11439             M. RÉMILLARD :  Alors, monsieur Arpin, effectivement, ce qu'on a fait enfin, on avait un... bien, à la suite de cette étude‑là qu'on a constaté donc quand on a pris possession de l'entreprise en question, bon, j'ai analysé le pourquoi qu'on est arrivé un petit peu plus bas.


LISTNUM 1 \l 11440             On était à 60... j'y vais de mémoire, il me semble que c'était 62,2 pour cent au lieu de 65 pour cent.  J'ai décidé... en fait, un problème c'est que... bien, un problème c'est que pour nous c'était une émission du samedi et dimanche après‑midi en fait, entre midi et 17h00 qui était à contenu anglophone, c'est‑à‑dire au niveau de la musique.

LISTNUM 1 \l 11441             Ce qu'on a fait en fait, c'est qu'on a transféré... bien, c'est qu'on a changé un peu la programmation.  En fait, les week‑ends on a fait entre 6 h 00 et 7 h 00 le matin strictement francophone les fins de semaine, les samedi et dimanche, et en soirée, de 20h00 à minuit également, on diffuse maintenant que de la musique francophone, ce qui fait qu'on rencontre maintenant nos critères pour le CRTC.

LISTNUM 1 \l 11442             Parce que vous noterez aussi que pour le jour, entre 6h00 et 18h00 du lundi au vendredi on était plus que 55 pour cent.  Donc, le problème n'était pas là, il était ailleurs et maintenant c'est correct.

LISTNUM 1 \l 11443             Deuxièmement, on fait des spot‑checks... en tout cas, nous, on utilise cette expression‑là, moi j'en fais beaucoup.  Je prends une journée par semaine souvent juste pour voir, bon, s'il n'y a pas d'écart, si ça continue.  Évidemment, j'écoute aussi pendant le jour ce qui se fait en onde et quand je constate parfois un écart, bien c'est sûr qu'on le corrige immédiatement.


LISTNUM 1 \l 11444             Mais dans tous les spot‑checks qu'on a faits, dans toutes les études, j'en ai fait au moins de quatre semaines, des vraies semaines avec les rubans témoins que je regardais également s'il y avait concordance entre les deux, moi, je n'ai décelé aucun problème depuis qu'on a corrigé le problème en question.

LISTNUM 1 \l 11445             Ça date lorsqu'on a eu une réponse de votre part, je pense que c'est au mois de mai, au début mai, et par la suite, début juin monsieur Robert est venu à la station, on a regardé ça, on a corrigé le problème et jusqu'à maintenant, c'est sûr que c'est une promesse qu'on vous fait, mais je peux vous jurer que c'est parfaitement correct maintenant.

LISTNUM 1 \l 11446             M. ROBERT :  Si je peux me permettre aussi, il faut dire comme formateur que malgré tout ce qu'on peut penser, c'est quand même pour les employés qui sont en arrière d'une station de radio une nouvelle façon de travailler et à apprendre.  Et, évidemment, on passe d'une façon qui était plutôt archaïque à une façon qui est disciplinée, donc des bases de données qui sont fait, des bases de données qui sont montées et des informations qui sont ajoutées.


LISTNUM 1 \l 11447             Et puis pour ce qui est du logiciel, bien évidemment, ce ne sont pas des logiciels qui sont simples à montrer.  Alors, ça prend un certain temps pour que les employés viennent à l'utiliser d'une façon efficace.

LISTNUM 1 \l 11448             Puis je dois dire que je fais une surveillance au moins une fois par semaine sur ce qui se fait dans la plupart de mes stations de radio et c'est le cas aussi pour CHNC.

LISTNUM 1 \l 11449             LE PRÉSIDENT :  Ça, c'est le logiciel de programmation musicale, mais est‑ce qu'il est relié avec un logiciel de mise en onde?

LISTNUM 1 \l 11450             M. ROBERT :  Oui, oui, et le logiciel de mise en onde, lui, c'est un opérateur de mise en onde finalement.  Alors, lui, il exécute ce qu'on lui demande de faire.

LISTNUM 1 \l 11451             LE PRÉSIDENT :  Mais la musique est enregistrée sur un disque dur.

LISTNUM 1 \l 11452             M. ROBERT :  La musique, c'est ça, elle est sous forme maintenant de ce qu'on appelle MP‑3.

LISTNUM 1 \l 11453             LE PRÉSIDENT :  Oui.


LISTNUM 1 \l 11454             M. ROBERT :  O.K.  Et la musique est choisie par un éditeur de programmation musicale qui est, en l'occurrence, pour CHNC, Natural Music, qui est de la compagnie Natural Software et qui est amalgamée à l'éditeur de publicité aussi.  Alors, tout ça est calculé.  Et ce sont des logiciels qui ont au moins une vingtaine d'années d'existence dans le marché.

LISTNUM 1 \l 11455             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, évidemment, les animateurs font des interruptions puis ils font des interventions en onde.

LISTNUM 1 \l 11456             M. ROBERT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11457             LE PRÉSIDENT :  Qui, elles, ne sont pas pré‑enregistrées.

LISTNUM 1 \l 11458             M. ROBERT :  La plupart du temps, non.  Je dirais à 95 pour cent pour CHNC.

LISTNUM 1 \l 11459             LE PRÉSIDENT :  Donc, qu'est‑ce qui arrive quand l'animateur a pris trop de temps puis il faut faire sauter une plage musicale?

LISTNUM 1 \l 11460             M. ROBERT :  O.K.  Je vais vous répondre à ça.  C'est parce qu'on favorise d'abord le contenu francophone et le contenu étranger vient à la suite.  Alors, si on n'a pas le temps... parce que ça marche sur ce qu'on appelle ‑‑ excuse‑moi l'anglicisme là ‑‑ ce qu'on appelle des clocks dans le métier; c'est‑à‑dire on calcule ça sur 60 minutes.  Donc, on va s'arranger pour que le contenu canadien francophone soit de 65 pour cent au départ et à la fin on y va avec les contenus étrangers.


LISTNUM 1 \l 11461             Alors, si l'animateur parle trop, quand on passe l'heure, il est obligé de sauter à l'autre heure, donc recommencer à nouveau l'horloge.

LISTNUM 1 \l 11462             M. RÉMILLARD :  Et comme complément d'information, monsieur Arpin, il faut dire, je n'ai pas de note écrite, mais ce qu'on a dit verbalement aux animateurs également c'est que lorsqu'ils arrivent dans une heure comme vous parlez et que, effectivement, bon, il y a trois chansons dans l'heure qui étaient prévues, exemple, qui auraient pu être en français, mais qui n'ont pas été diffusées, à ce moment‑là dans l'autre heure d'après il faut qu'ils enlève au moins une chanson en anglais ou, enfin, pour corriger toujours leur clock à ce moment‑là.

LISTNUM 1 \l 11463             Donc, c'est sûr que... écoutez, je ne suis pas en arrière d'eux pour regarder, sauf qu'il y a une politique interne quand même maintenant qui nous... en tout cas où on insiste fortement et on fait des spots‑checks effectivement pour ça, pour éviter qu'on ait des problèmes comme ça.

LISTNUM 1 \l 11464             Et si jamais effectivement je me rends compte qu'il y a un animateur qui déroge à ces normes‑là, bien on va réagir et rapidement à part ça.  Et j'écoute aussi beaucoup ce qui se fait en onde également.  Donc, c'est ce que je peux vous répondre.


LISTNUM 1 \l 11465             M. ROBERT :  Et si je peux ajouter un dernier commentaire, ces logiciels‑là aussi permettent, et j'ai 22 stations que j'ai montées jusqu'à maintenant, mais il n'y a pas une station qui l'utilise, mais permet de barrer carrément la programmation; c'est‑à‑dire qu'un animateur ne pourrait pas changer la pièce musicale, mais ça ne se fait pas nulle part.

LISTNUM 1 \l 11466             Il n'y a pas un endroit où on a dû le faire.  Habituellement, règle générale, les animateurs suivent la programmation qui est là.

LISTNUM 1 \l 11467             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, vous programmez 65 pour cent ou vous en programmez toujours un peu plus?

LISTNUM 1 \l 11468             M. ROBERT :  Oui.  Bien, ça, c'est techniquement, il faut toujours, pour que l'opérateur de mise en onde qui, lui, pourrait être un Siemens, un Win radio, un Dalais ou un Presteen, il faut toujours quand même en programmer plus qu'il ne faut dans le 60 minutes pour ne pas qu'on ait de blanc non plus.

LISTNUM 1 \l 11469             Mais ça c'est technique et c'est pour ça que je recommande à tous mes radiodiffuseurs de mettre les surplus à la fin, c'est‑à‑dire de mettre les contenus étrangers à la fin pour pouvoir protéger le contenu canadien.


LISTNUM 1 \l 11470             LE PRÉSIDENT :  Vous dites que généralement vous avez... la programmation, elle est locale avec animation en direct.  Peut‑être que monsieur Morin ou monsieur Rémillard sont mieux placés pour répondre à cette question‑là, mais est‑ce que vous avez aussi du pré‑enregistrement vocal, ce qu'on appelle en latin du voice tracking?

LISTNUM 1 \l 11471             M. ROBERT :  Je crois que je vais les laisser répondre parce que ce serait eux.

LISTNUM 1 \l 11472             M. MORIN :  Moi, ce que je peux vous dire... est‑ce que vous parlez, à ce moment‑là, d'intervention enregistrée d'avance par nos animateurs locaux?

LISTNUM 1 \l 11473             LE PRÉSIDENT :  Oui, oui.

LISTNUM 1 \l 11474             M. RÉMILLARD :  O.K.  Il y en a effectivement les fins de semaine entre 7h00 et midi.  Donc, ce sont les deux seules plages horaire où il y a, effectivement du voice track.  Pour le reste, ce sont des interventions en direct, c'est‑à‑dire les fins de semaine, de midi à 17h00 c'est en direct et la semaine, c'est de 6h00 le matin à 20h00 le soir, on est totalement en direct et donc, on a des animateurs qui sont à 100 pour cent employés de Radio CHNC et présents en Gaspésie à la place.

LISTNUM 1 \l 11475             M. MORIN :  Sur place.

LISTNUM 1 \l 11476             M. RÉMILLARD :  Dans le studio de mise en onde.


LISTNUM 1 \l 11477             LE PRÉSIDENT :  Et donc, si je prends la grille horaire du lundi au vendredi, de 6h00 le matin à minuit, en général il y a du personnel en studio?

LISTNUM 1 \l 11478             M. RÉMILLARD :  En fait, je vous dirai pour nous là de 20h00 à minuit, on ne vous mentira pas, présentement on n'a pas la capacité financière de supporter un poste supplémentaire d'animation, sauf que, éventuellement, bon, on ne prend aucun engagement aujourd'hui, mais c'est sûr qu'on aimerait ça, pouvoir vraiment avoir une programmation locale élargie encore.

LISTNUM 1 \l 11479             Mais pour l'instant, en semaine, c'est de 6h00 à 20h00, les fins de semaine, de midi à 17h00.  Par contre, ce qu'on veut vous préciser aujourd'hui c'est qu'on est *rejoignable+ donc par cellulaire n'importe quand, 24 heures sur 24 s'il arrive quoi que ce soit.  On est facilement rejoignable pour, évidemment, couvrir, bon, un feu comme vous le disiez ce matin ou un événement d'importance qui nous arrive, bien on ne dit pas, bien non là, on ne travaille pas jusqu'à midi aujourd'hui.  Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.


LISTNUM 1 \l 11480             LE PRÉSIDENT :  Et ça, dans l'ensemble du territoire, ça peut arriver aussi bien à Percé qu'à Carleton qu'à Chandler ou...

LISTNUM 1 \l 11481             M. MORIN :  Justement, je voulais vous apporter une précision là‑dessus parce que monsieur Raynald Blais ne vous en a pas parlé tout à l'heure, mais lors de ces fameuses inondations qui ont frappé Rivière‑au‑Renard et Cortérial, mon collègue Benoît Trépanier est parti de New Carlisle en voiture, s'est déplacé à Gaspé, on lui a payé l'hôtel pendant deux jours puisqu'il a été obligé de camper là‑bas, mais a couvert les événements pour nous faire des reportages en direct pendant les bulletins de nouvelles, en dehors des ondes et, évidemment, par la suite pour... je ne dirais pas la machine parce qu'on n'est pas vraiment assez pour ça là, mais disons qu'au niveau de l'information, la salle des nouvelles s'est mise au travail pour renseigner les gens de Gaspé et de Cortérial.

LISTNUM 1 \l 11482             On a eu plusieurs entrevues en direct d'ailleurs pendant l'émission du matin avec les maires concernés, des mesures d'urgence, tout ce qui se faisait pour aider les citoyens de là‑bas qui ont été également... D'ailleurs, je salue le travail de CJRG qui a fait de l'excellent travail, mais pour les gens qui ont écouté CHNC ils étaient également très bien informés sur ce qui se passait dans ce secteur‑là.


LISTNUM 1 \l 11483             LE PRÉSIDENT :  Je ne sais pas, est‑ce qu'on avait... on a ici une situation de non‑conformité puis je vais vous demander vos commentaires encore une autre fois sur un élément de politique du Conseil qu'on retrouve à l'occasion dans certaines décisions puis je vais vous demander pourquoi, à votre avis, cette pratique‑là ne devrait pas s'appliquer à vous.

LISTNUM 1 \l 11484             Alors, je vois notre décision rendue récemment concernant une station à Ste Catherines en Ontario, le Conseil a écrit :

*En vertu d'une pratique établie depuis longtemps, le Conseil refuse les modifications de licence demandées par des titulaires qui ne respectent pas leurs obligations réglementaires.  Le conseil n'estime pas justifié de faire une exception à cette pratique dans le cas de la présente.+

et puis... bon.  Pouvez‑vous me dire pourquoi le Conseil, dans ce cas‑ci, devrait faire une exception?


LISTNUM 1 \l 11485             M. MATHIEU :  O.K.  Si vous me permettez, je vais répondre à ça, monsieur Arpin.  La raison est simple :  ce n'est pas de la faute des gens qui sont ici.  On reconnaît les lacunes nombreuses, parce qu'il y a eu des courts renouvellements de licence dans la vie de CHNC, surtout dernièrement.

LISTNUM 1 \l 11486             LE PRÉSIDENT :  Mais...

LISTNUM 1 \l 11487             M. MATHIEU :  Ce n'est pas de la faute des gens qu'il y a ici.  Vous avez...

LISTNUM 1 \l 11488             LE PRÉSIDENT :  Sans vouloir argumenter, ils étaient quand même des employés de monsieur Houde au moment... dans les mois... les jours, les semaines, les mois et peut‑être même les années antérieures.

LISTNUM 1 \l 11489             M. MATHIEU :  Oui, mais quand on est un employé, on est un employé.  On n'a pas les moyens financiers de... parce que ce qui règle le problème, c'est...

LISTNUM 1 \l 11490             LE PRÉSIDENT :  Non, non, mais ils étaient quand même en mesure, j'espère en tout cas...

LISTNUM 1 \l 11491             M. MATHIEU :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11492             CONSEILLER MORIN :  Ils n'ont pas appris la réglementation le 19 février là, j'espère bien.  Non, non.  Mais, monsieur Arpin, vous savez, la solution de monsieur qui a apporté la solution qui peut rassurer le Conseil et garantir que ça ne se reproduira pas, c'est monsieur Robert.


LISTNUM 1 \l 11493             LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11494             M. MATHIEU :  Monsieur Robert, évidemment, il est arrivé là‑dedans avec de l'équipement comme moi avec mes émetteurs puis...

LISTNUM 1 \l 11495             LE PRÉSIDENT :  C'est ça, mais monsieur... tantôt, monsieur Robert nous a expliqué son mode de fonctionnement puis, là, je pose... mais j'essaie d'avoir des observations et peut‑être que ce serait monsieur Morin qui serait mieux placé parce que c'est lui le président de la coopérative ou son vice‑président.

LISTNUM 1 \l 11496             M. MORIN :  Je peux peut‑être en parler un petit peu.

LISTNUM 1 \l 11497             LE PRÉSIDENT :  D'accord.

LISTNUM 1 \l 11498             M. MORIN :  Si je comprends bien votre question, c'est à savoir pourquoi vous devriez nous autoriser, nous, versus le manquement qu'on a eu, donc à continuer d'opérer une station de radio, enfin changer la licence en fait.

LISTNUM 1 \l 11499             LE PRÉSIDENT :  Effectivement.


LISTNUM 1 \l 11500             M. MORIN :  Je comprends ce que vous voulez dire.  Bien, écoutez, c'est sûr, je comprends... je comprends bien ça, mais il faut voir une chose là‑dedans.  C'est que présentement on est encore sur la bande AM.  Vous savez ce que les ventes font des stations AM au Québec, je pense que le CRTC est très au courant que ça diminue et rapidement.

LISTNUM 1 \l 11501             Par contre, on a au moins l'avantage d'être en Gaspésie où les gens sont très fidèles à CHNC encore et, nous, on pense, on est conscient, si on vous avait dit, non, on ne veut rien changer, je comprends que vous nous auriez dit : écoutez, ça n'a pas de bon sens puis on n'accepte pas ça.

LISTNUM 1 \l 11502             Par contre, je pense qu'avec les assurances qu'on vous donne aujourd'hui, on ne peut pas arrêter un projet comme ça qui va sauver une station comme la nôtre... en tout cas, c'est mon avis à moi là, pour une question qui est grave, je suis d'accord avec vous, mais avec ce que l'on veut mettre en place, je pense qu'on est capable de vous assurer que dans l'avenir ça n'arrivera plus et donc, pour moi, c'est un argument, je comprends pour vous.

LISTNUM 1 \l 11503             Par contre, pour moi, je pense en tout cas que notre projet vaut plus que ce manquement‑là qui, j'espère, ne se reproduira jamais, jamais, jamais à l'avenir.


LISTNUM 1 \l 11504             M. MORIN :  Et j'ajouterais, monsieur Arpin, que... évidemment quand tout le *début de la transaction+ ou du moins les pourparlers pour se porter acquéreurs de la station CHNC, on était un petit peu encore à l'âge de Pierre, si vous voulez.  Au niveau des studios, on n'avait à peu près pas d'ordinateur, on faisait encore des entrevues avec des rubans bobine que je devais couper à la fin et au début pour pouvoir faire mes reportages qui étaient mis par la suite sur des cassettes huit pistes.  Alors, il y a quand même eu une évolution technique.

LISTNUM 1 \l 11505             Évidemment, il y a eu le fameux manquement à la suite de la semaine du 19 février, je ne me rappelle pas exactement la date, mais à ce moment‑là, on était en processus pour tout changer ça là.  On ne pouvait pas non plus tout faire du jour au lendemain et vous n'avez pas à vous inquiéter, on a pris ça au sérieux.

LISTNUM 1 \l 11506             D'ailleurs, quand on a eu le document du CRTC nous disant qu'on n'était pas conformes, mettons que ça a fait allumer bien des choses assez rapidement, mais je vous reviens encore là‑dessus et ça fait longtemps que je fais de la radio, mais, moi, les histoires du CRTC avec les pourcentages musicaux... je m'occupe de la salle des nouvelles là.  Je ne suis pas vraiment ferré dans cette histoire‑là.


LISTNUM 1 \l 11507             Je l'ai appris par la suite, ça, il n'y a pas de problème avec ça, mais je veux dire, ce n'est pas parce que je travaille dans une station de radio que je dois obligatoirement connaître ça.

LISTNUM 1 \l 11508             C'est bien évident que si ça avait été plus mon domaine de travail à ce moment‑là, j'aurais été au courant c'est sûr, mais comme on vous dit, nous, dès qu'on a été mis au fait qu'on avait une non‑conformité en quelque part, ça n'a pas été long que tout s'est enclenché pour que ça se règle et ça s'est fait très rapidement.

LISTNUM 1 \l 11509             M. MATHIEU :  Si vous me permettez en terminant, mes clients sont informés des politiques du Conseil en matière de radio commerciale, de tribune téléphonique et de tout ça et je peux vous dire que, effectivement, ils ont pris possession au mois de février, alors c'est ça que... vous dites qu'ils auraient dû le savoir, c'est une chose, mais ils n'étaient pas en contrôle.

LISTNUM 1 \l 11510             Alors, maintenant, ils sont en contrôle.  Maintenant, les infrastructures sont là.  Nous avons eu même une discussion ce midi quant à avoir un deuxième secours pour les rubans témoins alors... et ces gens‑là le prennent très au sérieux.  La commande est passée puis...

LISTNUM 1 \l 11511             LE PRÉSIDENT :  J'ai compris de monsieur Robert qu'il y avait un système déjà en place.

LISTNUM 1 \l 11512             M. MATHIEU :  Oui, monsieur.


LISTNUM 1 \l 11513             LE PRÉSIDENT :  Qui était *sécure+ et qui...

LISTNUM 1 \l 11514             M. MATHIEU :  Oui, mais moi j'en ai recommandé un deuxième.  Si vous voulez, je peux vous donner mon explication.

LISTNUM 1 \l 11515             LE PRÉSIDENT :  Des bretelles avec une ceinture.

LISTNUM 1 \l 11516             M. MATHIEU :  Bien, c'est parce que, monsieur Arpin, simplement c'est qu'on veut profiter, n'est‑ce pas, de la qualité de ce système d'enregistrement‑là parce que des fois on peut avoir besoin de rediffuser une entrevue ou quelque chose.

LISTNUM 1 \l 11517             Alors, le système qu'ils ont actuellement, il est stéréo, la qualité est superbe puis ils peuvent garder cela au‑delà de 90 jours.  Or, ça, c'est branché à l'entrée de ce qu'on appelle *l'entrée de l'émetteur+ ou la sortie de la console.


LISTNUM 1 \l 11518             Moi, ce que je leur ai suggéré tantôt, c'est d'en avoir un deuxième, mais sur les ondes parce qu'on a vécu une expérience, on apprend toujours, à une station radio qui était installée comme ça, ce n'est pas CHNC, c'est plus près de Montréal, qui a eu des problèmes d'émetteur et là, à un moment donné, on ne savait plus qu'est‑ce qui a passé en onde puis qu'est‑ce qui n'a pas passé en onde parce que le ruban témoin est branché à l'entrée et non à la sortie.

LISTNUM 1 \l 11519             Alors, en ayant un système entrée et un système sortie, on a un outil magnifique qui nous permet et nous assure de vous fournir un ruban témoin et qui nous dit qu'est‑ce qui était puis qu'est‑ce qui n'était pas en onde.  Alors, on évite des commanditaires qui se plaignent que leur annonce n'a pas passé, des choses comme ça.

LISTNUM 1 \l 11520             M. ROBERT :  Si je peux ajouter, techniquement c'est très faisable et facilement faisable parce que les logiciels qu'on installe maintenant qui servent de témoins, on peut y installer jusqu'à huit stations de radio sur le même logiciel.  Alors, tout ce qu'on aurait à faire, c'est ajouter une plage supplémentaire pour avoir un contenu en onde et un contenu hors des ondes, tout simplement.

LISTNUM 1 \l 11521             M. MATHIEU :  Moi, je peux vous dire que ça fait des lunes et des lunes que je travaille dans la radio.  On avait les anciennes grosses bobines de 12 pouces qui tournaient très lentement, c'était l'enfer.  Aujourd'hui, avec les systèmes que Daniel nous propose, c'est très peu coûteux puis c'est très fiable.


LISTNUM 1 \l 11522             LE PRÉSIDENT :  On va parler un peu d'information et puis je ne sais pas si c'est nous qui avons mal compris, mais dans l'annexe 8.3 vous dites que CHNC a deux journalistes à temps plein ainsi qu'un journaliste à mi‑temps.

LISTNUM 1 \l 11523             En réplique à l'intervention de Radio du Golfe, vous dites :

*Au moment des présentes, il y a deux journalistes à temps partiel dans le secteur de Gaspé et avec l'arrivée du FM il y aura un journaliste à temps complet en plus d'un journaliste à demi‑temps.+

LISTNUM 1 \l 11524             Donc, y a‑t‑il plus de journalistes que deux à temps plein puis un à temps partiel?

LISTNUM 1 \l 11525             M. MORIN :  Non.  C'est qu'il y a eu des changements entre la première et le deuxième document que vous avez reçu.  En fait, c'est qu'il y a eu l'embauche d'un nouveau journaliste à temps partiel dans le secteur de Percé qui s'appelle Clément Trudel.

LISTNUM 1 \l 11526             Monsieur Trudel, d'ailleurs, est peut‑être connu de vos offices.  C'est un ancien journaliste à la retraite.  Monsieur Trudel a oeuvré, entre autres, pour la Revue du Barreau et autres documents du genre.  Je pense qu'il a travaillé également pour le quotidien Le Soleil.


LISTNUM 1 \l 11527             Nous, actuellement, de la façon dont on fonctionne, CHNC compte deux journalistes à temps plein, c'est‑à‑dire moi et Benoît Trépanier.  Benoît Trépanier anime également une tribune téléphonique sur l'heure du midi.  Excusez‑moi; c'est une émission d'affaires publiques et non pas une tribune téléphonique, mais c'est une émission d'affaires publiques où des invités de toute la Gaspésie viennent parler de dossiers locaux, que ce soit le dossier forestier, par exemple, les inondations de Cortérial, par exemple ou quelque chose qui se passe à Carleton.

LISTNUM 1 \l 11528             Donc, on couvre déjà... notre territoire de desserte est couvert également par l'émission d'affaires publiques du midi et on a deux journalistes à temps partiel dont Thierry Haroun également qui est là dans le secteur de Gaspé.


LISTNUM 1 \l 11529             Thierry fait de la couverture surtout au niveau des affaires municipales, également de la couverture de conférences de presse, travaille déjà pour le quotidien Le Soleil, alors se déplace régulièrement à Gaspé, se déplace régulièrement à Chandler pour couvrir, par exemple, les conseils municipaux ou les rencontres de la MRC, que ce soit à Chandler, à Sainte‑Thérèse‑de‑Gaspé ou à Grande‑Rivière, des municipalités qui sont entre les deux là.

Bref, il couvre des conférences de presse de ce secteur‑là.

LISTNUM 1 \l 11530             LE PRÉSIDENT :  Et dans le plan d'affaires que vous avez déposé auprès du Conseil, ces coûts‑là de journaliste supplémentaire sont reflétés dans le plan d'affaires?

LISTNUM 1 \l 11531             M. BENJAMIN : Affirmatif, ils sont inclus dedans.

LISTNUM 1 \l 11532             LE PRÉSIDENT :  Parfait.  Merci.  On va parler maintenant, je vais passer... c'est une question carrément sur le service à la communauté puis ça m'a frappé à la lecture de votre mémoire supplémentaire et je vous réfère à la page 4, le dernier paragraphe de la page 4 où on a une nomenclature de divers groupes de la communauté avec lesquels vous êtes impliqué.  Et on mentionne des événements à Grande‑Rivière, à Cap Espoir, Anse‑à‑Beau‑fils, à Chandler, à Gaspé, à Carleton‑sur‑Mer, à Saint‑Siméon, à New Richmond, à Caplan, à Paspébiac, mais rien à New Carlisle.  C'est parce que vous n'avez rien fait à... vous ne faites rien à New Carlisle?


LISTNUM 1 \l 11533             M. RÉMILLARD :  Non, ce n'est pas tout à fait vrai.  Il y a beaucoup d'événements qui se passent quand même dans le secteur de New Carlisle, mais c'est plus à l'intérieur de la station de radio.  Ce n'est pas que ça ne grouille pas nécessairement à New Carlisle, mais...  pardon?  C'est un petit village.  Il faut dire que c'est un petit village également.

LISTNUM 1 \l 11534             Mais New Carlisle, par exemple, on a eu un événement récemment qui s'est fait il y a quelques jours à peine là... excuse‑moi, Francis, le radiothon?  Le radiothon des clubs sociaux où tous les clubs sociaux de la Gaspésie sont impliqués.  Bref, on ouvre nos ondes pour une journée pour tous les clubs sociaux qui ramassent des dons et ça, je peux vous dire que New Carlisle est inclus là‑dedans là.

LISTNUM 1 \l 11535             Mais toutes les municipalités de la Gaspésie participent.  Les Clubs Lions, en fait, il y a les Clubs Optimistes également qui sont parties prenantes de cette journée‑là où, comme je vous dis, CHNC où c'est jaune pour ces gens‑là et on ramasse.  C'est une collecte de fonds en fait pour venir en aide à ces organismes et je peux vous dire que New Carlisle est impliquée là‑dedans.


LISTNUM 1 \l 11536             M. MORIN :  Et, monsieur Arpin, si vous me permettez, c'est moi qui ai préparé la demande, évidemment, avec mes clients.  Ils m'ont donné une liste longue comme le bras d'endroits et de choses.  Alors, pour être bref, j'ai réduit ça à ça et j'ai omis de mettre New Carlisle et je m'en excuse.

LISTNUM 1 \l 11537             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Morin, pour changer de sujet maintenant, vous avez déposé avec votre demande un programme de développement et de soutien du contenu canadien et dont, notamment, je constate que vous avez un engagement d'une contribution annuelle de 2 000 $ à des activités de ce programme‑là.

LISTNUM 1 \l 11538             Quand je regarde vos projections financières, l'expectative du Conseil, en fait, je veux dire même qui sera un jour mis sous forme de règlement, devrait être d'un minimum de 500 $.  Ce que je veux savoir : est‑ce que votre 500 $ est inclus dans le 2 000 $ ou le 500 $ est en plus du 2 000 $?

LISTNUM 1 \l 11539             M. MORIN :  Je vais laisser répondre mes collègues là‑dessus.

LISTNUM 1 \l 11540             M. RÉMILLARD :  Je sais qu'on a fait la nomenclature en question dans une réponse au CRTC, mais c'est parce que j'ai un dossier assez épais.  Mais monsieur Mathieu, est‑ce que vous l'avez proche?  Je sais qu'on s'est engagé envers MusicAction.

LISTNUM 1 \l 11541             M. MATHIEU :  Je vais le chercher.  Je l'ai dans une lettre de lacunes.


LISTNUM 1 \l 11542             LE PRÉSIDENT :  C'est que dans la masse de papiers qu'on a, puis je les ai tous ici là, on n'a jamais été capable de savoir si c'était 2 000 $ incluant le 500 $ ou bien... je vois le comptable qui approche son doigt du micro puis je sais ce qu'il veut dire.

LISTNUM 1 \l 11543             M. RÉMILLARD :  O.K.  Écoutez, de mémoire là, j'y vais de mémoire, mais il me semble.. si on a mis 2 000 $ au total, c'est qu'on s'engageait pour 1 500 $ envers MusicAction parce qu'on voulait continuer notre 500 $ qu'on donnait par année.  En fait, on s'est engagé à verser 400 $ à Cégep en spectacles, mais on versait toujours année après année, 500 $ au Cégep de la Gaspésie et les Îles à Gaspé pour cet événement‑là.

LISTNUM 1 \l 11544             Et ça, je sais qu'on voulait continuer à le verser ce 500 $ là et donc, la différence entre les deux, si on vous a dit 2 000 $ au total, ça veut dire que ça inclut effectivement le 500 $ qui est versé au Cégep de la Gaspésie et des Îles et à ce moment‑là, il y a 1 500 $ qu'on va verser à MusicAction.  De mémoire c'est ça, mais j'aimerais vous le confirmer, mais j'ai...


LISTNUM 1 \l 11545             M. MATHIEU :  Je cherche le document, monsieur Arpin, mais je me rappelle d'une conversation avec monsieur Rémillard et c'est dû au changement que vous avez fait au développement de... du développement de talents canadiens au développement de contenus canadiens où est‑ce que, à un moment donné, vous avez émis, disons, une directive de donner 500 $ au minimum, compte tenu de la facturation de la station de radio en bas de 600 000 $ quelques milles.

LISTNUM 1 \l 11546             Moi, j'ai regardé les projections financières, c'était 1 000 $ qu'on devait donner, je crois.  Là‑dedans, on ne voulait pas perdre le don qu'on fait, Francis, je crois que c'est le Cégep de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 11547             M. RÉMILLARD :  Le Cégep.

LISTNUM 1 \l 11548             M. MATHIEU :  Le Cégep de Gaspé; alors pour respecter vos normes, on a bonifié aussi MusicAction parce que si on lit votre nouvelle réglementation ou réglementation proposée, on voulait être conforme.  Alors, c'est ça.

LISTNUM 1 \l 11549             Mi, je vais chercher ce que j'ai écrit là, mais...

LISTNUM 1 \l 11550             LE PRÉSIDENT :  Effectivement, comme vous venez de le dire, la règle que le Conseil a développée, c'est 500 $ pour le premier 625 000 $ et un autre 500 $ entre 625 000 $ et 1 250 000 $ puis après ça c'est un pourcentage des revenus.  Je pense qu'au‑delà de 1 250 000 $ si ma mémoire...


LISTNUM 1 \l 11551             M. RÉMILLARD :  O.K.  Je pense que la discussion au départ...

LISTNUM 1 \l 11552             LE PRÉSIDENT :  ... c'est un demi de un pour cent.

LISTNUM 1 \l 11553             M. RÉMILLARD :  Je pense que la discussion au départ qu'on voulait donner c'était à peu près 500 $ par émetteur qu'on s'était fixé comme objectif.

LISTNUM 1 \l 11554             LE PRÉSIDENT :  Ça, ça arrive à 2 500 $ là.

LISTNUM 1 \l 11555             M. RÉMILLARD :  C'est ça.  Mais c'est pour ça que, là, vous dites 2 000 $, je veux faire attention; c'est peut‑être 2 000 $.  Je ne peux pas vous le jurer, par exemple, j'y vais de mémoire là, mais ça on en discutera.

LISTNUM 1 \l 11556             M. MATHIEU :  Disons qu'on peut peut‑être s'entendre pour un minimum de 2 000 $, je vais retrouver ça, mais une chose est certaine...

LISTNUM 1 \l 11557             LE PRÉSIDENT :  Bien, c'est parce que, à un moment donné, nous autres on va vouloir vous l'inscrire comme condition de licence.  Donc, il faudrait que je le sache avec clarté.  Peut‑être qu'après... en revenant après à la réplique, peut‑être que vous pourriez clarifier votre position par rapport à cette question‑là.

LISTNUM 1 \l 11558             M. MATHIEU :  D'accord.


LISTNUM 1 \l 11559             LE PRÉSIDENT :  J'ai quelques questions maintenant qui vont toucher et ça va faire plaisir, monsieur Mathieu, on va parler un peu de question associée à la technique, mais quoiqu'elles ont aussi des incidences de nature financière.

LISTNUM 1 \l 11560             Je présume que vous avez fait une étude détaillée parce que vous proposez quand même cinq six de transmissions, mais avec des puissances différentes et puis des installations aussi distinctes, en utilisant des infrastructures existantes par rapport à d'autres situations être obligé d'implanter vos propres infrastructures, notamment à Saint‑Jogue, et le tout, vous arrivez à un estimé de 215 000 $ pour l'ensemble des composantes.

LISTNUM 1 \l 11561             Évidemment, la règle de trois... la division nous dit que ça fait une moyenne de 43 000 $.  Ce n'est pas... mais je présume que ce n'est pas... qu'il y a des sites qui vont être plus onéreux que... bien 215 000 divisé par cinq ça fait 43.  Donc, c'est...

LISTNUM 1 \l 11562             Mais je présume que vous avez probablement fait une étude plus détaillée que ça.  Est‑ce que vous êtes en mesure de partager avec nous, effectivement, quelques informations sur chacun des sites et des coûts associés à chacun de ces sites‑là?


LISTNUM 1 \l 11563             M. MATHIEU :  Oui, absolument.  J'ai ici quelque part un rapport que j'ai envoyé à monsieur Benjamin qui est ici, qui est un coût... qui est des coûts détaillés de tout ça et, moi, j'arrive à... ce document‑là vous donne un peu plus de... un montant un peu plus élevé parce qu'on avait choisi... c'était une question de réalité économique et d'aller chercher des fonds.

LISTNUM 1 \l 11564             Mais, effectivement, moi, je peux vous dire que quand on regarde le site de Saint‑Jogue, on le partage avec un club de radio amateur de la région et on y installe une tour auto‑portante, très solide, et on n'installe pas des grosses antennes.  C'est ça le secret.

LISTNUM 1 \l 11565             C'est que quelqu'un peut vous dire, écoutez, si vous installez une tour sur une montagne, c'est une tour de consommateur puis vous mettez une grosse antenne après, effectivement, vous allez  ramasser la tour à terre puis ça ne prendra pas...  ne prendra pas de vent, mais quand on installe une tour professionnelle qui est faite pour ça puis qu'on met une petite antenne parce que ces antennes‑là, ce n'est pas des grosses antennes.  On en a installé un peu partout dernièrement à Louiseville, à Saint‑Alexis‑des‑Monts et ça fonctionne super bien.


LISTNUM 1 \l 11566             Alors, quand on regarde ça puis il faut regarder aussi la puissance, à Saint‑Jogue, on installe un émetteur, disons, qui a déjà été utilisé, qui est garanti, on installe un système de deux antennes qu'on appelle des *yagi+, ça nous donne notre couverture.

LISTNUM 1 \l 11567             Je peux vous dire que le montant de 46 200 $, il y a de la contingence dedans.  Je suis très très très confortable avec ça et quand je regarde tous les autres systèmes parce qu'ici on a un système même qu'on a mis un peu plus d'argent parce qu'on a eu des discussions préliminaires avec la compagnie Telus et on avait un peu une fin de non‑recevoir pour avoir un lien de diffusion entre le studio de New Carlisle et Saint‑Jogue.  Alors, moi, j'ai mis un prix ici pour un système micro‑ondes, ce qu'on appelle un *STL+.

LISTNUM 1 \l 11568             Des discussions subséquentes avec les gens de Telus me disent qu'aujourd'hui, avec la numérisation, il est possible de prendre ce qu'on appelle communément une *paire de fils+ et de mettre un modem à chaque bout puis de sortir des lignes stéréo avec une superbe de belle qualité.  Et c'est ce qui se passe à CFNJ Saint‑Gabriel‑de‑Brandon, ça fonctionne très bien.


LISTNUM 1 \l 11569             Alors, si on a ça là, le montant du STL, il vient de tomber.  Alors, quand je regarde tout ça et si vous voulez, je peux tout les énumérer ou vous en donner des copies, je n'ai aucun problème avec ça.

LISTNUM 1 \l 11570             LE PRÉSIDENT :  Bien, peut‑être que vous consentiriez, monsieur Morin, à ce que monsieur Mathieu en laisse une copie auprès du secrétaire de l'audience?

LISTNUM 1 \l 11571             M. MORIN :  Pas de problème.

LISTNUM 1 \l 11572             M. MATHIEU :  J'apprécierais parce que c'est ma seule copie, si on peut juste en faire une photocopie.

LISTNUM 1 \l 11573             LE PRÉSIDENT :  Certainement.

LISTNUM 1 \l 11574             M. MORIN :  Il n'y a pas de problème.

LISTNUM 1 \l 11575             LE PRÉSIDENT :  Pendant la... on prendra une pause tantôt puis le Conseil, le personnel du Conseil s'assurera d'en faire.

LISTNUM 1 \l 11576             Maintenant, vous avez dit vous‑même que les projections, les coûts que vous aviez anticipés dans ce document‑là sont supérieurs au 215 000 $ parce que vous aviez un 25 000 $ lié au studio lui‑même.  Donc, c'est pour ça que je fais toujours référence à 215 000 $ comme étant pour la transmission.


LISTNUM 1 \l 11577             Si monsieur Benjamin un peu plus tôt nous a dit que son financement était passablement tout en place, il manquait encore des lettres d'engagement et non de la sollicitation, mais de la réception de lettres d'engagement, mais si les coûts étaient supérieurs au 240 000 $ qui est projeté ici, est‑ce que la coopérative a les moyens de faire... d'aller chercher du financement excédentaire?

LISTNUM 1 \l 11578             M. MATHIEU :  Bien juste si vous me permettez de dire quelque chose, c'est que j'ai acheté dernièrement des émetteurs, je les ai, ils sont payés.  Alors, je peux les aider.  Au départ, on a ça.  Maintenant, monsieur Benjamin?

LISTNUM 1 \l 11579             M. BENJAMIN :  Disons qu'avant de pouvoir prendre ce chiffre‑là puis d'aller m'asseoir devant des financiers pour financer ce projet‑là, il y a eu un long processus de confrontation au niveau du prix et du projet en tant que tel.


LISTNUM 1 \l 11580             Compte tenu que ce que j'avais déjà eu, moi, quand j'ai commencé en administration, les détails techniques, j'ai trouvé qu'il y avait une grande différence par rapport au prix déjà qui était déjà là et puis, c'est alors qu'on a fait... personnellement, j'ai fait... monsieur ne le sait pas, mais j'ai fait des vérifications ailleurs pour voir comment ça avait marché ‑‑ là, il l'apprend présentement ‑‑ et puis il a fallu que je fasse un due diligence, une question de diligence pour m'assurer puis j'ai eu besoin de l'aide d'un complice, et puis... parce que je voulais m'assurer que ce qui était proposé dans ce plan‑là était faisable.

LISTNUM 1 \l 11581             Compte tenu que je n'ai aucune expertise dans ce domaine‑là puis je dois convaincre des gens qui n'ont aucune expertise dans ce domaine‑là, je les ai toujours rassurés à l'effet que ça passait au niveau de Industries Canada, dans un premier temps, et puis si ça passait...

LISTNUM 1 \l 11582             LE PRÉSIDENT :  Mais ce n'est pas le budget qui passe au...

LISTNUM 1 \l 11583             M. BENJAMIN :  Non, non, non, mais le plan technique.

LISTNUM 1 \l 11584             LE PRÉSIDENT :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11585             M. BENJAMIN :  Parce que c'était... disons que c'était l'élément majeur là du projet en tant que tel et puis les gens qui financent le projet présentement se sont basés strictement là‑dessus pour avoir des éléments... ils cherchaient des perches pour pouvoir dire qu'on est confortable dans ce dossier‑là.


LISTNUM 1 \l 11586             De ce que l'on a eu comme assurance à venir jusqu'ici puis avec les coûts qui semblent être avancés, ce projet‑là serait réalisable dans la limite de ce qui était proposé.  Maintenant, ce que j'ai demandé à monsieur Mathieu, c'est de prendre des provisions.  J'ai dit... et puis, donc, j'ai de l'espace de ce qu'il m'a déjà dit.

LISTNUM 1 \l 11587             Si jamais ça débordait, ça, là évidemment ça peut devenir majeur, mais le débordement on a eu l'assurance que ça ne déborderait pas, mais 50 000 $, si jamais... si jamais on était confronté à un aspect comme celui‑là, il y a encore des opportunités de financement qui sont aussi disponibles à CHNC, compte tenu qu'ils sont dans l'économie sociale.  Il y a différentes portes de sortie, ils sont encore éligibles à différents plans de financement.

LISTNUM 1 \l 11588             M. MATHIEU :  Si vous me permettez, j'ai un ingénieur professionnel à côté de moi.  Pas plus tard qu'hier soir, on a eu une rencontre et on a regardé ça parce que, effectivement, il y a des questions à ce niveau‑là et j'aimerais que monsieur Macauley vous dise ce qu'il a pensé de mon document puis des coûts.

LISTNUM 1 \l 11589             MR. MACAULEY :  Well, I did go over Michel's breakdown and it makes sense to me and I have quite a lot of faith in his experience in procuring equipment and services, even though he is not a Scotchman, he seems to know how to do for a dollar what most people need two dollars for, so I'm quite comfortable with this right now.


LISTNUM 1 \l 11590             M. MATHIEU :  Vous savez, monsieur Arpin... vous le savez, mais je le dis en public, il y a des gens, ça les dérange de voir certaines choses, c'est que, moi, j'ai un talent des émetteurs de radio, j'ai un talent pour trouver des bons émetteurs, les remettre en neuf, offrir une garantie et je peux vous donner une liste de clients si vous voulez, les gens sont très satisfaits.

LISTNUM 1 \l 11591             Vous n'avez jamais de problème technique avec CFNJ Saint‑Gabriel‑de‑Brandon, pourtant ils en ont eus, mais depuis que je suis rentré dans ce dossier‑là, monsieur Denis Rock va venir vous dire qu'il n'y a pas de problème là.  Je peux vous nommer CKIQ à Plessisville, CJAN Asbestos, récemment Louiseville, CHHO, on vient d'installer un réflecteur à Saint‑Alexis‑des‑Monts, la liste est très longue.

LISTNUM 1 \l 11592             Moi, comme vous savez, je travaille également aux États‑Unis.  Je n'ai aucun problème de monter la station avec ça, moi, je suis très à l'aise avec ça.


LISTNUM 1 \l 11593             Le problème que j'ai, je suis très sincère et honnête là, c'est le marché avec le 15 millivolts au mètre, c'est très important que ce soit ce plan‑là parce que le montant de 240 000 $ ça ne sera plus 240 000 $.  S'il faut mettre un émetteur puissant, des choses comme ça, je ne suis pas capable de trouver des émetteurs de 25 puis 30 kilowatts sur le marché, usagés.  Ça veut dire un émetteur neuf.  Le montant est dans le 100 000 $.

LISTNUM 1 \l 11594             Des antennes, ce n'est pas des antennes à 3 000 $ 4 000 $, c'est des antennes à 50 000 $.  Alors, là, ça devient inefficace, en plus, puis c'est une chose que je n'ai peut‑être pas mentionnée tantôt, c'est qu'en plus de ne pas donner la desserte qu'on a là, parce qu'avec les cinq émetteurs, mon signal pénètre.  Vous comprenez, je pénètre.  Si j'ai un problème de montagne, l'émetteur n'est pas loin.

LISTNUM 1 \l 11595             Si je mets un émetteur sur une montagne, en plus de coûter cher, ça ne fonctionnera pas très bien.

LISTNUM 1 \l 11596             LE PRÉSIDENT :  Donc, si je comprends bien votre projet, les émetteurs, quant à eux, ce sont des... dans les cinq cas ce sont des émetteurs usagés qui sont remis en condition ou bien s'il y en a que c'est du matériel neuf?


LISTNUM 1 \l 11597             M. MORIN :  Il y en a que ça va être du matériel neuf parce que les ai.  J'ai eu une chance et comme je savais qu'on en aurait besoin bien je les ai achetés.  Ils sont entreposés au moment présent.  Il y en a un qui dépanne une radio communautaire dans l'est de Montréal actuellement, mais on va le récupérer d'ici une semaine ou deux là.

LISTNUM 1 \l 11598             Mais quand même, je peux même donner des marques si vous voulez et des numéros de modèle.

LISTNUM 1 \l 11599             LE PRÉSIDENT :  Bien, écoutez, vous vous engagez à déposer votre rapport.  Nos experts en prendront connaissance et en feront l'analyse eux‑mêmes là puis peut‑être que s'il y avait des questions subséquentes, on pourra vous les poser.

LISTNUM 1 \l 11600             M. MATHIEU :  Avec plaisir, monsieur.

LISTNUM 1 \l 11601             LE PRÉSIDENT :  Au moment de la réplique.

LISTNUM 1 \l 11602             M. MATHIEU :  Avec plaisir.

LISTNUM 1 \l 11603             LE PRÉSIDENT :  J'ai une autre question de nature financière cette fois‑ci.  Quand je regarde la demande et puis les projections financières qui ont été déposées et Radio du Golfe souligne que quand ils regardent vos revenus, ils trouvent que vos commissions aux agences devraient être de 144 000 $ alors qu'il y a une apparence que vous auriez oublié de tenir compte de cette dépense‑là et puis j'aimerais avoir vos commentaires.


LISTNUM 1 \l 11604             M. BENJAMIN :  Vous pouvez rassurer Radio du Golfe qu'on a considéré toutes les commissions et puis à cet effet‑là les commissions sont incluses dans la rubrique *commissions+ dans les frais de ventes.  Je pourrais même fournir le détail en tant que tel et puis c'est une entente qu'on a avec les ventes nationales et puis c'est sur une durée à long terme et puis le montant, bien, s'il faut le détail de tous ces montants‑là bien je pourrai toujours le faire.

LISTNUM 1 \l 11605             Mais toutes les commissions ont été, y compris que c'est majeur, ont été considérées.

LISTNUM 1 \l 11606             LE PRÉSIDENT :  J'en ai une autre.  J'ai une dernière question.  Quand je regarde votre plan financier à nouveau, je note que les amortissements se sont accrus pour la première année de manière très significative puis qui demeurent constants pendant toute la période, alors que les amortissements de l'année 2006‑2007 sont à peu près de la même hauteur que ceux des années antérieures.

LISTNUM 1 \l 11607             M. BENJAMIN :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11608             LE PRÉSIDENT :  Alors, qu'est‑ce qui fait que passé... bien, je comprends qu'il y a de l'équipement neuf là, mais il va être amorti.  Mais à la hauteur d'amortissement que vous avez mis, il va être amorti en dedans de cinq ans?


LISTNUM 1 \l 11609             M. BENJAMIN :  C'est exactement ça.  Les amortissements sont considérés sur des soldes dégressifs.  C'est 20 pour cent par année.

LISTNUM 1 \l 11610             Évidemment, le choc de lors de l'année d'acquisition, c'est un élément vraiment important au niveau de la rentabilité si on regarde revenus et dépenses, qui n'affecte pas nécessairement le cash‑flow en tant que tel.

LISTNUM 1 \l 11611             Mais effectivement et on voit qu'il y a un impact majeur dans les premières années et, en même temps, vous répondez peut‑être à une question où est‑ce que, pourquoi c'est fragile dans les premières années au niveau financier, mais il y a cet amortissement‑là.

LISTNUM 1 \l 11612             Le gros de l'amortissement est subi dans les cinq premières années d'où le solde dégressif de 20 pour cent.

LISTNUM 1 \l 11613             LE PRÉSIDENT :  Moi, ça complète mes questions, mais mon collègue, monsieur Morin en aurait peut‑être quelques‑unes.

LISTNUM 1 \l 11614             CONSEILLER MORIN :  Oui.  Vous pensez retrouver, je pense, une rentabilité de 28 000 $ la première année?

LISTNUM 1 \l 11615             M. BENJAMIN :  Exact.

LISTNUM 1 \l 11616             CONSEILLER MORIN :  Vous avez enregistré un déficit en 2006 de 137 000 $.


LISTNUM 1 \l 11617             M. BENJAMIN :  L'ancienne administration a enregistré un déficit de 137 000 $.

LISTNUM 1 \l 11618             CONSEILLER MORIN :  Et vous aurez à rembourser des dettes d'un demi‑million encourues au cours des dernières années.

LISTNUM 1 \l 11619             M. BENJAMIN :  Les dettes ont été radiées.

LISTNUM 1 \l 11620             CONSEILLER MORIN :  Ont été radiées complètement.

LISTNUM 1 \l 11621             M. BENJAMIN :  À l'heure... la journée qu'on se parle présentement avec les résultats de la dernière année qui sont chauds là, ça a fait partie de la négociation de l'acquisition de Radio CHNC de la part de la coopérative.

LISTNUM 1 \l 11622             L'entente qu'il y a eue avec l'ancienne administration, c'est qu'ils devaient absorber toutes les avances.  On parle à ce moment‑là d'une radiation de plus de 400 000 $ au niveau des dettes et ce que vous avez identifié comme étant des dettes, ce qui fait en sorte que ça remet la valeur nette de l'entreprise à quasiment une valeur plancher.

LISTNUM 1 \l 11623             On repart quasiment le compteur à zéro à ce moment‑là, chose qui ne pouvait pas être déterminée par rapport aux documents qui avaient été transmis au préalable au niveau de la demande.


LISTNUM 1 \l 11624             CONSEILLER MORIN :  C'est bon.  Merci.

LISTNUM 1 \l 11625             M. BENJAMIN :  Évidemment, je comprends l'inquiétude parce que ce dossier‑là avec les paramètres qu'il y avait à cette époque‑là, je n'aurais même pas franchi le seuil de la porte d'un financier.

LISTNUM 1 \l 11626             LE PRÉSIDENT :  Écoutez; je m'excuse auprès de mon collègue, mais moi j'ai les états financiers, mais lui il ne les avait pas, donc c'est pour ça que je viens de lui montrer la page et je m'excuse auprès de vous puis auprès de mon collègue à cet égard.

LISTNUM 1 \l 11627             Le conseiller juridique, pas de question?

LISTNUM 1 \l 11628             On va passer à la prochaine phase, mais entre‑temps, on va prendre 15 minutes pour nous permettre de faire aussi des photocopies du document que monsieur Mathieu va vous remettre.

LISTNUM 1 \l 11629             On rependra à 4 h 00.

‑‑‑ Suspension à 1544 / Upon recessing at 1544

‑‑‑ Reprise à 1600 / Upon resuming at 1600

LISTNUM 1 \l 11630             LE PRÉSIDENT :  Madame la secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11631             LA SECRÉTAIRE :  Merci, monsieur le président.


LISTNUM 1 \l 11632             Nous procéderons maintenant à la deuxième phase au cours de laquelle les autres parties comparaîtront dans l'ordre indiqué dans l'Ordre du jour afin de présenter leur intervention.

LISTNUM 1 \l 11633             Nous entendrons maintenant l'intervention de CIEU‑FM.  S'il vous plaît vous présenter et vous aurez 10 minutes pour votre présentation.  Merci.

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 11634             M. SOUCY :  Monsieur le président, messieurs les conseillers, mon nom, Achille Soucy, conseiller en communications.  J'accompagne ici monsieur Louis Saint‑Laurent, directeur général de la station CIEU‑FM de Carleton et monsieur Léonce Arsenault, membre du Conseil d'administration.

LISTNUM 1 \l 11635             Le groupe Diffusion communautaire Baie‑des‑Chaleurs inc. est une entreprise de communication indépendante, à but non lucratif et à propriété collective, créée et soutenue par les gens des MRC Avignon et Bonaventure.

LISTNUM 1 \l 11636             La partie de la demande en titre à laquelle s'oppose l'intervenante concerne spécifiquement son projet d'implantation d'un nouvel émetteur à Carleton.


LISTNUM 1 \l 11637             Louis St‑Laurent va vous exposer la situation financière pouvant s'avérer dramatique pour CIEU‑FM si le Conseil approuvait la venue de ce nouvel émetteur dans le marché de Carleton.

LISTNUM 1 \l 11638             M. ST‑LAURENT : Monsieur le Président, messieurs les conseillers, nous sommes heureux de constater que le Conseil a noté que le projet déposé par la requérante propose un agrandissement de son territoire de desserte actuelle.  Nous sommes tout à fait en accord avec le Conseil sur ce point, contrairement à la requérante.

LISTNUM 1 \l 11639             Il est faux de prétendre que le projet déposé n'aura aucun impact sur le marché de CIEU‑FM.  La requérante appuie son énoncé sur les projections de revenus de CHNC en provenance de Carleton, qui passeraient de 27 à 26 pour cent une fois la conversion au FM réalisée.  C'est, toutefois, uniquement sur la masse monétaire qu'il faut examiner les conséquences sur les revenus de notre station.

LISTNUM 1 \l 11640             Ainsi, toujours selon les chiffres soumis par la requérante, nous accuserions un manque à gagner de $28 380 dès l'année 2009.  Cette réduction significative de nos revenus aurait une incidence directe sur nos opérations et viendrait inévitablement affecter l'ensemble de nos services radiophoniques à la communauté desservie.


LISTNUM 1 \l 11641             Précisons ici au Conseil que le projet de CHNC à Carleton ne se compare nullement à notre propre réémetteur de Paspébiac.  Alors que les projections de la requérante prévoit des revenus de $200 460 annuellement dans le marché de Carleton dès la deuxième année, nos propres revenus moyens à Paspébiac au cours des deux dernières années ont été de moins de $8 000.

LISTNUM 1 \l 11642             La requérante reconnaît que CIEU‑FM est bien implantée dans son milieu.  Etre bien implanté dans son milieu est la résultante d'une réponse adéquate aux attentes et besoins de la population.

LISTNUM 1 \l 11643             Puisque nous sommes un organisme à but non lucratif, nous n'avons pas à restreindre la qualité du personnel et de la programmation dans le but de maximiser les profits, car il n'y a pas de profit.  Lorsqu'il y a des surplus d'opération, ils servent à renouveler l'équipement au besoin et à améliorer les services à la communauté, particulièrement au plan de l'information.

LISTNUM 1 \l 11644             Les radios communautaires ne sont pas limitées aux revenus de ventes publicitaires.  Cependant, force est d'admettre que les revenus autres sont tellement modestes qu'ils seraient tout à fait insuffisants pour opérer une radio comme CIEU‑FM.


LISTNUM 1 \l 11645             En se basant sur les revenus des cinq dernières années de CHNC, tels que publiés dans leur demande, et ceux de CIEU‑FM, connus du Conseil, nous observons que ces revenus ont été plutôt stables au cours de cette période.

LISTNUM 1 \l 11646             En faisant cette constatation, nous sommes bien obligés de conclure que tous nouveaux revenus de CHNC dans le marché de Carleton, notre marché, proviendrait uniquement et en totalité de nos propres revenus actuels.

LISTNUM 1 \l 11647             Le droit d'aînesse consacré par la Bible et les droits ancestraux familiers aux Autochtones n'apparaissent pas dans la Loi sur la radiodiffusion.  Le monde radiophonique a énormément évolué depuis 1933, et les conditions de marché autant que l'usage des fréquences du spectre ne sont plus les mêmes.

LISTNUM 1 \l 11648             A notre avis, la demande actuelle, telle que formulée par CHNC, menace dangereusement le fragile équilibre de toute la radio gaspésienne, dont la nôtre, celle de CIEU‑FM Carleton.


LISTNUM 1 \l 11649             En effet, sous prétexte de convertir à la bande FM la station CHNC de New Carlisle et sa répétitrice de Gaspé, CHNC propose d'implanter trois nouvelles antennes pour un total de cinq, lesquelles permettraient la couverture complète de toute la Gaspésie à la manière d'un véritable réseau radiophonique.

LISTNUM 1 \l 11650             Lors de son opposition en février 2006 à la demande de Radio du Golfe à Chandler qui visait une augmentation de puissance de 15 à 5 716 watts, CHNC déclarait que :

* La région de desserte CHNC‑CHGM est déjà très encombrée et largement fractionnée par la présence de nombreux médias, tant électroniques qu'imprimés. + (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 11651             Que :

* Selon l'Institut de la Statistique du Québec, la population de la Gaspésie diminuerait de 22 pour cent d'ici 2026. + (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 11652             Que :

* Le taux de chômage était de 16.5 pour cent en 2005 en Gaspésie. + (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 11653             Que :


* Les industries de la pêche, de la forêt et des mines étaient mal en point. + (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 11654             Que :

* Les fermetures de Papiers Gaspésia à Chandler et de la Stone à New Richmond perturbent de façon irrémédiable l'assiette publicitaire des médias déjà existants. + (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 11655             Nous notons que toutes ces affirmations faites alors par la requérante sont, malheureusement, encore tout à fait d'actualité et véridique présentement en 2007.

LISTNUM 1 \l 11656             Depuis la publication de sa nouvelle politique sur la radio en avril 1998, le Conseil y a fait référence régulièrement lorsqu'il a eu à examiner la capacité d'un marché à recevoir une nouvelle station de radio.

LISTNUM 1 \l 11657             Par exemple, dans sa décision 99‑480, il mentionne, notamment, la qualité de la demande, la diversité des sources de nouvelles dans le marché, l'incidence sur le marché, et la concurrence dans le marché.


LISTNUM 1 \l 11658             Ici, ce jour même, le Conseil étudie des demandes pour l'implantation d'une nouvelle station de radio et de quatre nouveaux réémetteurs en Gaspésie, une région dont la population est de 71 117 personnes desservies déjà par trois stations de radio et deux réémetteurs, sans compter les stations de Radio‑Canada.

LISTNUM 1 \l 11659             Aucune des requérantes n'a répondu de façon convaincante aux interrogations habituelles du Conseil.  En combinant les revenus des stations CHNC et CIEU‑FM au cours des trois dernières années, le résultat démontre des BAII négatifs.  Cette seule démonstration prouve sans conteste que le marché n'a pas la capacité d'accueillir une nouvelle antenne dans la Baie‑des‑Chaleurs.

LISTNUM 1 \l 11660             Dans le même ordre d'idées, l'ACR évalue à $38 per capita les placements radios en moyenne au pays.  A l'Annexe C, on voit que ces placements ont été de $45 à $47 per capita pour le marché de Carleton au cours des trois dernières années.

LISTNUM 1 \l 11661             Nous posons la question : Toute hausse de revenus de CHNC dans notre marché s'ajouterait‑elle aux dépenses publicitaires actuelles, lesquelles dépassent déjà la moyenne nationale, ou, alors, se feraient‑elle au détriment des revenus de CIEU‑FM?

LISTNUM 1 \l 11662             La réponse est facile.


LISTNUM 1 \l 11663             Nous ne cachons pas nos inquiétudes quant à une diminution de nos revenus publicitaires, et cela pour une raison bien simple.  Ce sont ces revenus qui nous permettent de réaliser notre mission de radio communautaire.

LISTNUM 1 \l 11664             Depuis qu'elle est en ondes, CIEU‑FM a constamment amélioré les services qu'elle offre : sa programmation, son service des nouvelles, son accessibilité, et caetera.

LISTNUM 1 \l 11665             En privant CIEU‑FM d'une partie de ses revenus actuels, voici ce qui serait menacé de disparaître ou, à tout le moins, serait grandement affecté au niveau de sa programmation.

LISTNUM 1 \l 11666             CIEU‑FM emploie 11 personnes à temps plein, ce qui lui permet d'offrir une programmation de qualité.  Cela rend également possible un encadrement de qualité pour son équipe de 15 producteurs bénévoles, dont plusieurs sont là depuis une dizaine d'années.

LISTNUM 1 \l 11667             CIEU‑FM mise énormément sur l'information locale et régionale en l'intégrant à sa mission.  Deux journalistes à temps plein et deux pigistes produisent quotidiennement neuf bulletins de nouvelles locales/régionales.


LISTNUM 1 \l 11668             CIEU‑FM compte annuellement une centaine d'organismes membres.  La radio produit annuellement plus de 600 entrevues avec des intervenants du milieu et diffuse plus de 350 communiqués.

LISTNUM 1 \l 11669             Plus de $60 000 en valeur publicitaire sont offerts à différents organismes locaux afin de soutenir leurs activités dans le milieu.

LISTNUM 1 \l 11670             CIEU‑FM produit elle‑même les 168 heures de sa programmation hebdomadaire.  Sa programmation locale couvre l'ensemble des activités économiques, sociales et culturelles.  Une place de choix est réservée aux artistes de la relève, tant régionaux que québécois.

LISTNUM 1 \l 11671             CIEU‑FM s'est dotée, enfin, d'une politique éditoriale afin de remplir pleinement son rôle de diffuseur indépendant.

LISTNUM 1 \l 11672             C'est avec le souci du maintien des services dispensés actuellement par notre station, CIEU‑FM, que nous soumettons notre intervention au Conseil.

LISTNUM 1 \l 11673             En conséquence, nous demandons au Conseil de refuser la partie de la demande de CHNC New Carlisle concernant une nouvelle licence d'émetteur FM à Carleton même, la ville centrale de notre propre et unique marché.

LISTNUM 1 \l 11674             Merci.

LISTNUM 1 \l 11675             LE PRÉSIDENT : Merci, Monsieur St‑Laurent.


LISTNUM 1 \l 11676             Monsieur Morin.

LISTNUM 1 \l 11677             CONSEILLER MORIN : Je vais avouer que je n'ai pas grande question à poser avec ce que vous venez de déposer.

LISTNUM 1 \l 11678             Vous avez un émetteur à Paspébiac, n'est‑ce pas?  Il fonctionne?

LISTNUM 1 \l 11679             M. ST‑LAURENT : Oui, on est à la remise en ondes.  On a eu un problème... bien, en fait, ce n'était pas nous autres qui avaient un problème.  C'était installé sur une tour à eau de la municipalité.  Des causes, je vous dirais, de sécurité, la tour à eau a été détruite, démolie, et entre‑temps, on a fait une demande, déposé une demande au CRTC pour relocaliser.

LISTNUM 1 \l 11680             La demande a été refusée, et je vous dirais qu'une nouvelle antenne, puisqu'elle a subi la descente, sans jeu de mots, donc, une nouvelle antenne est commandée.  Ça doit arriver dans les prochaines semaines pour en venir à la remise en ondes comme telle de Paspébiac.  C'est une question, je vous dirais, de semaines.

LISTNUM 1 \l 11681             CONSEILLER MORIN : Merci.

LISTNUM 1 \l 11682             LE PRÉSIDENT : Si je vous demandais de qualifier ‑‑ je vais m'en tenir uniquement à l'aspect musical de CIEU‑FM ‑‑ de le qualifier sous forme de format musical, vous le qualifieriez comment?


LISTNUM 1 \l 11683             M. ST‑LAURENT : Je vous le qualifierais en deux temps.  Je ne vous cacherai pas que de jour, c'est quand même un son qui est... on va dire qui se rapproche d'adulte contemporain là, un son plutôt populaire, avec une bonne place pour les artistes émergents.

LISTNUM 1 \l 11684             Je qualifierais, dans un deuxième temps, la programmation musicale, bien, la diversité que l'on retrouve habituellement dans une radio communautaire à travers les différentes émissions.  Je vous parlerais de Jazz, je vous parlerais de Blues, deux émissions par semaine, de rétro.

LISTNUM 1 \l 11685             Monsieur Arsenault ici anime une émission rétro ‑‑ c'est un des bénévoles, entre autres, depuis plus de 10 ans ‑‑ émission rétro, avec une autre personne en alternance.  Je vous parlerais d'une émission produite par les étudiants du CéGEP de Carleton, où on retrouve la musique...

LISTNUM 1 \l 11686             LE PRÉSIDENT : Qui les intéresse?

LISTNUM 1 \l 11687             M. ST‑LAURENT : Voilà!

‑‑‑ Rires / Laughter

LISTNUM 1 \l 11688             M. ST‑LAURENT : Alors, ça ferait là, grosso modo, un tour de grille.


LISTNUM 1 \l 11689             Donc, un son plus large, heures de grande écoute, avec quand même un aspect découverte, et spécialisé à différents endroits dans la grille de programmation pour, entre autres, remplir notre mandat, mais je vous dirais qu'on va même au‑delà.

LISTNUM 1 \l 11690             LE PRÉSIDENT : J'avais souligné aussi la question de l'émetteur de Paspébiac, mais je vois qu'elle a déjà été posée.

LISTNUM 1 \l 11691             Monsieur le conseiller juridique?  Non.

LISTNUM 1 \l 11692             Merci, Monsieur St‑Laurent.

LISTNUM 1 \l 11693             M. ST‑LAURENT : Est‑ce que je peux, avant de terminer, un dernier commentaire ou ce n'est pas dans la procédure?  Vous me le dites, et...

LISTNUM 1 \l 11694             LE PRÉSIDENT : Non, non.  Bien, écoutez, non, c'est encore votre temps d'intervention.

LISTNUM 1 \l 11695             M. ST‑LAURENT : Oui.  Bien simplement peut‑être un mot sur la diversité des sources de financement.  Au CRTC, on mentionne, effectivement, qu'oui, il y a la publicité pour les radios communautaires, mais il y a également d'autres sources, et on n'est pas en désaccord là‑dessus, mais vous dire qu'il y a quand même des choses qui ont évolué dans le marché.


LISTNUM 1 \l 11696             Exemple, le fameux bingo.  Il y a beaucoup de concurrence qui est apparue dans le marché, et ce sont des sources... moi, je pourrais vous dire, sans dévoiler de chiffres.  Je vais parler à mon tour en pourcentages.  Mais je vous dirais que depuis que je suis à la radio, c'est une diminution d'au‑delà de 60 pour cent des revenus liés à la diffusion de notre bingo.  Alors, il faut que ce soit comblé ailleurs.

LISTNUM 1 \l 11697             Et la diminution, je n'aurais aucune difficulté à vous donner des raisons pour lesquelles... et vous ne retrouveriez pas dans ces raisons là un manque d'effort de modification de formule.  On a tout essayé, mais quand la compétition s'appelle, entre autres, Loto‑Québec, c'est David et Goliath.

LISTNUM 1 \l 11698             LE PRÉSIDENT : Merci, Monsieur St‑Laurent.

LISTNUM 1 \l 11699             M. ST‑LAURENT : Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11700             LE PRÉSIDENT : Merci aux membres de votre équipe.

LISTNUM 1 \l 11701             Madame la Secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11702             LA SECRÉTAIRE : Merci.

LISTNUM 1 \l 11703             Maintenant, j'inviterais Radio du Golfe à présenter son intervention.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 11704             LA SECRÉTAIRE : Monsieur Vallée, vous avez 10 minutes pour votre présentation.  Merci.

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 11705             M. VALLÉE : Merci beaucoup.


LISTNUM 1 \l 11706             Rebonjour.

LISTNUM 1 \l 11707             La demande faite au CRTC par monsieur Michel Mathieu, consultant pour CHNC, concernant l'implantation de plusieurs antennes réémettrices sur le territoire gaspésien soulève plusieurs interrogations.

LISTNUM 1 \l 11708             Au point 5(1) de sa demande, monsieur Mathieu présente toujours une vague évaluation des coûts reliés à son projet.

LISTNUM 1 \l 11709             En fait, le montant de $240 000 avancé par monsieur Michel Mathieu semble avoir été proposé au CRTC que pour éviter à présenter un bilan financier détaillé.

LISTNUM 1 \l 11710             Aussi, avec une évaluation des travaux, évalués à $240 000, CHNC n'est pas dans l'obligation de vous présenter un acte de prêt garanti par une institution financière, avec des coûts excédents de $250 000.

LISTNUM 1 \l 11711             De plus, CHNC n'a aucune soumission de contracteur qui permette d'appuyer l'évaluation de son projet.

LISTNUM 1 \l 11712             Nous demandons, donc, au CRTC d'exiger de CHNC une évaluation écrite d'un contracteur compétent du coût de la mise en chantier de son projet.


LISTNUM 1 \l 11713             Dans sa réponse datée du 17 novembre, monsieur Mathieu est incapable de garantir qu'il n'y aura pas de dépassement de coûts à la suite de nos interventions.

LISTNUM 1 \l 11714             Il nous parle de projet deux fois plus coûteux mais ne fournit aucun document qui confirme que les travaux ne dépasseront pas son évaluation de $240 000.  Plusieurs détails sont omis, détails qui font majorer le coût global du projet de plus de $250 000.

LISTNUM 1 \l 11715             Techniquement, cela forcerait CHNC à prouver au Conseil que le dossier est sérieux et réalisable.  D'ailleurs, monsieur Mathieu a confirmé l'augmentation de coûts tout à l'heure.

LISTNUM 1 \l 11716             Au point 1, monsieur Mathieu mentionne qu'Industrie Canada a accepté les cinq mémoires techniques, mais ne fournit que la réception d'un seul document daté du 14 juin.

LISTNUM 1 \l 11717             Aucun document d'Industrie Canada n'est présenté au Conseil, et on ne retrouve aucune lettre de NAV CANADA au numéro NC‑10‑044‑41.

LISTNUM 1 \l 11718             Il n'y a également aucun avis obligatoire aux maires des municipalités de chacune des municipalités, selon l'article C‑5.5.1 de la Partie III des Règles de la procédure de la radiodiffusion.


LISTNUM 1 \l 11719             De plus, aucune évaluation nous confirme que les tours de Saint‑Jules, Carleton et Percé supporteront les antennes qui y seront installées.

LISTNUM 1 \l 11720             Il manque également au dossier une évaluation des coûts d'agrandissement de bâtiments qui requièrent un système de ventilation supplémentaire.

LISTNUM 1 \l 11721             Notons qu'Industrie Canada applique les normes à la lettre et oblige que les sites principaux soient dotés d'un système de télémétrie.  Cette dernière exigence augmente encore les coûts de CHNC de plus de $5 000.

LISTNUM 1 \l 11722             Au sujet de notre inquiétude en ce qui a trait au signal de 5 microvolts de l'émetteur de New Carlisle pour rediffusion à Chandler, monsieur Mathieu tente d'être rassurant, mais la solution apportée apparaît impossible à réaliser et augmente les coûts, s'élevant à plus de $250 000.

LISTNUM 1 \l 11723             Monsieur Mathieu parle de discussions avec TELUS en ce qui a trait à une ligne terrestre, mais aucune lettre ne vient confirmer les discussions.  Notez bien qu'en aucun cas il ne fait mention d'entente entre les deux parties.


LISTNUM 1 \l 11724             J'aimerais mentionner au Conseil que lors de notre demande d'implantation de notre émetteur à Chandler, nous avons dû fournir une lettre en date du 13 décembre 2000 confirmant que Cogeco Câble s'engageait à diffuser intégralement notre signal, lettre que vous avez, d'ailleurs, en Annexe 1.

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 11725             M. VALLÉE : Si l'option du micro‑ondes est retenue par monsieur Mathieu, il devra ajouter un lien STL de 900 mégacycles au coût de $10 500.  Un bâtiment a une tour de réception et de rediffusion, ce qui porte la facture à plus de $25 000.

LISTNUM 1 \l 11726             Nous n'avons aucun émetteur qui soit alimenté par des ordinateurs présentement, comme mentionne monsieur Mathieu.  L'expérience s'est montrée sans efficacité lors de notre tentative.

LISTNUM 1 \l 11727             Également, monsieur Mathieu devrait savoir qu'internet haute vitesse ne se rend pas à leur site basé à Chandler, ce qui empêche de rediffuser le signal entre New Carlisle et Chandler.  On n'a pas encore eu de solution.

LISTNUM 1 \l 11728             Si nous estimons que le coût des cinq sites est sous‑évalué, c'est que nous parlons en connaissance de cause.


LISTNUM 1 \l 11729             En 1988, nous avons donné le mandat à monsieur Denis Gignac de la firme Télécommunications de l'Est d'ériger quatre sites diffusant le signal de CJMC Sainte‑Anne‑des‑Monts à La Marte, Mont‑Louis, Murdochville et Grande‑Vallée, avec des émetteurs de seulement 50 watts de faible puissance, et le projet nous a coûté plus de $225 000 en 1989.

LISTNUM 1 \l 11730             Monsieur Gignac confirme par sa lettre datée du 14 juin 2007 que monsieur Mathieu ne connaît pas du tout le territoire gaspésien.  Monsieur Gignac déclare, en effet, qu'il est inconcevable et très peu sécuritaire d'ériger un pilonne auto‑portant de type consommateur.  Pour cause de renfort, ce type de pilonne est surtout utilisé pour installer des antennes résidentielles.

LISTNUM 1 \l 11731             Une fois encore, CHNC doit prévoir un pilonne capable de supporter les antennes, ce qui vient augmenter une fois de plus l'évaluation des coûts des travaux à plus de $20 000.

LISTNUM 1 \l 11732             Au sujet de la capacité financière de CHNC à réaliser son projet, monsieur Mathieu demeure vague.  Il nous présente une lettre de monsieur Luc Benjamin qui nous explique en grande partie la première phase, soit la création de la COOP, la valorisation des emplois et la réalisation d'un plan d'affaires, la recherche de financement de la Phase I et l'acquisition du contrôle de la Coopérative des travailleurs.


LISTNUM 1 \l 11733             Pour la seconde phase, la COOP des travailleurs bénéficie de l'appui financier du Réseau d'investissement social du Québec, la fiducie du Chantier social, Filaction, le CLD local et la MDIEI.

LISTNUM 1 \l 11734             Selon monsieur Benjamin, il aurait également l'appui du milieu de l'économie sociale, ainsi, la COOP des travailleurs, pour le maintien des emplois.  Une fois encore, monsieur Benjamin n'a pu fournir aucune lettre d'intention de chacun de ces organismes.

LISTNUM 1 \l 11735             En ce qui concerne le premier sondage que nous considérons désastreux, nous avons basé nos données sur un document promotionnel que CHNC a faxé aux commerçants, dont vous en trouvez un en annexe.  Nous aurions dû y lire les A 25‑54 plus 2 800 auditeurs qui écoutent CHNC de New Richmond à Percé.

LISTNUM 1 \l 11736             Dans le mémoire, on insiste sur le fait que CHNC a 73 ans et qu'il faut encourager les efforts déployés par la station.  Je fais remarquer que CHNC a été vendu et est nouvellement opéré par une équipe sans expérience qui a tout à apprendre.

LISTNUM 1 \l 11737             Monsieur Mathieu a beau dire que la nouvelle équipe se compose d'employés possédant plusieurs années d'expérience en radio, mais permettez‑moi d'en douter.


LISTNUM 1 \l 11738             Monsieur Houde, l'ancien propriétaire, a depuis longtemps été le seul actionnaire, et les nouveaux employés de la COOP sont composés de journalistes, animateurs et de secrétaires ne possédant aucune connaissance du développement et de la gestion des sites radiophoniques.

LISTNUM 1 \l 11739             Monsieur Michel Mathieu s'est vu confier le mandat de nuire à notre développement à Gaspé et a, certes, présenté un dossier afin d'éteindre les feux.

LISTNUM 1 \l 11740             En 30 ans, nous avons développé neuf sites de radio en Gaspésie.  Nous mettons en garde les nouveaux administrateurs de CHNC, et nous demandons à monsieur Mathieu de fournir au Conseil un dossier avec toutes les évaluations et lettres d'intention d'institutions bancaires qui appuient le projet afin d'avoir une juste réalité des coûts d'opération.

LISTNUM 1 \l 11741             Nous savons qu'il existe d'autres façons moins dispendieuses qui ne risquent pas d'essouffler la COOP avec une dette qui, selon nous, dépassera facilement les $350 000.


LISTNUM 1 \l 11742             Nous demandons au Conseil d'exiger les mêmes présentations que nous avons dû fournir, incluant tous les documents officiels, afin que le dossier soit des plus complets.  Ce faisant, CHNC éclairera le Conseil sur les intentions qui sont, soit la conversion de sa station, soit un investissement dans le développement ou soit nuire à notre développement à Gaspé.

LISTNUM 1 \l 11743             Dans son dernier paragraphe, monsieur Mathieu argumente sur le fait que ma présente intervention est pleine d'inexactitudes dans le but déloyal d'acquérir à un coût dérisoire CHNC et CHGM.

LISTNUM 1 \l 11744             On retrouve en Annexe 3 une lettre adressée à monsieur Arthur Houde, datée du 30 novembre 2005, où on peut y lire sur la première page les nombreuses démarches entreprises avec notre avocat monsieur Jean‑François Roy, représentant de la Radio du Golfe.

LISTNUM 1 \l 11745             Sur la seconde page, on y lit une offre d'achat qui est conditionnelle au chiffre de vente.  Si nous considérons que le chiffre de vente de CHNC est de $550 000, nous aurions payé à monsieur Houde une somme de $400 000 pour acquérir les actifs du AM CHNC‑CHGM.

LISTNUM 1 \l 11746             LA SECRÉTAIRE : Monsieur Vallée, est‑ce que vous pouvez conclure, s'il vous plaît?  Il vous reste 30 secondes.

LISTNUM 1 \l 11747             M. VALLÉE : Oui.


LISTNUM 1 \l 11748             Le but de cette transaction était de développer le marché de Gaspé et d'améliorer un peu à peu de coûts la réception de la couverture de CHNC‑AM.  Nous avions l'intention d'acheter pour $4 000 l'émetteur de surveillance de Radio‑Canada de Québec.  Cet AM de 10 000 watts, mis à neuf, devait avoir été acheté par monsieur Michel Mathieu, qui me l'a confirmé lors de notre entretien téléphonique.

LISTNUM 1 \l 11749             Nous considérons qu'avec ce nouvel émetteur, nous aurions amélioré le signal AM afin d'obtenir toute la puissance et la qualité audio, et, ainsi, couvrir le territoire avec un investissement de seulement $4 000.  Après cette opération économique, nous aurions conservé les emplois et nous aurions donné un excellent service dans un créneau que nous aurions développé.

LISTNUM 1 \l 11750             Monsieur Mathieu a encore cet émetteur et a refusé de nous le vendre.  Le garde‑t‑il pour changer l'émetteur de CHNC après s'être opposé à notre développement de Gaspé?  Est‑ce pour cette raison que le dossier remis par monsieur Mathieu n'est pas complet, et probablement fait à la hâte, pour ne pas dire à la dernière minute, soit en septembre 2007, après notre demande datée du 15 juin?


LISTNUM 1 \l 11751             J'apporte au Conseil le fait que CHNC a mandaté monsieur Mathieu afin de contrer notre demande d'implantation à Gaspé.  Celui‑ci a manqué de temps pour présenter un dossier complet au CRTC à la suite de notre déposition qui a été rendue publique le 15 juin dernier.

LISTNUM 1 \l 11752             LE PRÉSIDENT : Monsieur Vallée, comme madame la secrétaire vous a dit, il restait 30 secondes.  Le 30 secondes vient de s'écouler.

LISTNUM 1 \l 11753             Donc, je vais demander à mes collègues s'ils ont des questions.

LISTNUM 1 \l 11754             Écoutez, j'en ai peut‑être une ou deux.

LISTNUM 1 \l 11755             A la page 2 de votre présentation orale, l'avant‑dernier paragraphe, vous citez une lettre de monsieur Gignac en date du 14 juin 2007, mais monsieur Mathieu a déposé une lettre en date du 14 novembre 2007 de monsieur Gignac.

LISTNUM 1 \l 11756             Est‑ce que vous auriez des commentaires à faire sur cette deuxième lettre de monsieur Gignac?

LISTNUM 1 \l 11757             M. VALLÉE : Justement.  C'est ça, monsieur Gignac est une personne qui a monté nos sites.  Il connaît très bien la Gaspésie pour avoir des antennes partout en Gaspésie.


LISTNUM 1 \l 11758             J'ai téléphoné à monsieur Gignac suite à cette première lettre, disant que la sorte d'antenne qu'il avait là, est‑ce qu'il n'avait jamais eu de réponse de monsieur Mathieu?  Il dit : Il ne m'a jamais rappelé.

LISTNUM 1 \l 11759             J'ai pris note de prendre cette lettre là, et puis là, on a eu des corrections, et on dit, en plus, que c'est une tour qui est de type consommateur.  On a déjà eu une tour du genre à Tourelle, et puis, dans une tempête l'hiver, elle a tourné comme une bouteille de Pepsi.

LISTNUM 1 \l 11760             LE PRÉSIDENT : Écoutez, je veux vous rassurer qu'on a quand même le personnel au Conseil pour évaluer ces affirmations là et que, dans notre évaluation des projets, on va tenir compte de ce commentaire là.

LISTNUM 1 \l 11761             Vous dites aussi, à la même page 2 de votre intervention que :

* Monsieur Mathieu devrait savoir qu'internet haute vitesse ne se rend pas à leur site basé à Chandler, ce qui empêche de rediffuser le signal de New Carlisle et Chandler. + (Tel que lu)

LISTNUM 1 \l 11762             Ce matin, quand vous nous avez parlé que vous utilisiez l'internet haute vitesse pour faire de la programmation avec Sherbrooke puis Québec, et puis pouvez‑vous essayer de me...


LISTNUM 1 \l 11763             M. VALLÉE : Bien, il y en a...

LISTNUM 1 \l 11764             LE PRÉSIDENT : ...ce que je confonds?

LISTNUM 1 \l 11765             M. VALLÉE : Je comprends... haute vitesse à nos studios est au centre‑ville de Chandler.  L'émetteur est situé à l'arrière‑pays, et internet haute vitesse ne se rend pas.

LISTNUM 1 \l 11766             La tentative qu'on a faite, c'est à Cap‑Seize l'année passée.  On a mis une tour avec... en allant chercher le signal avec une tour pour essayer de diffuser, capter le signal, vu que le signal internet ne rentrait pas par TELUS.  Ça été désastreux.  Ça ne fonctionnait jamais.  Ça coupait avec les vents, la neige dans la coupole, et on a mis un terme à ça.

LISTNUM 1 \l 11767             Le projet est mis de côté en attente de faire une demande au CRTC pour cette localité.  C'est ça le signal internet.  Quand il ne se rend pas, c'est impossible.

LISTNUM 1 \l 11768             LE PRÉSIDENT : A l'arrière‑pays, mais le signal haute vitesse... c'est‑à‑dire que la haute vitesse est disponible, elle, dans Chandler, soit par TELUS, soit par Cogeco?

LISTNUM 1 \l 11769             M. VALLÉE : Oui, mais pas à l'arrière‑pays.

LISTNUM 1 \l 11770             LE PRÉSIDENT : Je comprends.

LISTNUM 1 \l 11771             M. VALLÉE : D'accord.


LISTNUM 1 \l 11772             LE PRÉSIDENT : C'est toute l'histoire, effectivement, des comptes de report.  Peut‑être un jour, ils auront de l'argent pour y aller.

LISTNUM 1 \l 11773             Fin de la page 1, début de la page 2, vous faites état que le dossier public ne comprenait pas de lettre de NAVCOM et puis de NAV Canada.

LISTNUM 1 \l 11774             M. VALLÉE : Oui.

LISTNUM 1 \l 11775             LE PRÉSIDENT : C'est possible que, dans le dossier public, ces lettres là n'apparaissent pas, mais le Conseil ne tient pas d'audience s'il n'y a pas eu les indications préalables d'Industrie Canada que les fréquences étaient disponibles et pouvaient être utilisées.  Donc, je peux vous assurer que la connaissance du Conseil, à tout le moins, elle est... elle comprend ces informations là.

LISTNUM 1 \l 11776             M. VALLÉE : Parce qu'on les présente... nous autres, on les présente avec... chez monsieur Hamel, on présente toutes les lettres.  En tout cas, on les voit arriver, puis je ne les voyais pas.

LISTNUM 1 \l 11777             LE PRÉSIDENT : Bien, c'est parce que ce que le formulaire dit, c'est, au minimum, déposer des cartes de rayonnement.

LISTNUM 1 \l 11778             M. VALLÉE : Oui, c'est ça.


LISTNUM 1 \l 11779             LE PRÉSIDENT : Et, évidemment, notre personnel apprécie quand on dépose les mémoires techniques et d'autres informations.  Sinon, si on en a besoin, bien, notre relation avec Industrie Canada fait en sorte qu'on va obtenir ces informations là, parce que la loi dit bien qu'on doit avoir l'autorisation préalable d'Industrie Canada avant d'émettre une licence.

LISTNUM 1 \l 11780             M. VALLÉE : Si on prend, exemple, comme NAV CANADA sur éclairer les tours, dépendamment des tours qu'on a, il y en a qui sont éclairées, il y en a qui ne sont pas éclairées, puis on ne peut pas... le monsieur d'Industrie Canada, monsieur Bisson qui est venu, il est très, très strict là‑dessus.  Ça prend toutes les lettres, les autorisations, c'est sûr.  Également celles des municipalités de chacun des maires.

LISTNUM 1 \l 11781             LE PRÉSIDENT : C'est ça.

LISTNUM 1 \l 11782             Écoutez, je ne veux pas...

LISTNUM 1 \l 11783             M. VALLÉE : D'accord.

LISTNUM 1 \l 11784             LE PRÉSIDENT : Je suis sûr que monsieur Mathieu et monsieur Macaulay seront en mesure de commenter cet aspect là...

LISTNUM 1 \l 11785             M. VALLÉE : Espérons.

LISTNUM 1 \l 11786             LE PRÉSIDENT : ...si c'est un enjeu majeur.


LISTNUM 1 \l 11787             Je vous remercie, Monsieur Vallée, pour votre présence.

LISTNUM 1 \l 11788             M. VALLÉE : Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11789             LE PRÉSIDENT : Madame la Secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11790             LA SECRÉTAIRE : Je demanderais maintenant à Radio Gaspésie de présenter son intervention.

‑‑‑ Pause

INTERVENTION

LISTNUM 1 \l 11791             M. SOUCY : Alors, pour Radio Gaspésie, vous avez toujours les trois mêmes intervenants : Achille Soucy, Jacques Chartier et Ronald Martineau.

LISTNUM 1 \l 11792             Le Conseil a demandé à Radio Gaspésie de faire une intervention se rapportant à la lettre expédiée au Conseil concernant le futur éventuel de la répétitrice de CHNC à Gaspé.

LISTNUM 1 \l 11793             LE PRÉSIDENT : Comme vous aviez demandé à comparaître dans le projet de Radio du Golfe, on s'est dit, d'une pierre, deux coups, on va leur permettre aussi de s'exprimer oralement pour compléter le dossier.

LISTNUM 1 \l 11794             M. SOUCY : Nous l'apprécions beaucoup.  Merci beaucoup.

LISTNUM 1 \l 11795             Alors, voici Jacques Chartier.


LISTNUM 1 \l 11796             M. CHARTIER : Merci de l'invitation.

LISTNUM 1 \l 11797             Nous reconnaissons la légitimité de la demande de CHNC de convertir ses stations de la bande AM à la bande FM.  Depuis 1933, CHNC diffuse dans la région de Gaspé une programmation informative et différente de la nôtre pour le bénéfice d'auditeurs et d'annonceurs locaux et régionaux.

LISTNUM 1 \l 11798             Nous sommes, toutefois, en désaccord avec l'approche préconisée consistant à ne plus diffuser de Gaspé par le biais d'une répétitrice, mais dans un studio en mesure de produire ses propres émissions.

LISTNUM 1 \l 11799             Cette approche nous apparaît une façon détournée de créer à Gaspé une nouvelle station diffusant dans la région de Gaspé comme station autonome ou dans les autres marchés desservis par CHNC, à la façon d'un réseau dont la tête pourrait être localisée à Gaspé.

LISTNUM 1 \l 11800             Monsieur Martineau.


LISTNUM 1 \l 11801             M. MARTINEAU : Alors, les raisons, évidemment, qui justifient notre position sont sensiblement les mêmes que celles qu'on a énoncées ce matin concernant le degré de maturité et de perspective de croissance et le potentiel de marché de la région de Gaspé.  Alors, c'est les raisons pour lesquelles on a beaucoup de crainte à l'effet qu'un studio devienne une nouvelle station perçue.

LISTNUM 1 \l 11802             Nous, ce qu'on voit, c'est que la conversion à la bande FM va permettre à CHNC de générer des revenus additionnels dans le marché de Gaspé, où elle est déjà active, de toute façon, active dans le sens qu'elle produit déjà des émissions, mais avec des moyens non pas reliés à un studio, mais des moyens de bar, et aussi implication au niveau local dans les événements.

LISTNUM 1 \l 11803             Alors, la hausse de revenus, en passant d'AM à FM, se reflète, d'ailleurs, dans leur projection de revenus soutenant leur demande.  On n'a pas les dollars, mais on voit qu'en pourcentage, il va y voir des revenus additionnels dans ce marché là.

LISTNUM 1 \l 11804             Alors, ce qu'on pense, c'est que la création d'un studio de diffusion viendrait brouiller les cartes, risque d'être perçu comme une nouvelle station, et fragiliserait davantage l'équilibre financier des stations existantes, dont, évidemment, Radio Gaspésie, présentes dans la région.


LISTNUM 1 \l 11805             Nous, ce qu'on voit, dans le fond, c'est que ce qui s'en vient ‑‑ nous aussi, on regarde le futur ‑‑ c'est qu'on voit que l'augmentation prochaine de la puissance de la station Radio du Golfe, telle que mentionnée précédemment, à Chandler, ainsi que la conversion éventuelle ‑‑ parce que les décisions ne sont pas encore prises, on fait des présomptions ‑‑ mais de CHNC à la bande FM, ça va modifier d'une façon substantielle le portrait média de la région de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 11806             Ce qu'on constate, évidemment, c'est que les auditeurs de la région de Gaspé obtiendront un niveau de service élargi, une meilleure programmation, plus accessible en tout cas, et un niveau de concurrence encore plus élevé, qu'on constatera dans le marché, qui se traduira, évidemment, par des pertes de revenus chez notre station, mais on est prêt à faire face à cette concurrence là, qui est déjà là, mais sans être nouvelle, qui va être bonifiée.

LISTNUM 1 \l 11807             Alors, nous, ce qu'on pense ultimement, c'est que, oui, à la conversion.  On préférerait que ça soit nettement une répétitrice, et c'est ce qu'on souhaite que le Conseil décide, et avec la perspective de regarder d'une façon plus à moyen et long terme ce qui se passera dans le marché au cours des prochaines années, avant de prendre des décisions qui modifieraient le paysage radiophonique de la région de Gaspé.

LISTNUM 1 \l 11808             LE PRÉSIDENT : Ça complète votre présentation.


LISTNUM 1 \l 11809             Premièrement, puis éclairez‑moi si j'ai mal compris ou si vous avez une lecture différente de la mienne du projet de CHNC, mais la notion du studio à Gaspé, c'est un projet futur, lequel n'est pas actuellement partie à la demande.

LISTNUM 1 \l 11810             Est‑ce que vous êtes d'accord avec cette évaluation là?

LISTNUM 1 \l 11811             M. CHARTIER : Oui.

LISTNUM 1 \l 11812             LE PRÉSIDENT : Et conséquemment, devrait faire l'objet d'une demande au Conseil le jour où CHNC voudrait, évidemment, implanter un émetteur à Gaspé?

LISTNUM 1 \l 11813             M. CHARTIER : Oui, d'accord.

LISTNUM 1 \l 11814             LE PRÉSIDENT : Donc, on se comprend sur la notion du studio, donc, que ce n'est pas un élément de la demande qui est présentement devant nous.

LISTNUM 1 \l 11815             Deuxième question.  Je ne sais pas si vous avez des commentaires à faire sur la discussion que le Conseil a eue avec Radio CHNC quant à la sollicitation de publicité locale.  J'aurais dû même dire pas juste sollicitation, mais c'est également acceptation de publicité locale si un émetteur ne diffuse pas un minimum de 42 heures par semaine de programmation locale.


LISTNUM 1 \l 11816             Est‑ce que vous avez des observations à faire sur cette question là?

LISTNUM 1 \l 11817             M. CHARTIER : Oui, c'est ça.  Déjà, CHNC est là, a une clientèle régionale, finalement.  Il y a des...

LISTNUM 1 \l 11818             LE PRÉSIDENT : Ce que vous me dites, c'est que vous reconnaissez...

LISTNUM 1 \l 11819             M. CHARTIER : Oui.

LISTNUM 1 \l 11820             LE PRÉSIDENT : ...la pérennité de CHNC...

LISTNUM 1 \l 11821             M. CHARTIER : Oui.

LISTNUM 1 \l 11822             LE PRÉSIDENT : ...à continuer à solliciter de la clientèle dans le marché de Gaspé?

LISTNUM 1 \l 11823             M. CHARTIER : Dans le marché, oui.

LISTNUM 1 \l 11824             LE PRÉSIDENT : Je m'excuse.

LISTNUM 1 \l 11825             Je vais vous demander de revenir, Monsieur Vallée, parce que je vais vouloir vous poser la même question.  C'est un oubli, mais j'aurais dû vous poser la même question.  Tantôt, avant d'entendre la réplique, je vais vous demander de revenir.

LISTNUM 1 \l 11826             Pour les fins du dossier, pouvez‑vous nous décrire le format de CJRG un peu, comme on l'a demandé tantôt à CIEU‑FM?


LISTNUM 1 \l 11827             M. CHARTIER : Adulte contemporain dans son format musical pour une majeure partie de la journée, avec, pour nous aussi, en fonction de certaines émissions, de certaines heures, de certaines, entre autres, émissions de demandes spéciales, ou, en soirée, selon le travail de certains bénévoles, certaines caractéristiques, certaines périodes de musique Country, certaines soirées de musique de répertoire ou rediffusion de spectacles, afin de répondre à la demande.

LISTNUM 1 \l 11828             Musique du monde également puisqu'il y a un festival de Musique du monde dans la région, un festival annuel important.  Donc, on veut, de cette façon, encourager l'événement.

LISTNUM 1 \l 11829             LE PRÉSIDENT : Bien, Monsieur St‑Laurent, Monsieur Martineau, Monsieur Soucy, je vous remercie de votre présence et de votre patience.  Vous avez quand même passé toute une journée avec nous, et j'apprécie votre participation.

LISTNUM 1 \l 11830             Monsieur Vallée, si vous voulez peut‑être revenir pour avoir vos commentaires sur le projet de...

‑‑‑ Pause

LISTNUM 1 \l 11831             M. VALLÉE : Alors, si vous m'expliquez clairement ce que vous me demandez, je vais essayer de saisir.


LISTNUM 1 \l 11832             LE PRÉSIDENT : Le Conseil, depuis 1993, a une politique qui dit que pour pouvoir solliciter et accepter de la publicité locale, il faut y diffuser un minimum de 42 heures... bien, un minimum d'un tiers du temps de diffusion entre six heures et minuit doit être dévolu à de la programmation locale.

LISTNUM 1 \l 11833             On a eu cette discussion là avec les représentants de CHNC un peu plus tôt, et j'aurais dû vous demander quand vous avez comparu tantôt si vous aviez des observations à faire à cet égard.

LISTNUM 1 \l 11834             M. VALLÉE : Je me souviens, quand on a instauré la station de radio à Sainte‑Anne‑des‑Monts, on avait... dans le temps, c'est CHRM qui avait demandé une licence, et on avait demandé un blocus publicitaire sur notre marché parce que le marché était trop fragile.

LISTNUM 1 \l 11835             Le marché de Chandler a été abandonné par CHNC.  On l'a repris, on l'a remonté.  On le travaille dans une situation qui est difficile avec la Gaspésia qui est fermée.

LISTNUM 1 \l 11836             Alors, si vous parlez que CHNC doit produire 45 heures d'émissions par semaine à Chandler, sinon, elle n'a pas le droit à solliciter de la publicité, c'est bien ça?


LISTNUM 1 \l 11837             LE PRÉSIDENT : Bien, je vous dis que la politique dit ça, puis on a entendu un peu plus tôt Radio CHNC nous donner des motifs pour lesquels le Conseil devrait accepter une dérogation à sa politique.

LISTNUM 1 \l 11838             Je vous demande à vous, qui êtes le propriétaire exploitant de la station de Chandler, si vous avez des commentaires par rapport à la dérogation que Radio CHNC nous a faite.

LISTNUM 1 \l 11839             Vous avez le droit de ne pas en avoir de commentaires là, je veux dire.

LISTNUM 1 \l 11840             M. VALLÉE : Oui, j'aimerais ça en avoir aussi.

LISTNUM 1 \l 11841             LE PRÉSIDENT : Ah! Bon.  Parfait!  Bien, c'est parce qu'en apparence, vous me donnez comme une indication que vous en auriez pas.

LISTNUM 1 \l 11842             M. VALLÉE : C'est parce que je veux bien comprendre.

LISTNUM 1 \l 11843             LE PRÉSIDENT : Oui.

LISTNUM 1 \l 11844             M. VALLÉE : S'il y a des lois qui existent, je pense qu'on doit les respecter.

LISTNUM 1 \l 11845             LE PRÉSIDENT : Oui, absolument.  C'est une politique.  Ce n'est pas un règlement.  C'est une politique.  C'est une politique d'application générale, mais on a quand même devant nous une demande de dérogation, et puis je m'en remets à vous.  Vous avez dit que ça fait plus de 30 ans que vous êtes dans le domaine.


LISTNUM 1 \l 11846             M. VALLÉE : Moi, je ne l'accepterais pas parce qu'on a repris le marché de Chandler, on le travaille, et CHNC ne devrait pas couvrir le marché publicitaire du grand Chandler présentement, et... bien, c'est ça, comme la dérogation... ne pas faire de dérogation c'est‑à‑dire.

LISTNUM 1 \l 11847             LE PRÉSIDENT : D'accord.  D'accord.

LISTNUM 1 \l 11848             Je vous remercie, Monsieur Vallée.

LISTNUM 1 \l 11849             M. VALLÉE : Merci.

LISTNUM 1 \l 11850             LE PRÉSIDENT : Madame la Secrétaire.

LISTNUM 1 \l 11851             LA SECRÉTAIRE : Merci.

LISTNUM 1 \l 11852             Nous poursuivrons maintenant avec la troisième phase, au cours de laquelle la requérante peut répondre à toutes les interventions soumises au sujet de sa demande.

LISTNUM 1 \l 11853             Nous demandons à Radio CHNC de répondre à toutes les interventions relatives.

‑‑‑ Pause

RÉPLIQUE / REPLY

LISTNUM 1 \l 11854             M. MORIN : Bonjour, messieurs les commissaires, à nouveau.

LISTNUM 1 \l 11855             Pour débuter, les observations qui ont été faites par les gens qui se sont opposés à notre projet.


LISTNUM 1 \l 11856             Pour ce qui est de l'aspect financier de l'affaire, je vais, évidemment, passer le micro à monsieur Benjamin qui va être en mesure de vous donner les tenants et les aboutissants de notre financement.

LISTNUM 1 \l 11857             M. BENJAMIN : O.K. J'ai noté quelques observations ou quelques commentaires qui ont été faits tantôt au niveau financier.

LISTNUM 1 \l 11858             Il y a le commentaire suivant au niveau de la stabilité des revenus depuis les dernières années.  C'est ce qu'on déplore justement, qu'on a fait valoir, au niveau de l'organisation qui est un problème, parce que la stabilité des dernières années a fait en sorte que la radio était déficitaire.

LISTNUM 1 \l 11859             Il y a eu un choc dans les dernières années, dans le tournant de l'an 2000.  C'est là qu'on voit de façon statistique que les ventes ont dramatiquement baissé, puis c'est à ce niveau là même qu'on parlait même de conversion FM à cette époque là.  L'ancienne direction aurait dû déjà démarrer sa conversion FM.

LISTNUM 1 \l 11860             A cet effet là, il y avait déjà une baisse marquée à peu près de 15 pour cent de ses ventes à partir de ce moment là, et puis la radio n'a jamais pu être capable de récupérer ces ventes perdues là, au profit probablement des concurrents.  Pour arrêter cette hémorragie là, c'est important qu'on ait toujours cette conversion FM là.


LISTNUM 1 \l 11861             Je veux aussi préciser que les propriétaires actuels présentement, c'est la Coopérative des travailleurs.  La raison d'être de cette Coopérative là, c'est pour la préservation des emplois.  C'est pour ça aussi qu'on a été approché pour ce projet là, et puis l'assurance des profits, c'est pour assurer sa pérennité  Ce n'est pas une question de gains personnels, c'est vraiment d'assurer des emplois.  C'est le but même de cette Coopérative là.

LISTNUM 1 \l 11862             Aussi, j'ai entendu des commentaires souvent qu'on n'avait pas des lettres d'intention de financement.  A cet effet là, j'en ai présentement trois devant moi.

LISTNUM 1 \l 11863             J'ai reçu du Réseau d'investissement social du Québec leur lettre d'intention de financement.

LISTNUM 1 \l 11864             J'ai aussi devant moi la lettre de Filaction, un financement majeur de notre montage financier, qui appuie le projet, qui est toujours conditionnel, évidemment, à l'acceptation du CRTC, notamment.


LISTNUM 1 \l 11865             Et puis, j'ai reçu... je l'ai demandé hier.  Je n'ai pas eu le temps de le déballer, mais j'ai le CLD ‑‑ je veux juste m'en assurer ‑‑ devant vous, effectivement, qui eux aussi appuient.  Puis le CLD, il faut bien comprendre, également, c'est une institution du milieu qui donne son appuie aussi à ce projet là.

LISTNUM 1 \l 11866             Notamment, l'appui du CLD, c'est vraiment précieux parce que ce n'est pas un prêt.  C'est une subvention qui va aider, justement, à passer à travers la première année d'exploitation, qui est toujours la plus difficile, et puis, dans ce sens là, c'est un appui majeur.

LISTNUM 1 \l 11867             Concernant les autres qu'on attend, il y a un programme qui est géré par le MDIEI et puis au niveau du Chantier de l'économie sociale, qui est la fiducie, qui est instaurée, comme j'avais dit précédemment, il y a une rencontre le 14 décembre prochain.  Ça fait que je ne pouvais pas aller plus vite.  Ils ont des dates déjà d'établies de rencontre.


LISTNUM 1 \l 11868             L'assurance que j'ai eue... je veux bien peser mes mots, je ne donne pas de garantie, puis je ne présume pas de leur décision, tout comme la vôtre.  J'ai eu l'assurance de celui qui a monté le dossier, qui était le même personnel... parce que c'est le Réseau d'investissement social du Québec qui a la responsabilité de monter les dossiers et de les valider pour être soumis pour approbation.  C'est le même comité qui l'a soumis pour la fiducie, puis j'ai eu des commentaires positifs.  Je devrais m'attendre, de façon optimiste, à avoir des résultats intéressants.

LISTNUM 1 \l 11869             Et puis un dernier point.  Au niveau de l'expérience ou, peut‑être, le manque d'expérience en gestion au niveau de l'équipe actuelle.  Ça, c'est un élément excessivement important puis ça a été notre préoccupation qui est même notée dans notre plan d'affaires et puis les facteurs de réussite et on l'a même noté au niveau des bailleurs de fonds.

LISTNUM 1 \l 11870             Et on est sensible puis on l'a répété à différentes occasions que pour assurer le succès de la radio et de l'équipe en place.

LISTNUM 1 \l 11871             Présentement, il y a déjà aussi un comité qui a été instauré par les bailleurs de fonds qui se rencontrent à tous les mois pour évaluer les résultats puis chercher des moyens d'appui même au niveau de la gestion.


LISTNUM 1 \l 11872             Je vous disais tantôt qu'il y avait une réunion la semaine prochaine.  Effectivement, le 12 décembre prochain il y a une réunion à cet effet‑là.  Et puis ce que j'ai mentionné également c'est que je voudrais même aller plus loin dans ce type d'intervention‑là mensuelle, avec l'aide du Centre local d'emploi, il y a moyen de regarder, mais un Comité de gestion pour venir en appui avec les gens locaux.

LISTNUM 1 \l 11873             Ils peuvent toujours compte aussi sur l'appui de... il faut comprendre aussi que ces gens‑là aussi ont une affiliation syndicale avec le CSN et la CSN a donné son appui au niveau de ce projet‑là et puis nous ont assurés qu'on pourrait même intervenir au besoin pour venir les aider.

LISTNUM 1 \l 11874             M. RÉMILLARD :  Moi, peut‑être juste ajouter concernant l'abandon du marché de Chandler, c'est totalement faux.  On vous rappelle que 25 pour cent ou à peu près des ventes locales proviennent encore du secteur de Chandler aujourd'hui.  Alors, si on avait abandonné, j'imagine que les marchands nous auraient abandonnés également.  Il me semble qu'il y a un lien à faire assez direct entre les deux.

LISTNUM 1 \l 11875             Deuxièmement, il y a beaucoup de maires de l'endroit, de commerçants également lors du Gala de la Chambre de Commerce de Chandler qui nous ont appuyés par écrit, notre projet.  Donc, si on avait abandonné, si on n'était pas sur le terrain, j'imagine qu'on n'aurait pas encore eu ces lettres d'appui‑là qui sont quand même intéressantes.


LISTNUM 1 \l 11876             M. MORIN :  Les maires et les préfets de la Gaspésie, du territoire actuellement couvert par CHNC ont appuyé, et de un, l'achat de la station par la coopérative de même que notre projet d'implantation du FM dans le secteur.

LISTNUM 1 \l 11877             M. RÉMILLARD :  Et c'est bien ça.  Moi, j'avais pas mal terminé là.  C'est je pense, complet.  Donc, c'est faux qu'on a abandonné le marché de Chandler aujourd'hui.

LISTNUM 1 \l 11878             M. MORIN :  Je vous remercie, monsieur Arpin.  J'aurai peut‑être besoin de 30 secondes à une minute pour répondre à certaines questions que vous avez eues, mais pour le moment, permettez‑moi très brièvement de répondre aux interventions à nos amis de CJRG.

LISTNUM 1 \l 11879             Comme vous l'avez si bien dit, ce projet que vous avez devant vous aujourd'hui c'est bien pour un ré‑émetteur et non pas pour un ré‑émetteur à temps partiel.  Quand on parle de studio à Gaspé, on parle d'un endroit de cueillette de nouvelles, de représentations ainsi de suite.  Il n'est pas question de séparer la programmation.

LISTNUM 1 \l 11880             Et si jamais un jour ça a lieu, bien évidemment on doit de venir se présenter devant le Conseil et avoir votre aval et c'est sûr qu'on le fera.


LISTNUM 1 \l 11881             En ce qui concerne les interventions de monsieur Vallée, je le remercie beaucoup de vous avoir confirmé que, effectivement, je suis capable d'avoir des émetteurs en bonne condition à prix très modique, comme celui de Radio‑Canada.

LISTNUM 1 \l 11882             En ce qui concerne monsieur Gignac, j'ai ici la lettre dont vous avez fait mention de monsieur Gignac, qui dit qu'il y a un partenariat qu'on est en train de développer.

LISTNUM 1 \l 11883             En ce qui concerne maintenant les interrogations de monsieur Vallée dans la demande, vous avez toute l'explication des sites.  Chaque site a une lettre comme quoi que le site est disponible, O.K.  Et vous avez également à l'annexe 4‑H la pertinence technique de chacun des sites proposés.  Si vous voulez on peut... je peux le donner à madame la secrétaire pour faire des copies pour que ça soit clair et précis dans le dossier.

LISTNUM 1 \l 11884             En ce qui concerne CIEU, ce n'est pas de notre faute à nous si leur répéteur de Paspébiac a été hors d'ordre, mais ils ont un répéteur en plein centre de la diffusion de CHNC au moment présent.


LISTNUM 1 \l 11885             Maintenant, nous allons passer à mon information.  Vous avez reçu et nous avons envoyé une carte de comparaison.  J'ai demandé à monsieur Macauley de me produire entre la station... en fait, il y a le rayonnement ici de CHMV Chandler et le rayonnement de notre ré‑émetteur de Chandler ainsi que la station CIEU et notre rayonnement.  Et je porte à l'attention du Conseil le fait suivant :

LISTNUM 1 \l 11886             C'est que même notre .5 millivolt au mètre, l'ensemble de notre rayonnement ne déborde pas du trois millivolt au mètre d'aucune de ces deux stations‑là.

LISTNUM 1 \l 11887             Alors, je pense que ceci étant dit, je pense que, sincèrement, une dérogation peut être possible puisque d'ailleurs, nos amis de CJRG ont été assez fermes en disant qu'ils n'avaient pas de problème avec nous qu'on aille au FM.

LISTNUM 1 \l 11888             D'ailleurs, il n'y a personne qui conteste notre demande d'aller au FM, ce sont certains commentaires.

LISTNUM 1 \l 11889             En terminant, à l'Annexe 8.A ‑ Contribution au développement des talents canadiens, je confirme que le montant total est bien 2 000 $.  J'essayais d'organiser ça pour qu'on puisse garder notre contribution si on veut, au Cégep de Gaspé, à l'organisme Cégep en spectacle, tout en bonifiant selon vos nouvelles règles à venir la contribution à MusicAction.  Alors, il y avait un ratio à respecter.  Je vous remercie.

LISTNUM 1 \l 11890             M. MORIN :  Tout le monde a terminé?


LISTNUM 1 \l 11891             M. MATHIEU :  Oui.  Il y a un... est‑ce que je pourrais demander à Daniel Robert d'ajouter un dernier point sur l'allégation de monsieur Vallée quant à l'internet?

LISTNUM 1 \l 11892             M. ROBERT :  Oui.  En fait, c'est connu dernièrement.  On nous informait que les municipalités en Gaspésie, je pense que c'est Nouvelles. la municipalité de Nouvelles qui va bientôt offrir à ses résidents la haute vitesse sans fil.  Alors, la technologie est là.

LISTNUM 1 \l 11893             À Montréal, à Ottawa et à Québec, c'est connu sous le nom de *NOMAD+.  On utilise pour envoyer les signaux internet haute vitesse les tours de cellulaires.  Alors, suffit qu'il y ait une tour de cellulaire qui soit pas tellement et le signal haute vitesse est en fonction.

LISTNUM 1 \l 11894             Et puis pour terminer, techniquement en ce qui concerne les émetteurs, pour les projets dont j'ai été associé, un projet pour... deux projets de monsieur Mathieu, un dans le bout de Joliette, je ne me souviens pas là, c'est...

LISTNUM 1 \l 11895             M. MATHIEU :  Saint‑Gabriel.


LISTNUM 1 \l 11896             M. ROBERT :  Saint‑Gabriel‑de‑Brandon et une station qui est à Montréal et qui diffuse à partir... qui est à 10 kilomètres du point de diffusion, que ça fonctionne très bien et qu'on n'a jamais de raté avec ça.

LISTNUM 1 \l 11897             M. MATHIEU :  Je fais allusion, moi, au répéteur de CFMJ, CFMJ‑1 à Saint‑Zénon.  On a eu des problèmes à recevoir le signal en onde.  On utilise internet à haute vitesse à haute vitesse, ça va super bien, stéréo puis on n'a aucun problème.  Je peux rassurer le Conseil là‑dessus, la technologie est rendue là.

LISTNUM 1 \l 11898             Et voilà.  Je pense que c'est là.

LISTNUM 1 \l 11899             M. ROBERT :  Puis, pour terminer, c'est sûr que la technologie, il y a un an de cela, n'était pas tout à fait au point.  Vous savez, ça va tellement vite dans le domaine d'internet et des hautes technologies qu'il ne faut pas être surpris qu'en dedans de quelques mois on ait des ressources un peu plus...

LISTNUM 1 \l 11900             M. MATHIEU :  Et en terminant, en parlant de technologie, il y a une pièce d'équipement maintenant disponible chez une compagnie qui s'appelle *S.D.R.F.+ qui s'appelle du *Tie Line+ et vous pouvez brancher ça sur une ligne de téléphone ordinaire, vous pouvez brancher ça sur un lien internet et avoir une qualité deux lignes de 15 kilosec dans une direction puis deux lignes dans l'autre direction.


LISTNUM 1 \l 11901             Alors, moi, je suis... je n'ai aucune inquiétude.  D'ailleurs, nous vous avons donné des copies de mon budget technique avec les équipements et je pense bien que le Conseil va comprendre qu'il n'y a aucune ambiguïté là‑dedans.  Alors, je peux rassurer le Conseil qu'on va mettre ça en onde en dedans des budgets et que ça va bien fonctionner.

LISTNUM 1 \l 11902             On a besoin de la dérogation, c'est sûr, parce que si on était obligé d'avoir des studios, vous avez une intervention de CIEU qui sont inquiets, selon nous à tort et quand vous allez voir la desserte, vous allez comprendre, on a une intervention de CJRG avec la même histoire qui, évidemment, ne souhaite pas qu'on aille diffuser directement de chez eux avec des émissions séparées.

LISTNUM 1 \l 11903             Alors, voilà.  Monsieur Morin, si vous avez quelque chose à rajouter...

LISTNUM 1 \l 11904             M. MORIN :  Oui.  Je voudrais simplement revenir sur un commentaire de monsieur Vallée concernant l'équipe de CHNC qui, selon lui, est une équipe sans expérience, bref du stuff de junior, simplement le rassurer là que j'ai commencé à faire de la radio en 1980; Francis a plusieurs années derrière la cravate; Diane Poirier, une des employés a plus de 30 ans à CHNC et Linda Gagnon est une excellente animatrice qui a plus de 20 ans également à CHNC.


LISTNUM 1 \l 11905             Et nous, quand on a débuté ce projet‑là, évidemment, on ne connaît pas tout, sauf qu'on a eu l'intelligence de s'entourer de gens qui connaissaient ce qu'on ne connaissait pas, ce qui explique la présence de monsieur Mathieu, Daniel Robert, monsieur Macauley et monsieur Benjamin.

LISTNUM 1 \l 11906             C'était le simple commentaire que j'avais à faire là‑dessus.

LISTNUM 1 \l 11907             LE PRÉSIDENT :  Merci, monsieur Morin.  Monsieur Benjamin, vous avez présenté trois lettres.  Elles totalisent quel montant?

LISTNUM 1 \l 11908             M. BENJAMIN :  C'est plus de 50 pour cent du projet.

LISTNUM 1 \l 11909             LE PRÉSIDENT :  O.K.  Qui se trouve financé par ces trois lettres‑là.

LISTNUM 1 \l 11910             M. BENJAMIN :  Par ces trois lettres‑là.

LISTNUM 1 \l 11911             LE PRÉSIDENT :  O.K.  Accepteriez‑vous de les déposer auprès du Conseil?

LISTNUM 1 \l 11912             M. BENJAMIN :  Ça, ce n'est pas un original là.  Ah! s'ils veulent faire des photocopies, je peux les déposer, effectivement, oui.

LISTNUM 1 \l 11913             LE PRÉSIDENT :  Peut‑être les remettre tantôt à la secrétaire, quitte à ce qu'en fasse des copies pour...


LISTNUM 1 \l 11914             M. BENJAMIN :  Certainement.

LISTNUM 1 \l 11915             LE PRÉSIDENT :  Puis qu'elle vous remette vos originaux parce que... surtout celle que vous avez ouverte devant nous, je présume que c'est l'original.

LISTNUM 1 \l 11916             M. BENJAMIN :  C'est un fax qui est rentré à l'hôtel.

LISTNUM 1 \l 11917             LE PRÉSIDENT :  Bon.  Ah! bon.

LISTNUM 1 \l 11918             M. BENJAMIN :  Ça fait que celle‑là, je peux vraiment la laisser aussi, je peux la ravoir.

LISTNUM 1 \l 11919             LE PRÉSIDENT :  Merci.

LISTNUM 1 \l 11920             M. ROBERT :  Monsieur Arpin, est‑ce que vous auriez besoin également des lettres d'appui?

LISTNUM 1 \l 11921             LE PRÉSIDENT :  Est‑ce qu'elles ont été déposées... est‑ce qu'elles ont été envoyées au Conseil au moment... pendant la période d'intervention ou...

LISTNUM 1 \l 11922             M. MATHIEU :  Il y a sur le dossier d'internet du Conseil, sur le site là, beaucoup de lettres d'appui.  J'en ai envoyées également.  Je peux dire au Conseil que les interventions que nous avons dans le fond, si vous analysez ça, ce n'est pas de nous dire non à notre projet de FM.


LISTNUM 1 \l 11923             Bon, il y a monsieur Vallée qui a certains commentaires, on peut passer par‑dessus parce qu'il ne sait pas vraiment... il n'est pas intervenu contre la présence de CHNC dans la bande FM.  Les deux autres stations communautaires pour lesquelles on a beaucoup de respect en passant, ont des interrogations, c'est normal.  Ils ont même mentionné, ils reconnaissent la politique du Conseil qu'une radio communautaire est là pour compléter une radio commerciale.  Elle a d'autres sources de revenus que strictement la publicité.

LISTNUM 1 \l 11924             Bon.  Ils argumentent que leurs autres ressources de revenus s'effritent, mais moi j'aimerais vous dire, parce que je fais beaucoup de travaux dans des radios communautaires comme dans des radios commerciales, vous avez une subvention, le PANEC là, qui vient d'être augmenté et cette subvention‑là était donnée après deux ans complets d'opérations, quelque chose du genre, et j'ai un de mes clients, moi, qui l'a maintenant, ils la donnent maintenant.

LISTNUM 1 \l 11925             Alors, c'est un argument qui est un petit peu... plus le fait qu'on n'est pas convaincu qu'on va vraiment rentrer dans leur marché parce qu'on a déjà nos clients là, on est déjà là.


LISTNUM 1 \l 11926             Alors, en toute honnêteté, pour avoir converti des stations de AM à FM et j'en ai fait beaucoup dans le passé, il n'y a pas un boom économique dès les premiers six mois d'opérations la première année.  Alors, moi, je n'ai pas honte de dire à ces gens‑là qu'ils ne devraient pas craindre la venue de CHNC dans la bande FM.

LISTNUM 1 \l 11927             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Benjamin, parce que je pense que ça va être vous encore qui va être apte, si le Conseil disait non à la couverture du marché de Carleton, quel serait l'impact sur votre plan d'affaires de l'entreprise?

LISTNUM 1 \l 11928             Je me dois de poser la question pour avoir un dossier complet là.  Je ne suis pas en train de vous donner une décision là, je suis en train...

LISTNUM 1 \l 11929             M. BENJAMIN :  Non; je sais.  J'essaie juste de trouver une façon de dire que ça ne pourrait pas nuire puis je n'en vois pas.  Puis la survie même de cette radio‑là, c'est vraiment de regarder que j'ai toujours appelé, puis je ne veux pas blesser personne, j'ai toujours appelé a le *chapelet+ d'où est‑ce que... au niveau de la desserte.

LISTNUM 1 \l 11930             Si on perdait ça, c'est un secteur important qui est déjà desservi par CHNC et doit être continué à être maintenu puis dans ce sens‑là sa présence est quand même nécessaire et puis ça va aussi avec sa vocation qui est une radio... qui est la radio gaspésienne.


LISTNUM 1 \l 11931             M. MORIN :  Et je ferais remarquer également aux membres du Conseil et des commissaires en fait que CHNC est déjà présent dans le secteur de Carleton.  On n'arrive pas là comme des fous dans un jeu de quilles‑là.  On est déjà présent, on vend déjà de la publicité là‑bas, alors c'est...  Notre conversion FM, on va y être de toute façon.

LISTNUM 1 \l 11932             M. MATHIEU :  Et que Carleton est présent chez nous.  Ils ont un répéteur à peut‑être moins d'un kilomètre de notre antenne AM à Paspébiac.  Si vous regardez les cartes de contour que je viens de vous faire parvenir, notre .5 millivolt est plus petit que le 3 millivolts de la station de Carleton de CIEU.

LISTNUM 1 \l 11933             Quand vous regardez leur couverture‑là, le trois millivolts s'arrête presqu'à New Carlisle.  On peut dire là qu'ils ont un deux millivolts et demi à New Carlisle, ils rentrent comme une bombe à New Carlisle, mais là je ne comprends pas leur répéteur à Paspébiac, mais ils l'ont, c'est bien correct avec nous autres, tant qu'à nous.


LISTNUM 1 \l 11934             Le .5 s'en va quasiment jusqu'à Gascon.  Écoutez, c'est une saine compétition là.  C'est ce que c'est puis... en tout cas, il y va de la survie du projet parce que, moi, je vais vous dire quelque chose, l'émetteur qu'on veut implanter à Carleton, je vous l'ai dit, il y a deux raisons.

LISTNUM 1 \l 11935             Évidemment, il faut redonner à CHNC sa couverture, mais c'est parce que l'émetteur de Saint‑Jogue qui est notre émetteur principal à cause de la topographie, on pourrait avoir certains problèmes qui vont être corrigés par l'autre émetteur.

LISTNUM 1 \l 11936             C'est très important pour nous d'avoir les émetteurs qu'on vous demande.  On ne fait pas ça pour le plaisir de le faire et ce n'est pas une augmentation de desserte, c'est de consolider ce qu'on a là.

LISTNUM 1 \l 11937             LE PRÉSIDENT :  Écoutez, ça complète.  Monsieur Morin?

LISTNUM 1 \l 11938             CONSEILLER MORIN :  Qu'est‑ce qui arrive de l'autre 50 pour cent?

LISTNUM 1 \l 11939             M. BENJAMIN :  L'autre 50 pour cent c'est qu'il y a des temps de rencontres qui sont déjà déterminés et j'ai... ça aurait été le fun qu'ils puissent se rencontrer avant même qu'il y ait l'audience.


LISTNUM 1 \l 11940             Mais il faut comprendre une chose, c'est qu'on est dans un processus là d'obtention de financement, ce n'est pas une chose qui se règle en dedans d'une semaine.  On travaille avec différentes équipes qui font l'évaluation du dossier puis même entre‑temps, il peut y avoir des ré‑évaluations sur certaines choses, des précisions qui sont demandées également.

LISTNUM 1 \l 11941             Déjà là, qu'on a eu déjà 50 pour cent, c'est déjà très favorable.  Pour ce qui est du reste, il faut attendre les dates de rencontres de ces gens‑là.  Comme je vous ai dit tantôt, j'ai obtenu les signaux positifs à savoir que ce financement‑là devrait passer, mais... puis je n'ai pas de raison qui me dit que ça ne passerait pas.

LISTNUM 1 \l 11942             On m'a envoyé des signaux positifs, mais je ne veux vraiment pas... surtout en audience prétendre de leur décision, mais si j'avais à discuter de façon privée avec mes gens, si ça va comme ça a été depuis le début avec les autres bailleurs de fonds, je ne vois pas de problème à venir jusqu'ici.

LISTNUM 1 \l 11943             CONSEILLER MORIN :  Et dans la composition du 50 pour cent actuellement, quelle est la part, disons, prêt garanti, subvention, non‑garantie?


LISTNUM 1 \l 11944             M. BENJAMIN :  Bien, à cet effet‑là, je trouve ça... je suis content d'avoir la question parce que je n'ai pas pu élaborer nécessairement encore à date, mais je disais tantôt que la coopérative a accès à du financement qui est vraiment intéressant, notamment celui qui se rencontre la semaine prochain pour un montant pas loin de... c'est 85 000 $, au niveau du chantier de l'économie sociale, la Fiducie en tant que telle, c'est un prêt qui est remboursable dans 15 ans.  J'ai bien dit, dans 15 ans.  Ça permet, à ce moment‑là, à un groupe comme celui‑là de pouvoir... ils n'ont à payer seulement les intérêts.

LISTNUM 1 \l 11945             Les intérêts, c'est un taux prescrit qui est présentement aux alentours de sept pour cent annuellement, ça donne vraiment un coup de pouce au niveau de ce projet‑là pour se matérialiser.

LISTNUM 1 \l 11946             Si on allait courir pour du financement traditionnel à haut risque, il faudrait se confronter à des taux pas loin de... présentement de 10 à 12 pour cent qui pourraient avoir un impact sérieux au niveau du projet.

LISTNUM 1 \l 11947             Mais quand on a ces appuis‑là, on a l'appui au niveau des subventions par rapport au projet de l'organisme au niveau du MDIE, on est à attendre une décision pour un 30 000 $.  Ce n'est pas un prêt, ça va être une subvention.


LISTNUM 1 \l 11948             Ça fait que le seul prêt présentement que... les seuls prêts qu'on a, il y en a deux par rapport à lié qui sont des prêts garantis.  Il y a FilAction à 70 000 $ qui se mettent en deuxième; ils ne se mettent pas en première hein!  Je peux obtenir un moratoire de paiement pendant au moins un an s'il faut puis ils sont là pour aider puis par expérience cet organisme‑là est vraiment là à soutenir les projets et  puis j'ai au niveau du risque qui est à 45 000 $, qui est aussi... qui se mettent aussi à la fin au niveau des garanties, ça fait qu'on n'a pas de premier rang nécessairement.

LISTNUM 1 \l 11949             CONSEILLER MORIN :  Donc, dores et déjà là, pour le 50 pour cent. vous avez quel pourcentage de ce 50 pour cent là qui sont des subventions?

LISTNUM 1 \l 11950             M. BENJAMIN :  Sur le montant actuel au niveau des subventions?  Je dirais que présentement j'ai... sur le 50 pour cent que j'ai, j'ai à peu près 12 pour cent.

LISTNUM 1 \l 11951             CONSEILLER MORIN :  Douze pour cent.

LISTNUM 1 \l 11952             M. BENJAMIN :  Oui.

LISTNUM 1 \l 11953             CONSEILLER MORIN :  Et le reste, ce sont des prêts garantis.

LISTNUM 1 \l 11954             M. BENJAMIN :  Sous le premier 50 pour cent; sur le deuxième, j'aurais à peu près 30... bien, j'aurais peut‑être 20 pour cent de subventions.

LISTNUM 1 \l 11955             CONSEILLER MORIN :  De subventions.

LISTNUM 1 \l 11956             M. BENJAMIN :  Oui.


LISTNUM 1 \l 11957             CONSEILLER MORIN :  Les coopérateurs‑là, les membres de la coopérative, est‑ce qu'ils ont investi?

LISTNUM 1 \l 11958             M. BENJAMIN :  Effectivement.  Ils sont appelés à venir investir.  Ce n'est pas quand même un montant qui est dérisoire.  C'est un montant de 7 500 $.  Chaque participant est sollicité...

LISTNUM 1 \l 11959             CONSEILLER MORIN :  Investit 7 500 $.

LISTNUM 1 \l 11960             M. BENJAMIN :  ... 7 500 $.

LISTNUM 1 \l 11961             M. MORIN :  Certain ont d'ailleurs mis leur REER en garanti pour être dans le projet là, donc c'est quand même pas rien.  Je vous rappellerai quand même que les salaires... même si on aime notre métier là, on ne gagne pas des masses, mais il reste que tous les employés qui ont participé à la coopérative y ont été de leurs mises personnelles.

LISTNUM 1 \l 11962             Certains ont fait des prêts personnels là‑dedans et se sont engagés finalement pour que ça fonctionne.  Alors, vous voyez quand même que c'est... on y croit au projet, là, je veux dire, on ne pensera pas qu'on n'y croit pas, mais c'est quand même important que le CRTC accepte de nous donner notre licence FM.

LISTNUM 1 \l 11963             M. BENJAMIN :  Ça représente 75 000 $ ça cette portion‑là, ce n'est pas rien au niveau du projet.


LISTNUM 1 \l 11964             CONSEILLER MORIN :  En ce qui concerne... je reviens sur une question qui a été posée par le président, toutes les lettres‑là, est‑ce qu'on a l'assurance qu'elles sont au dossier, toutes les lettres d'appui?

LISTNUM 1 \l 11965             M. MATHIEU :  En autant que...

LISTNUM 1 \l 11966             CONSEILLER MORIN :  Celles que vous avez là, parce que vous avez évoqué des lettres puis...

LISTNUM 1 \l 11967             M. MATHIEU :  O.K.  Bien, dans le dossier du CRTC là, sur le site internet, puis j'ai vu...

LISTNUM 1 \l 11968             CONSEILLER MORIN :  Toutes?

LISTNUM 1 \l 11969             M. MATHIEU :  Bien, écoutez, je ne les ai pas comptées, monsieur Morin.

LISTNUM 1 \l 11970             CONSEILLER MORIN :  Non, non, mais il n'en manque pas là, c'est des importantes?

LISTNUM 1 \l 11971             M. MATHIEU :  Bien, c'est eux autres qui les ont envoyées ou il y a des gens qui ont envoyé des lettres directement au CRTC.

LISTNUM 1 \l 11972             Moi, j'en ai une ici là de... je ne sais pas si je l'ai avec moi là, mais en tout cas, il y a une lettre d'appui qui m'est parvenue à moi dont j'ai fait parvenir au Conseil.  On a des appuis sur...

LISTNUM 1 \l 11973             CONSEILLER MORIN :  Mais je voulais juste m'assurer que toutes les lettres...


LISTNUM 1 \l 11974             M. MATHIEU :  C'est un...

LISTNUM 1 \l 11975             M. BENJAMIN :  Mais si par hasard, est‑ce que vous voulez qu'on vous fasse une copie de ce que l'on a déjà ou... si c'est pour vous rassurer là?

LISTNUM 1 \l 11976             CONSEILLER MORIN :  Bien, je veux juste voir, je voulais juste m'assurer que toutes les lettres étaient au dossier, c'est tout.

LISTNUM 1 \l 11977             M. MATHIEU :  Moi, j'ai une boîte avec un paquet de lettres.  Je ne les ai pas apportées ici avec moi aujourd'hui parce que je ne croyais pas que c'était nécessaire, mais si vous me donnez 48 heures, je peux les faire parvenir au Conseil avec plaisir.

LISTNUM 1 \l 11978             CONSEILLER MORIN :  Mais je vais...

LISTNUM 1 \l 11979             LE PRÉSIDENT :  Je suis sur le site internet du CRTC, la beauté de l'internet haute vitesse.  Je vois...

LISTNUM 1 \l 11980             M. MATHIEU :  Dans les interventions.

LISTNUM 1 \l 11981             LA SECRÉTAIRE :  Si je peux, monsieur Arpin.

LISTNUM 1 \l 11982             LE PRÉSIDENT :  Form letters, c'est ça, F.

LISTNUM 1 \l 11983             M. MATHIEU :  F, Fédération nationale des communications, entre autres.

LISTNUM 1 \l 11984             LE PRÉSIDENT :  C'est ça, oui.


LISTNUM 1 \l 11985             LA SECRÉTAIRE :  Désolée.  Monsieur Mathieu, nous avions plusieurs lettres que vous avez communiquées avec moi puis on en a environ 190 au dossier public.

LISTNUM 1 \l 11986             M. MATHIEU :  Voilà.  Alors, 190 lettres d'appui quand d'autres ont...

LISTNUM 1 \l 11987             CONSEILLER MORIN :  Donc, c'est important, les importantes sont là.

LISTNUM 1 \l 11988             M. MATHIEU :  On peut vous le garantir.

LISTNUM 1 \l 11989             M. BENJAMIN :  Oui.  Vous avez les députés, maires, tout ça.

LISTNUM 1 \l 11990             M. MATHIEU :  Juste une chose en passant en ce qui concerne les mémoires techniques qui sont tous approuvés par Industries Canada hein!  J'ai fait mes devoirs là, on a fait des allégations là.  On doit... Industries Canada nous demandent d'informer chaque municipalité où on met un émetteur.  Ça a été fait parce que si ça n'avait pas été fait, on n'aurait pas le O.K. d'Industries Canada.


LISTNUM 1 \l 11991             Évidemment, les lettres que vous avez dans le dossier de site sont également dans le dossier d'Industries Canada.  Monsieur Macauley peut commenter, mais c'est un pré‑requis d'Industries Canada, sans ça vous n'aurez pas votre acceptabilité technique.  Et on l'a dans les cinq sites.  Je peux rassurer le Conseil que...

LISTNUM 1 \l 11992             LE PRÉSIDENT :  Je peux confirmer que le personnel m'en a informé là, j'essaie de trouver à quel endroit où j'ai mis le collant qu'on est venu  me porter là avec les numéros et tout là, mais on les a.  Ils sont datés du 2 puis du 5 novembre, dépendant de chacun des sites.

LISTNUM 1 \l 11993             M. MATHIEU :  Je peux vous assurer.

LISTNUM 1 \l 11994             LE PRÉSIDENT :  Ils n'étaient pas si loin que ça.  New Carlisle et Carleton, 2 novembre; Chandler, Percé, Gaspé, 5 novembre.  Et ça c'est les lettres de NAFCA.

LISTNUM 1 \l 11995             M. MATHIEU :  Et moi je peux vous certifier sur ma réputation, ça fait... au mois de janvier, ça fera deux ans que je suis sur ce dossier‑là.  C'est un des dossiers les plus complets.  C'est un dossier solide et on est convaincu, on sait qu'on va aller en onde, évidemment avec votre aval, bien sûr, mais on est convaincu qu'on va monter ça en dedans des budgets puis ça va très bien fonctionner.  Je mets ma parole là‑dessus.

LISTNUM 1 \l 11996             LE PRÉSIDENT :  Maintenant, si on vous autorise, ça vous prend combien de temps pour vous implanter?


LISTNUM 1 \l 11997             M. MATHIEU :  Bien, écoutez...

LISTNUM 1 \l 11998             LE PRÉSIDENT :  Je vais commencer par vous donner une hypothèse de décision.

LISTNUM 1 \l 11999             M. MATHIEU :  Oui.

LISTNUM 1 \l 12000             CONSEILLER MORIN :  Parce que, effectivement, si la décision est dans... est dans huit mois, ça va aller plus loin, mais comme hypothèse, c'est autorisé pendant l'hiver 2008 là, c'est‑à‑dire l'hiver en cours?

LISTNUM 1 \l 12001             M. MATHIEU :  Bien, je peux vous assurer que ma copine va être bien contente parce qu'on va aller prendre nos vacances au mois de mai en Gaspésie puis je vais installer des émetteurs, parce que la livraison des antennes là‑dedans là, c'est... maximum c'est 30 jours.  Je fais affaires avec ce fournisseur‑là puis on n'a jamais eu de problème.

LISTNUM 1 \l 12002             Je peux vous donner des références.  Comme je vous ai dit, on a plein de ces antennes‑là d'installées, elles fonctionnent super bien, alors je peux avoir ça en dedans de 30 jours.


LISTNUM 1 \l 12003             Et les émetteurs, je vous ai dit, j'en ai puis ceux qu'on n'a pas on en trouve dans ces puissances‑là.  Si vous me demandez de trouver un émetteur de 20 kilowatts FM, ça peut être plus difficile, mais si vous voulez un 300 watts, j'en ai une douzaine chez nous.  Pas de blague!

LISTNUM 1 \l 12004             LE PRÉSIDENT :  Monsieur le procureur.

LISTNUM 1 \l 12005             Me GAGNON :  Je ne sais pas si j'ai manqué cette partie‑là, mais je pense qu'à votre présentation initiale on vous avait demandé un montant de DCC?

LISTNUM 1 \l 12006             M. MATHIEU :  O.K., monsieur, je viens de le dire, mais je vais le redire.

LISTNUM 1 \l 12007             Me GAGNON :  Ah!  Désolé, désolé.

LISTNUM 1 \l 12008             M. MATHIEU :  À l'Annexe 8‑A il est bien spécifié un total de 2 000 $ annuellement sera versé en BCC.

LISTNUM 1 \l 12009             Me GAGNON :  O.K.  Donc, c'est un total de 2 000 $.

LISTNUM 1 \l 12010             M. MATHIEU :  O.K.  Alors, on a une contribution de 1 500 $ versée annuellement à la Fondation MusicAction et la poursuite de notre contribution annuelle de 500 $ à l'organisme Cégep en spectacle.


LISTNUM 1 \l 12011             La raison : c'est qu'on faisait déjà ce 500 $ là.  On ne peut pas leur enlever; c'est des gens de Gaspé, ils font un bon travail et, évidemment, pour être en lien avec vos règles, on a une contribution de 1 500 $ à MusicAction parce que vous demandez un minimum de 500 $, mais il faut qu'il y ait un pourcentage.  On arrive à 300 $ minimum à MusicAction et 200 $ soit à MusicAction ou d'autres organismes.

LISTNUM 1 \l 12012             Alors, on a fait une multiplication de ça pour en arriver à ça.

LISTNUM 1 \l 12013             Me GAGNON :  O.K.  Je voulais juste m'assurer que c'était clair parce que ça va vous être imposé par condition de licence, ça.

LISTNUM 1 \l 12014             M. MATHIEU :  Il n'y a aucun problème, monsieur.

LISTNUM 1 \l 12015             Me GAGNON :  Je veux revenir aussi à l'engagement que vous aviez pris là, encore là la demande initiale c'était de nous fournir des informations sur la transaction, donc pour mercredi prochain, si je me souviens bien?

LISTNUM 1 \l 12016             M. BENJAMIN :  J'ai une rencontre le 12, alors je me suis mis comme information comme *to do+ à vous donner l'information pour le 13, le lendemain.

LISTNUM 1 \l 12017             Me GAGNON :  Le 13?  O.K. Ça va.

LISTNUM 1 \l 12018             M. BENJAMIN :  O.K.

LISTNUM 1 \l 12019             Me GAGNON :  Parfait.  Merci.

LISTNUM 1 \l 12020             LE PRÉSIDENT :  Monsieur Morin, messieurs, je vous remercie de votre présence.


LISTNUM 1 \l 12021             Madame la secrétaire.

LISTNUM 1 \l 12022             LA SECRÉTAIRE :  Merci, monsieur le président.  Il y a aussi à l'Ordre du jour deux demandes qui ne comparaissent pas à cette audience et pour lesquelles les interventions ont été reçues.  Le conseil considérera ces interventions avec les demandes et publiera des décisions à une date ultérieure.

LISTNUM 1 \l 12023             Ceci complète l'Ordre du jour de cette audience publique.  Merci, monsieur le président.

LISTNUM 1 \l 12024             LE PRÉSIDENT :  L'audience est complète.  Merci.

‑‑‑ L'audience est terminée à 1713 /

    Whereupon the hearing concluded at 1713

 

STÉNOGRAPHES

 

 

 

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Johanne Morin                      Monique Mahoney

 

 

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Madeleine Matte  

 

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